Imperial Oil Limited (TSX:IMO):
- Des bénéfices estimés de 2 200 millions de dollars pour
l’ensemble de l’exercice; des flux de trésorerie générés par les
activités d’exploitation de 4 429 millions de dollars
- Production annuelle de 398 000 barils d’équivalent pétrole brut
par jour, soit la plus élevée en plus de 25 ans
- Capacité de concassage supplémentaire de Kearl mise en service,
comme prévu
- Plus de 2 milliards de dollars ont été versés aux actionnaires
en 2019 sous la forme d’achats d’actions et de dividendes
Quatrième trimestre
Douze mois
en millions de dollars canadiens, sauf
indication contraire
2019
2018
∆
2019
2018
∆
Bénéfice (perte) net (PCGR des
États-Unis)
271
853
-582
2 200
2 314
-114
Bénéfice (perte) net par action ordinaire
– compte tenu d’une dilution (en dollars)
0,36
1,08
-0,72
2,88
2,86
+0,02
Dépenses en immobilisations et frais
d’exploration
414
493
-79
1 814
1 427
+387
Le bénéfice net estimatif pour l’ensemble de l’exercice 2019
s’est établi à 2 200 millions de dollars, y compris des résultats
au quatrième trimestre de 271 millions de dollars. Les résultats de
2019 tiennent compte de l’incidence favorable, surtout hors
trésorerie, de 662 millions de dollars liée à la réduction du taux
d’imposition des sociétés de l’Alberta, qui a pris effet en
juin.
L’année a été caractérisée par de fortes performances en volume
du secteur amont, notamment une production brute à Kearl supérieure
à 200 000 barils par jour pour la deuxième année consécutive et la
production annuelle la plus élevée à Syncrude depuis près d’une
décennie. Dans le secteur aval, le débit des raffineries et les
ventes de produits pétroliers ont été touchés par d’importantes
activités de révision planifiée et par l’incident de la tour de
fractionnement de Sarnia.
En 2019, la production brute d’équivalent pétrole en amont s’est
élevée en moyenne à 398 000 barils par jour, avec une production
totale de liquides de 374 000 barils par jour pour l’année, chacune
atteignant son niveau le plus élevé depuis plus de 25 ans. La
production brute totale à Kearl pour 2019 était en moyenne de 205
000 barils par jour.
Conformément aux plans, des installations de concassage
supplémentaires ont été mises en service à Kearl et devraient
améliorer encore plus la fiabilité, réduire les temps d’arrêt
prévus, abaisser les coûts unitaires et permettre à l’actif
d’atteindre 240 000 barils par jour de production brute totale en
2020.
En 2019, le débit moyen des raffineries a été de 353 000 barils
par jour, les ventes de produits pétroliers se montant à 475 000
barils par jour. Tout au long de l’année, les taux d’utilisation de
la capacité de raffinage et les ventes ont été touchés par les
importantes activités de révision planifiée aux raffineries de
Nanticoke et de Sarnia, et par l’incident de la tour de
fractionnement de Sarnia. La nouvelle tour a été mise en service en
décembre.
« L’année 2019 a donné lieu à d’importants changements pour
notre industrie », a déclaré Brad Corson, président du conseil
d’administration, président et chef de la direction. « Dans ce
contexte, les résultats de l’Impériale démontrent la force et la
résilience du modèle d’affaires équilibré et intégré de la
compagnie, les liquidités générées par les activités d’exploitation
totalisant 4,4 milliards de dollars pour 2019, soit le montant le
plus élevé en plus de cinq ans. »
Tout au long de l’année, la compagnie a mené à plusieurs
initiatives clés, notamment le démarrage des concasseurs
supplémentaires de Kearl et les activités de révision planifiées à
l’échelle de la compagnie. « Les récents investissements dans la
croissance, la fiabilité et l’amélioration des coûts et des marges
constituent une base solide pour que l’Impériale continue à
augmenter ses dividendes et à optimiser la valeur apportée à nos
actionnaires », a affirmé M. Corson. « Je suis enchanté par la
possibilité de tirer parti des atouts de l’Impériale et de guider
la compagnie vers la nouvelle décennie. »
Faits saillants du quatrième trimestre
- Le bénéfice net a été de 271 millions de dollars ou 0,36
dollar par action sur une base diluée, par rapport à un
bénéfice net de 853 millions de dollars, ou 1,08 dollar par action,
au quatrième trimestre de 2018. Le bénéfice net pour l’exercice
2019 s’est élevé à 2 200 millions de dollars, soit 2,88 dollars par
action sur une base diluée.
- Les flux de trésorerie générés par les activités
d’exploitation se sont élevés à 1 024 millions de dollars,
comparativement à 871 millions de dollars au quatrième trimestre de
2018. Les flux de trésorerie générés par les activités
d’exploitation pour l’ensemble de l’année 2019 se sont élevés à 4
429 millions de dollars.
- Les dépenses en immobilisations et frais d’exploration ont
totalisé 414 millions de dollars, comparativement à 493
millions de dollars au quatrième trimestre de 2018. Les dépenses en
immobilisations et frais d’exploration s’établissaient à 1 814
millions de dollars, ce qui cadre avec les lignes directrices
fournies précédemment.
- La société a distribué 467 millions de dollars aux
actionnaires au quatrième trimestre de 2019, dont 166 millions
de dollars en dividendes et 301 millions de dollars en achats
d’actions. Pour l’année, la compagnie a versé 631 millions de
dollars en dividendes ou 0,82 dollar par action et a acheté environ
38,7 millions d’actions pour 1 373 millions de dollars.
- La production s’est établie en moyenne à 398 000 barils
d’équivalent pétrole brut par jour, contre 431 000 barils par
jour à la même période en 2018. Les résultats du quatrième
trimestre reflètent une augmentation des activités de révision
planifiée en 2019 par rapport à la même période de 2018.
- La production brute totale de bitume au site de Kearl s’est
établie en moyenne à 208 000 barils par jour (la part de
l’Impériale se chiffrant à 147 000 barils), contre 217 000 barils
par jour (la part de l’Impériale se chiffrant à 154 000 barils) au
cours du quatrième trimestre de 2018. Pour le quatrième trimestre,
on estime à 19 000 barils par jour (la part de l’Impériale se
chiffrant à 13 000 barils) l’impact sur la production brute totale
de la révision planifiée à l’une des deux usines, qui s'est
déroulée du début septembre à la mi-octobre.
- La production brute moyenne de bitume au site de Cold Lake
s’est établie à 140 000 barils par jour, comparativement à 151
000 barils par jour pour la même période en 2018. Les volumes ont
été affectés par le rendement du gisement de Nabiye.
- La quote-part de la compagnie dans la production brute de
Syncrude s’est élevée en moyenne à 66 000 barils par jour,
contre 89 000 barils par jour pour la même période en 2018. Une
révision planifiée, qui a commencé en août et s’est achevée en
novembre, a eu des répercussions sur la part de la production brute
de la compagnie au cours du trimestre, estimée à 17 000 barils par
jour.
- Les expéditions de pétrole brut par le biais du terminal
ferroviaire d’Edmonton se sont chiffrées en moyenne à 53 000 barils
par jour au quatrième trimestre, en hausse par rapport à 52 000
barils par jour au troisième trimestre de 2019. Les livraisons sont
passées de zéro en octobre à 88 000 barils par jour en
décembre.
- Le débit moyen des raffineries était de 321 000
barils par jour, par rapport à 408 000 barils par jour au cours
du quatrième trimestre de 2018. Le taux d’utilisation de la
capacité de production était de 76 %, contre 96 % au quatrième
trimestre de 2018. La société a réalisé d’importantes activités de
révision planifiée dans les raffineries de Nanticoke et de Sarnia
entre septembre et novembre et mis en service la nouvelle tour de
fractionnement de Sarnia en décembre. En conséquence, le débit des
raffineries en décembre était considérablement plus fort,
atteignant une moyenne de 414 000 barils par jour.
- Les ventes de produits pétroliers étaient de 457 000 barils
par jour, par rapport à 510 000 barils par jour lors du
quatrième trimestre de 2018. La baisse des volumes est
principalement attribuable à la diminution du débit des
raffineries.
- L’expansion de la raffinerie de Strathcona est terminée.
Achevée en novembre, l’expansion de la raffinerie de Strathcona
permettra d’augmenter la capacité de traitement du pétrole brut
lourd et la production d’asphalte.
- L’engagement pérenne de l’Impériale en faveur de la
recherche. En 2019, l’Impériale a investi 170 millions de
dollars dans la recherche et le développement, mettant l’accent sur
la réduction de l’intensité des émissions de gaz à effet de serre
et l’augmentation de l’efficacité des activités en amont.
- Inauguration du lac Tourangeau. En octobre, des groupes
autochtones locaux ont organisé une cérémonie de bénédiction et
d’inauguration avant le début de la construction du deuxième lac de
compensation de l’Impériale, qui s’inscrit dans le cadre de
l’engagement de la compagnie à remplacer l’habitat du poisson
touché par l’aménagement de Kearl. Le lac a été baptisé Tourangeau
par les sages locaux pour honorer une famille autochtone qui a
gardé une ligne de piégeage dans la région pendant des
générations.
Comparaison des quatrièmes trimestres de 2019 et de
2018
Le bénéfice net de la compagnie au quatrième trimestre de 2019
s’est établi à 271 millions de dollars ou 0,36 dollar par action
sur une base diluée, comparativement à 853 millions de dollars ou
1,08 dollar par action pour la même période en 2018.
Le secteur amont a enregistré un bénéfice net de 96 millions de
dollars au cours du quatrième trimestre, soit une hausse de 406
millions de dollars par rapport à une perte nette de 310 millions
de dollars à la même période de 2018. L’amélioration des résultats
reflète une augmentation des prix du pétrole brut d’environ 770
millions de dollars et une diminution des dépenses d’exploitation
d’environ 70 millions de dollars. Les résultats ont subi les effets
d’une baisse des volumes d’environ 210 millions de dollars, d’une
augmentation des redevances d’environ 90 millions de dollars et de
fluctuations de taux de change défavorables.
Le prix moyen du West Texas Intermediate (WTI) a été de 56,81
dollars américains par baril durant le quatrième trimestre de 2019,
contre 59,54 dollars américains durant le même trimestre en 2018.
Le prix moyen du Western Canada Select (WCS) s’est établi à 41,16
dollars américains le baril, contre 20,02 dollars américains le
baril pour les mêmes périodes. Le différentiel WTI et WCS s’est
considérablement rétréci au cours du quatrième trimestre de 2019
pour s’établir en moyenne à environ 16 dollars américains le baril
pour le trimestre, comparativement à environ 40 dollars américains
le baril au cours de la même période en 2018.
Le dollar canadien s’est établi en moyenne à 0,76 dollar
américain au quatrième trimestre de 2019, soit pratiquement la même
valeur qu’au quatrième trimestre de 2018.
Le prix moyen que l’Impériale a touché en dollars canadiens pour
le bitume a augmenté au cours du trimestre, principalement en
raison de la hausse du cours moyen du WCS. Le prix moyen obtenu
pour le bitume s’est établi à 42,80 dollars le baril au quatrième
trimestre de 2019, en hausse par rapport aux 16,73 dollars le baril
touchés au quatrième trimestre de 2018. Le prix moyen, en dollars
canadiens, que la compagnie a obtenu pour le pétrole brut
synthétique a augmenté considérablement par rapport au WTI au cours
du trimestre, principalement en raison du rétrécissement de l’écart
avec le prix du pétrole brut léger de l’Ouest canadien. Le prix
moyen obtenu pour le pétrole brut synthétique s’est établi à 74,12
dollars le baril au quatrième trimestre de 2019, en hausse par
rapport aux 47,63 dollars le baril touchés au cours du même
trimestre de 2018.
La production moyenne brute totale de bitume de Kearl s’est
établie à 208 000 barils par jour au cours du quatrième trimestre
(la part de l’Impériale se chiffrant à 147 000 barils), contre 217
000 barils par jour (la part de l’Impériale se chiffrant à 154 000
barils) au quatrième trimestre de 2018.
La production brute moyenne de bitume de Cold Lake s’est établie
à 140 000 barils par jour au quatrième trimestre, comparativement à
151 000 barils par jour pour la même période de 2018. Les volumes
ont été affectés par le rendement du gisement de Nabiye.
La quote-part de la compagnie dans la production brute de
Syncrude s’est élevée à 66 000 barils par jour, contre 89 000
barils par jour au quatrième trimestre de 2018. La baisse de
production s’explique principalement par l’activité de révision
planifiée.
Le secteur aval a enregistré un bénéfice net de 225 millions de
dollars dans le quatrième trimestre, contre 1 142 millions de
dollars pour le quatrième trimestre de 2018. Cette baisse
s’explique par la contraction des marges et l’activité de révision
planifiée, qui ont retranché respectivement près de 680 et 220
millions de dollars au bénéfice.
Le débit moyen des raffineries était de 321 000 barils par jour,
par rapport à 408 000 barils par jour au cours du quatrième
trimestre de 2018. Le taux d’utilisation de la capacité a été de 76
%, contre 96 % au quatrième trimestre de 2018. La baisse de
production s’explique principalement par l’activité de révision
planifiée à Nanticoke.
Les ventes de produits pétroliers étaient de 457 000 barils par
jour, par rapport à 510 000 barils par jour lors du quatrième
trimestre de 2018. La baisse des ventes de produits pétroliers est
principalement attribuable à la baisse des volumes raffinés.
La perte nette du secteur des Produits chimiques s’est établie à
2 millions de dollars pour le quatrième trimestre, contre un
bénéfice net de 55 millions de dollars pour le même trimestre en
2018, une baisse principalement attribuable aux marges
inférieures.
Les charges du siège social et autres charges se sont établies à
48 millions de dollars au cours du quatrième trimestre, contre 34
millions de dollars pour la même période en 2018.
Les flux de trésorerie générés par les activités d’exploitation
se sont établis à 1 024 millions de dollars au quatrième trimestre,
en hausse par rapport à 871 millions de dollars pour la période
correspondante de 2018, reflétant principalement les effets
favorables des fonds de roulement, contrebalancés en partie par le
recul du bénéfice.
Les activités d’investissement ont utilisé des flux de
trésorerie nets de 399 millions de dollars au quatrième trimestre,
comparativement à 463 millions de dollars au cours de la période
correspondante de 2018.
Les flux de trésorerie affectés aux activités de financement
étaient de 438 millions de dollars au cours du quatrième trimestre,
comparativement à 568 millions de dollars au cours du quatrième
trimestre de 2018. Les dividendes payés au cours du quatrième
trimestre de 2019 étaient de 166 millions de dollars. Le dividende
par action versé au quatrième trimestre a été de 0,22 dollar, une
hausse par rapport à 0,19 dollar pour la période correspondante de
2018. Au cours du quatrième trimestre, la compagnie a racheté, dans
le cadre de son programme de rachat, environ 9 millions d’actions
pour 301 millions de dollars, ce qui comprend les actions rachetées
à la société Exxon Mobil Corporation. Au quatrième trimestre de
2018, la compagnie a acheté environ 10,1 millions d’actions pour
410 millions de dollars.
Le solde de trésorerie de la compagnie s’est établi à 1 718
millions de dollars au 31 décembre 2019, comparativement à 988
millions de dollars à la fin de 2018.
À l’heure actuelle, la compagnie envisage d’effectuer ses
rachats d’actions de manière uniforme pendant la durée du
programme. Les plans de rachat peuvent être modifiés à tout moment
sans préavis.
Faits saillants pour l’exercice financier
- Le bénéfice net s’est élevé à 2 200 millions de dollars,
comparativement à 2 314 millions de dollars en 2018.
- Le bénéfice net par action sur une base diluée a été de 2,88
dollars, une hausse par rapport au bénéfice net par action
ordinaire de 2,86 dollars en 2018.
- Les flux de trésorerie générés par les activités d’exploitation
se sont élevés à 4 429 millions de dollars, contre 3 922 millions
de dollars en 2018.
- Les dépenses en immobilisations et frais d’exploration ont
totalisé 1 814 millions de dollars. En 2020, les dépenses en
immobilisations et frais d’exploration devraient se situer entre
1,6 milliard de dollars et 1,7 milliard de dollars.
- La production brute s’est élevée en moyenne à 398 000 barils
d’équivalent pétrole par jour, en hausse par rapport à 383 000
barils par jour en 2018.
- Le débit moyen des raffineries était de 353 000 barils par
jour, par rapport à 392 000 barils par jour en 2018.
- Les ventes de produits pétroliers se sont établies à 475 000
barils par jour, par rapport à 504 000 barils par jour en
2018.
- Le dividende par action déclaré depuis le début de l’exercice a
totalisé 0,85 dollar, en hausse par rapport à 0,73 dollar par
action en 2018.
- Plus de 2 milliards de dollars ont été versés aux actionnaires
sous la forme d’achats d’actions et de dividendes.
Comparaison des exercices complets de 2019 et de 2018
Le bénéfice net en 2019 s’est élevé à 2 200 millions de dollars
ou 2,88 dollars par action sur une base diluée, comparativement à
un bénéfice net de 2 314 millions de dollars ou 2,86 dollars par
action en 2018. Les résultats de 2019 tiennent compte de
l’incidence favorable, surtout hors trésorerie, de 662 millions de
dollars liée à la réduction du taux d’imposition des sociétés de
l’Alberta. Le 28 juin 2019, le gouvernement de l’Alberta a adopté
une réduction de 4 % du taux d’imposition provincial, le faisant
passer de 12 à 8 % d’ici 2022.
Le bénéfice net du secteur amont s’est établi à 1 348 millions
de dollars au cours de l’année, reflétant l’incidence favorable de
la baisse de 689 millions de dollars du taux d’imposition des
sociétés de l’Alberta. Abstraction faite de cette incidence, le
bénéfice net de 2019 s’est établi à 659 millions de dollars, en
hausse de 797 millions de dollars par rapport à une perte nette de
138 millions de dollars en 2018. L’amélioration des résultats
reflète une augmentation des prix obtenus pour le pétrole brut
d’environ 1 000 millions de dollars, ainsi que des volumes plus
élevés d’environ 350 millions de dollars, principalement à Syncrude
et à Norman Wells. Les résultats ont subi l’incidence négative des
redevances plus élevées d’environ 230 millions de dollars, de
l’augmentation des charges d’exploitation d’environ 190 millions de
dollars et d’une baisse des volumes à Cold Lake se chiffrant à
environ 120 millions de dollars.
Le prix moyen de West Texas Intermediate s’est établi à 57,03
dollars américains le baril en 2019, une baisse par rapport à 65,03
dollars américains le baril en 2018. Le prix moyen du Western
Canada Select s’est établi en moyenne à 44,29 dollars américains le
baril et 38,71 dollars américains le baril respectivement pour les
mêmes périodes. L’écart de prix entre WTI et WCS s’est amenuisé
pour s’établir en moyenne à 13 dollars américains le baril en 2019,
comparativement à environ 26 dollars américains le baril pour la
même période en 2018.
Le dollar canadien s’est établi en moyenne à 0,75 dollar
américain en 2019, soit une baisse de 0,02 dollar américain par
rapport à 2018.
Le prix moyen, en dollars canadiens, que l’Impériale a obtenu
pour le bitume a augmenté en 2019, soutenu par une augmentation du
WCS et des coûts de diluant plus faibles. Le prix touché pour le
bitume s’est établi en moyenne à 50,02 dollars le baril, en hausse
par rapport aux 37,56 dollars le baril obtenus en 2018. Le prix
moyen, en dollars canadiens, que la compagnie a obtenu pour le
pétrole brut synthétique a augmenté par rapport au WTI,
principalement en raison du rétrécissement de l’écart avec le prix
du pétrole brut léger de l’Ouest canadien. Le prix moyen obtenu
pour le pétrole brut synthétique était de 74,47 dollars le baril,
soit une augmentation par rapport à 70,66 dollars le baril en
2018.
La production brute totale de bitume de Kearl s’est établie en
moyenne à 205 000 barils par jour en 2019 (la part de l’Impériale
se chiffrant à 145 000 barils), contre 206 000 barils par jour (la
part de l’Impériale se chiffrant à 146 000 barils) en 2018.
La production brute de bitume de Cold Lake s’est établie en
moyenne à 140 000 barils par jour en 2019, comparativement à 147
000 barils par jour en 2018.
Au cours de 2019, la quote-part de la compagnie dans la
production brute de Syncrude s’est élevée en moyenne à 73 000
barils par jour, en hausse par rapport à 62 000 barils par jour en
2018. L’augmentation de la production était principalement
attribuable au fait qu’elle n’a pas eu à subir les répercussions
d’une panne d’électricité, comme en 2018.
Le secteur aval a enregistré un bénéfice net de 961 millions de
dollars, contre 2 366 millions de dollars en 2018. Cette baisse
s’explique par la contraction des marges, des incidents de
fiabilité, dont l’incident de la tour de fractionnement de Sarnia,
les répercussions de l’augmentation des activités de révision
planifiée et une diminution des volumes de ventes, qui ont
retranché respectivement environ 1 130, 150, 140 et 130 millions de
dollars au bénéfice. Ces facteurs ont été contrebalancés en partie
par des fluctuations favorables des taux de change d’environ 90
millions de dollars.
Le débit moyen des raffineries était de 353 000 barils par jour
en 2019, contre 392 000 barils par jour en 2018. Le taux
d’utilisation de la capacité a été de 83 %, contre 93 % en 2018. La
baisse du débit est principalement attribuable aux répercussions de
l’augmentation des activités de révision planifiée et de l’incident
à la tour de fractionnement de Sarnia.
Les ventes de produits pétroliers se sont établies à 475 000
barils par jour en 2019, contre 504 000 barils par jour en 2018. La
baisse des ventes de produits pétroliers est principalement
attribuable à la baisse des volumes raffinés.
Le bénéfice net du secteur des Produits chimiques a atteint le
chiffre de 108 millions de dollars en 2019, contre 275 millions de
dollars en 2018, principalement en raison de de la contraction des
marges.
Les charges du siège social et autres charges se sont établies à
217 millions de dollars en 2019, contre 189 millions de dollars en
2018.
Les flux de trésorerie générés par les activités d’exploitation
se sont élevés à 4 429 millions de dollars en 2019, en hausse par
rapport à 3 922 millions de dollars en 2018, reflétant
principalement les effets favorables des fonds de roulement,
contrebalancés en partie par le recul du bénéfice, exception faite
de l’effet de la réduction du taux d’imposition des sociétés de
l’Alberta.
Les activités d’investissement ont utilisé des flux de
trésorerie nets de 1 704 millions de dollars en 2019,
comparativement à 1 559 millions de dollars en 2018, reflétant
principalement une hausse des acquisitions d’immobilisations
corporelles.
Les flux de trésorerie affectés aux activités de financement se
sont élevés à 1 995 millions de dollars en 2019, comparativement à
2 570 millions de dollars en 2018. Les dividendes versés en 2019 se
sont élevés à 631 millions de dollars. Le dividende versé par
action en 2019 a été de 0,82 dollar, une hausse par rapport à 0,70
dollar en 2018. Au cours de 2019, la compagnie a racheté, dans le
cadre de son programme de rachat, environ 38,7 millions d’actions
pour 1 373 millions de dollars, ce qui comprend les actions
rachetées à la société Exxon Mobil Corporation. En 2018, la
compagnie a acheté environ 48,7 millions d’actions pour 1 971
millions de dollars.
Des données financières et d’exploitation clés suivent.
Énoncés prospectifs
Les énoncés contenus dans le présent communiqué qui sont liés à
des situations ou à des événements futurs, y compris les
prévisions, les objectifs, les attentes, les estimations et les
plans d’affaires, sont des énoncés prospectifs. Les énoncés
prospectifs peuvent être caractérisés par des termes comme croire,
anticiper, proposer, planifier, objectif, viser, estimer,
s’attendre à, futur, continuer, probable, pouvoir, devoir, sera et
d’autres termes semblables faisant référence à des périodes
futures. Les déclarations relatives aux perspectives de production
et à la croissance de Kearl, notamment les répercussions des
installations concassage supplémentaires; la force et la résilience
de la compagnie grâce à l’intégration; la capacité d’augmenter les
dividendes et d’optimiser la valeur apportée aux actionnaires; la
capacité de réduire l’intensité des émissions de gaz à effet de
serre et d’augmenter l’efficacité grâce à la recherche et au
développement; les répercussions sur la capacité et la production
de l’expansion de la raffinerie de Strathcona; les achats prévus en
vertu du programme de rachat des actions; et les dépenses en
immobilisations et en frais d’exploration constituent des énoncés
prospectifs.
Les énoncés prospectifs sont fondés sur les attentes,
estimations, projections et hypothèses actuelles de la compagnie au
moment où les énoncés sont faits. Les résultats financiers et
d’exploitation futurs réels, y compris les attentes et les
hypothèses concernant la croissance de la demande et les sources,
l’offre et la composition de l’énergie; les prix des marchandises
et les taux de change; les taux de production, la croissance et la
composition de la production; les plans, les dates, les coûts, les
capacités et l’exécution des projets, la durée de production et le
recouvrement des ressources; les économies, les lois et politiques
gouvernementales applicables; les dépenses reliées aux
immobilisations et à l’environnement pourraient varier
considérablement selon un certain nombre de facteurs. Ces facteurs
comprennent les variations de l’offre et de la demande de pétrole
brut, de gaz naturel et de produits pétroliers et pétrochimiques
ainsi que les répercussions sur les prix et les marges qui en
découlent; le transport pour accéder aux marchés; les événements
politiques ou réglementaires, y compris les modifications apportées
aux lois ou aux politiques gouvernementales, aux taux de redevances
applicables et aux lois fiscales; l’opposition des tiers aux
activités et aux projets; les risques environnementaux inhérents
aux activités d’exploration pétrolière et gazière et à la
production et aux activités connexes; la réglementation
environnementale, comprenant les changements climatiques, les
règlements concernant les gaz à effet de serre et les changements à
ces règlements; les taux de change; la disponibilité et la
répartition du capital; la disponibilité et le rendement des tiers
fournisseurs de services; les perturbations opérationnelles
imprévues; l’efficacité de la gestion; la gestion de projet et les
échéanciers; les réactions aux développements technologiques; les
dangers et les risques opérationnels; les incidents de
cybersécurité; la préparation aux catastrophes; la capacité de
valoriser ou d’acquérir des réserves supplémentaires; et les autres
facteurs dont il est question dans les facteurs de risque à la
rubrique 1A et à la rubrique 7 du rapport de gestion sur la
situation financière et les résultats d’exploitation de la
Compagnie Pétrolière Impériale Limitée du plus récent rapport
annuel sur le formulaire 10-K.
Les énoncés prospectifs ne garantissent pas le rendement futur
et comportent un certain nombre de risques et d’incertitudes, qui
sont parfois similaires à ceux d’autres sociétés pétrolières et
gazières, parfois exclusifs à l’Impériale. Les résultats réels de
l’Impériale peuvent être sensiblement différents des résultats
implicites ou explicites selon les énoncés prospectifs, et les
lecteurs sont priés de ne pas s’y fier aveuglément. L’Impériale ne
s’engage aucunement à publier une mise à jour de toute révision des
énoncés prospectifs contenus aux présentes, sauf si la loi
l’exige.
Dans ce communiqué, tous les montants en dollars sont exprimés
en dollars canadiens, sauf indication contraire. Ce communiqué doit
être lu en parallèle avec le formulaire 10-K le plus récent de
l’Impériale. Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne
pas correspondre au total indiqué.
Le terme « projet » tel qu’il est utilisé dans ce rapport peut
renvoyer à toute une gamme d’activités différentes et n’a pas
nécessairement le même sens que celui qu’on lui donne dans les
rapports sur la transparence des paiements au gouvernement.
Annexe I
Quatrième trimestre
Douze mois
en millions de dollars canadiens, sauf
indication contraire
2019
2018
2019
2018
Bénéfice (perte) net (PCGR des
États-Unis)
Total des produits et des autres
revenus
8 160
7 890
34 139
35 099
Total des dépenses
7 795
6 804
32 093
32 026
Bénéfice (perte) avant impôts
365
1 086
2 046
3 073
Impôts sur le bénéfice
94
233
(154)
759
Bénéfice (perte) net
271
853
2 200
2 314
Bénéfice (perte) net par action ordinaire
(en dollars)
0,36
1,08
2,88
2,87
Bénéfice (perte) net par action
ordinaire
– compte tenu d’une dilution (en
dollars)
0,36
1,08
2,88
2,86
Autres données financières
Gain (perte) à la vente d’actifs, après
impôts
11
17
42
38
Total des actifs au 31 décembre
42 187
41 456
Total du passif au 31 décembre
5 190
5 180
Capitaux propres au 31 décembre
24 276
24 489
Capital utilisé au 31 décembre
29 490
29 692
Dividendes déclarés sur les actions
ordinaires
Total
164
149
646
587
Par action ordinaire (en dollars)
0,22
0,19
0,85
0,73
Millions d’actions ordinaires en
circulation
Au 31 décembre
743,9
782,6
Moyenne – compte tenu d’une dilution
749,9
789,6
765,0
810,1
Annexe II
Quatrième trimestre
Douze mois
en millions de dollars canadiens
2019
2018
2019
2018
Trésorerie et équivalents de trésorerie
à la fin de la période
1 718
988
1 718
988
Bénéfice (perte) net
271
853
2 200
2 314
Ajustements relatifs aux éléments hors
trésorerie :
Dépréciation et épuisement
397
410
1 598
1 509
Dépréciation d’actifs incorporels
-
-
-
46
(Gain) perte à la vente d’actifs
(12)
(25)
(46)
(54)
Impôts sur les bénéfices reportés et
autres
122
321
(237)
806
Variations de l’actif et du passif
d’exploitation
246
(688)
914
(699)
Flux de trésorerie liés aux activités
d’exploitation
1 024
871
4 429
3 922
Flux de trésorerie liés aux activités
d’investissement
(399)
(463)
(1 704)
(1 559)
Produits associés à la vente d’actifs
16
25
82
59
Flux de trésorerie liés aux activités
de financement
(438)
(568)
(1 995)
(2 570)
Annexe III
Quatrième trimestre
Douze mois
en millions de dollars canadiens
2019
2018
2019
2018
Bénéfice (perte) net (PCGR des
États-Unis)
Secteur Amont
96
(310)
1 348
(138)
Secteur Aval
225
1 142
961
2 366
Produits chimiques
(2)
55
108
275
Comptes non sectoriels et autres
(48)
(34)
(217)
(189)
Bénéfice (perte) net
271
853
2 200
2 314
Produits et autres revenus
Secteur Amont
3 297
2 290
13 297
11 170
Secteur Aval
5 810
6 295
25 235
26 837
Produits chimiques
226
331
1 161
1 518
Éliminations / Comptes non sectoriels et
autres
(1 173)
(1 026)
(5 554)
(4 426)
Produits et autres revenus
8 160
7 890
34 139
35 099
Achats de pétrole brut et de
produits
Secteur Amont
1 802
1 320
6 566
5 833
Secteur Aval
4 270
3 662
19 332
19 326
Produits chimiques
136
174
667
831
Éliminations
(1 180)
(1 031)
(5 581)
(4 449)
Achats de pétrole brut et de produits
5 028
4 125
20 984
21 541
Dépenses de production et de
fabrication
Secteur Amont
1 026
1 114
4 440
4 305
Secteur Aval
514
394
1 829
1 606
Produits chimiques
69
56
251
210
Éliminations
-
-
-
-
Dépenses de production et de
fabrication
1 609
1 564
6 520
6 121
Dépenses en immobilisations et frais
d’exploration
Secteur Amont
273
345
1 248
991
Secteur Aval
120
133
484
383
Produits chimiques
7
6
34
25
Comptes non sectoriels et autres
14
9
48
28
Dépenses en immobilisations et frais
d’exploration
414
493
1 814
1 427
Frais d’exploration imputés au bénéfice
inclus ci-dessus
5
6
47
19
Annexe IV
Données d’exploitation
Quatrième trimestre
Douze mois
2019
2018
2019
2018
Production brute de pétrole brut et de
liquides du gaz naturel (LGN)
(en milliers de barils par jour)
Kearl
147
154
145
146
Cold Lake
140
151
140
147
Syncrude
66
89
73
62
Classique
15
11
14
5
Total de la production de pétrole brut
368
405
372
360
LGN mis en vente
2
2
2
1
Total de la production de pétrole brut et
de LGN
370
407
374
361
Production brute de gaz naturel (en
millions de pieds cubes par jour)
169
144
145
129
Production brute d’équivalent pétrole
(a)
398
431
398
383
(en milliers de barils d’équivalent
pétrole par jour)
Production nette de pétrole brut et de
LGN (en milliers de barils par jour)
Kearl
142
130
140
135
Cold Lake
115
128
114
120
Syncrude
61
89
65
60
Classique
16
12
13
5
Total de la production de pétrole brut
334
359
332
320
LGN mis en vente
1
1
1
2
Total de la production de pétrole brut et
de LGN
335
360
333
322
Production nette de gaz naturel (en
millions de pieds cubes par jour)
163
138
144
126
Production nette d’équivalent pétrole
(a)
362
383
357
343
(en milliers de barils d’équivalent
pétrole par jour)
Ventes de brut fluidifié de Kearl
(en milliers de barils par jour)
214
230
204
207
Ventes de brut fluidifié de Cold
Lake (en milliers de barils par jour)
173
201
183
199
Ventes de LGN (en milliers de
barils par jour)
6
8
6
6
Prix de vente moyens (en dollars
canadiens)
Bitume (le baril)
42,80
16,73
50,02
37,56
Pétrole synthétique (le baril)
74,12
47,63
74,47
70,66
Pétrole brut classique (le baril)
43,44
22,95
51,81
41,84
LGN (le baril)
20,47
38,18
22,83
38,66
Gaz naturel (le millier de pieds
cubes)
2,02
2,59
2,05
2,43
Débit des raffineries (en milliers
de barils par jour)
321
408
353
392
Utilisation de la capacité de
raffinage (en pourcentage)
76
96
83
93
Ventes de produits pétroliers (en
milliers de barils par jour)
Essence
248
258
249
255
Mazout domestique, carburant diesel et
carburéacteur
161
189
167
183
Mazout lourd
11
27
21
26
Huiles lubrifiantes et autres produits
37
36
38
40
Ventes nettes de produits pétroliers
457
510
475
504
Ventes de produits pétrochimiques
(en milliers de tonnes)
153
181
732
807
a. Gaz converti en équivalent pétrole à raison de six millions
de pieds cubes pour mille barils.
Annexe V
Bénéfice (perte) net par
Bénéfice (perte) net (PCGR des
États-Unis)
action ordinaire – résultat dilué
(a)
en millions de dollars
canadiens
dollars canadiens
2015
Premier trimestre
421
0,50
Deuxième trimestre
120
0,14
Troisième trimestre
479
0,56
Quatrième trimestre
102
0,12
Exercice
1 122
1,32
2016
Premier trimestre
(101)
(0,12)
Deuxième trimestre
(181)
(0,21)
Troisième trimestre
1 003
1,18
Quatrième trimestre
1 444
1,70
Exercice
2 165
2,55
2017
Premier trimestre
333
0,39
Deuxième trimestre
(77)
(0,09)
Troisième trimestre
371
0,44
Quatrième trimestre
(137)
(0,16)
Exercice
490
0,58
2018
Premier trimestre
516
0,62
Deuxième trimestre
196
0,24
Troisième trimestre
749
0,94
Quatrième trimestre
853
1,08
Exercice
2 314
2,86
2019
Premier trimestre
293
0,38
Deuxième trimestre
1 212
1,57
Troisième trimestre
424
0,56
Quatrième trimestre
271
0,36
Exercice
2 200
2,88
a. Calculé à l’aide du nombre moyen d’actions en circulation au
cours de chaque période. La somme des trimestres présentés peut ne
pas correspondre au total de l’exercice.
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