KIRKLAND, QC, le 14 déc. 2017
/CNW Telbec/ - Merck & Co., Inc. (NYSE : MRK), connue sous
le nom de MSD à l'extérieur des États-Unis et du Canada, a annoncé aujourd'hui que PREVYMIS™
(létermovir), qui a été approuvé récemment, devrait être offert au
Canada d'ici la fin de décembre
2017. Le produit est indiqué en prophylaxie d'une infection à
cytomégalovirus (CMV) chez les adultes séropositifs pour le CMV
ayant reçu une greffe de cellules souches hématopoïétiques (GCSH)
allogénique [R+].
Le CMV provoque fréquemment une infection virale et
potentiellement grave chez les receveurs d'une GCSH allogénique.
Les patients séropositifs pour le CMV qui subissent une GCSH
présentent un risque élevé de réactivation du CMV. L'infection à
CMV, quelle que soit sa gravité, est associée à une mortalité
accrue chez les patients ayant reçu une GCSH.
Dans l'étude clinique pivot de phase III appuyant
l'approbation, un nombre significativement moins élevé de patients
du groupe recevant le létermovir (38 %, n = 122/325)
comparativement aux patients du groupe recevant le placebo
(61 %, n = 103/170) ont contracté une infection à CMV
importante sur le plan clinique, ont abandonné le traitement ou ont
eu des données manquantes à la 24e semaine après la GCSH
[différence entre les traitements : -23,5 (intervalle de confiance
à 95 % : -32,5 à -14,6), (p < 0,0001)], ce qui constituait
le paramètre d'efficacité principal. Les patients des deux groupes
qui ont présenté une infection à CMV importante sur le plan
clinique ont été retirés de l'étude et ont commencé à recevoir un
traitement anti-CMV selon la pratique locale. La mortalité toutes
causes confondues chez les patients recevant le létermovir a été
moindre comparativement à celle chez les patients recevant le
placebo, 12 % vs 17 %, respectivement, à la
24e semaine après la greffe. Dans cette étude, la
fréquence des dépressions médullaires dans le groupe létermovir a
été comparable à celle observée dans le groupe placebo. Le délai
médian de la prise de greffe a été de 19 jours dans le groupe
létermovir et de 18 jours dans le groupe placebo.
Données cliniques à l'appui du létermovir
Pour évaluer
la prophylaxie au moyen du létermovir comme stratégie de prévention
de l'infection à CMV chez des patients ayant subi une greffe et
présentant un risque élevé de réactivation du CMV, l'efficacité de
létermovir a été évaluée dans une étude clinique multicentrique, à
double insu et contrôlée par placebo de phase III menée chez
des adultes séropositifs pour le CMV ayant reçu une GCSH
allogénique [R+]. Les patients ont été répartis de façon aléatoire
(ratio de 2:1) pour recevoir le létermovir selon une posologie de
480 mg une fois par jour (ajustée à 240 mg avec
l'administration de cyclosporine en concomitance) ou le placebo. Le
traitement au moyen du médicament à l'étude a été instauré après la
GCSH (à n'importe quel moment entre le jour 0 et le
jour 28 après la greffe) et s'est poursuivi jusqu'à la
14e semaine après la greffe. Les patients ont été suivis
jusqu'à la 24e semaine après la greffe pour le paramètre
d'efficacité principal, puis jusqu'à la 48e semaine
après la greffe. Le paramètre d'efficacité principal était la
fréquence des infections à CMV importantes sur le plan clinique
survenues jusqu'à la 24e semaine après la greffe,
définies comme l'apparition d'une maladie à CMV touchant un organe
cible ou l'instauration d'un traitement préemptif anti-CMV à cause
d'une virémie à CMV confirmée et par l'état clinique du patient.
D'après l'approche utilisée, les patients qui n'ont pas terminé
l'étude étaient considérés comme des échecs thérapeutiques, ce qui
comprenait les patients ayant abandonné l'étude avant la
24e semaine après la greffe et ceux pour lesquels il
manquait un résultat à la 24e semaine après la
greffe.
Parmi les 565 patients traités, 34 % avaient reçu une
greffe au début de l'étude et 30 % présentaient au moins un
des facteurs associés à un risque accru de réactivation du CMV. Les
raisons principales les plus courantes des greffes étaient la
leucémie myéloïde aiguë (38 %), le syndrome myélodysplasique
(15 %) et le lymphome (13 %). Un nombre moins élevé de
patients du groupe recevant le létermovir ont présenté une
infection à CMV importante sur le plan clinique à la 24e
semaine après la GCSH comparativement aux patients du groupe
recevant le placebo, 18 % vs 42 %, respectivement.
À la 14e semaine après la greffe, le taux d'événement
selon la méthode de Kaplan-Meier pour l'infection à CMV importante
sur le plan clinique était de 6,8 % dans le groupe létermovir,
comparativement à 41,3 % dans le groupe placebo. Le létermovir
a procuré un bienfait significatif par rapport au placebo quant au
délai avant l'apparition d'une infection à CMV importante sur le
plan clinique jusqu'à la 24e semaine après la GCSH (taux
cumulatif de 18,9 % vs 44,3 %; test logarithmique
par rangs (stratifié), valeur bilatérale de p = < 0,0001).
L'efficacité était constamment en faveur du létermovir, et ce,
dans tous les sous-groupes, ce qui comprend les sujets à risque
faible ou élevé de réactivation du CMV, la source de cellules
souches, les donneurs incompatibles, les donneurs haploïdentiques,
les patients qui avaient reçu un traitement de conditionnement ou
des traitements immunosuppresseurs concomitants.
Une analyse a posteriori a montré que, chez les patients
traités au moyen de PREVYMIS, l'inclusion dans la strate risque
élevé de réactivation du CMV au début de l'étude, la survenue d'une
réaction de greffe contre l'hôte (RGCH) et l'administration de
stéroïdes à n'importe quel moment après la répartition aléatoire
peuvent être associées à l'apparition d'une infection à CMV
importante sur le plan clinique entre la 14e semaine et
la 24e semaine après la greffe.
Le taux d'événement selon la méthode de Kaplan-Meier pour la
mortalité toutes causes confondues dans le groupe PREVYMIS et celui
dans le groupe placebo était de 12 % vs 17 % à la
24e semaine après la greffe, et de 24 % vs
28 % à la 48e semaine après la greffe. Les effets
indésirables rapportés le plus souvent, survenus chez au moins
1 % des patients du groupe létermovir jusqu'à la
24e semaine et à une fréquence supérieure à celle
du placebo étaient les suivants : nausées, diarrhée et
vomissements.
À propos de PREVYMIS (létermovir)
PREVYMIS fait partie
d'une nouvelle classe d'inhibiteurs non nucléosidiques du CMV (les
3,4 dihydro-quinazolines) et inhibe la réplication virale en
ciblant spécifiquement le complexe de la terminase virale. La
résistance croisée est improbable avec les médicaments ne faisant
pas partie de cette classe. En vertu d'une entente signée en 2012,
Merck (par l'entremise d'une filiale) a acheté les droits de mise
au point et de commercialisation du létermovir à l'échelle mondiale
à AiCuris GmbH & Co KG (www.aicuris.com). Pour de plus amples
renseignements, veuillez consulter la monographie canadienne de
PREVYMIS (létermovir) ici.
À propos du CMV et du traitement
Le CMV est un virus
répandu qui infecte des personnes de tous âges. De nombreux adultes
sont séropositifs pour le CMV au Canada, ce qui signifie qu'ils présentent des
anticorps anti-CMV dans leur sang en raison d'une exposition
antérieure au virus ou d'une primo-infection à CMV. Les personnes
dont le système immunitaire est normal présentent rarement les
symptômes de l'infection à CMV après l'infection initiale, le virus
restant généralement inactif ou latent dans le corps à vie. Un
système immunitaire affaibli permet une réactivation du virus qui
peut entraîner une maladie symptomatique ou une infection
secondaire causée par d'autres agents pathogènes. La maladie à CMV
peut entraîner l'atteinte d'un organe cible, y compris une maladie
gastro-intestinale, une pneumonie ou une rétinite. Les receveurs
d'une greffe qui contractent une infection à CMV après la greffe
présentent un risque accru d'échec de la greffe et de décès. La
prophylaxie contre le CMV au moyen de certains antiviraux a été
associée à des effets reliés au médicament, y compris la
myélosuppression et la néphrotoxicité, chez les receveurs d'une
GCSH.
À propos de Merck
Depuis plus d'un siècle, Merck, une
entreprise biopharmaceutique mondiale de premier plan connue sous
le nom de MSD à l'extérieur des États-Unis et du Canada, invente pour la vie, produisant des
médicaments et des vaccins pour un grand nombre des maladies les
plus éprouvantes au monde. Grâce à nos médicaments d'ordonnance,
vaccins, traitements biologiques et produits de santé animale, nous
collaborons avec nos clients et œuvrons dans plus de 140 pays
afin de procurer des solutions de santé novatrices. Nous démontrons
également notre détermination à améliorer l'accès aux soins de
santé grâce à des politiques, programmes et partenariats
d'envergure. Aujourd'hui, Merck demeure à l'avant-garde des
recherches visant à faire progresser la prévention et le traitement
des maladies qui menacent les gens et les collectivités partout
dans le monde, notamment le cancer, les maladies
cardiométaboliques, les maladies animales émergentes, la maladie
d'Alzheimer et les maladies infectieuses, y compris le VIH et
l'Ebola.
Pour de plus amples renseignements à propos de nos activités au
Canada, visitez le site
www.merck.ca et suivez-nous sur YouTube et Twitter
@MerckCanada_FR.
Déclarations prospectives
Ce communiqué de Merck &
Co., Inc., Kenilworth, N.J.,
États-Unis (la « Société ») contient des « déclarations
prospectives » (forward looking statements), au sens des
dispositions libératoires de la Private Securities Litigation
Reform Act de 1995 des États-Unis. Ces déclarations sont
fondées sur les convictions et les prévisions actuelles de la
direction de la Société et sont soumises à de nombreux risques et
incertitudes. Rien ne garantit que les produits au stade
expérimental recevront les approbations nécessaires des organismes
de réglementation ou qu'ils auront un succès commercial. Si les
postulats comptables se révèlent inexacts ou en cas de risques ou
d'incertitudes, les résultats réels peuvent différer de façon
appréciable de ceux que décrivent les déclarations
prospectives.
Les risques et les incertitudes comprennent, sans s'y limiter,
les conditions générales du secteur et la concurrence; les facteurs
économiques généraux, y compris le taux d'intérêt et les
fluctuations du taux de change; les effets de la réglementation de
l'industrie pharmaceutique ou des lois concernant les soins de la
santé aux États-Unis et à l'échelle mondiale; les tendances
mondiales en matière de limitation des coûts de soins de santé; les
percées technologiques et les nouveaux produits des concurrents
ainsi que les brevets obtenus par ces derniers; les défis inhérents
à la mise au point des nouveaux produits, y compris l'obtention de
l'approbation réglementaire; la capacité de la Société à prédire
précisément les conditions de marché futures; les difficultés ou
les retards liés à la fabrication; l'instabilité financière des
économies mondiales et le risque pays; la dépendance à l'égard de
l'efficacité des brevets de la Société et des autres protections
relatives aux produits innovants, ainsi que le risque de faire
l'objet d'actions judiciaires, y compris les litiges sur les
brevets, ou de mesures réglementaires.
La Société ne s'engage aucunement à publier des mises à jour de
ses déclarations prospectives à la suite de nouveaux
renseignements, d'événements futurs ou de quelque fait que ce soit.
D'autres facteurs susceptibles d'entraîner une différence notable
entre les résultats réels et les résultats décrits dans les
déclarations prospectives sont énoncés dans le rapport
annuel 2016 de la Société établi sur le formulaire 10-K et
dans les autres documents déposés par la Société auprès de la
Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis et
accessibles sur le site Internet de cette dernière
(www.sec.gov).
* Veuillez consulter la monographie canadienne de PREVYMIS
(létermovir) ici.
SOURCE Merck Canada inc.