- Au cours de l'étude UNITY-2, le traitement à prise orale de
12 semaines a permis d'obtenir, lorsqu'il est administré en
association avec la ribavirine, un taux de guérison de 98 % et 93 %
respectivement chez les patients atteints de cirrhose jamais
traités et déjà traités, et de 93 % et 87 % respectivement,
lorsqu'il est administré sans ribavirine.
MONTRÉAL, le 13 nov. 2014 /CNW/ -
Dix centres de recherche canadiens étaient au nombre des centres
qui ont participé à une étude dont les résultats annoncés cette
semaine montrent des taux de guérison élevés chez les patients
atteints d'hépatite C de génotype 1, y compris chez ceux atteints
de cirrhose, après un traitement de 12 semaines par la nouvelle
trithérapie à base de daclatasvir - un traitement à dose fixe et à
prise orale associant le daclatasvir à l'asunaprévir et au
béclabuvir.
L'étude UNITY-2 a montré une réponse virologique soutenue 12
semaines après le traitement (RVS12) chez 98 % et 93 %,
respectivement, des patients jamais traités et déjà traités, en
association avec la ribavirine (RBV), et chez 93 % et 87 %,
respectivement, des patients jamais traités et déjà traités, sans
association avec la ribavirine.
Les résultats ont été présentés lors de la réunion de 2014 sur
les maladies hépatiques (Liver Meeting®) de l'American
Association for the Study of Liver Diseases (AASLD), à Boston (Massachusetts).
« Ces résultats sont très positifs, d'autant plus que l'on
observe des taux élevés d'éradication virale chez les patients
atteints de cirrhose, qui sont habituellement très difficiles à
traiter, même avec des schémas thérapeutiques deux fois plus longs,
soit de 24 semaines, a déclaré le Dr Alnoor Ramji, professeur agrégé de médecine
clinique à à Division de gastro-entérologie de l'Université de la
Colombie-Britannique et l'un des investigateurs canadiens qui ont
participé à l'étude. « La trithérapie à base de daclatasvir se
révèle très prometteuse pour obtenir une guérison après une plus
courte période, ce qui devrait favoriser l'observance
thérapeutique. »
Méthodologie de l'étude et résultats
Le programme d'essais cliniques de phase III UNITY étudie
actuellement le schéma DCV-TRIO à dose fixe de 12 semaines
(daclatasvir à 30 mg plus asunaprévir à 200 mg plus béclabuvir à 75
mg) chez des patients non atteints de cirrhose et atteints de
cirrhose porteurs du VHC de génotype 1.
L'étude UNITY-1 menée au su a évalué le schéma DCV-TRIO de 12
semaines sans ribavirine chez des patients non atteints de cirrhose
jamais traités et déjà traités. Les patients non atteints de
cirrhose jamais traités (n = 312) et
déjà traités (n = 103) ont reçu l'association DCV-TRIO à dose fixe
(un comprimé) deux fois par jour pendant 12 semaines, puis ont été
suivis pendant 24 semaines. La majorité des patients (73 %)
présentaient le génotype 1a, et 91 % de tous les patients ont
obtenu une RVS12. Quelque 92 % des patients jamais traités et 89 %
des patients déjà traités ont obtenu une guérison sans
l'utilisation de ribavirine.
Dans l'étude UNITY-2, les patients atteints de cirrhose jamais
traités et déjà traités ont reçu le schéma DCV-TRIO à dose fixe; le
premier groupe, sans ribavirine (n = 102),
et le second, avec la ribavirine (n = 100). La prise de
ribavirine était à double insu, et la majorité des patients (74 %)
présentaient le génotype 1a. L'étude a démontré que 96 % de tous
les patients recevant le schéma DCV-TRIO avec la ribavirine ont
obtenu une RVS12; ce taux s'élevait à 90 % chez les patients
recevant le même schéma sans ribavirine.
Les études UNITY-1 et UNITY-2 ont toutes les deux démontré de
faibles taux d'effets indésirables (EI) menant à l'abandon du
traitement et d'effets indésirables graves (EIG) chez l'ensemble
des patients. L'étude UNITY-1 a rapporté sept EIG, tous considérés
comme non liés au traitement à l'étude, et trois EI ayant mené à
l'abandon du traitement. Les EI les plus courants étaient les
céphalées (25,8 %) et la fatigue (16,6 %). Dans l'étude UNITY-2,
trois EIG liés au traitement ont été observés et quatre EI ont
entraîné l'abandon du traitement. Les EI les plus courants
étaient les céphalées et la fatigue (19,8 % chacun).
Les résumés complets des deux présentations sont disponibles sur
le site Web de la réunion sur les maladies
hépatiques.
À propos de l'hépatite C
Le virus de l'hépatite C est
un virus qui infecte le foie et qui est transmis par un contact
direct avec du sang ou des produits sanguins infectés. Jusqu'à 90 %
des personnes aux prises avec l'hépatite C n'arrivent pas à se
débarrasser du virus et finissent par présenter une infection
chronique. Selon l'Organisation mondiale de la santé, jusqu'à 20 %
des personnes atteintes d'hépatite C chronique en viennent à
présenter une cirrhose; dans près de 25 % des cas, la cirrhose est
susceptible d'évoluer vers un cancer du foie.
À propos de Bristol-Myers Squibb
Canada
Bristol-Myers Squibb
Canada est une filiale indirecte appartenant en propriété
exclusive à la Société Bristol-Myers Squibb, une société
biopharmaceutique d'envergure mondiale dont la mission est de
découvrir, de mettre au point et de fournir des médicaments
novateurs ayant pour but d'aider les patients à combattre des
maladies graves. Pour de plus amples renseignements, visitez le
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SOURCE Bristol-Myers Squibb Canada