Crédit Agricole Loire Haute-Loire : informations prudentielles
pilier III au 31/12/2023
La Caisse Régionale Loire
Haute-Loire
INFORMATIONS AU
TITRE DU PILIER 3
Au 31 décembre 2023
Sommaire
1. INDICATEURS
CLÉS (EU
KM1) 3
2. COMPOSITION
ET PILOTAGE DU
CAPITAL 5
2.1 Cadre
réglementaire
applicable 6
2.2 Supervision
et périmètre
prudentiel 7
2.3 Politique de
capital 8
2.4 Fonds propres
prudentiels 9
2.5 Adéquation du
capital 13
2.6 Ratio de
levier 21
2.7 Liens en
capital entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses
régionales 27
2.8 Conglomérat
financier 30
3. ANNEXES
AUX FONDS PROPRES
PRUDENTIELS 31
4. COMPOSITION
ET ÉVOLUTION DES EMPLOIS
PONDÉRÉS 36
4.1 Synthèse des
emplois
pondérés 36
4.2 Risque de
crédit et de
contrepartie 70
4.3 Risque de
contrepartie 135
4.4 Techniques de
réduction du risque de crédit et de
contrepartie 148
4.5 Expositions
sur actions du portefeuille
bancaire 150
4.6 Expositions
de
titrisation 151
4.7 Risques de
marché 152
4.8 Risque
opérationnel 154
5. RATIO
DE COUVERTURE DES BESOINS DE
LIQUIDITÉ 157
5.1 Gestion du
Risque de
Liquidité 157
6. RISQUES
DE TAUX D’INTÉRÊT
GLOBAL 165
6.1 Informations
qualitatives sur la gestion du risque de taux des activités du
portefeuille
bancaire 165
6.2 Informations
quantitatives sur le risque de
taux 171
7. ACTIFS
GREVES 173
8. POLITIQUE
DE
REMUNERATION 177
8.1 Gouvernance
de la Caisse régionale en matière de politique de
rémunération 177
8.2 Politique de
rémunération des Personnels identifiés de la Caisse
régionale 180
9. ANNEXES 190
-
INDICATEURS CLÉS (EU KM1)
INDICATEURS CLÉS PHASES AU NIVEAU DE LA CAISSE RÉGIONALE
LOIRE HAUTE-LOIRE (EU KM1)
Le tableau des indicateurs clés ci-dessous
répond aux exigences de publication des articles 447 (points a à g)
et 438 (b) de CRR2. Il présente une vue globale des différents
ratios prudentiels de solvabilité, de levier et de liquidité de
l’établissement, leurs composants et les exigences minimales qui
leur sont associées.
À noter que les montants composant les ratios
prudentiels de solvabilité et de levier affichés ci-après tiennent
compte des dispositions transitoires relatives aux instruments de
dette hybride. Ils incluent également le résultat conservé de la
période.
EU KM1 - Indicateurs clés phasés en millers
d'euros |
31/12/2023 |
30/06/2023 |
31/12/2022 |
Fonds propres disponibles (montants) |
1 |
Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) |
1 711 758 |
1 664 360 |
1 681 284 |
2 |
Fonds propres de catégorie 1 |
1 711 758 |
1 664 360 |
1 681 284 |
3 |
Fonds propres totaux |
1 722 397 |
1 674 352 |
1 690 379 |
Montants d'expositions pondérés |
4 |
Montant total d'exposition au risque |
5 559 489 |
5 523 887 |
5 444 213 |
Ratios des fonds propres (en pourcentage % du montant
d'exposition au risque) |
5 |
Ratio de fonds propres de base de catégorie 1 (%) |
30,79% |
30,13% |
30,88% |
6 |
Ratio de fonds propres de catégorie 1 (%) |
30,79% |
30,13% |
30,88% |
7 |
Ratio de fonds propres totaux (%) |
30,98% |
30,31% |
31,05% |
Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face
aux risques autres que le levier excessif (en pourcentage du
montant d'exposition au risque) |
EU 7a |
Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face aux
risques autres que le risque de levier excessif (%) |
0,00% |
0,00% |
0,00% |
EU 7b |
dont: à satisfaire avec des fonds propres CET1 (points de
pourcentage) |
‐ |
‐ |
0,00% |
EU 7c |
dont: à satisfaire avec des fonds propres de catégorie 1 (points de
pourcentage) |
‐ |
‐ |
0,00% |
EU 7d |
Exigences totales de fonds propres SREP (%) |
8,00% |
8,00% |
8,00% |
Exigences globales de coussin et exigence globale de fonds
propres (en pourcentage du montant d'exposition au
risque) |
8 |
Coussin de conservation des fonds propres (%) |
2,50% |
2,50% |
2,50% |
EU 8a |
Coussin de conservation découlant du risque macroprudentiel ou
systémique constaté au niveau d'un État membre (%) |
0,00% |
0,00% |
0,00% |
9 |
Coussin de fonds propres contracyclique spécifique à
l'établissement (%) |
0,50% |
0,50% |
0,03% |
EU 9a |
Coussin pour le risque systémique (%) |
0,00% |
0,00% |
0,00% |
10 |
Coussin pour les établissements d'importance systémique mondiale
(%) |
0,00% |
0,00% |
0,00% |
EU 10a |
Coussin pour les autres établissements d'importance systémique
(%) |
0,00% |
0,00% |
0,00% |
11 |
Exigence globale de coussin (%) |
3,00% |
3,00% |
2,53% |
EU 11a |
Exigences globales de fonds propres (%) |
11,00% |
11,00% |
10,53% |
12 |
Fonds propres CET1 disponibles après le respect des exigences
totales de fonds propres SREP (%) |
22,98% |
22,31% |
23,05% |
Ratio de levier |
13 |
Mesure de l’exposition totale |
12 935 553 |
12 776 247 |
12 611 437 |
14 |
Ratio de levier (%) |
13,23% |
13,03% |
13,33% |
Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face
au risque de levier excessif (en pourcentage de la mesure de
l’exposition totale) |
14a |
Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face au
risque de levier excessif (%) |
0,00% |
0,00% |
0,00% |
14b |
dont: à satisfaire avec des fonds propres CET1 (points de
pourcentage) |
0,00% |
‐ |
0,00% |
14c |
Exigences de ratio de levier SREP totales (%) |
3,00% |
3,00% |
3,00% |
Exigence de coussin lié au ratio de levier et exigence de
ratio de levier globale (en pourcentage de la mesure de
l’exposition totale) |
14d |
Exigence de coussin lié au ratio de levier (%) |
0,00% |
0,00% |
0,00% |
14e |
Exigence de ratio de levier globale (%) |
3,00% |
3,00% |
3,00% |
Ratio de couverture des besoins de liquidité |
15 |
Actifs liquides de qualité élevée (HQLA) totaux (valeur pondérée
-moyenne) |
849 282 |
1 135 727 |
1 393 562 |
16a |
Sorties de trésorerie — Valeur pondérée totale |
878 825 |
917 401 |
929 415 |
16b |
Entrées de trésorerie — Valeur pondérée totale |
146 967 |
138 049 |
141 303 |
16 |
Sorties de trésorerie nettes totales (valeur ajustée) |
731 858 |
779 352 |
788 111 |
17 |
Ratio de couverture des besoins de liquidité (%) |
116,00% |
144,88% |
176.82% |
Ratio de financement stable net |
18 |
Financement stable disponible total |
12 075 |
11 841 |
11 867 |
19 |
Financement stable requis total |
11 235 |
11 138 |
11 177 |
20 |
Ratio NSFR (%) |
107,48% |
106,32% |
106,17% |
-
COMPOSITION ET PILOTAGE DU CAPITAL
Dans le cadre des accords de Bâle 3, le
règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26
juin 2013 (Capital Requirements Regulation, dit “CRR”) tel que
modifié par CRR n°2019/876 (dit “CRR 2”) impose aux établissements
assujettis (incluant notamment les établissements de crédit et les
entreprises d’investissement) de publier des informations
quantitatives et qualitatives relatives à leur activité de gestion
des risques. Le dispositif de gestion des risques et le niveau
d’exposition aux risques de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
sont décrits dans la présente partie et dans la partie “Gestion des
risques”.
Les accords de Bâle 3 s’organisent autour
de trois piliers :
-
le Pilier 1 détermine les exigences minimales
d’adéquation des fonds propres et le niveau des ratios conformément
au cadre réglementaire en vigueur ;
-
le Pilier 2 complète l’approche réglementaire avec
la quantification d’une exigence de capital couvrant les risques
majeurs auxquels est exposée la banque, sur la base de
méthodologies qui lui sont propres (cf. partie “Adéquation du
capital en vision interne”) ;
-
le Pilier 3 instaure des normes en matière de
communication financière à destination du marché ; cette dernière
doit détailler les composantes des fonds propres réglementaires et
l’évaluation des risques, tant au plan de la réglementation
appliquée que de l’activité de la période.
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire a fait le
choix de communiquer les informations au titre du Pilier 3 dans une
partie distincte des Facteurs de risque et Gestion des risques,
afin d’isoler les éléments répondant aux exigences prudentielles en
matière de publication.
Le pilotage de la solvabilité vise
principalement à évaluer les fonds propres et à vérifier qu’ils
sont suffisants pour couvrir les risques auxquels la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire est, ou pourrait être exposée compte
tenu de ses activités.
Pour la réalisation de cet objectif, la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire mesure les exigences de capital
réglementaire (Pilier1) et assure le pilotage du capital
réglementaire en s’appuyant sur des mesures prospectives à court et
à moyen terme, cohérentes avec les projections budgétaires, sur la
base d’un scénario économique central.
Par ailleurs, la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire s’appuie sur un processus interne appelé ICAAP
(Internal Capital Adequacy and Assessment Process), développé
conformément à l’interprétation des textes réglementaires précisés
ci-après. L’ICAAP comprend en particulier :
-
une gouvernance de la gestion du capital, adaptée aux spécificités
des filiales du Groupe qui permet un suivi centralisé et coordonné
au niveau Groupe ;
-
une mesure des besoins de capital économique, qui se base sur le
processus d’identification des risques et une quantification des
exigences de capital selon une approche interne (Pilier 2) ;
-
la conduite d’exercices de stress tests ICAAP, qui visent à simuler
la destruction de capital après trois ans de scénario économique
adverse ;
-
le pilotage du capital économique (cf. partie “Adéquation du
capital en vision interne”) ;
-
un dispositif d’ICAAP qualitatif qui formalise notamment les axes
d’amélioration de la maîtrise des risques.
L’ICAAP est en forte intégration avec les autres
processus stratégiques de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
tels que l’ILAAP (Internal Liquidity Adequacy and Assessment
Process), l’appétence au risque, le processus budgétaire, le plan
de rétablissement, l’identification des risques.
Enfin, les ratios de solvabilité font partie
intégrante du dispositif d’appétence au risque appliqué au sein de
la Caisse Régionale Loire Haute-Loire (décrit dans le chapitre
“Gestion des risques”).
- Cadre
réglementaire applicable
Renforçant le dispositif prudentiel, les accords
de Bâle 3 ont conduit à un rehaussement de la qualité et du niveau
des fonds propres réglementaires requis et ont introduit la prise
en compte de nouveaux risques dans le dispositif prudentiel.
En complément, un cadre réglementaire
spécifique, permettant une alternative à la mise en faillite des
banques a été instauré suite à la crise financière de 2008.
Les textes concernant les exigences
prudentielles applicables aux établissements de crédit et aux
entreprises d’investissement ont été publiés au Journal officiel de
l’Union européenne le 26 juin 2013. Ils comprennent la directive
2013/36/EU (Capital Requirements Directive, dite CRD 4) et le
règlement 575/2013 (Capital Requirements Regulation, dit CRR) et
sont entrés en application le 1er janvier 2014, conformément aux
dispositions transitoires prévues par les textes.
La directive 2014/59/EU, “Redressement et
résolution des banques” ou Bank Recovery and Resolution Directive
(dite BRRD), a été publiée le 12 juin 2014 au Journal officiel de
l’Union européenne et est applicable en France depuis le 1er
janvier 2016. Le règlement européen “Mécanisme de Résolution
Unique” ou Single Resolution Mecanism Regulation (dit SRMR,
règlement 806/2014) a été publié le 15 juillet 2014 et est entré en
vigueur le 19 août 2016, conformément aux dispositions transitoires
prévues par les textes.
Le 7 juin 2019, quatre textes constituant le
“paquet bancaire” ont été publiés au Journal officiel de l’Union
européenne :
-
CRR 2 : Règlement (UE) 2019/876 du Parlement européen et du Conseil
du 20 mai 2019 modifiant le Règlement (UE) n° 575/2013 ;
-
SRMR 2 : Règlement (UE) 2019/877 du Parlement européen et du
Conseil du 20 mai 2019 modifiant le règlement (UE) n° 806/2014
;
-
CRD 5 : directive (UE) 2019/878 du Parlement européen et du Conseil
du 20 mai 2019 modifiant la directive 2013/36/EU ;
-
BRRD 2 : directive (UE) 2019/879 du Parlement européen et du
Conseil du 20 mai 2019 modifiant la directive 2014/59/EU.
Les règlements SRMR 2 et CRR 2 sont
entrés en vigueur 20 jours après leur publication, soit le
27 juin 2019 (toutes les dispositions n’étant toutefois pas
d’application immédiate). Les directives CRD 5 et BRRD 2 ont
été respectivement transposées le 21 décembre 2020 en droit
français par les ordonnances 2020-1635 et 2020-1636 et sont entrées
en vigueur 7 jours après leur publication, soit le 28 décembre
2020.
Le règlement 2020/873 dit ‘Quick-Fix’ a été
publié le 26 juin 2020 et est entré en application le 27 juin 2020,
venant amender les règlements 575/2013 (‘CRR’) et 2019/876
(‘CRR2’).
Dans le régime CRR 2/CRD 5, quatre
niveaux d’exigences de fonds propres sont calculés :
-
le ratio de fonds propres de base de catégorie 1 ou ratio
Common Equity Tier 1 (CET1) ;
-
le ratio de fonds propres de catégorie 1 ou ratio
Tier 1 ;
-
le ratio de fonds propres totaux ;
-
le ratio de levier.
Le calcul de ces ratios est phasé de façon à
gérer progressivement :
-
la transition entre les règles de calcul Bâle 2 et celles de Bâle 3
(les dispositions transitoires ont été appliquées aux fonds propres
jusqu’au 1er janvier 2018 et continuent de s’appliquer aux
instruments de dette hybride jusqu’au 1er janvier 2022) ;
-
les critères d’éligibilité définis par CRR 2 (jusqu’au 28 juin
2025, s’agissant des instruments de fonds propres) ;
-
les impacts liés à l’application de la norme comptable IFRS9
-
Supervision et périmètre prudentiel
Les établissements de crédit et certaines activités
d’investissement agréés visés à l’annexe 1 de la directive
2004/39/CE sont assujettis aux ratios de solvabilité, de levier, de
résolution et de grands risques sur base individuelle ou, le cas
échéant, sous-consolidée. L’Autorité de contrôle prudentiel et de
résolution (ACPR) a accepté que certaines filiales du Groupe
puissent bénéficier de l’exemption à titre individuel ou, le cas
échéant, sur base sous-consolidée dans les conditions prévues par
l’article 7 du règlement CRR. Dans ce cadre, la Caisse Régionale
Loire Haute-Loire a été exemptée par l’ACPR de l’assujettissement
sur base individuelle. Le passage sous supervision unique le 4
novembre 2014 par la Banque centrale européenne n’a pas remis en
cause les exemptions individuelles accordées précédemment par
l’ACPR.
- Politique
de capital
Lors de la journée Investisseurs du 22 juin 2022, le Groupe a
dévoilé sa trajectoire financière pour le Plan moyen terme
« Ambitions 2025 », qui s'inscrit dans la continuité du
précédent Plan dont les résultats financiers ont été atteints avec
un an d'avance :
-
Les objectifs de ratio de solvabilité CET1 à fin 2025 pour le
Groupe Crédit Agricole et Crédit Agricole S.A. sont très supérieurs
aux exigences réglementaires. Le Groupe Crédit Agricole est en
effet le plus solide parmi les G-SIB européens. Le modèle
mutualiste a permis une génération organique de capital CET1 de 60
points de base par an au niveau du Groupe Crédit Agricole entre
2015 et 2021.
-
La cible de CET1 pour le Groupe Crédit Agricole à horizon 2025 est
supérieure ou égale à 17 %. Celle pour le TLAC est supérieure ou
égale à 26 % hors dette senior préférée éligible.
-
La structure du Groupe, efficace et flexible, permet de fixer une
cible optimisée de ratio CET1 pour Crédit Agricole S.A. sur toute
la durée du Plan moyen terme, à 11 %, et un plancher, à tout
instant, de 250 points de base au-dessus des exigences SREP (avec
une stratégie d'optimisation du compartiment AT1). La croissance
des revenus devrait être supérieure à celle des actifs pondérés par
les risques (Risk-Weighted Assets ou RWAs) pour Crédit Agricole
S.A., et l'impact de Bâle 4 devrait être neutre en 2025 pour Crédit
Agricole S.A.
-
Enfin, la cible de distribution du dividende pour Crédit Agricole
S.A. est de 50 % en numéraire, et ce, même en cas de fluctuation du
ratio CET1 autour de la cible fixée dans le Plan moyen terme. Elle
permet de respecter un juste équilibre entre rémunération
attractive et financement de la croissance de Crédit Agricole S.A.
En 2023, l'Assemblée générale ordinaire de Crédit Agricole S.A. a
décidé la distribution d'un dividende de 1,05€ par action (dont
0,85€ au titre de la politique de distribution de 50% du résultat
et 0,20€ au titre du rattrapage du dividende 2019). Les
augmentations de capital réservées aux salariés devraient par
ailleurs être associées à des opérations de rachat d'actions (sous
réserve de l'approbation du Superviseur), visant à compenser leur
effet dilutif.
Grâce à leur structure financière, les Caisses régionales
ont une forte capacité à générer du capital par la conservation de
la majeure partie de leur résultat. Le capital est également
renforcé par les émissions de parts sociales réalisées par les
Caisses locales. Les filiales de Crédit Agricole S.A. sous contrôle
exclusif et assujetties au respect d’exigences en fonds propres
sont dotées en capital à un niveau cohérent, prenant en compte
notamment les exigences réglementaires locales et les besoins en
fonds propres nécessaires au financement de leur développement.
- Fonds
propres prudentiels
Bâle 3 définit trois niveaux de fonds propres :
-
les fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity
Tier 1 (CET1) ;
-
les fonds propres de catégorie 1 (Tier 1), constitués du
Common Equity Tier 1 et des fonds propres additionnels de
catégorie 1 ou Additional Tier 1 (AT1) ;
-
les fonds propres totaux, qui sont constitués des fonds propres de
catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2
(Tier 2).
L’ensemble des tableaux et commentaires ci-après inclut le résultat
conservé de la période.
- Fonds
propres de base de catégorie 1 ou Common
Equity Tier 1 (CET1)
Ils comprennent :
-
le capital ;
-
les réserves, y compris les primes d’émission, le report à nouveau,
le résultat net d’impôt après distribution ainsi que les autres
éléments du résultat global accumulés incluant notamment les plus
ou moins-values latentes sur les actifs financiers détenus à des
fins de collecte et vente et les écarts de conversion ;
-
les intérêts minoritaires, qui font l’objet d’un écrêtage, voire
d’une exclusion, selon que la filiale est un établissement de
crédit éligible ou non ; cet écrêtage correspond à l’excédent de
fonds propres par rapport au niveau nécessaire à la couverture des
exigences de fonds propres de la filiale et s’applique à chaque
compartiment de fonds propres ;
-
les déductions, qui incluent principalement les éléments
suivants :
-
les détentions d’instruments CET1, au titre des contrats de
liquidité et des programmes de rachat,
-
les actifs incorporels, y compris les frais d’établissement et les
écarts d’acquisition,
-
la prudent valuation ou “évaluation prudente” qui consiste en
l’ajustement du montant des actifs et des passifs de
l’établissement si, comptablement, il n’est pas le reflet d’une
valorisation jugée prudente par la réglementation (voir détail dans
le tableau EU PV1 en annexe),
-
les impôts différés actifs (IDA) dépendant des bénéfices futurs
liés à des déficits reportables,
-
les insuffisances de provisions par rapport aux pertes attendues
pour les expositions suivies en approche notations internes ainsi
que les pertes anticipées relatives aux expositions sous forme
d’actions,
-
les instruments de fonds propres détenus dans les participations du
secteur financier inférieures ou égales à 10 % (dits
investissements non importants), pour le montant qui dépasse un
plafond de 10 % des fonds propres CET1 de l’établissement
souscripteur, à hauteur de la proportion d’instruments CET1 dans le
total des instruments de fonds propres détenus ; les éléments
non déduits sont pris en compte dans les emplois pondérés
(pondération variable selon les natures d’instruments et la méthode
bâloise),
-
les impôts différés actifs (IDA) dépendant des bénéfices futurs
liés à des différences temporelles pour le montant qui dépasse un
plafond individuel de 10 % des fonds propres CET1 de
l’établissement ; les éléments non déduits sont pris en compte
dans les emplois pondérés (pondération à 250 %),
-
les instruments de CET1 détenus dans les participations du secteur
financier supérieures à 10 % (dits investissements importants)
pour le montant qui dépasse un plafond individuel de 10 % des
fonds propres CET1 de l’établissement ; les éléments non
déduits sont pris en compte dans les emplois pondérés (pondération
à 250 %),
-
la somme des impôts différés actifs (IDA) dépendant des bénéfices
futurs liés à des différences temporelles et des instruments de
CET1 détenus dans les participations financières supérieures à
10 % (dits investissements importants) pour le montant qui
dépasse un plafond commun de 17,65 % des fonds propres CET1 de
l’établissement, après calculs des plafonds individuels explicités
ci-dessus ; les éléments non déduits sont pris en compte dans
les emplois pondérés (pondération à 250 %).
- Fonds
propres additionnels de catégorie 1 ou Additional
Tier 1 (AT1)
Ils comprennent :
-
les fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) éligibles
qui correspondent aux instruments de dette perpétuelle, dégagés de
toute incitation ou obligation de remboursement (en particulier le
saut dans la rémunération ou step up clause) ;
-
les déductions directes d’instruments AT1 (dont market
making) ;
-
les déductions d’instruments de fonds propres détenus dans les
participations du secteur financier inférieures ou égales à
10 % (dits investissements non importants), pour le montant
qui dépasse un plafond de 10 % des fonds propres CET1 de
l’établissement souscripteur, à hauteur de la proportion
d’instruments AT1 dans le total des instruments de fonds propres
détenus ; les éléments non déduits sont pris en compte dans
les emplois pondérés (pondération variable selon les natures
d’instruments et la méthode bâloise) ;
-
les déductions d’instruments AT1 détenus dans les participations du
secteur financier supérieures à 10 % (dits investissements
importants) ;
-
les autres éléments de fonds propres AT1 ou autres déductions (dont
les intérêts minoritaires éligibles en AT1).
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’émet pas d’instruments de
fonds propres AT1. Le règlement CRR 2 ajoute des critères
d’éligibilité. Par exemple, les instruments émis par un
établissement installé dans l’Union européenne qui relèvent d’un
droit de pays tiers doivent comporter une clause de bail-in
(renflouement interne) pour être éligibles. Ces dispositions
s’appliquent pour chacune des catégories d’instruments de fonds
propres AT1 et Tier 2.
- Fonds
propres de catégorie 2 (Tier 2)
Ils comprennent :
-
les instruments de dette subordonnée qui doivent être d’une durée
minimale de cinq ans et pour lesquels :
- les
incitations au remboursement anticipé sont interdites,
- une décote
s’applique pendant la période des cinq années précédant leur
échéance ;
-
les déductions de détentions directes d’instruments Tier 2
(dont market making) ;
-
l’excès de provisions par rapport aux pertes attendues éligibles
déterminées selon l’approche notations internes, limité à
0,6 % des emplois pondérés en IRB (Internal Rating
Based) ;
-
les déductions d’instruments de fonds propres détenus dans les
participations du secteur financier inférieures ou égales à
10 % (dits investissements non importants), pour le montant
qui dépasse un plafond de 10 % des fonds propres CET1 de
l’établissement souscripteur, à hauteur de la proportion
d’instruments Tier 2 dans le total des instruments de fonds
propres détenus ; les éléments non déduits sont pris en compte
dans les emplois pondérés (pondération variable selon les natures
d’instruments et la méthode bâloise) ;
-
les déductions d’instruments Tier 2 détenus dans les
participations financières supérieures à 10 % (dits
investissements importants), majoritairement du secteur des
assurances ;
-
les éléments de fonds propres Tier 2 ou autres déductions
(dont les intérêts minoritaires éligibles en Tier 2).
Le montant des instruments Tier 2 retenu dans les ratios non phasés
correspond aux instruments de fonds propres de catégorie 2
éligibles au CRR n°575/2013 tel que modifié par CRR n°2019/876 (CRR
2). Ces instruments sont publiés et détaillés dans l'annexe
"Caractéristiques principales des instruments de fonds propres et
d'engagements éligibles réglementaires (EU CCA)". Ils correspondent
aux titres subordonnés à durée indéterminée (TSDI), aux titres
participatifs (TP) et aux titres subordonnés remboursables (TSR).
- Dispositions
transitoires
Pour faciliter la mise en conformité des établissements de crédit
avec CRR 2/CRD 5, des assouplissements ont été consentis à titre
transitoire, grâce à l'introduction progressive des nouveaux
traitements prudentiels sur les fonds propres. Toutes ces
dispositions transitoires ont pris fin au 1er janvier 2018 ; celles
portant sur les instruments de dette hybride se sont achevées le
1er janvier 2022. CRR 2 est venu introduire une nouvelle clause de
maintien des acquis (ou clause de grand-père) : les instruments non
éligibles émis avant le 27 juin 2019 restent éligibles en
dispositions transitoires jusqu'au 28 juin 2025. Pendant la phase
transitoire, le montant de Tier 1 retenu dans les ratios
correspond à la somme :
-
des fonds propres additionnels de catégorie 1 éligibles sous
CRR 2 (AT1) ;
-
des instruments de fonds propres additionnels de catégorie 1
éligibles CRR émis avant le 27 juin 2019 ;
Pendant la phase transitoire, le montant de Tier 2 retenu dans
les ratios correspond à la somme :
-
du Tier 2 éligible CRR 2 ;
-
des instruments de fonds propres de catégorie 2 éligibles CRR
émis avant le 27 juin 2019 ;
- Situation au
31 décembre 2023
FONDS PROPRES PRUDENTIELS SIMPLIFIÉS
Fonds propres prudentiels simplifiés (en milliers d'euros)
31/12/2023 31/12/2022
phasé phasé FONDS PROPRES
DE BASE DE CATEGORIE 1 (CET1)
1 711 758
1 681 284 dont Instruments de capital
426 969 426 174 dont Réserves 2 206 090
2 073 536 dont Filtres prudentiels et autres ajustements
réglementaires (917 301) (818 340) FONDS PROPRES
ADDITIONNELS DE CATEGORIE 1 ‐
‐ TOTAL TIER 1
1 711 758
1 681 284 Instruments Tier 2 ‐ ‐ Autres
éléments Tier 2 10 638 9 095 TOTAL
CAPITAL 1 722 397
1 690 379 MONTANT TOTAL
D'EXPOSITION AU RISQUE (RWA) ‐
‐ Ratio CET1
30,79% 30,88% Ratio Tier
1 30,79% 30,88%
Ratio Total capital 30,98%
31,05% Par souci de lisibilité, les
tableaux complets sur la composition des fonds propres (EU CC1 et
EU CC2) sont disponibles directement en annexe. Évolution
sur la période Les fonds propres de base de catégorie 1
(CET1) non phasés s’élèvent à 1 711 758 milliers d’euros au 31
décembre 2023 et font ressortir une hausse de 30 474 milliers
d’euros par rapport à la fin de l’exercice 2022. Cette variation
s’explique principalement par le montant du résultat prudentiel
conservé.
- Adéquation
du capital
L’adéquation du capital en vision réglementaire porte sur les
ratios de solvabilité et sur le ratio de levier. Chacun de ces
ratios rapporte un montant de fonds propres prudentiels à une
exposition en risque ou en levier. Les définitions et les calculs
de ces expositions sont développés dans la partie “Composition et
évolution des emplois pondérés”. La vision réglementaire est
complétée de l’adéquation du capital en vision interne, qui porte
sur la couverture du besoin de capital économique par le capital
interne.
- Ratios de
solvabilité
Les ratios de solvabilité ont pour objet de vérifier l’adéquation
des différents compartiments de fonds propres (CET1, Tier 1 et
fonds propres totaux) aux emplois pondérés issus des risques de
crédit, des risques de marché et des risques opérationnels. Ces
risques sont calculés soit en approche standard soit en approche
interne (cf. partie “Composition et évolution des emplois
pondérés”). Exigences prudentielles Les
exigences au titre du Pilier 1 sont régies par le règlement
CRR. Le superviseur fixe en complément, de façon discrétionnaire,
des exigences minimales dans le cadre du Pilier 2. L’exigence
globale de capital ressort comme suit :
Exigences de fonds propres SREP
31/12/2023 31/12/2022 Exigence
minimale de CET1 au titre du Pilier 1 4,50% 4,50% Exigence
additionnelle de Pilier 2 (P2R) en CET1 0,00% 0,00% Exigence
globale de coussins de fonds propres 3,00% 2,53% Exigence
de CET1 7,50% 7,03%
Exigence minimale d'AT1 au titre du Pilier 1 1,50% 1,50% P2R en AT1
0,00% 0,00% Exigence globale de Tier 1 0,00% 0,00% Exigence
minimale de Tier 2 au titre du Pilier 1 2,00% 2,00% P2R en Tier 2
0,00% 0,00% Exigence globale de capital
11,00% 10,53%
Exigences minimales au titre du Pilier 1 Les
exigences en fonds propres fixées au titre du Pilier 1
comprennent un ratio minimum de fonds propres CET 1 de 4,5 %, un
ratio minimum de fonds propres Tier 1 de 6 % et un ratio minimum de
fonds propres globaux de 8 % Exigence globale de
coussins de fonds propres et seuil de restrictions de
distribution La réglementation a prévu la mise en place de
coussins de fonds propres, à couvrir intégralement par des fonds
propres de base de catégorie 1 et dont l’exigence globale
ressort comme suit : Exigences globales de coussins
de fonds propres 31/12/2023
31/12/2022 Coussin de conservation phasé 2,50%
2,50% Coussin systémique phasé 0,00% 0,00% Coussin contracyclique
0,50% 0,03% Exigence globale de coussins de fonds
propres 3,00% 2,53%
Plus spécifiquement :
-
le coussin de conservation (2,5 % des risques pondérés depuis
le 1er janvier 2019) vise à absorber les pertes dans une
situation de stress économique intense ;
-
le coussin contracyclique (taux en principe fixé dans une
fourchette de 0 à 2,5 %) vise à lutter contre une croissance
excessive du crédit. Le taux est fixé par les autorités compétentes
de chaque Etat (le Haut Conseil de Stabilité Financière – HCSF –
dans le cas français) et le coussin s’appliquant au niveau de
l’établissement résulte alors d’une moyenne pondérée par les
valeurs exposées au risque (EAD) pertinentes des coussins définis
au niveau de chaque pays d’implantation de l’établissement ;
lorsque le taux d’un coussin contracyclique est calculé au niveau
d’un des pays d’implantation, la date d’application est
12 mois au plus après la date de publication sauf
circonstances exceptionnelles ;
-
le coussin pour le risque systémique (entre 0 % et 3 %
dans le cas général et jusqu’à 5 % après accord de la
Commission européenne et plus exceptionnellement au-delà) vise
à prévenir ou atténuer la dimension non cyclique du risque. Il est
fixé par les autorités compétentes de chaque Etat (le HCSF dans le
cas français) et dépend des caractéristiques structurelles du
secteur bancaire, notamment de sa taille, de son degré de
concentration et de sa part dans le financement de l’économie.
-
les coussins pour les établissements d’importance systémique (entre
0 % et 3 % dans le cas général et jusqu’à 5 % après
accord de la Commission européenne et plus exceptionnellement
au-delà) ; pour les établissements d’importance systémique
mondiale (G-SII) (entre 0 % et 3,5 %) ou pour les
autres établissements d’importance systémique (O-SII), (entre
0 % et 2 %). Ces coussins ne sont pas cumulatifs et, de
manière générale, sauf exception, c’est le taux du coussin le plus
élevé qui s’applique. Seul le Groupe Crédit Agricole fait partie
des établissements d’importance systémique et a un coussin de
1 % depuis le 1er janvier 2019. La Caisse Régionale Loire
Haute-Loire n’est pas soumise à ces exigences. Lorsqu’un
établissement est soumis à un coussin pour les établissements
d’importance systémique (G-SII ou O-SII) et à un coussin pour le
risque systémique, les deux coussins se cumulent.
Au 31 décembre 2023, les coussins contracycliques ont été activés
dans 18 pays par les autorités nationales compétentes. Compte tenu
des expositions portées par la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
dans ces pays, le taux de coussin contracyclique s'élève à 0,5% à
la même date. Par ailleurs, à la suite de la décision du HCSF
n°2023-3, entrée en vigueur le 1er août 2023, un coussin pour
risque systémique sectoriel a été activé en France afin de prévenir
le risque de concentration excessive des établissements
d'importance systémique mondiale et autres établissements
d'importance systémique envers les grandes entreprises françaises
fortement endettées, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire n'étant
pas soumise à ce coussin. A noter également que le HCSF reconnaît
la réciprocité d'application des coussins pour risque systémique
sectoriel activés par l'Allemagne, la Lituanie, la Belgique et la
Norvège. Compte tenu des modalités d'application des coussins
énoncés ci-dessus et de la matérialité des expositions portées la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire, le taux de coussin pour risque
systémique est à 0% au 31 décembre 2023. Les tableaux ci-après
répondent aux exigences de publication de l’article 440 (a et b) de
CRR2. RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES EXPOSITIONS DE
CRÉDIT PERTINENTES POUR LE CALCUL DU COUSSIN CONTRACYCLIQUE (EU
CCYB1) 31/12/2023 Expositions générales de crédit
Expositions de crédit pertinentes - risque de marché Expositions de
titrisation Valeur exposée au risque pour le portefeuille hors
négociation Valeur d'exposition totale Exigences de
fonds propres Montants d'exposition pondérés Pondérations
des exigences de fonds propres (%) Taux de coussin
contracyclique (%) (en milliers d'euros) Valeur exposée au
risque selon l’approche standard Valeur exposée au risque selon
l’approche NI Somme des positions longues et courtes des
expositions relevant du portefeuille de négociation pour l’approche
standard Valeur des expositions du portefeuille de négociation pour
les modèles internes Expositions au risque de crédit pertinentes –
risque de crédit Expositions de crédit pertinentes - risque de
marché Expositions de crédit pertinentes – positions de titrisation
dans le portefeuille hors négociation Total Angola ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Algerie ‐ 9 ‐ ‐ ‐ 9 ‐ ‐ ‐ ‐ 1 0,00% 0,00% Afrique
du Sud ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Allemagne 21 3 602 ‐
‐ ‐ 3 623 70 ‐ ‐ 70 879 0,02% 0,75% Andorre ‐ 1 ‐ ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐
‐ ‐ 0,00% 0,00% Argentine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Arménie
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Australie ‐ 1 ‐ ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
0,00% 1,00% Autres - Non souverain ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00%
0,00% Autriche ‐ 1 ‐ ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Azerbaidjan ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Bahamas ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00%
0,00% Bahrein ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Bangladesh ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Belgique 430 5 913 ‐ ‐ ‐ 6 343
93 ‐ ‐ 93 1 168 0,03% 0,00% Benin ‐ 5 ‐ ‐ ‐ 5 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00%
0,00% Bermudes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Bresil ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Bulgarie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 2,00%
Republique Tchèque ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 2,00% Caimanes- Iles
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Cameroun ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
0,00% 0,00% Canada ‐ 282 ‐ ‐ ‐ 282 1 ‐ ‐ 1 16 0,00% 0,00% Chili ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Chine ‐ 672 ‐ ‐ ‐ 672 2 ‐ ‐ 2 29
0,00% 0,00% Chypre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,50% Colombie ‐ 1 ‐
‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Congo- République démocratique du ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Coree du sud ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
0,00% 0,00% Cote d'Ivoire ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Croatie
‐ 2 ‐ ‐ ‐ 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 1,00% Cuba ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00%
0,00% Curacao ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Danemark ‐ 2 ‐ ‐ ‐
2 ‐ ‐ ‐ ‐ 1 0,00% 2,50% Egypte ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00%
Emirats Arabes Unis ‐ 416 ‐ ‐ ‐ 416 1 ‐ ‐ 1 17 0,00% 0,00% Espagne
1 604 ‐ ‐ ‐ 605 2 ‐ ‐ 2 31 0,00% 0,00% Etats-Unis ‐ 807 ‐ ‐ ‐ 807 4
‐ ‐ 4 52 0,00% 0,00% Finlande ‐ 1 ‐ ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐ ‐ 1 0,00% 0,00%
France 1 565 082 7 355 656 ‐ ‐ 523
8 921 261 327 786 ‐ 12 327 798
4 097 474 92,88% 0,50% Royaume uni ‐ 7 211 ‐ ‐ ‐
7 211 1 063 ‐ ‐ 1 063 13 290 0,30% 2,00% Grece
‐ 1 ‐ ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Gabon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00%
0,00% Ghana ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Guernesey ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Hongrie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00%
Hong kong ‐ 117 ‐ ‐ ‐ 117 1 ‐ ‐ 1 9 0,00% 1,00% Inde ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Irlande ‐ 278 ‐ ‐ ‐ 278 64 ‐ ‐ 64 796 0,02%
1,00% Iles vierges Britanniques ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00%
Indonesie ‐ 1 ‐ ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Iran ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ 0,00% 0,00% Israel ‐ 19 ‐ ‐ ‐ 19 ‐ ‐ ‐ ‐ 2 0,00% 0,00% Italie ‐
824 ‐ ‐ ‐ 824 2 ‐ ‐ 2 25 0,00% 0,00% Japon ‐ 37 ‐ ‐ ‐ 37 ‐ ‐ ‐ ‐ 1
0,00% 0,00% Jersey ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Jordanie ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Kenya ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00%
Koweit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Luxembourg 3 079
3 406 479 ‐ ‐ ‐ 3 409 558 23 628 ‐ ‐
23 628 295 356 6,70% 0,50% Lao- rep. démocratique
populaire ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Lettonie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Liban ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Liberia
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Liechtenstein ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ 0,00% 0,00% Lituanie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 1,00% Madagascar
‐ 13 ‐ ‐ ‐ 13 ‐ ‐ ‐ ‐ 1 0,00% 0,00% Mali ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
0,00% 0,00% Malte ‐ 3 ‐ ‐ ‐ 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Man- Ile de ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Maroc ‐ 348 ‐ ‐ ‐ 348 1 ‐ ‐ 1 7 0,00%
0,00% Marshall- Iles ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Maurice ‐
139 ‐ ‐ ‐ 139 1 ‐ ‐ 1 7 0,00% 0,00% Mauritanie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ 0,00% 0,00% Mexique ‐ 8 ‐ ‐ ‐ 8 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Monaco
2 082 ‐ ‐ ‐ ‐ 2 082 96 ‐ ‐ 96 1 204 0,03% 0,00%
Mongolie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Pays-Bas ‐ 4 558 ‐
‐ ‐ 4 558 54 ‐ ‐ 54 680 0,02% 1,00% Namibie ‐ 1 ‐ ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐
‐ ‐ 0,00% 0,00% Norvege ‐ 7 ‐ ‐ ‐ 7 ‐ ‐ ‐ ‐ 2 0,00% 2,50%
Nouvelle-Calédonie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00%
Nouvelle-Zélande ‐ 1 ‐ ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Oman ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Philippines ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00%
Portugal ‐ 63 ‐ ‐ ‐ 63 1 ‐ ‐ 1 9 0,00% 0,00% Panama ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Paraguay ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Perou
‐ 6 ‐ ‐ ‐ 6 ‐ ‐ ‐ ‐ 2 0,00% 0,00% Pologne ‐ 1 742 ‐ ‐ ‐
1 742 8 ‐ ‐ 8 106 0,00% 0,00% Qatar ‐ 361 ‐ ‐ ‐ 361 1 ‐ ‐ 1 13
0,00% 0,00% Russie ‐ 1 ‐ ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Roumanie ‐ 260
‐ ‐ ‐ 260 ‐ ‐ ‐ ‐ 6 0,00% 1,00% Arabie Saoudite ‐ 19 ‐ ‐ ‐ 19 ‐ ‐ ‐
‐ 1 0,00% 0,00% Singapour ‐ 449 ‐ ‐ ‐ 449 ‐ ‐ ‐ ‐ 5 0,00% 0,00%
Senegal ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Serbie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ 0,00% 0,00% Slovaquie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 1,50% Suisse
‐ 4 714 ‐ ‐ ‐ 4 714 36 ‐ ‐ 36 444 0,01% 0,00% Suede ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 2,00% Syrienne- République arabe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Taiwan ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00%
Thailande ‐ 11 ‐ ‐ ‐ 11 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Togo ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Tunisie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Turquie
‐ 59 ‐ ‐ ‐ 59 ‐ ‐ ‐ ‐ 2 0,00% 0,00% Ukraine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
0,00% 0,00% Uruguay ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Viet nam ‐ 2
‐ ‐ ‐ 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Yemen ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00%
0,00% Total 1 570 712
10 795 704 ‐
‐ 523
12 366 938 352 921
‐ 12
352 933 4 411 661
100,00% MONTANT DU COUSSIN
DE FONDS PROPRES CONTRACYCLIQUE SPÉCIFIQUE À L’ÉTABLISSEMENT (EU
CCYB2) Montant du coussin de fonds propres
contracyclique spécifique à l'établissement (EU CCYB2)
31/12/2023 1 Montant total d'exposition au
risque 5 559 489 2 Taux de
coussin de fonds propres contracyclique spécifique à
l’établissement 0,50% 3 Exigence de coussin de fonds propres
contracyclique spécifique à l'établissement 28 041 La
transposition de la réglementation bâloise dans la loi européenne
(CRD) a instauré un mécanisme de restriction des distributions
applicables aux dividendes, aux instruments AT1 et aux
rémunérations variables. Le principe du Montant Maximal
Distribuable (MMD), somme maximale qu’une banque est autorisée à
consacrer aux distributions, vise à restreindre les distributions
lorsque ces dernières résulteraient en un non-respect de l’exigence
globale de coussins applicable. La distance au seuil de
déclenchement du MMD correspond ainsi au minimum entre les
distances respectives aux exigences SREP en capital CET1,
Tier 1 et fonds propres totaux. Au 31 décembre 2023, la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire dispose d’une marge de sécurité
de 1 998 points de base au-dessus du seuil de déclenchement du
MMD, soit 1 104 milliers d’euros de capital CET1.
Exigence SREP CET1
Exigence SREP Tier 1
Exigence globale de capital Exigence minimale de
Pilier 1 4,50% 6,00% 8,00% Exigence de Pilier 2 (P2R) 0,00% 0,00%
0,00% Coussin de conservation 2,50% 2,50% 2,50% Coussin systémique
Coussin contracyclique 0,50% 0,50% 0,50%
Exigence SREP (a) 7,50%
9,00% 11,00% Ratios
phasés au 31/12/2023 (b) 30,79%
30,79% 30,98% Distance à
l'exigence SREP (b-a) 2 329 pb 2 179 pb 1 998 pb Distance
au seuil de déclenchement du MMD 1
998 pb ( 1104M€) Le ratio CET1 s’élève à 30,98% au
31 décembre 2023 contre 31,05% au 31 décembre 2022.
- Ratio de
levier
- Cadre
réglementaire
Le ratio de levier a pour objectif de contribuer à préserver la
stabilité financière en agissant comme filet de sécurité en
complément des exigences de fonds propres fondées sur le risque et
en limitant l’accumulation d’un levier excessif en période de
reprise économique. Il a été défini par le Comité de Bâle dans le
cadre des accords de Bâle 3 et transposé dans la loi
européenne via l’article 429 du CRR, modifié par le règlement
délégué 62/2015 en date du 10 octobre 2014 et publié au
Journal officiel de l’Union européenne le 18 janvier 2015. Le
ratio de levier est le rapport entre les fonds propres de
catégorie 1 et l’exposition en levier, soit les éléments
d’actifs et de hors-bilan après certains retraitements sur les
dérivés, les opérations entre entités affiliées du Groupe, les
opérations de financements sur titres, les éléments déduits du
numérateur et le hors-bilan. Depuis la publication au Journal
officiel de l’Union européenne le 7 juin 2019 du
règlement européen CRR 2, le ratio de levier fait l’objet
d’une exigence minimale de Pilier 1 de 3% applicable depuis le
28 juin 2021. La publication du ratio de levier est obligatoire
depuis le 1er janvier 2015 au moins une fois par an : les
établissements peuvent choisir de publier un ratio non phasé ou un
ratio phasé. Si l’établissement décide de modifier son choix de
publication, il doit effectuer, lors de la première publication, un
rapprochement des données correspondant à l’ensemble des ratios
publiés précédemment, avec les données correspondant au nouveau
ratio choisi. La Caisse Régionale Loire Haute-Loire a retenu comme
option de publier le ratio de levier en format phasé.
Situation au 31 décembre 2023 Les éléments
ci-après répondent aux exigences de publication de l’article 451 de
CRR2. PUBLICATION D'INFORMATIONS QUALITATIVES SUR LE
RATIO DE LEVIER (EU LRA) Le ratio de levier de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire s’élève à 13,23% sur une base de
Tier 1 phasé. Le ratio de levier est en baisse de 0,1 point de
pourcentage sur l’année 2023. Le ratio reste à un niveau élevé,
supérieur de 10,2 points de pourcentage à l’exigence.
RATIO DE LEVIER – DÉCLARATION COMMUNE (EU LR2)
Montants
Phasés Montants Non
Phasés LRCom: Ratio de levier - déclaration
commune (EU LR2) - en millions d'euros
31/12/2023 31/12/2022
31/12/2023 31/12/2022
Total des expositions au bilan (excepté dérivés et
OFT) 1 Éléments inscrits au bilan (dérivés et OFT
exclus, mais sûretés incluses) 14 912 337
15 222 781 14 912 337 15 222 781 2
Rajout du montant des sûretés fournies pour des dérivés,
lorsqu'elles sont déduites des actifs du bilan selon le référentiel
comptable applicable ‐ ‐ ‐ ‐ 3 (Déduction des créances
comptabilisées en tant qu’actifs pour la marge de variation en
espèces fournie dans le cadre de transactions sur dérivés) ‐ ‐ ‐ ‐
4 (Ajustement pour les titres reçus dans le cadre d’opérations de
financement sur titres qui sont comptabilisés en tant qu’actifs) ‐
‐ ‐ ‐ 5 (Ajustements pour risque de crédit général des éléments
inscrits au bilan) ‐ ‐ ‐ ‐ 6 (Montants d’actifs déduits lors de la
détermination des fonds propres de catégorie 1) (904 518)
(807 042) (904 518) (807 042) 7 Total des
expositions au bilan (excepté dérivés et OFT)
14 007 819
14 415 739
14 007 819
14 415 739 Expositions sur
dérivés 8 Coût de remplacement de toutes les
transactions dérivées SA-CCR (c’est-à-dire net des marges de
variation en espèces éligibles) 9 837 16 823 9 837
16 823 EU-8a Dérogation pour dérivés: contribution des coûts
de remplacement selon l'approche standard simplifiée ‐ ‐ ‐ ‐ 9
Montants de majoration pour l’exposition future potentielle
associée à des opérations sur dérivés SA-CCR 20 638
16 936 20 638 16 936 EU-9a Dérogation pour dérivés:
Contribution de l’exposition potentielle future selon l'approche
standard simplifiée ‐ ‐ ‐ ‐ EU-9b Exposition déterminée par
application de la méthode de l’exposition initiale ‐ ‐ ‐ ‐ 10
(Jambe CCP exemptée des expositions sur transactions compensées
pour des clients) (SA-CCR) ‐ ‐ ‐ ‐ EU-10a (jambe CCP exemptée des
expositions sur transactions compensées pour des clients) (approche
standard simplifiée) ‐ ‐ ‐ ‐ EU-10b (Jambe CCP exemptée des
expositions sur transactions compensées pour des clients (méthode
de l'exposition initiale) ‐ ‐ ‐ ‐ 11 Valeur notionnelle effective
ajustée des dérivés de crédit vendus ‐ ‐ ‐ ‐ 12 (Différences
notionnelles effectives ajustées et déductions des majorations pour
les dérivés de crédit vendus) ‐ ‐ ‐ ‐ 13 Expositions
totales sur dérivés 30 475
33 759 30 475
33 759 Expositions sur opérations de
financement sur titres (OFT) 14 Actifs OFT bruts
(sans prise en compte de la compensation) après ajustement pour les
transactions comptabilisées en tant que ventes 34 995 ‐
34 995 ‐ 15 (Valeur nette des montants en espèces à payer et à
recevoir des actifs OFT bruts) 94 ‐ 94 ‐ 16 Exposition au risque de
crédit de la contrepartie pour les actifs OFT ‐ 9 015 ‐
9 015 EU-16a Dérogation pour OFT: Exposition au risque de
crédit de contrepartie conformément à l’Article 429 sexies,
paragraphe 5, et à l’Article 222 du CRR ‐ ‐ ‐ ‐ 17 Expositions
lorsque l’établissement agit en qualité d’agent ‐ ‐ ‐ ‐ EU-17a
(Jambe CCP exemptée des expositions sur OFT compensées pour des
clients) ‐ ‐ ‐ ‐ 18 Expositions totales sur opérations de
financement sur titres 35 089
9 015 35 089
9 015 Autres expositions de hors
bilan 19 Expositions de hors bilan en valeur
notionnelle brute 882 221 1 005 466 882 221
1 005 466 20 (Ajustements pour conversion en montants de
crédit équivalents) (337 855) (407 244) (337 855)
(407 244) 21 (Provisions générales déduites lors de la
détermination des fonds propres de catégorie 1 et provisions
spécifiques associées aux expositions de hors bilan) ‐ ‐ ‐ ‐ 22
Expositions de hors bilan
544 366 598 222
544 366 598 222
Expositions exclues EU-22a (Expositions
exclues de la mesure de l’exposition totale en vertu de
l’Article 429 bis, paragraphe 1, point c), du CRR)
(1 682 196) (2 445 298) (1 682 196)
(2 445 298) EU-22b (Expositions exemptées en vertu de
l’Article 429 bis, paragraphe 1, point j), du
CRR (au bilan et hors bilan)) ‐ ‐ ‐ ‐ EU-22c (Exclusions
d’expositions de banques (ou unités de banques) publiques de
développement – Investissements publics) ‐ ‐ ‐ ‐ EU-22d (Exclusions
d’expositions de banques (ou unités de banques) publiques de
développement – Prêts incitatifs) ‐ ‐ ‐ ‐ EU-22e (Exclusions
d’expositions découlant du transfert de prêts incitatifs par des
banques (ou unités de banques) qui ne sont pas des banques
publiques de développement) ‐ ‐ ‐ ‐ EU-22f (Exclusions de parties
garanties d’expositions résultant de crédits à l’exportation) ‐ ‐ ‐
‐ EU-22g (Exclusions de sûretés excédentaires déposées auprès
d’agents tripartites) ‐ ‐ ‐ ‐ EU-22h (Exclusions de services liés
aux DCT fournis par les établissements/DCT, en vertu de
l’Article 429 bis, paragraphe 1, point o), du
CRR) ‐ ‐ ‐ ‐ EU-22i (Exclusions de services liés aux DCT fournis
par des établissements désignés, en vertu de
l’Article 429 bis, paragraphe 1, point p), du
CRR) ‐ ‐ ‐ ‐ EU-22j (Réduction de la valeur d’exposition des
crédits de préfinancement ou intermédiaires) ‐ ‐ ‐ ‐ EU-22k
(Total des expositions exemptées)
(1 682 196)
(2 445 298)
(1 682 196)
(2 445 298) Fonds propres et
mesure de l'exposition totale 23 Fonds
propres de catégorie 1
1 711 758
1 681 284
1 711 758 1 681 284 24
Mesure de l’exposition totale
12 935 553
12 611 437
12 935 553
12 611 437 Ratio de
levier 25 Ratio de levier (%) 13,23% 13,33% 13,23%
13,33% EU-25 Ratio de levier (hors incidence de l’exemption des
investissements publics et des prêts incitatifs) (%) 13,23% 13,33%
13,23% 13,33% 25a Ratio de levier (hors incidence de toute
exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) (%)
13,23% 13,33% 13,23% 13,33% 26 Exigence réglementaire de ratio de
levier minimal (%) 3,00% 3,00% 3,00% 3,00% EU-26a Exigences de
fonds propres supplémentaires pour faire face au risque de levier
excessif (%) 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% EU-26b dont: à constituer avec
des fonds propres CET1 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 27 Exigence de
coussin lié au ratio de levier (%) 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% EU-27a
Exigence de ratio de levier global (%) 3,00% 3,00% 3,00% 3,00%
Choix des dispositions transitoires et expositions
pertinentes EU-27b Choix en matière de dispositions
transitoires pour la définition de la mesure des fonds propres
Transitoire Transitoire Non-Transitoire Non-Transitoire
Publication des valeurs moyennes 28 Moyenne
des valeurs quotidiennes des actifs OFT bruts, après ajustement
pour les transactions comptabilisées en tant que ventes et net des
montants en espèces à payer et à recevoir correspondants
34 996 ‐ 34 996 ‐ 29 Valeur de fin de trimestre des
actifs OFT bruts, après ajustement pour les transactions
comptabilisées en tant que ventes et net des montants en espèces à
payer et à recevoir correspondants 35 089 ‐ 35 089 ‐ 30
Mesure de l’exposition totale (en incluant l’incidence de toute
exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable)
intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28
(après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que
vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir
correspondants) 12 935 460 12 611 437
12 935 460 12 611 437 30a Mesure de
l’exposition totale (hors incidence de toute exemption temporaire
de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs
moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour
transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants
en espèces à payer et à recevoir correspondants)
12 935 460 12 611 437 12 935 460
12 611 437 31 Ratio de levier (en incluant l’incidence de
toute exemption temporaire de réserves de banque centrale
applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de
la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en
tant que vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir
correspondants) 13,23% 13,33% 13,23% 13,33% 31a Ratio de levier
(hors incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque
centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT
bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions
comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à
payer et à recevoir correspondants) 13,23% 13,33% 13,23% 13,33%
RÉSUMÉ DU RAPPROCHEMENT ENTRE ACTIFS COMPTABLES ET
EXPOSITIONS AUX FINS DU RATIO DE LEVIER (EU LR1)
Montant applicable - en milliers d'euros
31/12/2023 Montants
Phasés Montants Non Phasés 1
Total de l’actif selon les états financiers publiés
15 004 842 15 004 842 2 Ajustement pour les
entités consolidées d’un point de vue comptable mais qui n’entrent
pas dans le périmètre de la consolidation prudentielle ‐ ‐ 3
(Ajustement pour les expositions titrisées qui satisfont aux
exigences opérationnelles pour la prise en compte d’un transfert de
risque) ‐ ‐ 4 (Ajustement pour l’exemption temporaire des
expositions sur les banques centrales (le cas échéant)) ‐ ‐ 5
(Ajustement pour actifs fiduciaires comptabilisés au bilan
conformément au référentiel comptable applicable mais exclus de la
mesure totale de l’exposition au titre de l’Article 429 bis,
paragraphe 1, point i), du CRR) ‐ ‐ 6 Ajustement pour achats et
ventes normalisés d’actifs financiers faisant l’objet d’une
comptabilisation à la date de transaction ‐ ‐ 7 Ajustement pour les
transactions éligibles des systèmes de gestion centralisée de la
trésorerie ‐ ‐ 8 Ajustement pour instruments financiers dérivés
(26 923) (26 923) 9 Ajustement pour les opérations de
financement sur titres (OFT) 94 94 10 Ajustement pour les éléments
de hors bilan (résultant de la conversion des expositions de hors
bilan en montants de crédit équivalents) 544 366 544 366
11 (Ajustement pour les corrections de valeur à des fins
d'évaluation prudente et les provisions spécifiques et générales
qui ont réduit les fonds propres de catégorie 1) ‐ ‐ EU-11a
(Ajustement pour expositions exclues de la mesure de l’exposition
totale en vertu de l’Article 429 bis, paragraphe 1,
point c), du CRR) (1 682 196) (1 682 196)
EU-11b (Ajustement pour expositions exclues de la mesure de
l’exposition totale en vertu de l’Article 429 bis,
paragraphe 1, point j), du CRR) ‐ ‐ 12 Autres ajustements
(904 630) (904 630) 13 Mesure de l’exposition
totale 12 935 553
12 935 553
VENTILATION DES EXPOSITIONS AU BILAN (EXCEPTÉ DÉRIVÉS, OFT
ET EXPOSITIONS EXEMPTÉES) (EU LR3)
Expositions aux fins du ratio de levier en vertu du CRR (en
milliers d'euros) 31/12/2023
EU-1 Total des expositions au bilan
(excepté dérivés, OFT et expositions exemptées), dont:
13 440 961 EU-2 Expositions du
portefeuille de négociation ‐ EU-3 Expositions du portefeuille
bancaire, dont: 13 440 961 EU-4 Obligations garanties ‐
EU-5 Expositions considérées comme souveraines 379 291 EU-6
Expositions aux gouvernements régionaux, banques multilatérales de
développement, organisations internationales et entités du secteur
public non considérés comme des emprunteurs souverains 674 503
EU-7 Établissements 114 915 EU-8 Expositions garanties par une
hypothèque sur un bien immobilier 5 722 770 EU-9
Expositions sur la clientèle de détail 3 522 831 EU-10
Entreprises 1 429 286 EU-11 Expositions en défaut
223 929 EU-12 Autres expositions (notamment actions,
titrisations et autres actifs ne correspondant pas à des
obligations de crédit) 1 373 436
- Liens en
capital entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses
régionales
Liens en capital entre Crédit Agricole S.A et les
Caisses régionales Les relations en capital entre Crédit
Agricole S.A. et les Caisses régionales sont régies selon les
termes d'un protocole conclu entre ces dernières et Crédit Agricole
S.A., préalablement à l'introduction en bourse de Crédit Agricole
S.A. En application de ce protocole, le contrôle des Caisses
régionales sur Crédit Agricole S.A. s'exerce à travers la société
SAS Rue La Boétie, détenue en totalité par les Caisses régionales.
SAS Rue La Boétie a pour objet la détention d'un nombre d'actions
suffisant pour lui conférer à tout moment plus de 50 % du capital
et des droits de vote de Crédit Agricole S.A.
- Adéquation
du capital en vision interne
Dans l’optique d’évaluer et de conserver en permanence des
fonds propres adéquats afin de couvrir les risques auxquels il est
(ou peut-être) exposé, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
complète son dispositif d’adéquation du capital en vision
réglementaire par l’adéquation du capital en vision interne. De ce
fait, la mesure des exigences de capital réglementaire (Pilier 1)
est enrichie par une mesure du besoin de capital économique (Pilier
2), qui s’appuie sur le processus d’identification des risques et
sur une évaluation selon une approche interne. Le besoin de capital
économique doit être couvert par le capital interne qui correspond
à la vision interne des fonds propres disponibles définie par le
Groupe. L’évaluation du besoin de capital économique est un des
éléments de la démarche ICAAP qui couvre également le
programme de stress-tests afin d’introduire une vision prospective
de l’impact de scénarios plus défavorables sur le niveau de risque
et sur la solvabilité de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire Le
suivi et la gestion de l’adéquation du capital en vision interne
est développé conformément à l’interprétation des principaux textes
réglementaires :
-
les accords de Bâle ;
-
la CRD 5 via sa transposition dans la réglementation française
par l’ordonnance du 21 décembre 2020 ;
-
les lignes directrices de l’Autorité bancaire
européenne ;
-
les attentes prudentielles relatives à l’ICAAP et l’ILAAP et la
collecte harmonisée d’informations en la matière.
L’ICAAP est avant tout un processus interne et il appartient à
chaque établissement de le mettre en œuvre de manière
proportionnée. La mise en œuvre, mais également l’actualisation de
la démarche ICAAP à leur niveau, sont ainsi de la responsabilité de
chaque entité. ICAAP INFORMATION (EU OVC)
Les éléments ci-après répondent aux exigences de publication
de l’article 438 (points a et c) de CRR2. Le Groupe a mis en œuvre
un dispositif de mesure du besoin de capital économique au niveau
du Groupe Crédit Agricole, de Crédit Agricole S.A. et des
principales entités françaises et étrangères du Groupe. Le
processus d’identification des risques majeurs vise, dans une
première étape, à recenser de la manière la plus exhaustive
possible l’ensemble des risques susceptibles d’impacter le bilan,
le compte de résultat, les ratios prudentiels ou la réputation
d’une entité ou du Groupe et à les classer par catégorie et sous
catégories, selon une nomenclature homogène pour l’ensemble du
Groupe. Dans une seconde étape, l’objectif est d’évaluer
l’importance de ces risques d’une manière systématique et
exhaustive afin d’identifier les risques majeurs. Le processus
d’identification des risques allie plusieurs sources : une
analyse interne à partir d’informations recueillies auprès de la
filière Risques et des autres fonctions de contrôle et une analyse
complémentaire fondée sur des données externes. Il est formalisé
pour chaque entité et pour le Groupe, coordonné par la filière
Risques et approuvé par le Conseil d’administration. Pour chacun
des risques majeurs identifiés, la quantification du besoin de
capital économique s’opère de la façon suivante :
-
les mesures de risques déjà traitées par le Pilier 1 sont
revues et, le cas échéant, complétées par des ajustements de
capital économique ;
-
les risques absents du Pilier 1 font l’objet d’un calcul
spécifique de besoin de capital économique, fondé sur des approches
internes ;
-
de manière générale, les mesures de besoin de capital économique
sont réalisées avec un horizon de calcul à un an ainsi qu’un
quantile (probabilité de survenance d’un défaut) dont le niveau est
fonction de l’appétence du Groupe en matière de notation
externe ;
-
enfin, la mesure du besoin de capital économique tient compte de
façon prudente des effets de diversification résultant de
l’exercice d’activités différentes au sein du même Groupe, y
compris entre la banque et l’assurance.
La cohérence de l’ensemble des méthodologies de mesure du besoin de
capital économique est assurée par une gouvernance spécifique au
sein du Groupe. La mesure du besoin de capital économique est
complétée par une projection sur l’année en cours, en cohérence
avec les prévisions du capital planning à cette date, de façon à
intégrer l’impact des évolutions de l’activité sur le profil de
risques. Sont pris en compte pour l’évaluation du besoin de capital
économique au 31 décembre 2023 l’ensemble des risques majeurs
recensés lors du processus d’identification des risques. La Caisse
Régionale Loire Haute-Loire mesure notamment le risque de taux sur
le portefeuille bancaire, le risque de variation de valeur du
portefeuille titres, le risque d’activité et risque stratégique, le
risque de crédit, le risque de prix de la liquidité. La Caisse
Régionale Loire Haute-Loire s’assure que l’ensemble du besoin de
capital économique est couvert par le capital interne, vision
interne des fonds propres, définie en tenant compte du principe de
continuité d’exploitation. Outre le volet quantitatif, l’approche
du Groupe repose également sur un volet qualitatif complétant les
mesures de besoin de capital économique par des indicateurs
d’exposition au risque et de contrôle permanent des métiers. Le
volet qualitatif répond à trois objectifs :
-
l’évaluation du dispositif de maîtrise des risques et de contrôle
des entités du périmètre de déploiement selon différents axes,
cette évaluation étant une composante du dispositif
d’identification des risques ;
-
si nécessaire, l’identification et la formalisation de points
d’amélioration du dispositif de maîtrise des risques et de contrôle
permanent, sous forme d’un plan d’action formalisé par
l’entité ;
-
l’identification d’éventuels éléments qui ne sont pas correctement
appréhendés dans les mesures d’ICAAP quantitatif.
-
Conglomérat financier
PARTICIPATIONS DANS DES ENTREPRISES D’ASSURANCE NON
DÉDUITES DES FONDS PROPRES (INS1) La Caisse
Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée par la publication
du tableau INS1 « Participations dans des entreprises
d’assurance non déduites des fonds propres ».
INFORMATIONS RELATIVES AUX EXIGENCES EN FONDS PROPRE ET AU
RATIO D'ADÉQUATION DU CAPITAL DES CONGLOMÉRATS FINANCIERS
(INS2) La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est
pas concernée par la publication du tableau INS2
« Informations relatives aux exigences en fonds propre et au
ratio d'adéquation du capital des conglomérats financiers ».
- ANNEXES
AUX FONDS PROPRES PRUDENTIELS
DIFFÉRENCES ENTRE LES PÉRIMÈTRES DE
CONSOLIDATION COMPTABLE ET RÉGLEMENTAIRE ET CORRESPONDANCE ENTRE
LES ÉTATS FINANCIERS ET LES CATÉGORIES DE RISQUES RÉGLEMENTAIRES
(LI1) 31/12/2023 Valeurs
comptables telles que déclarées dans les états financiers
publiés Valeurs comptables selon le
périmètre de consolidation prudentielle Valeurs
comptables des éléments (en milliers d'euros)
Soumis au cadre du risque de crédit Soumis
au cadre du risque de crédit de contrepartie
Soumis au cadre des titrisations Soumis au
cadre du risque de marché Non soumis à des
exigences de fonds propres ou soumis à des déductions des fonds
propres Actif 1 Caisse, banques centrales
46 480 46 480 46 480 ‐ ‐ ‐ ‐ 2 Actifs financiers à
la juste valeur par résultat 146 601 146 601 138 930
7 671 ‐ 7 671 ‐ 3 Actifs financiers détenus à des fins de
transaction 7 671 7 671 ‐ 7 671 ‐ 7 671 ‐ 4
Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat
138 930 138 930 138 930 ‐ ‐ ‐ ‐ 5 Instruments
dérivés de couverture 49 745 49 745 ‐ 49 745 ‐ ‐ ‐ 6
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres
1 115 383 1 115 383 1 114 860 ‐ 523 ‐
‐ 7 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par
capitaux propres recyclables 218 218 (305) ‐ 523 ‐ ‐ 8 Instruments
de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux
propres non recyclables 1 115 165 1 115 165
1 115 165 ‐ ‐ ‐ ‐ 9 Actifs financiers au coût amorti
13 243 369 13 243 369 13 208 280
35 089 ‐ ‐ ‐ 10 Prêts et créances sur les établissements de
crédit 1 433 590 1 433 590 1 398 501
35 089 ‐ ‐ ‐ 11 Prêts et créances sur la clientèle
11 230 403 11 230 403 11 230 403 ‐ ‐
‐ ‐ 12 Titres de dettes 579 376 579 376 579 376 ‐ ‐
‐ ‐ 13 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux
(9 815) (9 815) ‐ ‐ ‐ ‐ (9 815) 14 Actifs d'impôts
courants et différés 16 101 16 101 16 101 ‐ ‐ ‐ ‐ 15
Compte de régularisation et actifs divers 223 978 223 978
216 720 879 ‐ ‐ 6 379 16 Actifs non courants destinés à
être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 17 Participation
aux bénéfices différés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 18 Participation dans les
entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 19 Immeubles de
placement 12 045 12 045 12 045 ‐ ‐ ‐ ‐ 20
Immobilisations corporelles 115 136 115 136 115 136
‐ ‐ ‐ ‐ 21 Immobilisations incorporelles 45 819 45 819 ‐
‐ ‐ ‐ 45 819 22 Ecart d'acquisition ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Total de l'actif
15 004 842
15 004 842
14 868 552 93 384
523 7 671
42 383 31/12/2023
Valeurs comptables telles que déclarées dans les états
financiers publiés Valeurs comptables selon
le périmètre de consolidation prudentielle Valeurs
comptables des éléments (en milliers d'euros)
Soumis au cadre du risque de crédit Soumis
au cadre du risque de crédit de contrepartie
Soumis au cadre des titrisations Soumis au
cadre du risque de marché Non soumis à des
exigences de fonds propres ou soumis à des déductions des fonds
propres Passif 1 Banques centrales ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ 2 Passifs financiers à la juste valeur par résultat
7 675 7 675 ‐ ‐ ‐ ‐ 7 675 3 Passifs financiers
détenus à des fins de transaction 7 675 7 675 ‐ ‐ ‐ ‐
7 675 4 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur
option ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 5 Instruments dérivés de couverture
32 001 32 001 ‐ ‐ ‐ ‐ 32 001 6 Passifs financiers au
coût amorti 11 876 625 11 876 625 ‐ ‐ ‐ ‐
11 876 625 7 Dettes envers les établissements de crédit
7 104 652 7 104 652 ‐ ‐ ‐ ‐ 7 104 652
8 Dettes envers la clientèle 4 736 125
4 736 125 ‐ ‐ ‐ ‐ 4 736 125 9 Dettes
représentées par un titre 35 848 35 848 ‐ ‐ ‐ ‐
35 848 10 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en
taux (530) (530) ‐ ‐ ‐ ‐ (530) 11 Passifs d'impôts courants et
différés 1 957 1 957 1 660 ‐ ‐ ‐ 297 12 Comptes de
régularisation et passifs divers 401 086 401 086
15 168 ‐ ‐ ‐ 385 918 13 Dettes liées aux actifs non
courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ 14 Provisions techniques des contrats d'assurance ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
15 Provisions 39 410 39 410 ‐ ‐ ‐ ‐ 39 410 16 Dettes
subordonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 17 Total dettes 12 358 224
12 358 224 16 828 ‐ ‐ ‐ 12 341 396 18
Capitaux propres 2 646 618 2 646 618 ‐ ‐ ‐ ‐
2 646 618 19 Capitaux propres - part du groupe
2 646 614 2 646 614 ‐ ‐ ‐ ‐ 2 646 614
20 Capital et réserves liées 423 875 423 875 ‐ ‐ ‐ ‐
423 875 21 Réserves consolidées 1 871 398
1 871 398 ‐ ‐ ‐ ‐ 1 871 398 22 Gains et pertes
comptabilisés directement en capitaux propres 283 645
283 645 ‐ ‐ ‐ ‐ 283 645 23 Gains et pertes comptabilisés
directement en capitaux propres sur activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ 24 Résultat de l'exercice 67 697 67 697 ‐ ‐ ‐ ‐
67 697 25 Participations ne donnant pas le contrôle 4 4 ‐ ‐ ‐
‐ 4 Total de passif
15 004 842
15 004 842 16 828
‐ ‐ ‐
14 988 014 Les valeurs comptables
sur le périmètre de consolidation réglementaire (colonne b) ne sont
pas égales à la somme de leur ventilation par type de risque
(colonne c à g). PRINCIPALES SOURCES D’ÉCARTS ENTRE
LES VALEURS COMPTABLES ET RÉGLEMENTAIRES DES EXPOSITIONS
(LI2) Total
Éléments soumis au 31 décembre2023 (en milliers
d'euros) Cadre du risque de crédit Cadre
des titrisations Cadre du risque de crédit de
contrepartie Cadre du risque de marché
1 Valeur comptable des actifs selon le
périmètre de consolidation prudentielle (selon le modèle EU
LI1) 14 962 459
14 868 552 93 384
523 7 671 2
Valeur comptable des passifs selon le périmètre de
consolidation prudentielle (selon le modèle EU LI1)
16 828 16 828
‐ ‐ ‐
3 Montant total net selon le périmètre de
consolidation prudentielle
14 945 631
14 851 724 93 384
523 7 671 4
Montants hors bilan
4 974 340 956 632
‐ ‐ ‐ 5
Différences de valorisation 43 657 14 218 29 439 ‐
6 Différences dues à des règles de compensation différentes,
autres que celles déjà incluses dans la ligne 2 (39 676)
‐ (39 676) ‐ 7 Différences dues à la prise en compte
des provisions 200 201 200 201 ‐ ‐ 8 Différences
dues à l’utilisation de techniques d’atténuation du risque de
crédit (ARC) ‐ ‐ ‐ ‐ 9 Différences dues aux facteurs de
conversion du crédit 83 172 ‐ ‐ ‐ 10 Différences dues
aux titrisations avec transfert de risque ‐ ‐ ‐ ‐ 11 Autres
différences (885 378) (835 271) (50 107) ‐
12 Montants d’exposition pris en compte à
des fins réglementaires
15 221 066
15 187 503 33 041
523 ‐ DESCRIPTION
DES DIVERGENCES ENTRE LES PÉRIMÈTRES DE CONSOLIDATION (LI3 : ENTITÉ
PAR ENTITÉ) La Caisse Régionale Loire Haute-Loire
n'a pas de divergence entre les méthodes de consolidation comptable
et réglementaire et n'est pas concernée par la publication du
tableau LI3. EXPLICATIONS DES ÉCARTS ENTRE LES
MONTANTS COMPTABLES ET LES EXPOSITIONS RÉGLEMENTAIRES (EU
LIA) La Caisse régionale Loire Haute-Loire n'a pas
d'écarts entre les montants comptables et les expositions
réglementaires, et n'est donc pas concernée par la publication du
tableau EU LIA. AUTRES INFORMATIONS QUALITATIVES SUR
LE CHAMP D'APPLICATION (EU LIB) La Caisse Régionale
Loire Haute-Loire n'est pas concernée par la publication du tableau
"autres informations qualitatives sur le champ d'application (EU
LIB).
-
COMPOSITION ET ÉVOLUTION DES EMPLOIS PONDÉRÉS
- Synthèse
des emplois pondérés
- Emplois
pondérés par type de risque (EU OV1)
Les emplois pondérés au titre du risque de crédit, des risques de
marché et du risque opérationnel s’élèvent à 5 559 489
milliers d’euros au 31 décembre 2023 contre 5 444 213 milliers
d’euros au 31 décembre 2022. Montant total
d’exposition au risque (TREA) Exigences totales de
fonds propres 31/12/2023
31/12/2022 31/12/2023
1 Risque de crédit (hors CCR)
4 577 630
4 443 218 366 210
2 Dont approche standard 1 018 531 1 043 712
81 482 3 Dont approche NI simple (F-IRB) 406 422
811 085 32 514 4 Dont approche par référencement ‐ ‐ ‐ EU
4a Dont actions selon la méthode de pondération simple
1 445 046 1 402 067 115 604 5 Dont
approche NI avancée (A-IRB) 1 707 632 1 186 354
136 611 6 Risque de crédit de
contrepartie - CCR 36 689
66 529 2 935 7 Dont
approche standard 3 149 6 298 252 8 Dont méthode du
modèle interne (IMM) ‐ ‐ ‐ EU 8a Dont expositions sur une CCP ‐ ‐ ‐
EU 8b Dont ajustement de l’évaluation de crédit — CVA 33 540
60 232 2 683 9 Dont autres CCR ‐ ‐ ‐ 15
Risque de règlement ‐
9 ‐ 16
Expositions de titrisation dans le portefeuille hors
négociation (après le plafond) 154
132 12 17 Dont approche SEC-IRBA
‐ ‐ ‐ 18 Dont SEC-ERBA (y compris IAA) ‐ ‐ ‐ 19 Dont approche
SEC-SA 154 132 12 EU 19a Dont 1 250 % / déduction ‐ ‐ ‐
20 Risques de position, de change et de
matières premières (Risque de marché) ‐
‐ ‐ 21 Dont approche standard ‐ ‐
‐ 22 Dont approche fondée sur les modèles internes ‐ ‐ ‐ EU
22a Grands risques ‐
‐ ‐ 23
Risque opérationnel 945 015
934 324 75 601 EU 23a
Dont approche élémentaire ‐ ‐ ‐ EU 23b Dont approche standard
272 693 267 292 21 815 EU 23c Dont approche par
mesure avancée 672 321 667 032 53 786
24 Montants inférieurs aux seuils de
déduction (soumis à pondération de 250 %)
8 493 8 240
679 25 Total
5 559 489
5 444 213 444 759
Les emplois pondérés s’établissent à 5 559 489 milliers
d’euros (ligne 29) au 31 décembre 2023, en hausse de 115 276
milliers d’euros (soit +2 %) par rapport au 31 décembre 2022.
L’augmentation provient principalement de la hausse du risque de
crédit lié notamment :
-
Aux opérations avec la clientèle relative à l'activité commerciale
pour la Caisse Régionale et la filiale LOCAM pour respectivement
+24 millions et +59 millions d'euros de RWA ;
-
A la hausse du risque sur les opérations sur titres (portefeuille
pour +17 millions d’euros et participations pour
+16 millions d’euros) avec notamment une plus grande
diversification du portefeuille FPCI par la souscription dans de
nouveaux fonds conformes à la stratégie d’investissements de la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire, et un impact significatif lié à
la hausse de la valorisation des titres de SAS La Boétie.
APPROCHE DE L’ÉTABLISSEMENT EN MATIÈRE DE GESTION
DES RISQUES (EU OVA) BRÈVE DÉCLARATION SUR LES
RISQUES APPROUVÉE PAR L'ORGANE DE DIRECTION Le Conseil
d'Administration de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire exprime
annuellement son appétit pour le risque par une déclaration
formelle. La déclaration d'appétit pour le risque de la Caisse
Régionale Loire Haute-loire est élaborée en cohérence avec le
processus d'identification des risques. Cette déclaration est une
partie intégrante et directrice du cadre de référence de la
gouvernance englobant la stratégie, les objectifs commerciaux, le
pilotage des risques et la gestion financière globale de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire. Les orientations stratégiques du
Projet d'Entreprise " Engagés! ", de la déclaration d'appétit pour
le risque, du processus budgétaire et de l'allocation des
ressources aux différents métiers sont cohérentes entre elles. Pour
l'année 2023, celle-ci a été discutée et validée le 16 décembre
2022 après examen et recommandation du Comité conjoint Audit et
Risques. L'appétit pour le risque (Risk Appetite) correspond
au niveau de risque que la banque est disposée à assumer pour
atteindre ses objectifs stratégiques, compte tenu de sa capacité
financière globale et notamment de ses ressources rares (liquidité,
solvabilité, ...). La démarche d'appétit est précédée par un
processus d'identification des risques majeurs. Il vise à recenser
de la manière la plus exhaustive possible l'ensemble des risques
susceptibles d'affecter le bilan, le compte de résultat, les ratios
prudentiels ou la réputation de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire et à les classer par catégorie et sous catégories,
selon une nomenclature homogène pour l'ensemble du Groupe. Un
reporting annuel est fait sur ce processus aux instances de
gouvernance de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire que ce soit à
la Direction générale et au Conseil d'Administration. 12
risques majeurs ont été retenus par la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire en 2023 et ces risques sont encadrés par des
indicateurs clés; La détermination de l'appétit pour le risque de
la Caisse régionale Loire Haute-Loire s'appuie en particulier sur
la politique financière et la politique de gestion des risques qui
sont fondées sur:
-
Une politique de financement sélective et responsable ;
-
Une exposition au risque de marché d'intensité limitée;
-
La maîtrise des risques ALM (Liquidité, RTIG et Change) ainsi que
la surveillance de la croissance des emplois pondérés et de la
taille de bilan ;
-
L’encadrement strict de l'exposition aux risques opérationnels
(dont ceux liés aux TIC) avec un appétit nul au risque juridique
;
-
La maitrise du risque de modèle à travers une gouvernance des
modèles éprouvée et une surveillance de niveau Groupe ;
-
L’encadrement du risque de non-conformité;
-
l'encadrement des risques environnementaux.
La formalisation de l'appétit pour le risque permet à la
Direction générale et au Conseil d'administration de définir la
trajectoire de développement de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire en cohérence avec son Projet d'Entreprise et de la
décliner en stratégies opérationnelles. Elle résulte d'une démarche
coordonnée et partagée entre les Directions stratégie, finances,
risques et conformité. L'appétit pour le
risque de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire s'exprime au
moyen:
-
d'indicateurs clés :
-
La solvabilité qui garantit la pérennité de la Caisse Régionale
Loire Haute-Loire en assurant un niveau de fonds propres suffisants
au regard des risques pris par l'établissement,
-
La liquidité dont la gestion vise à éviter un assèchement de ses
sources de financement,
-
Les risques de taux et d'inflation qui sont de nature à impacter
fortement les résultats de la Caisse Régionale compte tenu de son
activité de transformation et de collectrice d'épargne
réglementée,
-
Le résultat, car il nourrit directement la solvabilité future et
constitue un élément clé.
-
de la communication financière de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire :
L'activité, dont le suivi permet à la fois de donner une mesure du
risque business et d'assurer l'atteinte de la stratégie définie par
la Caisse Régionale Loire Haute-Loire et ainsi de garantir sa
pérennité à long terme, Le risque de crédit de la Caisse Régionale
Loire Haute-Loire qui constitue son principal risque compte
tenu de son positionnement commercial et de sa stratégie de
développement. Une vigilance toute particulière lui est dédiée dans
contexte lié notamment à la montée du risque géopolitique (conflits
en Ukraine et au Moyen Orient, tensions entre les Etats-Unis et la
Chine) et à la montée du risque de crédit en France,
-
Et des risques clés que sont le risque opérationnel et le
risque de non-conformité.
-
de limites, seuils d'alerte et enveloppes sur les risques définis
en cohérence avec ces indicateurs: risques de crédit, de marché, de
taux, opérationnels;
-
d'axes qualitatifs, inhérents à la stratégie et aux activités de la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire. Les critères qualitatifs
s'appuient notamment sur la responsabilité sociétale d'entreprise
qui traduit la préoccupation de contribuer à un développement
durable et de maîtriserl'ensemble des risques y compris
extra-financiers.
Les indicateurs clés sont déclinés en trois niveaux de
risques:
-
l'appétit correspond à une gestion normale et courante des risques
et à des indicateurs dont le niveau est au-dessus du seuil de
tolérance ; les éventuels dépassements sont immédiatement signalés
à la Direction Générale qui statue sur des actions correctrices
;
-
la tolérance correspond à un niveau de pilotage plus rapproché du
Conseil d'Administration. Le franchissement des seuils de tolérance
sur des indicateurs ou limites clés déclenche une information du
Comité des risques ou du Conseil d'administration. Les actions
correctrices adaptées doivent alors être présentées ;
-
la capacité définie uniquement pour les indicateurs pour lesquels
il existe un seuil réglementaire, commence lors du franchissement
de ce seuil réglementaire. L'entrée dans la zone de capacité
conduit à un dialogue rapproché avec les superviseurs.
L'appétit pour le risque est validé a minima annuellement
par le Conseil d'Administration, ainsi que chaque fois qu'il y a
une modification majeure de la stratégie, des cadres de risque et
des politiques de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire.
Profil de risque global: Un
échantillon des indicateurs clefs de la déclaration d'appétit pour
le risque est repris dans le tableau ci dessous: Note: le Ratio de
LCR est ici exprimé en données sociales. Au 31 décembre 2023, les
indicateurs d'appétit pour le risque de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire en termes de solvabilité, de résultat, de coût du
risque et de dépréciations de créances se situent dans la zone
d'appétit définie. Ils n'ont pas atteint les seuils exprimant son
niveau de tolérance. LA STRUCTURE DE GOUVERNANCE DES RISQUES
POUR CHAQUE TYPE DE RISQUE La gestion des risques, inhérente à
l'exercice des activités bancaires, est au coeur du dispositif de
contrôle interne de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire, mis en
oeuvre par tous les acteurs intervenant de l'initiation des
opérations jusqu'à leur maturité finale. La responsabilité de la
mesure des risques et de leur surveillance est assurée par la
Fonction Gestion des Risques (FGR), indépendante des métiers et
rapportant directement à la Direction Générale. Si la maîtrise des
risques relève en premier lieu de la responsabilité des métiers qui
assurent le développement de leur activité, la FGR a pour mission
de garantir que les risques auxquels est exposée la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire sont conformes à la stratégie et
aux politiques définies (limites globales et individualisées,
critères de sélectivité) et compatibles avec les objectifs de
croissance et de rentabilité de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire. Le Responsable de la FGR (RFGR) veille au bon
déploiement, à la cohérence et à la pertinence, sur son périmètre
de surveillance sur base consolidée, d'un dispositif de pilotage,
d'encadrement et de contrôle des risques. Les
instances de gouvernance: Gouvernance
Délibérante: Conseil d'Administration : Le Conseil
d'Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire
Haute-Loire est composé de quinze membres pris parmi les
sociétaires des Caisses locales, élus en Assemblée Générale, et
répartis sur les deux départements de la Loire et de la
Haute-Loire. Pour l'exercice 2023, huit sont issus du département
de la Loire et sept du département de la Haute-Loire, respectant
ainsi l'équilibre de la représentation départementale. La
modification des statuts et la nomination des administrateurs sont
du ressort de l'Assemblée Générale où chaque sociétaire porteur de
parts a un nombre de voix égal quel que soit le nombre de parts
souscrites. Le Conseil d'Administration élit son Président
et deux Vice-Présidents, un par département, pour le département de
la Loire et pour le département de la Haute Loire. Ils constituent
ensemble le Bureau dont le secrétariat est confié à la Directrice
Générale. Les fonctions de Président et de Directeur Général sont
dissociées.
-
Comité des Risques : a pour mission de conseiller
le Conseil d'Administration sur la stratégie globale et l'appétit
en matière de risques actuels ou futurs (contrôle de la mise en
œuvre de cette stratégie par les dirigeants effectifs et le RFGR,
veiller à la qualité des procédures assurant la conformité aux lois
et règlements des activités de la CR, examiner si le prix des
produits et services sont compatibles avec la stratégie en matière
de risques de la CR, examiner les politiques mises en place et
recommandations émanant de Crédit Agricole S.A. pour se conformer à
la règlementation bancaire sur le contrôle interne, examiner si les
incitations prévues par la politique et les pratiques de
rémunération de l'établissement de crédit sont compatibles avec la
situation de la Caisse Régionale au regard des risques auxquels
elle est exposée, de son capital, de sa liquidité et de la
probabilité et de l'échelonnement dans le temps des bénéfices
attendus.)
-
Comité d'Audit : En charge du processus
d'élaboration de l'information financière (efficacité des systèmes
de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas
échéant de l'audit interne), du contrôle légal des comptes annuels
sociaux et consolidés par les Commissaires aux Comptes (CAC) et de
l'indépendance des CAC. Le Comité a aussi pour mission l'analyse
trimestrielle des comptes sociaux et consolidés avant le Conseil,
de s'entretenir avec les CAC, de s'assurer de la pertinence et du
respect des principes comptables de la CR.
-
Comité des Prêts : Ce Comité bénéficie d'une
délégation du Conseil d'Administration pour décider des engagements
de crédits concernant les contreparties dont l'encours dépasse la
délégation des Directeurs BETIT (Banque des Entreprises, des
Territoires des Transitions et de l'Immobilier) et DCBA (Direction
des Crédits, Bancaire & Assurances). Il examine certaines
demandes de financements sur lesquels il donne un avis.
-
Comité de nomination : a pour mission d'identifier
et recommander au Conseil d'Administration les candidats aptes à
exercer les fonctions d'Administrateur CR. S'assurer des
compétences individuelles et collectives du Conseil
d'Administration.
-
Commission Responsabilité Sociétale et
Environnementale : Garantir le respect de la Politique RSE
de la CR, Définir et amender le plan d'actions annuel, piloter la
réalisation des actions, communiquer par la preuve les actions RSE
en interne et en externe
Gouvernance exécutive : Direction Générale
:
-
Le Comité de Direction : Proposer la stratégie de
la Caisse Régionale au Conseil d'Administration et coordonner sa
mise en œuvre. Il décide et arbitre des actions ou projets
prioritaires contribuant aux objectifs stratégiques. Il suit les
performances réalisées et décide des orientations. Il partage les
informations sur l'actualité du Groupe et sur le fonctionnement de
l'Entreprise.
-
Comité de Contrôle Interne : Assurer le suivi du
dispositif de contrôle interne et la coordination des fonctions de
contrôle. Veiller à la cohérence et à l'efficacité du contrôle
interne, assurer la surveillance de l'efficacité des dispositifs de
contrôles permanents et des dispositifs d'encadrement et de
maîtrise des risques, décider des actions correctrices à mettre en
oeuvre et les suivre, reçoit une présentation du plan d'audit et en
suit la réalisation, examine et valide les rapports réglementaires,
examine et valide le périmètre des entités surveillées sur base
consolidée.
-
Comité Interne de Sécurité Informatique : Proposer
la stratégie concernant la sécurité du Système d'Information (SI)
en intégrant les spécificités propres à la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire. S'assurer d'un bon niveau de sécurité en tenant compte
des normes Groupe applicables et leur périmètre d'application (CR,
filiales, coopérations inter-CR, prestataires …). Émettre une
appréciation sur la maîtrise des risques liés au SI communautaire
et au SI privatif de la CR. Valider et suivre le plan d'actions
annuel Sécurité du SI.
-
Comité Financier : Proposer la politique
financière de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire en matière de
gestion d'actif-passif, de trésorerie, de placements d'excédents de
fonds propres et coordonner sa mise en œuvre. Assure le suivi de la
politique financière, décide des orientations et des actions à
mener.
-
Comité Risques et Assurances : Proposer la
politique risque crédits et assurances de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire et coordonner sa mise en œuvre. Valider les dispositifs
visant à améliorer et sécuriser le pilotage des engagements, des
risques crédits et assurances. Suivre l'évolution des risques
crédits et assurances et définir les règles de couverture.
-
Comité de Développement : Valider et arbitrer le
Plan d'Actions Marketing ainsi que les projets d'actions
commerciales pour l'ensemble des clientèles. Effectuer le suivi et
le bilan des actions réalisées.
-
Comité de Transformation : Valider et arbitrer les
positions sur les projets transversaux relatifs au fonctionnement
de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire. Réaliser un suivi,
notamment des indicateurs mis en place dans le cadre des projets,
et faire le bilan des actions engagées.
-
Comité du management de la Conformité - PCA :
Suivre les activités et résultats des contrôles de la conformité
ainsi que du dispositif de Plan de Continuité d'Activité de la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire. Arbitrer les dossiers
sensibles, décider, mettre en place et suivre les plans d'actions
correctrices engagés sur les processus et les risques identifiés.
Faire développer et diffuser une culture conformité, définir le
cadre normatif applicable en matière de risques de non-conformité,
(veille réglementaire, actualisation et déclinaison des politiques
et procédures, formation…).
-
Comité de Taux : Décider de l'évolution des
barèmes crédits et dépôts à terme sur l'ensemble des marchés de la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire. Fixation d'objectifs de marge
pour la Direction Commerciale (ou de taux moyen par tranche de
durée).
-
Comité Transition vers une Économie Bas Carbone :
examine les projets permettant une transition vers une économie bas
carbone pour compte propre et à destination de l'ensemble des
clientèles pour décision ou pour avis avant décision du Conseil
d'Administration. Il pilote également l'avancée de ces
projets.
POLITIQUE DE GESTION DES RISQUES Cette partie du rapport
présente l'appétence au risque de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire, la nature des principaux risques auxquels elle est
exposée, leur ampleur et les dispositifs mis en œuvre pour les
gérer. L'information présentée au titre de la norme IFRS 7 relative
aux informations à fournir sur les instruments financiers couvre
les principaux types de risques suivants:
-
les risques de crédit ;
-
les risques structurels de gestion de bilan : risque de taux
d'intérêt global, risque de change et risque de liquidité.
Afin de couvrir l'ensemble des risques inhérents à l'activité
bancaire, des informations complémentaires sont fournies concernant
:
-
les risques opérationnels ;
-
les risques juridiques ;
-
les risques de non-conformité.
Conformément aux dispositions réglementaires et aux bonnes
pratiques de la profession, la gestion des risques au sein de la
Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire Haute-Loire se traduit
par une gouvernance dans laquelle le rôle et les responsabilités de
chacun sont clairement identifiés, ainsi que par des méthodologies
et procédures de gestion des risques efficaces et fiables
permettant de mesurer, surveiller et gérer l'ensemble des risques
encourus. 1. Risque de Crédit Un risque de
crédit se matérialise lorsqu'une contrepartie est dans l'incapacité
de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une
valeur d'inventaire positive dans les livres de la Banque. Cette
contrepartie peut être une banque, une entreprise industrielle et
commerciale, un État et les diverses entités qu'il contrôle, un
fonds d'investissement ou une personne physique. Objectifs
et politique La Direction Générale propose la stratégie et les
politiques risques et intervient, via le pré-comité grands risques
(PCGR) notamment en arbitrage sur les dossiers ne respectant pas la
stratégie ou les politiques risques. Le Conseil d'Administration
valide la stratégie et les politiques proposées. Les directions,
services et collaborateurs du siège et du réseau doivent respecter
ces directives. Les crédits sont mis en gestion par des services
spécialisés qui s'assurent de la bonne réalisation des conditions
fixées et ce en fonction des délégations accordées aux différents
métiers " instructeurs " : taux, garanties, contreparties. Le suivi
et le recouvrement des risques trouvent leurs sources dans la
politique de recouvrement actualisée et validée en Conseil
d'Administration le 13 décembre 2023. Le dispositif peut être
synthétisé de la manière suivante:
-
Le traitement préventif du risque est organisé à partir d'un
repérage des situations en anomalie sur la base des données Bâle 3
(défaut, dégradation de notation, EL…) et de critères de détection
spécifiques (anomalie de fonctionnement du DAV, utilisation d'OC,
documents comptables, dire d'expert …) et des revues
périodiques.
-
Le diagnostic et le traitement du risque sont réalisés :
- en Territoire/Pôle Entrepreneurs ou
Agence des différents Réseaux
- au sein des services
gestionnaires,
- au sein de la Direction Financière,
Risques & Pôle Logistique,
- par le Comité Mensuel des Risques
au Quotidien,
- par le Comité Paritaire Semestriel
réunissant les unités Recouvrement Amiable et Recouvrement
Contentieux.
Le recouvrement contentieux choisit la procédure adaptée et prend
en charge les procédures collectives (sauvegarde, redressement
judiciaires et liquidation judiciaire). Principes
généraux de prise de risque Les intervenants Les
différents acteurs opérationnels dans l'activité de distribution du
crédit et donc dans la maîtrise du risque associé sont:
-
Les réseaux commerciaux,
-
Les technico-commerciaux qui assistent les réseaux,
-
Les services d'instruction dans le cadre de leurs délégations,
-
L'unité " Crédits Marchés Spécialisés " qui pour les dossiers
importants de la Direction Entreprises Patrimoine et Agriculture
assure une seconde lecture des dossiers, rend et consigne un avis
indépendant,
-
Le Pré Comité Grands Risques, composé de cadres de direction et
d'experts qui donne un avis pour les dossiers hors stratégie et
politique risques crédits,
-
Le Comité des Prêts,
-
Le Conseil d'Administration,
-
Les services de gestion des directions des Entreprises et du
Développement - Local et de la Direction Bancaire, des Crédits et
des Assurances qui vont mettre en oeuvre les crédits selon les
conditions définies.
-
Le Pôle Recouvrement avec les unités " Recouvrement et affaires
spéciales " " et le Service " Contentieux et Juridique " qui vont
intervenir en anticipation et gestion d'une situation de
difficulté, dans la gestion des comptes et prêts irréguliers ou
lors d'une procédure amiable ou collective.
-
Le service Contrôle Permanent et Risques qui contrôle le respect
des règles définies tant au niveau de la stratégie que des
politiques risques. Il s'assure que les dispositifs de surveillance
apportent une assurance raisonnable de la maîtrise des risques
crédits.
Dans le cadre de sa fonction, indépendante de toute ligne
opérationnelle, le Responsable du Contrôle Permanent et des Risques
donne un avis sur tout dossier ou événement sortant de la "
stratégie risque " pour décision par la Direction Générale.
-
La Direction Générale, via le PCGR (pré comité grands risques)
décide des dérogations demandées par rapport à la stratégie et aux
politiques risques.
Le schéma délégataire La distribution du crédit repose sur
un système de délégation. Les différents niveaux de délégation
s'appuient sur divers critères tels que le métier exercé, l'encours
global, le montant de l'opération, la garantie, la note Bâle 3. Les
règles sont définies par ailleurs et font l'objet d'un contrôle
régulier dans le cadre du dispositif de contrôle interne de la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire. Les délégations sont
définies et accordées par:
-
le Conseil d'Administration pour le Comité des Prêts et le
Directeur Général,
-
le Directeur Général pour les Directeurs Généraux Adjoints et les
cadres de Directions bénéficiant des subdélégations.
-
les cadres de Directions pour les cadres de leurs directions
bénéficiant de subdélégations
Le Conseil d'Administration délègue au Comité des Prêts de
la Caisse Régionale Loire Haute-Loire sans limite de montant.
Au-delà des limites individuelles suivantes, une information
doit être réalisée auprès du Conseil d’administration:
-
50 M€ pour les Collectivités Publiques et les OLS (Organismes de
Logement Social),
-
10 M€ par groupe pour les autres marchés à l'exception du marché
des particuliers pour lequel la limite par contrepartie est fixée à
3 M€.
Le Conseil d'administration décide des crédits octroyés aux
administrateurs de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
(Administrateurs Caisses Régionales ou personnes morales ayant un
ou plusieurs administrateurs communs avec la Caisses Régionale ou
dont un, ou plusieurs, administrateurs Caisse Régionale est
associé). Des grilles de délégation par marchés sont
établies et mises à jour par les Directions concernées.
Méthodologies et systèmes de mesure des risques
Les systèmes de notation interne et de consolidation des
risques de crédit / Les règles Bâle III Les règles Bâle
III doivent donner une ampleur supplémentaire à la distribution du
crédit. Les usages Bâlois concernent :
-
Les scores d'octroi et les pré attributions de crédit,
-
Les délégations de crédit,
-
La détection, le traitement et le suivi du risque potentiel ou
avéré,
-
La fixation du niveau de conditions de crédit et de garantie,
-
L'évaluation et le calcul des provisions IFRS9,
-
La gestion des situations débitrices et le renouvellement des
concours court terme,
-
Le suivi et la qualité des risques de crédit (flux et stocks).
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire capitalise sur le dispositif
Bâle III pour bien sûr conforter sa gestion du risque. L'outil
AGORA intègre la composition et la notation des groupes. Cet outil
administré par CASA et utilisé par l'ensemble des composantes du
groupe Crédit Agricole permet de formaliser les processus multi
intervenants et d'en assurer la traçabilité. Mesure
du risque de crédit La mesure des expositions au titre du
risque de crédit intègre les engagements tirés et les engagements
confirmés non utilisés. Concernant la mesure du risque de
contrepartie sur opérations de marché, celle-ci intègre
lespositions en cash et les dérivés. Pour les dérivés, l'assiette
du risque correspond à la somme de la valeur positive du contrat et
d'un coefficient de majoration appliqué au nominal. Ce coefficient
add-on représente le risque de crédit potentiel lié à la variation
de la valeur de marché des instruments dérivés sur leur durée de
vie restant à courir GESTION DU BILAN La gestion de
bilan (actif / passif) a pour objectif la gestion de l'exposition
de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire aux risques de taux, de
liquidité et de change au moyen d'instruments financiers.
Cette gestion a pour but de garantir la régularité du PNB à moyen
terme et à optimiser les fonds propres alloués, sous contrainte de
risque. Un socle de limites et d'indicateurs est défini par
la présente Charte pour la Caisse Régionale Loire Haute-Loire.
Les indicateurs et les limites sont intégrés à la fois dans
les dossiers de présentation des Comités Financiers, du Conseil
d'Administration et dans les tableaux de bord établis par le
service gestion financière. Ils permettent une mesure et un
benchmarking de la gestion des risques financiers de taux et de
liquidité examinés par le Comité Financier. Gestion
du bilan - Les risques financiers structurels Le Conseil
d'Administration valide chaque année les limites de Risque de taux
d'Intérêt Global (RTIG) et de liquidité de la Caisse Régionale
Loire haute-Loire en plus de limites financières sur le
portefeuille de placement. Le Conseil d'Administration de décembre
2023 a validé les limites en terme de risque de taux et de
liquidité pour l'année 2024. Un reporting semestriel est
assuré par la Direction Financière sur la gestion de bilan auprès
du Conseil d'Administration. Le suivi des limites des risques de
taux et liquidité et des positions de bilan sont transmis
mensuellement auprès de CASA qui assure également un suivi et
effectue une consolidation des entités du groupe Crédit Agricole.
Concernant le pilotage de la gestion de la liquidité, le groupe
Crédit Agricole a bâti un système d'encadrement de la gestion de
liquidité à travers des limites. Un outil dédié a été mis à
disposition des Caisses Régionales. Les limites mises en place
doivent permettre au groupe Crédit Agricole ainsi qu'à l'ensemble
des entités composant le groupe de pouvoir faire face à ses
échéances de liquidité courtes et longues. L'ensemble des données
sont également analysées en interne par le service du Contrôle
Permanent et Risque de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire en
plus de la direction financière. Risque de taux
d'intérêt global Le règlement (UE) 2019/876 du Parlement
européen et du Conseil du 20 mai 2019 (dit " CRR 2 ") modifiant le
règlement (UE) 575/2013 a introduit de nouvelles exigences de
publication au titre du relatives au risque de taux d'intérêt
global. Les informations qualitatives attendues, précisées à
l'article 448, couvrent certains des thèmes jusqu'à présent traités
dans la partie Gestion des risques. Pour simplifier la lecture,
l'ensemble des informations relatives à la mesure et la gestion du
risque de taux d'intérêt global sont regroupées dans la partie "
Informations au titre du Pilier 3 " du chapitre 5 " Risques et
Pilier 3 ". Risque de change Le risque de
change correspond au risque de variation de juste valeur d'un
instrument financier du fait de l'évolution du cours d'une devise.
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire ne peut pas prendre de
positions de change. Le risque de change direct au bilan de la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire est nul. Risques
de liquidité et de financement La Caisse Régionale Loire
Haute-Loire est exposée, comme tous les établissements de crédit,
au risque de liquidité, c'est-à-dire de ne pas disposer des fonds
nécessaires pour faire face à ses engagements. La réalisation de ce
risque correspondrait, par exemple, à une crise de confiance
générale des investisseurs des marchés monétaires et obligataires,
ou à des retraits massifs des dépôts de la clientèle. La Caisse
Régionale Loire Haute-Loire assure sa gestion de liquidité à
travers la définition d'un plan de financement annuel et
pluriannuel et du suivi des limites réglementaires et internes au
groupe. Objectifs et politique L'objectif
de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire en matière de gestion de
sa liquidité est d'être en situation de pouvoir faire face à tout
type de situation de crise de liquidité sur des périodes de temps
prolongées. Pour ce faire la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
s'appuie sur un système interne de gestion et d'encadrement du
risque de liquidité qui a pour objectifs:
-
le maintien de réserves de liquidité ;
-
l'adéquation de ces réserves avec les tombées de passifs à venir
;
-
l'organisation du refinancement (répartition dans le temps de
l'échéancier des refinancements à court et long terme,
diversification des sources de refinancement) ;
-
un développement équilibré des crédits et des dépôts de la
clientèle.
Ce système comprend des indicateurs, des limites et seuils
d'alerte, calculés et suivis sur l'ensemble des entités de la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire, et qui font l'objet d'une
consolidation afin de permettre un suivi du risque de liquidité sur
le périmètre du groupe Crédit Agricole Loire Haute-Loire. Le
système intègre également le respect des contraintes réglementaires
relatives à la liquidité. Le LCR, le NSFR ainsi que les éléments du
suivi de la liquidité supplémentaires (ALMM) calculés sur base
sociale, et sur base consolidée pour le Groupe Crédit Agricole
Loire Haute-Loire, font ainsi l'objet d'un reporting mensuel
(LCR/ALMM) ou trimestriel (NSFR) transmis à la BCE.
Méthodologie et gouvernance du système interne de gestion
et d'encadrement du risque de liquidité Le système de
gestion et d'encadrement de la liquidité du groupe Crédit Agricole
est structuré autour d'indicateurs définis dans une norme et
regroupés en quatre ensembles :
-
les indicateurs de court terme, constitués notamment des
simulations de scénarios de crise et dont l'objet est d'encadrer
l'échéancement et le volume des refinancements court terme en
fonction des réserves de liquidité, des flux de trésorerie
engendrés par l'activité commerciale et de l'amortissement de la
dette long terme ;
-
les indicateurs de long terme, qui permettent de mesurer et
d'encadrer l'échéancement de la dette long terme : les
concentrations d'échéances sont soumises au respect de limites afin
d'anticiper les besoins de refinancement du Groupe et de prévenir
le risque de non-renouvellement du refinancement de marché ;
-
les indicateurs de diversification, qui permettent de suivre et
piloter la concentration des sources de refinancement sur les
marchés (par canal de refinancement, type de dette, devise, zone
géographique, investisseurs) ;
-
les indicateurs de coût, qui mesurent l'évolution des spreads
d'émission du Groupe sur le court et le long terme et son impact
sur le coût de la liquidité.
Il revient au Comité normes et méthodologies, après examen de
l'avis de la Direction risques et contrôles permanents Groupe, de
valider la définition et les modifications de ces indicateurs tels
que proposés par la Direction financière Groupe de Crédit Agricole
S.A. Le Conseil d'Administration de Crédit Agricole S.A. approuve
la politique générale de gestion du risque de liquidité du Groupe
et fixe les limites encadrant les principaux indicateurs,
traduisant ainsi les niveaux d'appétence au risque de liquidité du
Groupe. Le Comité des risques Groupe, qui propose au Conseil
d'Administration le niveau de ces limites, en fixe la déclinaison
sur les entités constituant le Groupe. Ainsi, la Caisse Régionale
Loire Haute-Loire se voit notifier des limites sur les indicateurs
encadrés au niveau Groupe. En complément de cette déclinaison du
système Groupe, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire définit un
jeu de limites spécifique portant sur les risques propres à ses
activités. Elle peut également décider localement d'un encadrement
plus restrictif que la notification Groupe. Gestion
de la liquidité Crédit Agricole S.A. assure un rôle de
refinancement et de contrôle de la liquidité du groupe Crédit
Agricole. La Direction de la Gestion Financière de CASA assure une
centralisation de la gestion du risque de liquidité et vérifie que
le respect des règles prudentielles liées à la liquidité est bien
respecté. Plusieurs sources de refinancement sont accessibles aux
Caisses Régionales pour assurer leur mission de fournisseur de
crédit. La Caisse Régionale Loire Haute-Loire, au-delà de ses
ressources clientèles, a la possibilité de se refinancer à taux de
marché auprès de Crédit Agricole S.A. sous plusieurs formes: Compte
Courant de Trésorerie, Emprunts en blanc (de 1 semaine à 10 ans),
Avances globales (50 % des prêts MLT accordés). Par ailleurs, elle
peut émettre des Titres de Créances Négociables (Titres négociables
à court terme (NEU CP) ex CDN ; Titres négociables à moyen terme
(NEU MTN) ex BMTN). Crédit Agricole S.A met également à disposition
de la Caisse Régionale des avances spécifiques faisant l'objet de
règles particulières attachées à leurs spécificités (Société de
financement de l'habitat (SFH), Société de Financement de
l'Economie Française (SFEF), Caisse de Refinancement de l'Habitat
(CRH), Banque Européenne d'Investissement (BEI)). Les
financements sont effectués auprès de la trésorerie de CASA et par
émission de certificats de dépôts négociables auprès de la
clientèle et du marché. Par ailleurs, la politique de refinancement
à moyen long terme sous forme d'avances globales auprès de CASA est
optimisée (50% des prêts MLT accordés) afin d'améliorer la
liquidité. La Caisse Régionale Loire Haute-Loire et CASA ont
signé une convention de liquidité le 20 janvier 2011 relative à la
gestion et à l'encadrement du risque de liquidité. La Caisse
Régionale Loire Haute-Loire met en œuvre une politique de gestion
de liquidité prudente en diversifiant ses outils de refinancement.
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire peut ainsi afficher de
solides ratios de liquidité (ratio collecte/ crédits à 104% et
ratio LCR à 108 % au 31/12/2023) et de solvabilité (ratio Bâle 3 à
30,98 % au 31/12/2023). Méthodologie
Conformément à l'arrêté du 3 novembre 2014, la Caisse Régionale
pilote son exposition au risque de liquidité. Le pilotage
repose sur plusieurs piliers:
-
Plan annuel de pilotage du ratio LCR
-
Méthode Avancée : le respect des limites à court et moyen terme de
liquidité, pilotage de stress scenarii. Cette méthode avancée s'est
matérialisée par une convention de liquidité signée en janvier 2011
entre la Caisse Régionale Loire Haute-Loire et CASA.
-
La diversification des sources de refinancement (SFH, CRH…),
-
La projection des besoins de refinancement à moyen terme et le
pilotage des tombées de refinancement à court et moyen terme.
Traduction opérationnelle de la crise financière sur
la gestion du risque de liquidité La traduction
opérationnelle est un renforcement du suivi de la liquidité des
entités du groupe. La Caisse Régionale Loire Haute-Loire en tant
qu'entité du groupe pilote l'ensemble de ses limites internes. La
gestion de la liquidité est gérée sur le court et moyen terme tant
en volume que de prix en terme d'impact potentiel sur le produit
net bancaire. La Caisse Régionale Loire Haute-Loire a mis en place
un reporting dédié à la gestion de la liquidité dans le cadre de
ses Comités (Comités de Taux, Trésorerie et Financier).
Exposition La Caisse Régionale Loire
Haute-Loire a toujours privilégié dans sa politique commerciale une
politique de collecte " bilan " soutenue. En marge de l'activité
clientèle, la gestion de la liquidité s'inscrit dans le cadre d'une
politique annuelle qui encadre le montant global du refinancement
prévu auprès de CASA et/ou sur les marchés financiers. La Gestion
Financière peut ainsi intervenir pour lever des fonds sous
différentes formes : CDN interbancaires, Emprunts en Blancs à CASA,
BMTN. Toutes ces opérations sont encadrées par des délégations en
montant et en taux, et donnent lieu à des reportings réguliers
auprès de la Direction Générale et du Responsable du Contrôle
permanent et Risques. CASA assure en tant qu'entité centralisatrice
un suivi de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire. Évolution
des réserves de liquidité de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
Au 31/12/2023, le montant des réserves de liquidité s'élève à 1 848
M€ (1 801 M€ à fin 2022). Ratios
réglementaires
Depuis le mois de mars 2014, les établissements de crédit de la
zone euro ont l'obligation de transmettre à leurs superviseurs les
reportings du Liquidity Coverage Ratio (LCR) définis par l'EBA
(European Banking Authority). Le LCR a pour objectif de favoriser
la résilience à court terme du profil de risque de liquidité des
banques en veillant à ce qu'elles disposent d'un encours suffisant
d'actifs liquides de haute qualité (HQLA, High Quality Liquid
Assets) non grevés pouvant être convertis en liquidités, facilement
et immédiatement, sur des marchés privés, dans l'hypothèse d'une
crise de liquidité qui durerait 30 jours calendaires. Les
établissements de crédit sont assujettis à un seuil sur ce ratio,
fixé à 100 % à compter du 1er janvier 2018. Au 31/12/2023, le ratio
LCR s'élève à 108 % pour une exigence réglementaire à 100 % depuis
le 1er janvier 2018 et le montant des réserves LCR s'élève à 798 M€
(942 M€ à fin 2022).
Depuis le 28 juin 2021, les établissements de crédit de la zone
euro ont l'obligation de transmettre à leurs superviseurs les
reportings du Net Stable Funding Ratio (NSFR) définis par l'EBA
(European Banking Authority). Le NSFR a pour objectif de garantir
que l'établissement dispose de suffisamment de ressources dites "
stables ". Le ratio NSFR (Net Stable Funding Ratio) est un ratio de
stock (le LCR étant un ratio de flux) qui compare les actifs de
maturité effective ou potentielle supérieure à un an, aux passifs
de maturité effective ou potentielle supérieure à un an. La
définition du NSFR attribue à chaque élément du bilan une
pondération traduisant sa potentialité d'avoir une maturité
supérieure à un an. Les établissements de crédit sont assujettis à
un seuil sur ce ratio, fixé à 100 % depuis le 28 juin 2021. Au
31/12/2023, le ratio NSFR de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
se situe à 108 %. Stratégie et conditions de
refinancement 2023 Le début d'année 2023 a été marqué par
la persistance de tensions inflationnistes, dans la lignée de 2022,
avec un resserrement monétaire rapide des banques centrales, et une
hausse des taux long terme, qui a fragilisé des banques régionales
aux Etats-Unis, dont certaines jusqu'à la faillite, et contribué à
la déroute de Crédit Suisse. La deuxième partie d'année a été
marquée, à partir de l'automne, par un reflux des chiffres
d'inflation, ainsi que l'impact négatif du resserrement monétaire
sur la croissance et l'emploi, qui ont fourni les conditions pour
l'arrêt du cycle de hausse des taux directeurs par les banques
centrales et incité le marché à prévoir une baisse anticipée de ces
derniers, malgré les tensions géopolitiques au Moyen-Orient. Au
premier semestre, la hausse rapide des taux directeurs (passage de
2,5 % à 4 % par la BCE, de 4,5 % à 5,25 % pour la Fed) a eu un
impact important sur les banques régionales américaines telles que
la Silicon Valley Bank dont les actifs placés en bons du Trésor
américain ont dû être liquidés à perte afin de répondre au
mouvement de panique des déposants souhaitant effectuer des
retraits de liquidité. Dans ce contexte de baisse de confiance, la
faillite subséquente de Crédit Suisse a causé la fermeture
temporaire du marché primaire en mars. Le rachat de cette dernière
par sa rivale UBS a permis d'éviter la propagation d'une crise
systémique, tandis que les publications rassurantes du secteur
bancaire européen concernant sa liquidité ont permis un retour
progressif à la normale du marché primaire. Les titres covered ont
connu une offre primaire abondante avec 143 milliards d'euros de
volume pour ce 1er semestre dans le marché des institutions
financières. Ce flux primaire, couplé au retrait progressif des
programmes d'achats d'actifs de la BCE a conduit à un écartement
des spreads sur ce segment. Globalement, les volumes d'émissions
obligataires sur le premier semestre ont été soutenus par les
besoins de refinancement des banques, en hausse, ainsi que par la
perspective des remboursements du TLTRO (508 milliards d'euros
remboursés en juin 2023). Ainsi, un total de 323 milliards d'euros
en formats covered, senior unsecured et subordonnés confondus a été
émis au 1er semestre 2023 contre 258 milliards d'euros au 1er
semestre 2022 sur le marché des institutions financières pour les
transactions en euros. Au second semestre, les banques centrales
ont atteint leurs taux terminaux à ce stade, le taux de dépôt de la
BCE s'est stabilisé à 4,5 % en septembre et le taux de la Fed à 5,5
%, dans un contexte de reflux de l'inflation en direction de la
cible des banques centrales (de 9,2 % en décembre 2022 à 2,9 % en
décembre 2023 en zone euro, de 6,5 % en décembre 2022 à 3,4 % en
décembre 2023 aux Etats-Unis) et de ralentissement de la croissance
en Europe. Ces indicateurs ont entrainé au 4ème trimestre des
anticipations de baisses des taux directeurs dès le 2ème trimestre
2024. Alors que les flux restaient soutenus sur les produits
sécurisés (195 milliards d'euros en format covered en 2023 contre
213 milliards en 2022), le marché primaire se rouvrait aux formats
plus juniors avec notamment la réouverture du marché subordonné
post Crédit Suisse. Ainsi, le marché primaire s'est montré
résilient et malgré l'augmentation des programmes de refinancement
des banques pour l'année 2023, avec une offre primaire sur le
secteur des institutions financières pour les transactions en euros
de 455 milliards d'euros en 2023 contre 450 milliards d'euros en
2022, les spreads étaient orientés en baisse au dernier trimestre
et ce malgré le contexte géopolitique de tensions au Moyen-Orient.
Risques opérationnels Le risque
opérationnel correspond au risque de perte résultant de
l'inadéquation ou de la défaillance des processus internes, des
personnes, des systèmes ou d'évènements extérieurs. Il inclut le
risque juridique, le risque de non-conformité, le risque de fraude
interne et externe, le risque de modèle, et également les risques
générés par le recours à des Prestations de Service Essentielles
Externalisées (PSEE). Organisation et
dispositif de surveillance Le dispositif de gestion des
risques opérationnels, harmonisé au sein du Groupe, est décliné
dans les entités du Groupe et comprend les composantes suivantes:
-
La gouvernance de la fonction de gestion des risques opérationnels
: la Direction Générale supervise le dispositif et est informée du
niveau des risques opérationnels par l'intermédiaire du volet
risques opérationnels du comité de contrôle interne.
-
La cartographie des risques opérationnels permet l'identification
et l'évaluation qualitative des risques.
-
Le suivi des indicateurs fixés dans le cadre de la politique ROP
est réalisé chaque trimestre avec la constitution des tableaux de
pilotage présentés en comité de contrôle interne.
-
La collecte des pertes liées aux risques opérationnels est
consolidée dans une base de données permettant la mesure et le
suivi du coût du risque global, ainsi que le calcul de l'allocation
des fonds propres réglementaires au titre des risques opérationnels
au niveau de l'entité et au niveau consolidé.
-
Un dispositif d'alerte pour les incidents sensibles et
significatifs.
-
Crédit Agricole S.A. adresse à la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire un tableau de bord consolidé des risques opérationnels
permettant de se positionner par rapport aux autres Caisses
Régionales.
Le dispositif de gestion des risques opérationnels déployé
au niveau de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire comprend les
composantes suivantes:
-
une cartographie des événements de risques, réactualisée
périodiquement pour intégrer les évolutions d'organisation, les
nouvelles activités, voire les évolutions du coût du risque. Elle
est construite à partir d'un découpage des activités en processus
et des 7 catégories de risques de la nomenclature Bâle III. Les
impacts à la fois financiers et non-financiers (réglementaire,
image) de ces événements de risques identifiés, qu'ils soient
avérés ou potentiels, sont évalués ainsi que leur probabilité
d'occurrence, en s'appuyant sur les experts métiers. L'appréciation
du contrôle interne à travers notamment les résultats des contrôles
aux différents niveaux du plan de contrôle local et des contrôles
consolidés définis par la Direction des risques groupe Crédit
Agricole S.A., et de ceux du contrôle périodique permet de mettre
en exergue les risques nets les plus critiques et de prioriser les
plans d'actions visant à leur réduction ;
-
un processus de collecte des incidents et des pertes
opérationnelles complété par un dispositif d'alertes, afin de
suivre les risques avérés, et de les exploiter pour mettre en place
les mesures de remédiation et s'assurer de la cohérence avec la
cartographie. Le montant des pertes collectées est
trimestriellement comparé à un seuil d'alerte défini
annuellement.
L'organisation de la gestion des risques opérationnels
s'intègre dans l'organisation globale de la ligne métier Risques et
Contrôles Permanents du Groupe: le Responsable des Risques
Opérationnels de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire est rattaché
au Responsable des Risques et Contrôles Permanents de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire. Le Manager du Risque Opérationnel
rapporte trimestriellement sur son activité et sur le niveau
d'exposition auprès du Comité de Contrôle Interne, dont la
présidence est assurée par le Directeur Général de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire. L'organe exécutif est informé a
minima trimestriellement par un tableau de bord après intégration
des dernières collectes des incidents et pertes avérées du risque
opérationnel dans le cadre du dispositif de recensement de la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire. Les tableaux de bord sont mis à
disposition sous intranet, ainsi, l'information est accessible par
l'ensemble des acteurs de la Caisse Régionale et reprennent les
plans d'action. L'organe délibérant est informé
semestriellement de l'évolution du coût du risque et des événements
marquants de la période. Le dispositif de gestion du risque
opérationnel couvre intégralement le périmètre opérationnel et
fonctionnel de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire. LOCAM -
SIRCAM et Square Habitat, filiales de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire, sont dotées de leurs propres dispositifs de gestion et
de surveillance. La fiabilité et la qualité des données collectées
font l'objet de contrôles systématiques. La démarche Groupe Crédit
Agricole d'appétence au risque mise en place depuis 2015 en Caisse
Régionale Loire Haute-Loire intègre le risque opérationnel.
Méthodologie Méthodologie utilisée pour le calcul
des exigences de fonds propres La Caisse Régionale Loire
Haute-Loire met en œuvre la méthode de mesure avancée (A.M.A.) pour
l'évaluation de l'exigence en fonds propres au titre des risques
opérationnels. La méthode A.M.A. de calcul des fonds propres
au titre du risque opérationnel a pour objectifs principaux :
-
d'inciter à une meilleure maîtrise du coût du risque opérationnel
ainsi qu'à la prévention des risques exceptionnels des différentes
entités du Groupe ;
-
de déterminer le niveau de fonds propres correspondant aux risques
mesurés ;
-
de favoriser l'amélioration de la qualité des contrôles permanents
dans le cadre du suivi de plans d'action.
Ce dispositif respecte l'ensemble des critères qualitatifs
(intégration de la mesure des risques dans la gestion quotidienne,
indépendance de la fonction risques, déclaration périodique des
expositions au risque opérationnel…) et des critères quantitatifs
Bâle III requis (intervalle de confiance de 99,9 % sur une période
d'un an, prise en compte des données internes, des données
externes, des analyses de scénarios et des facteurs reflétant
l'environnement). Le modèle A.M.A. de calcul des fonds
propres repose sur un modèle actuariel de type "Loss Distribution
Approach" (L.D.A.) spécifique au Groupe Crédit Agricole S.A. Ce
modèle L.D.A. est mis en œuvre d'une part sur les données internes
collectées mensuellement dans la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire, ce qui constitue l'historique de pertes, et d'autre
part, sur les scénarios majeurs qui permettent d'envisager des
situations non observées dans l'entité et ayant une probabilité de
survenance au-delà de l'horizon de cinq ans. Ce travail d'analyse
est mené dans la Caisse Régionale Loire Haute-Loire à partir d'une
liste Groupe de scénarios applicables à la banque de détail, piloté
et contrôlé par Crédit Agricole S.A. Cette liste de scénarios
majeurs est révisée annuellement et couvre l'ensemble des
catégories de Bâle et les zones de risques majeurs susceptibles
d'intervenir dans l'activité " banque de détail ". Pour les
Caisses Régionales, un principe de mutualisation des données
internes est mis en œuvre. Ce principe de mutualisation du calcul
de l'Exigence de Fonds Propres pour l'ensemble des Caisses
Régionales concerne la partie de l'Exigence de Fonds Propres issue
de l'historique de pertes. Ainsi les historiques de pertes de
l'ensemble des Caisses Régionales sont concaténés. Cette méthode
permet de disposer d'une profondeur d'historique d'incidents accrus
et d'un profil de risque plus complet. La mutualisation des
données lors de la détermination de la charge en capital implique
de réaliser une répartition de cette charge par Caisse régionale.
Pour ce faire, Crédit Agricole S.A. utilise une clé de répartition
prenant en compte les caractéristiques des Caisses régionales
(basée sur le coût du risque et PNB de l'année écoulée). Un
mécanisme de diversification du risque est mis en œuvre dans le
modèle L.D.A. du Groupe. Pour ce faire, un travail d'experts est
mené à Crédit Agricole S.A afin de déterminer les corrélations de
fréquence existantes entre les différentes catégories de risque de
Bâle et les scénarios majeurs. Ce travail d'expert a fait l'objet
d'une formalisation accrue, visant à structurer l'argumentation
autour de différents critères qualitatifs (corrélation
conjoncturelle, corrélation structurelle, étude des fréquences
historiques, matrice d'incertitude...). La méthode de calcul
standard (TSA) est également utilisée et appliquée à la filiale de
la Caisse Régionale LOCAM-SIRCAM. L'exigence en fonds propres de
ces entités suit la méthodologie de ventilation du PNB de l'entité
par ligne métier sur les trois derniers exercices. Le périmètre de
consolidation fait l'objet d'une revue de validation périodique
afin de détecter toutes entrées, modifications ou sorties du
périmètre. La part d'exigence en fonds propres standard (TSA) vient
s'ajouter à la part AMA pour déterminer l'exigence en fonds propres
finale au titre du risque opérationnel. Assurance et
couverture des risques opérationnels La protection de
notre bilan et du compte de résultat par le moyen de l'assurance
passe par quatre types de polices:
-
Police perte d'exploitation qui vise à assurer la réalisation d'une
partie de notre PNB en cas d'arrêt d'activité,
-
Police globale de banque qui vise à prendre en charge les sinistres
de type détournement, escroquerie, vol,
-
Police de responsabilités qui vise à prendre en charge des
sinistres envers des tiers lésés,
-
Police de dommages qui vise à prendre en charge les sinistres sur
notre patrimoine immobilier et matériel.
Par ailleurs, en méthode avancée, la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire peut prendre en compte les effets de l'assurance pour
diminuer l'exigence en fonds propres dans la limite de 20 % du
total des fonds propres alloués aux risques opérationnels. Cet
effet réducteur peut être pris en compte par la Caisse Régionale
Loire Haute-Loire dans la mesure où son assureur répond aux
exigences réglementaires. Dans la méthodologie Groupe appliquée à
la Caisse Régionale Loire Haute-Loire, l'effet assurance est pris
en compte au niveau d'un scénario majeur de destruction du site
névralgique. Pour déterminer le montant de l'Exigence en Fonds
Propres prenant en compte l'effet réducteur de l'assurance, il est
nécessaire de déterminer un certain nombre de paramètres calculés
par l'assureur, à savoir le taux de couverture, le taux
d'assurabilité, la franchise globale du sinistre. La détermination
de ces paramètres se fait en étudiant conjointement le scénario
majeur de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire et les polices
d'assurance susceptibles d'intervenir. La prise en compte de la
part d'exigence en fonds propres mutualisée liée à l'historique de
pertes, de la part d'exigence en fonds propres relatives aux
scénarios majeurs et les caractéristiques de l'assurance permettent
ensuite de déterminer le montant total de l'exigence en fonds
propres AMA. Risque Juridique Les
principales procédures judiciaires et fiscales en cours au sein de
la Caisse Régionale Loire Haute-Loire et de ses filiales
consolidées par intégration globale sont décrites dans le rapport
de gestion pour l'exercice 2023. Les dossiers ci-après évoqués sont
ceux qui sont nés ou ont connu une évolution après le 26/09/2023,
date du dépôt auprès de l'AMF du Rapport Financier semestriel. Sont
aussi évoqués des dossiers en cours qui n'ont pas fait l'objet
d'évolution depuis cette date. Les risques juridiques en cours au
31/12/2023 susceptibles d'avoir une influence négative sur le
patrimoine de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire ont fait
l'objet de provisions qui correspondent à la meilleure estimation
par la Direction Générale sur la base des informations dont elle
dispose. À ce jour, à la connaissance de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire, il n'existe pas d'autre procédure gouvernementale,
judiciaire ou d'arbitrage (y compris toute procédure dont la
Société a connaissance, qui est en suspens ou dont elle est
menacée), susceptible d'avoir ou ayant eu au cours des 12 derniers
mois des effets significatifs sur la situation financière ou la
rentabilité de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire. Par ailleurs,
comme indiqué dans son communiqué du 29/05/2017, la Caisse
Régionale de Crédit Agricole Mutuel Loire Haute-Loire a été
assignée par des porteurs de CCI en vue d'obtenir le rachat de
leurs titres. Cette action est initiée par l'Association de défense
des actionnaires minoritaires (ADAM). La partie adverse a évalué sa
demande à 79.8 M€. Le Tribunal Judiciaire d'Aix-en-Provence dans sa
décision du 12/04/2021 a rejeté la demande de ces porteurs et les a
condamnés solidairement aux dépens ainsi qu'à l'indemnisation de la
Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Loire Haute-Loire. Cette
décision correspond à l'analyse faite par la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire sur l'absence de fondement de cette action. Elle a
toutefois fait l'objet d'appel de la part de la partie adverse
Risques de non-conformité La mission de la
fonction Conformité est d'assurer le respect de la réglementation
et de la déontologie applicables aux activités bancaires et
financières, par la Caisse Régionale Loire Haute-Loire, les
dirigeants et l'ensemble des collaborateurs. La conformité veille à
éviter à la Caisse Régionale Loire Haute-Loire de se trouver en
situation de risque de non-conformité. Le " risque de
non-conformité " est défini comme le risque de sanction judiciaire,
administrative ou disciplinaire, de perte financière significative
ou d'atteinte à la réputation, qui naît du non-respect de
dispositions propres aux activités bancaires et financières de la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire, qu'elles soient de nature
législative ou réglementaire, ou qu'il s'agisse de normes
professionnelles et déontologiques, ou d'instructions de la
Direction. Les plans de contrôles mis en place permettent de
s'assurer du respect:
-
des règles de déontologie des Dirigeants et des collaborateurs
-
des obligations à l'égard de la clientèle en matière notamment de
conseil adapté, de protection des données personnelles et
d'inclusion bancaire.
-
des obligations relatives à la sécurité financière en matière de
lutte contre le blanchiment / financement du terrorisme et de
respect des sanctions internationales
-
des obligations relatives à la lutte contre la fraude, la
corruption et l'évasion fiscale
-
des obligations relatives à l'intégrité et à la transparence des
marchés
PROCEDURES DE CONTROLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES
L'organisation du contrôle interne de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire témoigne d'une architecture en phase avec les exigences
légales et réglementaires, ainsi qu'avec les recommandations du
Comité de Bâle. Le dispositif et les procédures de contrôle interne
sont définis, au sein de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire,
comme l'ensemble des dispositifs visant la maîtrise des activités
et des risques de toute nature et permettant la régularité (au sens
du respect des lois, règlements et normes internes), la sécurité et
l'efficacité des opérations, conformément aux références présentées
au point 1 ci-après. Le dispositif et les procédures de contrôle
interne se caractérisent par les objectifs qui leur sont assignés :
-
application des instructions et orientations fixées par la
Direction générale ;
-
performance financière, par l'utilisation efficace et adéquate des
actifs et ressources de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire,
ainsi que la protection contre les risques de pertes ;
-
connaissance exhaustive, précise et régulière des données
nécessaires à la prise de décision et à la gestion des risques
;
-
conformité aux lois et règlements et aux normes internes ;
-
prévention et détection des fraudes et erreurs ;
-
exactitude, exhaustivité des enregistrements comptables et
établissement en temps voulu d'informations comptables et
financières fiables.
Ces procédures comportent toutefois les limites inhérentes à tout
dispositif de contrôle interne, du fait notamment de défaillances
techniques ou humaines. Conformément aux principes en vigueur au
sein du groupe Crédit Agricole, le dispositif de contrôle interne
de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire s'applique sur un
périmètre large visant à l'encadrement et à la maîtrise des
activités, ainsi qu'à la mesure et à la surveillance des risques
sur base consolidée. Le dispositif mis en œuvre par la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire, qui s'inscrit dans le cadre de normes
et principes rappelés ci-dessous, est ainsi déployé d'une façon
adaptée aux différents métiers et aux différents risques, afin de
répondre au mieux aux obligations réglementaires propres aux
activités bancaires. Les moyens, outils et reportings mis en œuvre
dans cet environnement normatif permettent une information
régulière, notamment au Conseil d'administration, au Comité des
risques, à la Direction générale et au management, sur le
fonctionnement des dispositifs de contrôle interne et sur leur
adéquation (système de contrôle permanent et périodique, rapports
sur la mesure et la surveillance des risques, plans d'actions
correctives, etc.). Principes d'organisation du
dispositif de contrôle interne Principes fondamentaux Les
principes d'organisation et les composantes des dispositifs de
contrôle interne de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
recouvrent des obligations en matière :
-
d'information de l'organe de surveillance (stratégies risques,
limites fixées aux prises de risques, activité et résultats du
contrôle interne, incidents significatifs) ;
-
d'implication directe de l'organe de direction dans l'organisation
et le fonctionnement du dispositif de contrôle interne ;
-
de couverture exhaustive des activités et des risques, de
responsabilité de l'ensemble des acteurs ;
-
de définition claire des tâches, de séparation effective des
fonctions d'engagement et de contrôle, de délégations formalisées
et à jour ;
-
de normes et procédures formalisées et à jour.
Ces principes sont complétés par :
-
des dispositifs de mesure, de surveillance et de maîtrise des
risques : de crédit, de marché, de liquidité, financiers,
opérationnels (traitements opérationnels, qualité de l'information
financière et comptable, processus informatiques), risques de
non-conformité et risques juridiques ;
-
un système de contrôle, s'inscrivant dans un processus dynamique et
correctif, comprenant des contrôles permanents réalisés par les
unités opérationnelles ou par des collaborateurs dédiés, et des
contrôles périodiques (réalisés par l'Audit) ;
-
l'adaptation des politiques de rémunérations du Groupe (suite aux
délibérations du Conseil d'administration des 9 décembre 2009 et 23
février 2011) et des procédures de contrôle interne - en
application de la réglementation nationale, européenne ou
internationale en vigueur et notamment les réglementations liées à
la Capital Requirements Directive 4 (CRD 4), à l'AIFM, à UCITS V et
à solvabilité 2, aux dispositions relatives à la Volcker Rule, à la
loi de Séparation bancaire et à la directive MIF ainsi que les
recommandations professionnelles bancaires relatives d'une part, à
l'adéquation entre la politique de rémunération et les objectifs de
maîtrise des risques, et d'autre part, à la rémunération des
membres des organes exécutifs et de celle des preneurs de
risques.
Rôle du Conseil
d'Administration Le Conseil d'Administration de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire a connaissance de l'organisation
générale de l'entreprise et approuve son dispositif de contrôle
interne. Il approuve l'organisation générale de la Caisse Régionale
Loire Haute-Loire ainsi que celle de son dispositif de contrôle
interne et définit l'appétence au risque de la Caisse Régionale
Loire Haute-Loire, dans le cadre d'une déclaration annuelle. Il est
informé de l'organisation, de l'activité et des résultats du
contrôle interne. Outre les informations qui lui sont régulièrement
transmises, il dispose du Rapport annuel et de la présentation
semestrielle sur le contrôle interne qui lui sont communiqués,
conformément à la réglementation bancaire et aux normes définies
par le Groupe Crédit Agricole. Le Conseil est informé, au travers
du Comité des risques, des principaux risques encourus par
l'entreprise et des incidents significatifs révélés par les
systèmes de contrôle interne et de gestion des risques. Le
Président du Comité des risques de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire rend compte au Conseil des travaux du Comité et en
particulier du Rapport annuel sur le contrôle interne et sur la
mesure et la surveillance des risques. Rôle de la
Directrice Générale en matière de contrôle interne La
Directrice Générale définit l'organisation générale de l'entreprise
et s'assure de sa mise en œuvre efficiente par des personnes
habilitées et compétentes. Elle est directement et personnellement
impliquée dans l'organisation et le fonctionnement du dispositif de
contrôle interne. En particulier, elle fixe les rôles et
responsabilités en matière de contrôle interne et lui attribue les
moyens adéquats. Elle s'assure que les stratégies et limites de
risques sont compatibles avec la situation financière (niveaux des
fonds propres, résultats) et les stratégies arrêtées par le Conseil
d'Administration, dans le cadre de la déclaration d'appétence au
risque de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire. Elle veille à ce
que des systèmes d'identification et de mesure des risques, adaptés
aux activités et à l'organisation de l'entreprise, soient adoptés.
Elle veille également à ce que les principales informations issues
de ces systèmes lui soient régulièrement reportées. Elle s'assure
que le dispositif de contrôle interne fait l'objet d'un suivi
permanent, destiné à vérifier son adéquation et son efficacité.
Elle est informée des dysfonctionnements que le dispositif de
contrôle interne permettrait d'identifier et des mesures
correctives proposées. À ce titre, la Directrice Générale est
destinataire des notes de synthèse circonstanciées présentant les
conclusions des missions de l'Audit. Dispositif de
contrôle interne en matière de plans de continuité d'activité et de
sécurité des systèmes d'information Le dispositif de
contrôle interne mis en place permet d'assurer auprès de la
gouvernance de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire et du Groupe
Crédit Agricole un reporting périodique en matière de suivi des
risques relatifs aux plans de continuité d'activité et à la
sécurité des systèmes d'information de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire. Plans de continuité d'activité
En ce qui concerne le plan de secours informatique, la production
informatique de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire hébergée sur
le bi-site sécurisé Greenfield bénéficie structurellement de
solutions de secours d'un site sur l'autre. Ces solutions sont
testées de manière récurrente. En ce qui concerne le plan de repli
des utilisateurs, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire dispose
d'une solution qui offre une sécurisation élevée en cas
d'indisponibilité d'immeuble, mixant télétravail, travail déporté
en agences et repli des collaborateurs sur un site de secours
(Orion) pour les activités ayant une téléphonie enregistrée. Cette
solution est opérationnelle et a été éprouvée (tests de repli). Par
ailleurs, et conformément à la politique du Groupe Crédit Agricole,
la Caisse Régionale Loire Haute-Loire est en capacité à faire face
à une attaque virale massive des postes de travail en privilégiant
la reconstruction unitaire (via des clés USB) des postes
potentiellement infectés pour ses réseaux de distribution et
massive (via une console) pour ses sites administratifs.
Sécurité des systèmes d'Information La Caisse
Régionale Loire Haute-Loire, en lien avec le groupe Crédit
Agricole, a poursuivi le renforcement de sa capacité de résilience
face à l'ampleur des risques informatiques, en particulier les
cyber-menaces, tant en terme d'organisation que de projets. Une
gouvernance sécurité Groupe est en place avec un Comité sécurité
Groupe (CSG), faîtier décisionnaire et exécutoire, qui définit la
stratégie sécurité Groupe par domaine en y intégrant les
orientations des politiques sécurité, détermine les projets
sécurité Groupe, supervise l'exécution de la stratégie sur la base
d'indicateurs de pilotage des projets Groupe et d'application des
politiques et enfin, apprécie le niveau de maîtrise du Groupe dans
les quatre domaines relevant de sa compétence : plan de continuité
des activités, protection des données, sécurité des personnes et
des biens et sécurité des systèmes d'information. Pour la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire, les fonctions Manager des risques
systèmes d'information (MRSI) et Chief Information Security Officer
(CISO) sont déployées, cette dernière étant déléguée au CISO
coopéré CASIHA Centre. Le MRSI, rattaché au RFGR (Responsable de la
Fonction Gestion des Risques), consolide les informations lui
permettant d'exercer un second regard. Dispositif de
contrôle interne de l'information comptable et financière
La Direction Financière et Risques de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire assure la responsabilité de l'élaboration de ses états
financiers (comptes individuels et comptes consolidés) et de la
transmission à Crédit Agricole S.A. des données collectées,
nécessaires à l'élaboration des comptes consolidés du Groupe Crédit
Agricole. Procédures d'élaboration et de traitement
de l'information comptable et financière La documentation
de l'organisation des procédures et des systèmes d'information
concourant à l'élaboration et au traitement de l'information
comptable et financière est assurée par le livre des procédures
comptables de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire (composé du
CORPUS Comptable enrichi par l'ensemble des procédures archivées au
niveau des comptabilités divisionnaires et sur les outils CHORALE
DOC et CHORALE NET, bases documentaires sous Intranet accessibles
aux collaborateurs) et par la cartographie des processus concourant
à la production et au contrôle de l'information comptable et
financière. L'information financière publiée par la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire s'appuie pour l'essentiel sur les
données comptables mais également sur des données de gestion.
Données comptables La Caisse Régionale
Loire Haute-Loire établit des comptes individuels et consolidés
selon les normes comptables du Groupe Crédit Agricole, information
comptable et réglementaire. La Caisse Régionale Loire Haute-Loire
met en œuvre les systèmes d'information comptable, dont la maîtrise
d'ouvrage est assurée par Crédit Agricole S.A., lui permettant
d'élaborer les données dans des conditions de sécurité
satisfaisantes. Données de gestion Lorsque
les données publiées ne sont pas directement extraites des
informations comptables, il est fait généralement mention des
sources et de la définition des modes de calcul afin d'en faciliter
la compréhension. Les données de gestion publiées par la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire font l'objet de la mise en œuvre de
contrôles comptables (notamment celles relevant de l'application
des normes comptables IFRS) permettant de s'assurer de la qualité
de la réconciliation avec les données comptables, de la conformité
aux normes de gestion fixées par l'organe de direction et de la
fiabilité du calcul de l'information de gestion. Les données de
gestion sont établies selon des méthodes et des modes de calcul
permettant d'assurer la comparabilité dans le temps des données
chiffrées. Description du dispositif de Contrôle
permanent de l'information comptable et financière Les
objectifs du Contrôle permanent de l'information comptable et
financière visent à s'assurer de la couverture adéquate des risques
comptables majeurs, susceptibles d'altérer la qualité de
l'information comptable et financière en termes de:
-
Conformité des données au regard des dispositions légales et
réglementaires et des normes du Groupe Crédit Agricole,
-
Fiabilité et sincérité des données, permettant de donner une image
fidèle des résultats et de la situation financière de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire et des entités intégrées dans son
périmètre de consolidation,
-
Sécurité des processus d'élaboration et de traitement des données,
limitant les risques opérationnels, au regard de l'engagement de la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire sur l'information publiée,
-
Prévention des risques de fraudes et d'irrégularités
comptables.
Pour répondre à ces objectifs, la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire a décliné les recommandations générales de déploiement
du Contrôle permanent dans le domaine du contrôle de l'information
comptable et financière : notamment cartographie des risques
opérationnels étendue aux processus comptables et couvrant les
risques de fraudes, déploiement de plans de contrôles comptables
dans les services opérationnels (Unités comptables décentralisés et
Direction Financière et des Risques, …), mise en place d'une
communication transverse via des réunions périodiques entre les
unités comptables et de contrôle, le déploiement du guide de
contrôle comptable, la déclinaison du dispositif de rapprochement
comptabilité-risques selon la procédure définie par le groupe
Crédit Agricole. Le Directeur de la conformité, de la prévention
des risques et de la transformation, rend compte périodiquement à
la Directrice Générale et au comité d'audit de la Caisse Régionale
Loire Haute-Loire des travaux du Contrôle permanent de
l'information comptable et financière et de l'évaluation de ce
dispositif de Contrôle permanent mis en place dans la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire. INFORMATIONS SUR LES TESTS DE
RESISTANCE DANS LE CADRE DE LA GESTION DES RISQUES
Dispositif de stress tests Les stress tests,
simulations de crises ou tests de résistance font partie intégrante
du dispositif de gestion des risques de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire. Les stress tests contribuent à la gestion
prévisionnelle des risques, à l'évaluation de l'adéquation du
capital sous un scénario stressé et répondent à des exigences
réglementaires. A ce titre, par la mesure de l'impact économique,
comptable ou réglementaire de scénarios économiques sévères mais
plausibles, le dispositif de stress tests apporte une mesure de la
résilience d'un portefeuille, d'une activité, de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire utilisée dans le cadre de l'ICAAP et de
l'Appétit pour le Risque. Le dispositif de stress tests de la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire, construit en lien avec le
groupe Crédit Agricole, couvre tous les risques jugés significatifs
à savoir le risque de crédit, de marché, opérationnel (stress test
géré au niveau du groupe Crédit Agricole), climatique, ainsi que le
risque de liquidité, et les risques liés aux taux et changes.
Différents types de stress tests
-
Gestion prévisionnelle du risque par les stress tests : des
exercices de stress sont réalisés en lien avec le groupe Crédit
Agricole afin de compléter et d'enrichir les diverses analyses
assurant le bon suivi des risques. Des stress tests encadrant le
risque de marché, le risque de liquidité ou le risque de taux sont
produits périodiquement par le Groupe Crédit agricole pour la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire. Pour le risque de crédit, des
stress tests ont été réalisés afin de mesurer le risque lié à
l'évolution économique sur les portefeuilles de crédit et les
risques majeurs de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire.
Ces stress tests font l'objet d'une présentation à la Direction
Générale au sein des comités idoines.
-
Stress tests budgétaires ou stress tests ICAAP : un exercice annuel
est mené en lien avec le groupe Crédit Agricole dans le cadre du
processus budgétaire. Les résultats de ce stress test sont utilisés
dans l'ICAAP. Il contribue à la planification des besoins en
capital et permet d'estimer la capacité bénéficiaire de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire à horizon trois ans en fonction de
scénarios économiques. L'objectif de ce stress test dans le
processus budgétaire et ICAAP est de mesurer les effets et la
sensibilité en résultat des scénarios économiques (central -
baseline , adverse modéré - adverse) sur les activités de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire. Il repose obligatoirement sur un
scénario économique (évolution d'un ensemble de variables
économiques) à partir duquel sont déterminés les impacts sur les
différents risques. Ce scénario est complété pour tenir compte des
risques opérationnels et de mauvaise conduite.
L'objectif de cet exercice est d'estimer un ratio de solvabilité en
mesurant les impacts sur le compte de résultat (coût du risque,
marge d'intérêt, commissions…), les emplois pondérés et les fonds
propres et de confronter ces indicateurs aux niveaux de tolérance
de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire.
-
Stress tests réglementaires : cette typologie de stress tests
regroupe l'ensemble des demandes de la BCE, de l'ABE (Autorité
Bancaire Européenne) ou émanant d'un superviseur. En 2023, le
Groupe a en particulier mené à bien le stress global organisé par
l'ABE. Dans ce cadre, le Groupe Crédit Agricole s'est situé parmi
les premières banques systémiques européennes en termes de niveau
de ratio de solvabilité CET1 dans le scénario le plus
défavorable.
Gouvernance du programme de stress
Reprenant les orientations de l'ABE (Autorité Bancaire Européenne),
le programme de stress tests au niveau du Groupe et de la Caisse
Régionale explicite clairement la gouvernance et les
responsabilités de chacun des acteurs pour les stress tests
couvrant le risque de crédit, de marché, opérationnel, climatique,
liquidité et les risques liés aux taux et changes. Le programme de
stress tests est approuvé annuellement par le Conseil
d'Administration. Les scénarios utilisés dans les processus ICAAP,
Appétit pour le risque ou pour des besoins réglementaires
présentent l'évolution centrale et stressée des variables
macroéconomiques et financières (PIB, chômage, inflation, taux
d'intérêt et de change…) pour l'ensemble des pays pour lesquels le
Groupe Crédit Agricole est en risque. Partant du programme de
stress tests du Groupe Crédit Agricole, la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire élabore son programme en incluant des exercices
couvrant ses activités significatives ou les risques majeurs
définis dans le cadre de l'Appétit pour le risque. Le programme
doit en particulier répondre aux besoins des stratégies risques
faisant l'objet d'une présentation au cours de l'année. Il est
défini annuellement et comprend a minima les points suivants :
-
La liste des stress tests prévus et leurs caractéristiques
(objectifs, usages attendus, périmètre étudié, fréquence,
méthodologie appliquée …) ;
-
La gouvernance interne : responsabilités et les procédures
associées (validation, présentation…) ;
-
Le planning de production ;
-
Le plan d'amélioration prévu au cours de l'année (process,
méthodes, infrastructures et données).
Le programme est soumis à l'approbation de la Direction
Générale puis à la validation du Comité des Risques et du Conseil
d'Administration. Description des objectifs et de
l'utilisation des stress scenarios Le processus de stress
est intégré dans la gouvernance de l'entreprise et vise à renforcer
le dialogue entre les filières risque et finance sur la sensibilité
du coût du risque et des exigences en fonds propres à une
dégradation de la situation économique. Outre leur utilisation dans
les discussions budgétaires et le pilotage des fonds propres, les
résultats des stress tests crédit globaux sont une brique
importante de l'ICAAP. Ainsi, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
a réalisé, au cours de l'année 2023, des exercices de simulation de
crise (stress tests) en lien avec la Direction des Risques Groupe
de Crédit Agricole S.A. Stress test de
crédit Les exercices de stress tests crédit font partie
intégrante du dispositif de gestion des risques de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire. Ceux-ci portent soit sur le
portefeuille de crédit dans son ensemble soit sur un portefeuille
particulier présentant une "poche de risque" à étudier. Le stress
test Groupe s'étend sur trois années (2024, 2025 et 2026) et
s'appuie sur les données de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
au 30/06/2023. Ce stress porte sur l'ensemble du portefeuille
crédit (Banque de détail et Grande Clientèle). Il comprend un
stress " macro-économique " réalisé en central, complété de
simulations locales (stress sectoriel et stress de concentration
individuelle) en fonction des spécificités de la Caisse Régionale
Loire Haute-Loire. Stress test "macro- économique"
(central): Le stress macro-économique consiste à appliquer un
scenario économique " sévère, plausible mais néanmoins peu probable
", comprimé sur une période courte et permettant d'identifier des
vulnérabilités sur le portefeuille. Cet exercice permet donc
d'avoir une estimation de l'impact d'un ralentissement économique
sur le portefeuille de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire.
Stress test sectoriel (local): Le stress sectoriel consiste
à mesurer l'impact de la crise sur quelques filières
particulièrement sensibles. Il permet d'ajuster la sensibilité des
différents secteurs par rapport au scenario de stress
macro-économique initialement proposé (permettant ainsi de refléter
les spécificités économiques locales sur ces secteurs) ou être
dé-corrélé de celui-ci (dans le but de mesurer l'impact d'une
dégradation sectorielle sur le portefeuille). En 2023, une
dégradation plus importante par rapport au stress initial a été
appliquée en Caisse Régionale Loire Haute-Loire sur les filières
économiques les plus risquées (Distribution - Industries de biens
de consommation, Immobilier de bureaux et de commerce, BTP,
Automobile et autres Transports, THR ainsi que sur les Financements
à Effet de Levier). Stress " macro-économique " (central):
Le stress scenario " macro-économique " 2023 s'appuie sur 2
scénarios nommés Baseline et Adverse.
Normalisation de l'inflation dans les prochaines années, mais qui
prend du temps à revenir à un niveau plus acceptable pour la BCE.
La production des certains secteurs est affectée par la hausse des
coûts intermédiaires. Les défaillances d'entreprises restent
circonscrites à des secteurs spécifiques (hébergement,
restauration, transport, logistique…), contre choc sur les prix qui
limite l'affaiblissement de l'activité (consommation bénéficiant de
la baisse de l'inflation, de l'amélioration des revenus réels) et
le redémarrage de la consommation reste toutefois modéré. Bonne
tenue du marché du travail, une épargne des ménages encore
abondante bien qu'entamée, la consommation des ménages a absorbé
les ponctions sur le pouvoir d'achat et les resserrements
monétaires.
Ralentissement de la croissance dû à un enlisement de la guerre
russo-ukrainienne et à un nouveau choc d'inflation. La priorité
continue d'être donnée à la maîtrise de l'inflation au détriment de
la croissance économique. Ceci se traduit par une récession sur
deux années consécutives (2024 et 2025) en Europe, mais aussi
fortement marquée en France. En 2026, l'inflation est stabilisée et
une croissance positive est observée en France et en Europe.
Présentation des résultats des stress tests Groupe
Les impacts des stress tests réalisés ont été mesurés sur trois
années à travers les variations des risques pondérés (RWA), du coût
du risque et du ratio de solvabilité CET1. Les résultats montrent
une hausse des risques pondérés (RWA) et du coût du risque qui
impactent le ratio de solvabilité CET1 à la baisse sur les 3
années. Il est estimé à 26.6% sur 2024, 24.7% en 2025 et à 24.8% en
2026 (non compte-tenu de la prévision de fonds propres établie sur
la part conservée des résultats prévisionnels). Les résultats du
stress test crédit Groupe sont présentés en Comité des Risques
Crédits et Assurances de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire et
en Comité des risques du Conseil d'administration.
Stress de sensibilité ACPR Le stress de
sensibilité est réalisé sur une année et s'appuie sur les données
de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire au 30/06/2023. L'exercice
de stress de sensibilité consiste à dégrader la notation Bâloise du
portefeuille de la Grande Clientèle. Cet exercice de stress
s'inscrit dans une démarche complémentaire de celle proposée par le
" stress test Groupe " du groupe Crédit Agricole. Le scenario est
calqué sur celui qui a été demandé par l'ACPR en 2009: il s'agit de
mesurer l'impact d'une dégradation globale des portefeuilles Bâlois
de la Grande Clientèle selon les règles qui ont été tirées des
migrations observées lors de la crise des PME de 1993 en France.
Présentation des résultats du stress de
sensibilité Les impacts du stress de sensibilité ont été
mesurés sur une année à travers les variations des risques pondérés
(RWA), du coût du risque et du ratio de solvabilité CET1. Les
résultats montrent une hausse des risques pondérés (RWA) et du coût
du risque. Le ratio de solvabilité CET1 est estimé à 29,5% mi-
2024, pour une position initiale au 30/06/2023 à 30,1% (non
compte-tenu de la prévision de fonds propres établie sur la part
conservée des résultats prévisionnels). Les résultats du stress de
sensibilité ACPR sont présentés en Comité des Risques Crédits et
Assurances de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire.
STRATEGIE ET PROCESSUS DE COUVERTURE ET D'ATTENUATION DES RISQUES
Stratégie et processus de gestion, de couverture des risques crédit
et de contrepartie Le risque d'insolvabilité de ses clients et
contreparties est l'un des principaux risques auxquels la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire est exposée. Le risque de crédit
affecte les comptes consolidés de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire lorsqu'une contrepartie n'est pas en mesure d'honorer
ses obligations et que la valeur comptable des obligations figurant
dans les livres de la banque est positive. Cette contrepartie peut
être une banque, un établissement financier, une entreprise
industrielle ou commerciale, un État ou des entités étatiques, un
fonds d'investissement ou une personne physique. Le taux de défaut
des contreparties pourrait encore augmenter par rapport aux taux
historiquement bas de la période post Covid et la Caisse Régionale
Loire Haute-Loire pourrait avoir à enregistrer des charges et
provisions significatives pour créances douteuses ou
irrécouvrables, ce qui affecterait alors sa rentabilité. Bien que
la Caisse Régionale Loire Haute-Loire cherche à réduire son
exposition au risque de crédit en utilisant des méthodes
d'atténuation du risque telles que la constitution de collatéral,
l'obtention de garanties, la conclusion de contrats de dérivés de
crédit et d'accords de compensation, il ne peut être certain que
ces techniques permettront de compenser les pertes résultant des
défauts des contreparties. En outre, la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire est exposée au risque de défaut de toute partie qui lui
fournit la couverture du risque de crédit (telle qu'une
contrepartie au titre d'un instrument dérivé) ou au risque de perte
de valeur du collatéral. Par ailleurs, seule une partie du risque
de crédit supporté par la Caisse Régionale Loire Haute-Loire est
couverte par ces techniques. En conséquence, la Caisse Régionale
Loire Haute-Loire est exposée de manière significative au risque de
défaut de ses contreparties. Mécanismes de réduction
du risque de crédit La description des politiques de
mesure d'atténuation du risque de crédit sont décrites dans le
présent document, partie (EU CCRA). Stratégie et
processus de gestion, de couverture des risques financiers
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire doit assurer une gestion
actif-passif adéquate afin de maîtriser le risque de pertes.
Néanmoins des replis prolongés du marché pourraient réduire la
liquidité, rendant plus difficile la cession d'actifs et pouvant
engendrer des pertes significatives. La Caisse Régionale
Loire Haute-Loire est exposée au risque que la maturité, le taux
d'intérêt ou la devise de ses actifs ne correspondent pas à ceux de
ses passifs. L'échéancier de paiement d'un certain nombre d'actifs
de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire est incertain, et si la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire perçoit des revenus inférieurs
aux prévisions à un moment donné, il pourrait avoir besoin d'un
financement supplémentaire provenant du marché pour faire face à
ses obligations. Bien que la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
s'impose des limites strictes concernant les écarts entre ses
actifs et ses passifs dans le cadre de ses procédures de gestion
des risques, il ne peut être garanti que ces limites seront
pleinement efficaces pour éliminer toute perte potentielle qui
résulterait de l'inadéquation entre ces actifs et passifs.
L'objectif de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire en matière de
gestion de sa liquidité est d'être en situation de pouvoir faire
face à tout type de situation de crise de liquidité sur des
périodes de temps prolongées. Au 31 décembre 2023, la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire affichait un ratio LCR (Liquidity
Coverage Ratio, ratio prudentiel destiné à assurer la résilience à
court terme du profil de risque de liquidité) de 108 % supérieur au
plancher réglementaire de 100 %. Dans certaines activités de la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire, notamment ses activités de
marché, de gestion d'actifs ou encore ses activités d'assurance,
des fluctuations prolongées des marchés, en particulier des baisses
du prix des actifs, peuvent peser sur le niveau d'activité ou
réduire la liquidité sur le marché concerné. De telles situations
peuvent exposer la Caisse Régionale Loire Haute-Loire à des pertes
significatives si elle n'est pas en mesure de solder rapidement, le
cas échéant, ses positions déficitaires. Cela peut notamment être
le cas pour les actifs peu liquides qu'elle détient. Les
stratégies de couverture mises en place par la Caisse Régionale
Loire Haute-Loire pourraient ne pas écarter tout risque de pertes
Si l’un quelconque des instruments ou stratégies de
couverture utilisés par la Caisse Régionale Loire Haute-Loire pour
couvrir différents types de risques auxquels il est exposé dans la
conduite de ses activités s'avérait inopérant, la Caisse Régionale
Loire Haute-Loire pourrait subir des pertes. Nombre de ses
stratégies sont fondées sur l'observation du comportement passé du
marché et l'analyse des corrélations historiques. Par exemple, si
la Caisse Régionale Loire Haute-Loire détient une position longue
sur un actif, il pourra couvrir le risque en prenant une position
courte sur un autre actif dont le comportement permet généralement
de neutraliser toute évolution de la position longue. Toutefois, la
couverture mise en place par la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
pourrait n'être que partielle ou les stratégies pourraient ne pas
permettre une diminution effective du risque dans toutes les
configurations de marché ou ne pas couvrir tous les types de
risques futurs. Toute évolution inattendue du marché pourrait
également diminuer l'efficacité des stratégies de couverture de la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire. En outre, la manière dont les
gains et les pertes résultant des couvertures inefficaces sont
comptabilisés peut accroître la volatilité des résultats publiés
par la Caisse Régionale Loire Haute-Loire. Au 31/12/2023, l'encours
de swap de macro couverture de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire s'élève à 1 493 M€. PUBLICATION DES
ACCORDS DE GOUVERNANCE (EU OVB) FONCTIONS DE
DIRECTION EXERCÉES PAR LES MEMBRES DE L'ORGANE DE DIRECTION Les
principes de gouvernance de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
résultent des articles du Code monétaire et financier propres aux
Caisses de Crédit Agricole Mutuel et de la loi 47-1775 du 10
septembre 1947 portant sur le statut de la coopération telle que
modifiée par la loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à
l'Economie Sociale et Solidaire. Les directeurs généraux sont
nommés par le Conseil d'Administration et leur nomination doit être
approuvée par Crédit Agricole S.A. en qualité d'organe central du
réseau. Le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale de
Crédit Agricole Loire Haute-Loire est composé de quinze membres
pris parmi les sociétaires des Caisses locales, élus en Assemblée
Générale, et répartis sur les deux départements de la Loire et de
la Haute-Loire. Pour l'exercice 2023, huit sont issus du
département de la Loire et sept du département de la Haute-Loire,
respectant ainsi l'équilibre de la représentation départementale.
Christophe CHAVOT (Président du Conseil
d'Administration) depuis le 25 avril 2023 Autres mandats
électifs dans le Groupe CRÉDIT AGRICOLE au niveau régional
Entité Mandat Date de nomination SA
COFAM (filiale CRCAM LHL) Administrateur 23/05/2023
SAS LOCAM (filiale COFAM) Administrateur
23/05/2023 SAS SIRCAM (filiale COFAM)
Administrateur 23/05/2023 SAS ONLIZ (filiale
COFAM) Administrateur 23/05/2023 SAS SQUARE HABITAT CRÉDIT
AGRICOLE LOIRE HAUTE-LOIRE (filiale CRCAM
LHL) Administrateur 27/06/2023 LA FONDATION D'ENTREPRISE
CREDIT AGRICOLE LOIRE HAUTE-LOIRE POUR L'INNOVATION
Président du Conseil d'Administration 07/06/2023 CAISSE
LOCALE de FEURS (42) Administrateur du Conseil
d'Administration, puis Président à compter de 2021 2021
ESPACE SOLIDARITÉ PASSERELLE (Association Loi
1901) Membre du Conseil d'Administration 11/05/2023
FEDERATION AUVERGNE RHONE ALPES DU CREDIT AGRICOLE
Membre du Conseil d'Administration 18/09/2023 Autres mandats
électifs hors Groupe CRÉDIT AGRICOLE au niveau régional :
Entité Mandat Date de nomination CRMCCA
RHÔNE-ALPES (Confédération Régionale de la Mutualité, de
la Coopération et du Crédit Agricole) Représentant du Conseil
d'Administration 26/05/2023 Lycée Agricole du Puit de
l'Aune Membre du Bureau 01/12/2020 Autres
mandats électifs dans le Groupe CRÉDIT AGRICOLE au niveau
national : Entité Mandat Date de nomination
FNCA Membre du Comité de l'Agriculture et de
l'Agroalimentaire 19/06/2023 FNCA Membre de la
Commission Transformation et Performance 09/05/2023
FNCA Membre du Groupe de Travail Ambitions 2030
14/12/2023 Gaëlle RÉGNARD (Directrice
Générale) Autres fonctions exercées dans le Groupe CRÉDIT
AGRICOLE au niveau régional : Entité Mandat
Date de nomination SA COFAM (filiale CRCAM LHL)
Présidente du Conseil d’Administration 01/04/2022 SAS
LOCAM (filiale COFAM) Présidente du Conseil
d’Administration 01/04/2022 SAS SIRCAM (filiale
COFAM) Présidente du Conseil d’Administration 01/04/2022
SAS ONLIZ (filiale COFAM) Présidente du Conseil
d’Administration 02/09/2022 SAS SQUARE HABITAT Crédit
Agricole Loire Haute-Loire (filiale CRCAM LHL) Membre du
Conseil d'Administration - Administratrice 01/04/2022
DOXALLIA (ex EDOKIAL) Membre du Conseil
d'Administration - Administratrice 01/04/2022 SCI Crédit
Agricole Loire Haute-Loire Représentante permanente de
CRCALHL - Gérante 01/04/2022 LE VILLAGE BY CA LOIRE
HAUTE-LOIRE Présidente du Conseil d'Administration
01/04/2022 LA FONDATION D'ENTREPRISE CREDIT AGRICOLE LOIRE
HAUTE-LOIRE POUR L'INNOVATION Administratrice du Conseil
d'Administration 01/04/2022 ESPACE SOLIDARITÉ
PASSERELLE (Association Loi 1901) Membre du Conseil
d'Administration 01/04/2022 FEDERATION AUVERGNE RHONE ALPES
DU CREDIT AGRICOLE Membre du Conseil d'Administration -
Administratrice 01/04/2022 FONDATION de l'UNIVERSITÉ JEAN
MONNET de SAINT-ETIENNE Administratrice 01/04/2022
SOCIETE DE CONSEIL EN TRANSITION ENERGETIQUE
Présidente du Conseil d'Administration 01/11/2023 Autres
fonctions exercées dans le Groupe CRÉDIT AGRICOLE au niveau
national et international Entité Mandat Date de
nomination FNCA Membre de la Commission Finances
et Risques 01/04/2022 FNCA Membre du Bureau
Fédéral 07/04/2022 SAS RUE LA BOETIE Membre du
Conseil d'Administration - Administratrice 07/04/2022
CREDIT AGRICOLE ITALIA Membre du Comité Exécutif -
Administratrice 27/04/2022 CREDIT AGRICOLE TECHNOLOGIES ET
SERVICES (CA TS) Membre du Conseil de surveillance
15/03/2023 CREDIT AGRICOLE GROUP INFRASTRUCTURE PLATFORM
(CA GIP) Administratrice 15/03/2023 LCL
Membre du Conseil d'Administration - Administratrice 27/04/2023
Concernant les différents mandats qu'elle exerce, la
Directrice Générale, mandataire social de la Caisse Régionale de
Crédit Agricole Loire Haute-Loire respecte les règles usuelles et
légales d'encadrement du cumul des mandats. INFORMATIONS
CONCERNANT LA POLITIQUE DE RECRUTEMENT POUR LA SÉLECTION DES
MEMBRES DE L'ORGANE DE DIRECTION AINSI QUE LEURS CONNAISSANCES,
LEURS COMPÉTENCES ET LEUR EXPERTISE. Lors de sa séance du 26 mai
2023, le Conseil d'Administration a approuvé les délégations de ses
membres auprès des différent(e)s Commissions/Comités de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire et des représentations auprès des
organismes départementaux. Le Conseil d'administration de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire considère que les expériences
professionnelles individuelles de chaque administrateur constituent
le socle de la compétence collective du Conseil et contribuent à la
richesse des échanges. Le Comité des nominations s'attache à
identifier annuellement les connaissances qui doivent être en
permanence présentes au sein du Conseil pour lui permettre
d'accomplir ses missions dans les meilleures conditions. Il se
réfère aux connaissances et expériences requises en matière
d'évaluation de l'aptitude au plan législatif et règlementaire,
auxquelles il ajoute des domaines de compétences utiles à la Caisse
Régionale (ex. coopération agricole, connaissances sectorielles
etc), pour définir une grille d'évaluation des compétences des
membres du Conseil. Il suit la composition du Conseil et s'assure,
sur la base de l'évolution individuelle et collective des
administrateurs, que ces compétences requises sont toujours
présentes. Le Comité des Nominations du 10 février 2023 a examiné
les retours du questionnaire d'auto-évaluation des compétences des
membres du Conseil d'Administration. Le Comité relève notamment les
thèmes de formation souhaités par les administrateurs sur 2023,
entre autres les risques financiers, les interactions de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire avec les entités du Groupe (filiales,
DRG, FNCA…), les enjeux RSE, et les risques auxquels est confrontée
la Caisse Régionale Loire Haute-Loire et les moyens de gestion. Le
Comité note également que les administrateurs disposent de moyens
adaptés pour remplir leurs missions lors des réunions du Conseil.
Les points sur le profil et l'expérience n'appellent pas de
remarque. Ainsi, en 2023, à l'issue de l'évaluation individuelle et
collective des membres du Conseil, le Comité des nominations n'a
pas constaté de carence dans les domaines évalués. Les
administrateurs bénéficient, au cours de leur mandat, de formations
abordant des thèmes divers leur permettant de développer et de
maintenir le niveau de compétences nécessaires à l'exercice de
leurs fonctions (Plan de formation 2023 : Organisation et métiers
du Groupe, Fresque Climat, Vision et gestion des risques auxquels
est confrontée la Caisse Régionale Loire Haute-Loire, Risques
financiers, Lutte contre la corruption). INFORMATIONS SUR LA
POLITIQUE DE DIVERSITÉ APPLICABLE A LA SÉLECTION DES MEMBRES DE
L'ORGANE DE DIRECTION La Caisse Régionale Loire Haute-Loire est
sensible à la diversité de la composition de son Conseil, même si
le champ d'application de la loi n° 2011-103 du 27 janvier 2011
relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au
sein des Conseils d'Administration et de surveillance, se limite
aux sociétés ayant la forme de SA ou de SCA et ne s'applique donc
pas aux Caisses régionales de Crédit Agricole Mutuel qui ne sont ni
des SA, ni des SCA et sont donc en dehors du champ d'application de
ce texte. Le Conseil d'Administration a décidé, dans une démarche
volontaire de fixer un objectif chiffré à atteindre en matière de
féminisation du Conseil. Fin 2016, sur proposition du Comité des
Nominations, il a validé l'objectif recommandé de 40 % de femmes
administrateurs à l'Assemblée Générale de 2018 répondant aux
critères de formation et compétences souhaités par l'Autorité de
Contrôle Prudentiel et de Régulation (ACPR) et disposant de la
disponibilité nécessaire pour assurer l'exercice de leur mandat. Le
Conseil d'Administration est composé de 40% de femmes (six membres
sur quinze). La Caisse Régionale Loire Haute-Loire a également
engagé une démarche volontaire d'assurer une plus grande diversité
de ses administrateurs en termes de qualification et d'expérience
professionnelle. Ainsi, la diversité de la représentation
professionnelle dont sont issus les administrateurs de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire permet d'assurer une couverture
satisfaisante des différents secteurs d'activité tout en respectant
les équilibres géoéconomiques du territoire de la Caisse Régionale
Loire Haute-Loire. Par ailleurs, une partie des administrateurs
assume des responsabilités professionnelles dans d'autres
structures, permettant de faciliter l'implication et le partenariat
avec celles-ci. Les administrateurs n'ayant pas de mandats externes
garantissent l'autonomie fonctionnelle de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire. Enfin, 4 personnes représentant le Comité Social et
Economique siègent au Conseil d'Administration de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire. Concernant l'application de la
politique de mixité au sein du Comité de Direction de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire et parmi les postes à plus forte
responsabilité : La Direction Générale est engagée dans une
démarche de long terme de féminisation de l'encadrement de la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire. Ainsi, au 31/12/2023, parmi les
10% des postes à plus forte rémunération au sein de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire (133 postes), 48 d'entre eux sont
occupés par des femmes soit 36%. Concernant le Comité de Direction,
3 femmes en sont membres ce qui représente 23 % au 31/12/2023.
LE COMITÉ DES RISQUES Le Conseil a, par délibération
en date du 26 novembre 2015, décidé la constitution d'un Comité des
Risques, conformément aux dispositions législatives prévues aux
articles L.511-89 et suivants du Code Monétaire et Financier et aux
dispositions règlementaires de l'arrêté du 3 novembre 2014 révisé
relatif au contrôle interne des établissements de crédit. Depuis le
29 juin 2018 le Comité des Risques est doté d'un Règlement
intérieur qui précise ses modalités pratiques d'organisation et de
fonctionnement. Le Comité est composé de 3 administrateurs
du département de la Loire, Mme Moulin, Mme Vernay et M. Sepulchre,
et de 3 administrateurs du département de la Haute-Loire, Mme Mazel
(Présidente), Mme Philipon, et Mme Bernard. Le secrétariat de ce
comité est confié au Responsable du Service Contrôle Permanent et
Risques. Le Comité des Risques, sous la responsabilité du
Conseil d'Administration et dans le respect des dispositions du
Code Monétaire et Financier (articles L.511-89 et suivants) et de
l'arrêté du 3 novembre 2014 révisé, a pour mission principale de
conseiller le Conseil d'Administration sur la stratégie globale et
l'appétence en matière de risques actuels et futurs. A ce
titre le Comité des Risques est, notamment, chargé :
-
de conseiller le conseil d'administration sur la stratégie globale
de l'établissement de crédit ou de la société de financement et sur
l'appétence globale en matière de risque, tant actuels que
futurs,
-
d'assister le conseil lorsque celui-ci contrôle la mise en œuvre de
cette stratégie par les personnes mentionnées à l'article L.511-13
Code monétaire et financier et par le responsable de la fonction de
gestion des risques,
-
d'examiner, dans le cadre de sa mission, si les prix des produits
et services proposés aux clients sont compatibles avec la stratégie
en matière de risques de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire.
Lorsque les prix ne reflètent pas correctement les risques, le
Comité des Risques présente au Conseil d'Administration un plan
d'actions pour y remédier,
-
d'examiner si les incitations prévues par la politique et les
pratiques de rémunération de l'établissement de crédit sont
compatibles avec la situation de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire au regard des risques auxquels elle est exposée, de son
capital, de sa liquidité et de la probabilité et de l'échelonnement
dans le temps des bénéfices attendus,
-
d'examiner les politiques mises en place et recommandations émanant
de Crédit Agricole S.A. pour se conformer à la règlementation
bancaire sur le contrôle interne.
En plus des suivis réguliers sur l'évolution des risques
crédits, le suivi des limites et grands risques, l'évolution des
risques opérationnels, le suivi des alertes et des résultats de
contrôles y compris des filiales intégrées au périmètre de
surveillance consolidée, le Comité a notamment procédé au cours de
ses 5 réunions en 2023, à l'analyse des sujets suivants ainsi
répartis :
-
Dispositifs du plan de continuité d'activité, de la sécurité du
système d'information,
-
Rapport annuel et Information semestrielle du contrôle
interne,
-
Suivi des indicateurs d'appétit aux risques,
-
Information sur le respect des limites Politique ROP,
-
Réexamen de la politique risque opérationnel,
-
Thématiques de conformité : point de situation sur la sécurité
financière, les risques de non-conformité, la lutte contre la
corruption, synthèse du dispositif LBF/VOLCKER,
-
Programme de stress tests,
-
Mesure du besoin de capital économique (Processus interne
d'évaluation de l'adéquation des fonds propres/ICAAP),
-
Thématiques du contrôle périodique : résultats des missions
d'audit,
-
Présentation de différents rapports : Questionnaire de protection
de la Clientèle, questionnaire sur la lutte contre le blanchiment
(QLB), Rapport annuel à l'AMF, rapport annuel sur les dispositifs
de contrôle interne LCB/FT et de gel des avoirs.
Une synthèse des travaux réalisés est systématiquement faite
par le Président du Comité des risques lors du Conseil
d'Administration qui suit. Des avis sont alors formulés au Conseil
d'Administration sur les travaux qui requièrent sa validation.
Le taux de
participation des administrateurs au Comité des Risques est de 90%
(y compris Comité conjoint des Risques et d'Audit de décembre
2023). Le Président du Comité des Risques procède à la restitution
des travaux de ce comité en Conseil d'Administration. FLUX
D'INFORMATION SUR LES RISQUES À DESTINATION DE L'ORGANE DE
DIRECTION. La gestion des risques, inhérente à l'exercice des
activités bancaires, est au cœur du dispositif de contrôle interne
de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire, mis en œuvre par tous les
acteurs intervenant de l'initiation des opérations jusqu'à leur
maturité finale. La responsabilité de la mesure des risques et de
leur surveillance est assurée par la Fonction Gestion des Risques
(FGR), indépendante des métiers et rapportant directement à la
Direction Générale. Si la maîtrise des risques relève en premier
lieu de la responsabilité des métiers qui assurent le développement
de leur activité, la FGR a pour mission de garantir que les risques
auxquels est exposée la Caisse Régionale Loire Haute-Loire sont
conformes à la stratégie et aux politiques définies (limites
globales et individualisées, critères de sélectivité) et
compatibles avec les objectifs de croissance et de rentabilité de
la Caisse Régionale Loire Haute-Loire. Le Responsable de la FGR
(RFGR) veille au bon déploiement, à la cohérence et à la
pertinence, sur son périmètre de surveillance sur base consolidée,
d'un dispositif de pilotage, d'encadrement et de contrôle des
risques.
- Risque de
crédit et de contrepartie
On entend par:
-
Probabilité de défaut (PD) : probabilité de défaut
d’une contrepartie sur une période d’un an ;
-
Valeurs exposées au risque (EAD) : montant de
l’exposition en cas de défaillance. La notion d’exposition englobe
les encours bilanciels ainsi qu’une quote-part des engagements hors
bilan ;
-
Pertes en cas de défaut (LGD) : rapport entre la
perte subie sur une exposition en cas de défaut d’une contrepartie
et le montant de l’exposition au moment du défaut ;
-
Expositions brutes : montant de l’exposition
(bilan + hors bilan), après effets de compensation et avant
application des techniques de réduction du risque de crédit
(garanties et sûretés) et avant application du facteur de
conversion (CCF) ;
-
Facteur de conversion (CCF) : rapport entre le
montant non encore utilisé d’un engagement, qui sera tiré et en
risque au moment du défaut, et le montant non encore utilisé de
l’engagement, dont le montant est calculé en fonction de la limite
autorisée ou, le cas échéant, non autorisée lorsqu’elle est
supérieure ;
-
Pertes attendues (EL) : le montant de la perte
moyenne que la banque estime devoir constater à horizon d’un an sur
son portefeuille de crédits ;
-
Emplois pondérés (RWA) : le montant des emplois
pondérés est obtenu en appliquant à chaque valeur exposée au risque
un taux de pondération. Ce taux dépend des caractéristiques de
l’exposition et de la méthode de calcul retenue (IRB ou standard)
;
-
Ajustements de valeur : dépréciation individuelle
correspondant à la perte de valeur d’un actif liée au risque de
crédit et constatée en comptabilité soit directement sous forme de
passage en perte partielle, soit via un compte de correction de
valeur ;
-
Evaluations externes de crédit : évaluations de
crédit établies par un organisme externe d’évaluation de crédit
reconnu conformément au règlement (CE) n° 1060/2009.
INFORMATIONS QUALITATIVES GÉNÉRALES SUR LE RISQUE DE
CRÉDIT (EU CRA) BRÈVE DÉCLARATION SUR LES RISQUES
L’activité de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire est centrée sur
l'activité de Banque Universelle de Proximité sur son territoire.
L'appétit pour le risque (Risk Appetite) correspond au niveau de
risque que la banque est disposée à assumer pour atteindre ses
objectifs stratégiques, compte tenu de sa capacité financière
globale et notamment de ses ressources rares (liquidité,
solvabilité, ...). La démarche d'appétit est précédée par un
processus d'identification des risques majeurs. Il vise à recenser
de la manière la plus exhaustive possible l'ensemble des risques
susceptible d'affecter le bilan, le compte de résultat, les ratios
prudentiels ou la réputation de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire et à les classer par catégorie et sous catégories,
selon une nomenclature homogène pour l'ensemble du Groupe. Un
reporting annuel est fait sur ce processus aux instances de
gouvernance de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire que ce soit à
la Direction générale et au Conseil d'Administration.
CRITÈRES ET L'APPROCHE UTILISÉS POUR DÉFINIR LA POLITIQUE DE
GESTION DU RISQUE DE CRÉDIT ET FIXER LES LIMITES EN MATIERE DE
RISQUE DE CRÉDIT Toute opération de crédit nécessite une analyse
approfondie de la capacité du client à rembourser son endettement
et de la façon la plus efficiente de structurer l'opération,
notamment en termes de sûretés et de maturité. Elle doit s'inscrire
dans le cadre de risques de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
et dans le dispositif de limites en vigueur, tant sur base
individuelle que globale. La décision finale d'engagement s'appuie
sur la note interne de la contrepartie et est prise par des unités
d'engagement ou des Comités dédiés, sur la base d'un avis risque
indépendant du Responsable de la Fonction Gestion des Risques, dans
le cadre du système de délégation en vigueur. Chaque décision de
crédit requiert une analyse du couple rentabilité/risque pris. Par
ailleurs, le principe d'une limite de risque sur base individuelle
est appliqué à tout type de contrepartie : entreprise,
professionnel, promoteur immobilier, collectivité publique,
association, agriculteur, particulier. STRUCTURE ET
ORGANISATION DE LA FONCTION DE GESTION ET DE CONTRÔLE DU RISQUE DE
CRÉDIT Les principes d'organisation et les composantes des
dispositifs de contrôle interne de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire recouvrent des obligations en matière :
-
d'information de l'organe de surveillance (stratégies risques,
limites fixées aux prises de risques, activité et résultats du
contrôle interne, incidents significatifs) ;
-
d'implication directe de l'organe de direction dans l'organisation
et le fonctionnement du dispositif de contrôle interne ;
-
de couverture exhaustive des activités et des risques, de
responsabilité de l'ensemble des acteurs ;
-
de définition claire des tâches, de séparation effective des
fonctions d'engagement et de contrôle, de délégations formalisées
et à jour ;
-
de normes et procédures formalisées et à jour.:
-
des dispositifs de mesure, de surveillance et de maîtrise des
risques ;
-
un système de contrôle, s'inscrivant dans un processus dynamique et
correctif, comprenant des contrôles permanents réalisés par les
unités opérationnelles ou par des collaborateurs dédiés, et des
contrôles périodiques (réalisés par l'Audit) ;
Le respect de la stratégie et des politiques crédits est
contrôlé par :
-
L'encadrement des réseaux,
-
Les différentes Directions,
-
Le service Contrôle Permanent et Risque et qui procède à des
contrôles sur pièces et sur échantillon,
-
Le Contrôle périodique lors de ses missions siège ou réseau,
-
La réunion mensuelle Risques, qui réunit les acteurs de l'octroi
tous marchés et ceux du risque de crédits
-
Le Comité des risques trimestriel au travers de l'analyse du stock
et du flux,
Le Comité d'Audit et le Comité des Risques comme le Conseil
d'Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire
Haute-Loire sont informés semestriellement sur la situation des
risques crédit et leurs évolutions ainsi que sur les plus gros
dossiers provisionnés. LIENS ENTRE LES FONCTIONS DE GESTION DU
RISQUE DE CRÉDIT Trois lignes métiers intervenant sur la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire : Les fonctions de contrôle sont
chargées d'accompagner les métiers et les unités opérationnelles
pour assurer la régularité, la sécurité et l'efficacité des
opérations. Elles effectuent à ce titre :
-
Le pilotage et le contrôle des risques de crédit, de marché, de
liquidité, financiers et opérationnels, par le service Contrôle
Permanent et Risques de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire,
également en charge du contrôle de dernier niveau de l'information
comptable et financière et du suivi du déploiement de la sécurité
des systèmes d'information et des plans de continuité d'activités
;
-
La prévention et le contrôle des risques de non-conformité par le
service de la Conformité de la Caisse Régionale qui assure
notamment la prévention du blanchiment de capitaux, la lutte contre
le financement du terrorisme, la prévention de la fraude, le
respect des embargos et des obligations de gel des avoirs ;
-
Le contrôle indépendant et périodique du bon fonctionnement de
l'ensemble de la Caisse Régionale par le service de l'Audit de la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire.
- Expositions
en défaut et ajustements de valeur
QUALITÉ DE CRÉDIT DES EXPOSITIONS RESTRUCTURÉES (EU
CQ1) 31/12/2023 Valeur
comptable brute / Montant nominal des expositions faisant l'objet
de mesures de renégociation Dépréciations
cumulées, variations négatives cumulées de la juste valeur dues au
risque de crédit et provisions Sûretés reçues et
garanties financières reçues pour des expositions
renégociées Renégociées non
performantes Sur des expositions renégociées
performantes Sur des expositions
renégociées non performantes dont sûretés
reçues et garanties financières reçues pour des expositions non
performantes faisant l'objet de mesures de renégociation
(en milliers d'euros) Renégociées performantes
Dont en défaut Dont
dépréciées 005 Comptes à vue auprès de banques
centrales et autres dépôts à vue ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 010 Prêts et
avances 57 069 50 287 50 281 50 281
(5 120) (16 195) 72 729 28 530 020 Banques
centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 030 Administrations publiques ‐ 181 181
181 ‐ (12) ‐ ‐ 040 Établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 050
Autres entreprises financières 224 2 028 2 028 2 028
(16) (1 395) 436 255 060 Entreprises non financières
12 094 13 921 13 920 13 920 (1 805)
(4 406) 15 081 7 363 070 Ménages 44 751
34 157 34 152 34 152 (3 299) (10 382)
57 212 20 912 080 Titres de créance ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 090
Engagements de prêt donnés 378 62 62 62 (71) ‐ 341 20
100 Total
57 447 50 349
50 343 50 343
(5 191) (16 195)
73 070 28 550
QUALITÉ DE LA RESTRUCTURATION (EU CQ2) La
Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée par la
publication du tableau CQ2 « Qualité de la restructuration.
QUALITÉ DE CRÉDIT DES EXPOSITIONS PERFORMANTES ET
NON PERFORMANTES PAR JOURS DE RETARD (CQ3)
31/12/2023 Valeur comptable brute /
Montant nominal Expositions
performantes Expositions non performantes
(en milliers d'euros) Pas en souffrance ou en
souffrance ≤ 30 jours En souffrance > 30
jours ≤ 90 jours Paiement improbable mais
pas en souffrance ou en souffrance ≤ 90 jours En
souffrance > 90 jours ≤ 180
jours En souffrance >
180 jours ≤ 1 an En
souffrance > 1 an ≤ 2 ans
En souffrance > 2 ans ≤ 5 ans
En souffrance > 5 ans ≤ 7
ans En souffrance > 7 ans
Dont en défaut 005 Comptes à vue
auprès de banques centrales et autres dépôts à vue 386 746
386 746 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 010 Prêts et avances
12 259 981 12 238 329 21 652 332 482
104 426 27 312 36 691 102 177 26 463
11 002 24 411 332 477 020 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 030 Administrations publiques 527 736
527 410 326 2 417 1 257 92 64 654 350 ‐ ‐ 2 417
040 Établissements de crédit 1 056 770
1 056 770 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 050 Autres entreprises
financières 230 298 229 922 376 5 975 578 462 ‐ 124
2 241 2 570 ‐ 5 975 060 Entreprises non financières
3 603 036 3 593 642 9 394 220 061
49 576 19 859 29 064 91 847 12 837
4 781 12 097 220 061 070 Dont PME
3 490 650 3 481 256 9 394 210 266
40 060 19 859 29 064 91 847 12 837
4 781 11 818 210 266 080 Ménages 6 842 141
6 830 585 11 556 104 029 53 015 6 899
7 563 9 552 11 035 3 651 12 314
104 024 090 Titres de créance 698 920 698 920 ‐ 632
‐ 632 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 632 100 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
110 Administrations publiques 293 195 293 195 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ 120 Établissements de crédit 213 863 213 863 ‐
632 ‐ 632 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 632 130 Autres entreprises financières
120 909 120 909 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 140 Entreprises non
financières 70 953 70 953 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 150
Expositions hors bilan 4 961 871
12 469
12 469 160 Banques centrales ‐ ‐
‐ 170 Administrations publiques
16 687 ‐
‐ 180 Établissements de crédit 4 104 016
‐ ‐
190 Autres entreprises financières 21 391 ‐
‐ 200 Entreprises
non financières 497 063 11 546
11 546 210 Ménages
322 714 923
923 220 Total
18 307 518
13 323 995 21 652
345 583 104 426
27 944 36 691
102 177 26 463
11 002 24 411
345 578 QUALITÉ DES
EXPOSITIONS NON PERFORMANTES PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE (EU
CQ4) 31/12/2023 Valeur
comptable / montant nominal brut Dépréciation
cumulée Provisions sur engagements
hors bilan et garanties financières donnés
Variations négatives cumulées de la juste valeur dues au
risque de crédit sur expositions non performantes
Dont non performantes Dont
soumises à dépréciation (en milliers d'euros)
Dont en défaut 010
Expositions au bilan
13 292 015 333 114
333 109 13 172 969
(306 206) ‐ 030
Royaume uni 37 850 632 632 37 850 (689) ‐ 040
Pays-Bas 14 996 ‐ ‐ 14 996 (9) ‐ 050 Luxembourg
9 792 2 2 9 496 (9) ‐ 060 Suede 226 ‐ ‐ 226 ‐
‐ 070 Autres pays ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 080
Expositions hors bilan
4 974 340 12 469
12 469
14 155 090 France ‐ ‐ ‐
‐ 090 Monaco ‐ ‐ ‐ ‐ 100 Royaume uni ‐
‐ ‐ ‐ 110 Japon ‐ ‐ ‐ ‐
120 Luxembourg 693 ‐ ‐ 1 130 Etats-Unis 14 ‐ ‐
‐ 140 Autres pays ‐ ‐ ‐ ‐
150 Total
18 266 355 345 583
345 578 13 172 969
(306 206) 14 155
‐ QUALITÉ DE CRÉDIT DES
PRÊTS ET AVANCES AUX ENTREPRISES NON FINANCIÈRES PAR SECTEUR
D’ACTIVITÉ (EU CQ5) Valeur
comptable brute Dépréciation cumulée
Variations négatives cumulées de la juste valeur dues au
risque de crédit sur expositions non performantes
31/12/2023 Dont non
performantes (en milliers d'euros)
Dont en défaut Dont prêts et avances
soumis à dépréciation 010 Agriculture, sylviculture et
pêche 479 725 8 966 8 966 479 725 (9 475)
‐ 020 Industries extractives 10 442 103 103 10 442 (396)
‐ 030 Industrie manufacturière 374 719 24 066 24 066
374 719 (21 760) ‐ 040 Production et distribution
d'électricité, de gaz, de vapeur et d'air conditionné 47 277
695 695 47 277 (2 722) ‐ 050 Production et distribution
d’eau 24 790 949 949 24 790 (1 012) ‐ 060
Construction 268 478 33 241 33 241 268 478
(26 243) ‐ 070 Commerce 576 620 52 890 52 890
576 620 (47 489) ‐ 080 Transport et stockage 94 686
5 668 5 668 94 686 (6 499) ‐ 090 Hébergement et
restauration 255 279 24 887 24 887 255 279
(23 530) ‐ 100 Information et communication 30 774
2 929 2 929 30 774 (2 447) ‐ 110 Activités
financières et d’assurance 15 832 ‐ ‐ 15 832 (253) ‐ 120
Activités immobilières 946 854 17 026 17 026
946 854 (29 448) ‐ 130 Activités spécialisées,
scientifiques et techniques 286 019 18 907 18 907
286 019 (18 395) ‐ 140 Activités de services
administratifs et de soutien 136 148 6 857 6 857
136 148 (8 229) ‐ 150 Administration publique et défense,
sécurité sociale obligatoire 7 860 43 43 7 860 (136) ‐
160 Enseignement 39 084 3 214 3 214 39 084
(3 252) ‐ 170 Santé humaine et action sociale 80 919
7 132 7 132 80 919 (6 623) ‐ 180 Arts,
spectacles et activités récréatives 46 092 3 360
3 360 46 092 (3 609) ‐ 190 Autres services
101 499 9 128 9 128 101 499 (9 123) ‐
200 Total
3 823 097 220 061
220 061 3 823 097
(220 641) ‐
EVALUATION DES GARANTIES – PRÊTS ET AVANCES (EU
CQ6) La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est
pas concernée par la publication du tableau CQ6 « Evaluation
des garanties – prêts et avances ». EXPOSITIONS
PERFORMANTES ET NON PERFORMANTES ET PROVISIONS ASSOCIÉES (EU
CR1) 31/12/2023 Valeur
comptable brute / Montant nominal Dépréciations
cumulées, variations négatives cumulées de la juste valeur dues au
risque de crédit et provisions Sûretés et
garanties financières reçues
Expositions performantes Expositions non
performantes Expositions performantes -
Dépréciations cumulées et provisions Expositions
non performantes – Dépréciations cumulées, variations négatives
cumulées de la juste valeur dues au risque de crédit et
provisions Sorties partielles du bilan
cumulées Sur les expositions performantes
Sur les expositions non performantes (en
milliers d'euros) Dont étape 1 Dont
étape 2 Dont étape 2 Dont
étape 3 Dont étape 1 Dont
étape 2 Dont étape 2 Dont
étape 3 005 Comptes à vue auprès de banques
centrales et autres dépôts à vue 386 746 386 746 ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 010 Prêts et avances 12 259 981
11 132 436 1 127 545 332 482 5
332 477 (104 021) (36 728) (67 293)
(201 273) ‐ (201 273) ‐ 7 147 782 83 999
020 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 030
Administrations publiques 527 736 522 497 5 239
2 417 ‐ 2 417 (883) (597) (286) (1 227) ‐
(1 227) ‐ 1 289 ‐ 040 Établissements de crédit
1 056 770 1 056 770 ‐ ‐ ‐ ‐ (4) (4) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
34 995 ‐ 050 Autres entreprises financières 230 298
189 758 40 540 5 975 ‐ 5 975 (4 969)
(1 659) (3 310) (4 710) ‐ (4 710) ‐ 90 951
400 060 Entreprises non financières 3 603 036
3 240 580 362 456 220 061 ‐ 220 061
(68 670) (29 697) (38 973) (151 971) ‐
(151 971) ‐ 1 355 197 32 061 070 Dont PME
3 490 650 3 153 051 337 599 210 266 ‐
210 266 (67 510) (29 457) (38 053)
(149 640) ‐ (149 640) ‐ 1 318 424 26 533
080 Ménages 6 842 141 6 122 831 719 310
104 029 5 104 024 (29 495) (4 771)
(24 724) (43 365) ‐ (43 365) ‐ 5 665 350
51 538 090 Titres de créance 698 920 579 874 ‐ 632 ‐
632 (280) (280) ‐ (632) ‐ (632) ‐ ‐ ‐ 100 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 110 Administrations publiques 293 195
293 195 ‐ ‐ ‐ ‐ (132) (132) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 120 Établissements
de crédit 213 863 213 863 ‐ 632 ‐ 632 (132) (132) ‐ (632)
‐ (632) ‐ ‐ ‐ 130 Autres entreprises financières 120 909
1 999 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 140 Entreprises non
financières 70 953 70 817 ‐ ‐ ‐ ‐ (16) (16) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
150 Expositions hors bilan 4 961 871 4 912 840
49 031 12 469 ‐ 12 469 (9 738) (4 102)
(5 636) (4 417) ‐ (4 417) ‐ 169 839 427 160
Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
170 Administrations publiques 16 687 16 687 ‐ ‐ ‐ ‐ (10)
(10) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 180 Établissements de crédit
4 104 016 4 104 016 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ 190 Autres entreprises financières
21 391 16 099 5 292 ‐ ‐ ‐ (194) (132) (62) ‐ ‐ ‐
‐ 1 941 ‐ 200 Entreprises non financières
497 063 463 821 33 242 11 546 ‐ 11 546
(8 639) (3 491) (5 148) (4 413) ‐ (4 413)
‐ 60 210 29 210 Ménages 322 714
312 217 10 497 923 ‐ 923 (895) (469) (426) (4) ‐ (4)
‐ 107 688 398 220
Total 18 307 518
17 011 896
1 176 576 345 583
5 345 578
(114 039) (41 110)
(72 929) (206 322)
‐ (206 322)
‐ 7 317 621
84 426 MATURITÉ RÉSIDUELLE DES
EXPOSITIONS (EU CR1-A) 31/12/2023
Valeur exposée au risque nette (en milliers
d'euros) À vue <= 1 an
> 1 an <= 5 ans
> 5 ans Aucune échéance
déclarée Total 1 Prêts et avances ‐
1 875 704 5 003 025 5 383 061
25 379 12 287 169 2 Titres de créance ‐ 76 707
268 274 234 749 118 910 698 640
3 Total ‐
1 952 411
5 271 299
5 617 810 144 289
12 985 809 VARIATIONS DE
L'ENCOURS DE PRÊTS ET AVANCES NON PERFORMANTS (EU CR2)
31/12/2023 Valeur comptable
brute (en milliers d'euros) 010
Stock initial de prêts et avances non performants
306 639 020 Entrées dans les portefeuilles non performants
98 931 030 Sorties hors des portefeuilles non performants
(73 088) 040 Sorties dues à des sorties de bilan 050
Sorties dues à d’autres situations 060
Stock final de prêts et avances non performants
332 482 VARIATIONS DE L’ENCOURS DE PRÊTS ET
AVANCES NON PERFORMANTS ET DES RECOUVREMENTS NETS CUMULES
CORRESPONDANTS (EU CR2A) La Caisse Régionale Loire
Haute-Loire n’est pas concernée par la publication du tableau CR2A
« Variations de l’encours de prêts et avances non performants
et des recouvrements nets cumules correspondants ».
SÛRETÉS OBTENUES PAR PRISE DE POSSESSION ET PROCESSUS
D’EXÉCUTION (EU CQ7) La Caisse Régionale Loire
Haute-Loire n'est pas concernée par la publication du tableau CQ7
« sûretés obtenues par prise de possession et processus
d'exécution ». SÛRETÉS OBTENUES PAR PRISE DE
POSSESSION ET PROCESSUS D’EXÉCUTION (EU CQ8) La
Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée par la
publication du tableau CQ8 « Garantie obtenue par prise de
possession et par processus d'exécution - ventilation par période
».
INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES RELATIVES À LA QUALITÉ DE
CRÉDIT DES ACTIFS (EU CRB) RISQUE DE CREDIT Depuis
fin 2007, l'ACPR a autorisé le groupe Crédit Agricole à utiliser
ses systèmes de notations internes pour le calcul des exigences de
fonds propres réglementaires au titre du risque de crédit des
portefeuilles Clientèle de détail et Grande clientèle pour
l'essentiel de son périmètre. Les principales évolutions récentes
concernant le plan de roll out du Groupe sont la validation en
méthode IRB des portefeuilles "Entreprises" des Caisses Régionales
du Crédit Agricole (CRCA) avec effet au 1er octobre 2014, ainsi que
l'autorisation émise par la BCE en juillet 2021 d'utiliser les
modèles de probabilité de défaut dédiés aux professionnels de
l'immobilier et d'étendre l'utilisation des modèles de probabilité
de défaut concernant les opérations de rachat à effet de levier
(leverage buy-out ou LBO) aux CRCA. Conformément à l'engagement de
passage progressif du Groupe en méthode avancée défini avec le
Superviseur (plan de roll out), les travaux sur le déploiement de
l'approche IRB se poursuivent. Une actualisation du plan de roll
out est adressée annuellement à l'autorité compétente. En outre, en
application de l'article 150 du règlement délégué (UE) N° 575/2013
du 26 juin 2013 modifié relatif aux exigences prudentielles
applicables aux établissements de crédit et aux entreprises
d'investissement, un dossier de demande d'autorisation pour le
recours à l'utilisation partielle permanente (UPP) de l'approche
standard sur certains périmètres du groupe Crédit Agricole a été
transmis à la BCE en 2021. DEPRECIATION / PROVISIONNEMENT
POUR RISQUE DE CREDIT Champ d'application
Conformément à IFRS 9, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire
Haute-Loire comptabilise une correction de valeur au titre des
pertes de crédit attendues ("Expected Credit Losses" ou "ECL") sur
les encours suivants :
-
les actifs financiers d'instruments de dette au coût amorti ou à la
juste valeur par capitaux propres recyclables (prêts et créances,
titres de dette) ;
-
les engagements de financement qui ne sont pas évalués à la juste
valeur par résultat ;
-
les engagements de garantie relevant d'IFRS 9 et qui ne sont pas
évalués à la juste valeur par résultat ;
-
les créances locatives relevant de la norme IFRS 16 ; et
-
les créances commerciales générées par des transactions de la norme
IFRS 15.
Les instruments de capitaux propres (à la juste valeur par
résultat ou à la juste valeur par OCI non recyclables) ne sont pas
concernés par les dispositions en matière de dépréciation.
Les instruments dérivés et les autres instruments financiers
évalués à la juste valeur par résultat font l'objet d'un calcul de
risque de contrepartie qui n'est pas visé par le modèle ECL. Ce
calcul est décrit dans le chapitre 2 " Facteurs de Risques et
Informations prudentielles " du Rapport de Gestion de la Caisse
Régionale du Crédit Agricole Loire Haute-Loire.
Risque de crédit et étapes de dépréciation /
provisionnement Le risque de crédit se définit comme le
risque de pertes lié au défaut d'une contrepartie entraînant son
incapacité à faire face à ses engagements vis-à-vis du Groupe. Le
processus de provisionnement du risque de crédit distingue trois
étapes (Stages) :
-
1ère étape (Stage 1) : dès la comptabilisation initiale de
l'instrument financier (crédit, titre de dette, garantie…), la
Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire Haute-Loire comptabilise
les pertes de crédit attendues sur 12 mois ;
-
2ème étape (Stage 2) : si la qualité de crédit se dégrade
significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, la
Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire Haute-Loire comptabilise
les pertes attendues à maturité ;
-
3ème étape (Stage 3) : dès lors qu'un ou plusieurs événements de
défaut sont intervenus sur la transaction ou sur la contrepartie en
ayant un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés,
la Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire Haute-Loire
comptabilise une perte de crédit avérée à maturité. Par la suite,
si les conditions de classement des instruments financiers en stage
3 ne sont plus respectées, les instruments financiers sont
reclassés en stage 2, puis en stage 1 en fonction de l'amélioration
ultérieure de la qualité de risque de crédit.
Définition du défaut La définition du
défaut pour les besoins du provisionnement ECL est identique à
celle utilisée en gestion et pour les calculs de ratios
réglementaires. Ainsi, un débiteur est considéré en situation de
défaut, lorsqu'au moins une des deux conditions suivantes est
satisfaite :
-
un arriéré de paiement significatif généralement supérieur à 90
jours sauf si des circonstances particulières démontrent que
l'arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur
;
-
la Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire Haute-Loire estime
improbable que le débiteur s'acquitte intégralement de ses
obligations de crédit sans qu'elle ait recours à d'éventuelles
mesures telles que la réalisation d'une sûreté.
Un encours en défaut (Stage 3) est dit déprécié lorsque se
sont produits un ou plusieurs événements qui ont un effet néfaste
sur les flux de trésorerie futurs estimés de cet actif financier.
Les indications de dépréciation d'un actif financier englobent les
données observables au sujet des événements suivants :
-
des difficultés financières importantes de l'émetteur ou de
l'emprunteur ;
-
un manquement à un contrat, tel qu'une défaillance ou un paiement
en souffrance ;
-
l'octroi, par le ou les prêteurs à l'emprunteur, pour des raisons
économiques ou contractuelles liées aux difficultés financières de
l'emprunteur, d'une ou de plusieurs faveurs que le ou les prêteurs
n'auraient pas envisagées dans d'autres circonstances ;
-
la probabilité croissante de faillite ou de restructuration
financière de l'emprunteur ;
-
la disparition d'un marché actif pour l'actif financier en raison
de difficultés financières ;
-
l'achat ou la création d'un actif financier avec une forte décote,
qui reflète les pertes de crédit subies.
Il n'est pas nécessairement possible d'isoler un événement
en particulier, la dépréciation de l'actif financier pouvant
résulter de l'effet combiné de plusieurs événements. La
contrepartie en défaut ne revient en situation saine qu'après une
période d'observation (90 jours) qui permet de valider que le
débiteur n'est plus en situation de défaut (appréciation par la
Direction des Risques). La notion de perte de crédit
attendue " ECL " L'ECL se définit comme la valeur probable
espérée pondérée de la perte de crédit (en principal et en
intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la
différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux
attendus (incluant le principal et les intérêts). L'approche
ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de
crédit attendues. Gouvernance et mesure des
ECL La gouvernance du dispositif de mesure des paramètres
IFRS 9 s'appuie sur l'organisation mise en place dans le cadre du
dispositif Bâlois. La Direction des Risques du Groupe est
responsable de la définition du cadre méthodologique et de la
supervision du dispositif de provisionnement des encours. Le Groupe
s'appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les
processus Bâlois actuels pour générer les paramètres IFRS 9
nécessaires au calcul des ECL. L'appréciation de l'évolution du
risque de crédit s'appuie sur un modèle d'anticipation des pertes
et extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les
informations disponibles, pertinentes, raisonnables et
justifiables, y compris les informations de nature prospectives,
doivent être retenues. La formule de calcul intègre les paramètres
de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d'exposition
au moment du défaut. Ces calculs s'appuient largement sur les
modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel
lorsqu'ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer
une ECL économique. La norme IFRS 9 préconise une analyse en date
d'arrêté (Point in Time) tout en tenant compte de données de pertes
historiques et des données prospectives macro-économiques (Forward
Looking), alors que la vue prudentielle s'analyse à travers le
cycle (Through The Cycle) pour la probabilité de défaut et en bas
de cycle (Downturn) pour la perte en cas de défaut. L'approche
comptable conduit également à recalculer certains paramètres
bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de
recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans
le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut (" Loss Given
Default" " ou " LGD "). Les modalités de calcul de l'ECL sont à
apprécier en fonction des typologies de produits : instruments
financiers et instruments hors bilan. Les pertes de crédit
attendues pour les 12 mois à venir (Stage 1) sont une portion des
pertes de crédit attendues pour la durée de vie (Stage 2 et 3), et
elles représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la
durée de vie advenant d'une défaillance dans les 12 mois suivant la
date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie
attendue de l'instrument financier est inférieure à 12 mois),
pondérées par la probabilité qu'il y ait défaillance dans les douze
mois. Les pertes de crédit attendues sont actualisées au TIE
déterminé lors de la comptabilisation initiale de l'instrument
financier. Les modalités de mesure des ECL tiennent compte des
biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit
qui font partie des modalités contractuelles et que la Caisse
Régionale de Crédit Agricole Loire Haute-Loire ne comptabilise pas
séparément. L'estimation des insuffisances de flux de trésorerie
attendues d'un instrument financier garanti reflète le montant et
le calendrier de recouvrement des garanties. Conformément à la
norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n'influe
pas sur l'appréciation de la dégradation significative du risque de
crédit : celle-ci s'appuie sur l'évolution du risque de crédit sur
le débiteur sans tenir compte des garanties. Le backtesting
des modèles et paramètres utilisés est réalisé a minima à fréquence
annuelle. Les données macro-économiques prospectives
(Forward Looking) sont prises en compte dans un cadre
méthodologique applicable à deux niveaux :
-
au niveau du Groupe dans la détermination d'un cadre partagé de
prise en compte du Forward Looking dans la projection des
paramètres PD, LGD sur l'horizon d'amortissement des opérations
;
-
au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles.
A noter que la Caisse Régionale Loire Haute-Loire ne déclare pas
d'expositions en souffrance de plus de 90 jours non considérées
comme dépréciées.
LES METHODES DE DETERMINATION DES AJUSTEMENTS POUR RISQUE DE
CREDIT GENERAL ET SPECIFIQUE Evaluation du risque de
crédit Dans le contexte des incertitudes économiques et
géopolitiques, le Groupe continue de revoir régulièrement ses
prévisions macroéconomiques prospectives (forward looking) pour la
détermination de l'estimation du risque de crédit.
Informations sur les scénarios macroéconomiques retenus au 31
décembre 2023 Le Groupe a utilisé quatre scénarios pour le calcul
des paramètres de provisionnement IFRS 9 en production sur décembre
2023 avec des projections allant jusqu'à 2026. Ils intègrent des
hypothèses différenciées sur les prix énergétiques, l'évolution du
choc inflationniste subi notamment par la zone euro et le maintien
du resserrement monétaire opéré par les banques centrales avec des
pondérations distinctes affectées à chacun de ces scénarios.
Premier scénario : Scénario " central " (pondéré à 50 %) Le
scénario central est un scénario de " lente normalisation "
caractérisé par un net ralentissement économique, une inflation en
repli mais encore élevée. La perspective de cet ajustement très
graduel conduit à un maintien des taux durablement élevés.
L'inflation sous-jacente est l'élément déterminant du scénario et
conditionne, notamment, la trajectoire monétaire. Scénario d'une
activité résiliente malgré l'inflation et le resserrement monétaire
Grâce à la bonne tenue du marché du travail et à une épargne encore
abondante bien qu'entamée, la consommation des ménages a amorti les
ponctions sur le pouvoir d'achat et les resserrements monétaires.
La croissance a ainsi mieux résisté qu'il n'était anticipé mais
l'inflation sous-jacente également. Le scénario de décélération
sans effondrement suppose une décrue lente de l'inflation
soulageant les revenus et autorisant qu'un terme soit mis aux
hausses de taux directeurs. Aux Etats-Unis, l'activité a bien
résisté mais des fissures apparaissent (ajustement de
l'investissement résidentiel, investissement productif léthargique
et susceptible de se contracter, ménages probablement plus prudents
et moins dépensiers : bonne tenue du marché du travail mais réserve
d'épargne entamée, recours à l'endettement via les cartes de
crédit, hausse des taux d'intérêt). Même si l'on retient une légère
contraction au dernier trimestre, la croissance pourrait atteindre
2 % en 2023 puis 0,6 % en 2024 : un ralentissement, finalement
naturel, fondé sur un repli de l'inflation totale et, surtout, de
l'inflation sous-jacente qui achèveraient l'année 2023 aux
alentours de, respectivement, 4,2 % et 4,7 % avant de se rapprocher
toutes deux de 2,5 % fin 2024. Les risques sont majoritairement
baissiers sur ce scénario : hausse du prix du pétrole, résistance
de l'inflation et hausse supplémentaire des taux directeurs. En
Zone euro, le repli assez brutal du rythme de croissance n'est pas
annonciateur d'une récession mais plutôt, d'une " normalisation "
des comportements. Fondé sur une inflation totale moyenne se
repliant de 8,4 % en 2022 à 5,6 % en 2023 puis 2,9 % en 2024, le
scénario se traduit par une croissance modeste, de 0,5 % en 2023 et
1,3 % en 2024, encore inférieure à son rythme potentiel. Les
facteurs de soutien sont le nombre encore relativement faible de
défaillances qui restent circonscrites à des secteurs spécifiques
(hébergement et restauration, transports et logistique), le
contre-choc sur les prix qui limite l'affaiblissement de l'activité
(consommation bénéficiant de la baisse de l'inflation, de
l'amélioration des revenus réels et de l'excès d'épargne dont
disposent les ménages les plus aisés, bien qu'une large partie de
celui-ci se soit déjà transformée en actifs immobiliers et
financiers non liquides). Mais le redémarrage de la consommation
sera toutefois très modéré, notamment en France (moindres mesures
de soutien) où le marché du travail reste résilient. La
profitabilité des entreprises reste acceptable (restauration de
leurs marges grâce à la hausse des prix de production).
L'investissement hors logement reste également un facteur de
soutien à la croissance grâce à la baisse des coûts des biens
intermédiaires et au fort soutien des fonds européens. Les risques
majoritairement baissiers s'orienteraient vers une hausse du prix
du pétrole, un durcissement des conditions de crédit (il peut faire
basculer la normalisation de la croissance vers une correction plus
nette) et une compression anticipée des marges. Réponses des
banques centrales : resserrement déterminé et prudence avant de
desserrer l'étau. Si l'inflation totale a déjà enregistré une
baisse largement mécanique, la résistance de l'inflation
sous-jacente, elle-même alimentée par une croissance plus robuste
qu'anticipé, a conduit les banques centrales à se montrer
agressives. Sous réserve de la poursuite du repli de l'inflation,
mais surtout de celui de l'inflation sous-jacente, le terme des
hausses de taux directeurs serait proche. Les taux longs pourraient
s'engager lentement sur la voie du repli, timidement toutefois en
zone euro). La Réserve fédérale a opté en septembre 2023 pour le
statu quo (fourchette des Fed Funds à 5,25 % - 5,50 %) tout en
indiquant qu'une nouvelle hausse pourrait intervenir et en livrant
un dot plot suggérant un resserrement supplémentaire de 25 points
de base. La crainte d'une récession couplée au maintien d'une
inflation encore trop élevée plaide en faveur d'une hausse limitée
à 25 pb d'ici la fin de l'année. Les Fed Funds pourraient ainsi
atteindre leur pic à l'hiver (borne haute à 5,75 %).
L'assouplissement monétaire pourrait être entrepris à partir du
deuxième trimestre 2024 à un rythme progressif (25 pb par
trimestre) laissant la borne supérieure à 4,75 % à la fin de 2024.
La BCE devrait conserver une politique monétaire restrictive au
cours des prochains trimestres : la baisse de l'inflation est
progressive et sa convergence vers la cible encore lointaine. La
BCE a remonté ses taux en septembre, portant le taux de dépôt à 4 %
tout en poursuivant son resserrement quantitatif : fin des
réinvestissements dans le cadre de l'APP à partir de juillet 2023
mais poursuite des réinvestissements jusqu'à la fin 2024 dans le
cadre du PEPP (cela paraît peu compatible avec le resserrement par
les taux ; d'où un risque de changement de stratégie et arrêt
possible des réinvestissements en 2024) ; poursuite du
remboursement des TLTRO jusque fin 2024 (mais plus graduellement
après le remboursement de juin 2023). La baisse des taux directeurs
n'interviendrait pas avant fin 2024 (-50 pb). Evolutions
financières En accordant la priorité à la lutte contre l'inflation,
les stratégies monétaires ont contribué à limiter le
" désancrage " des anticipations d'inflation et la "
surréaction " des taux longs, mais promu des courbes de taux
d'intérêt inversées et des rendements réels faibles voire négatifs.
Hors surprise sur l'inflation, le risque de hausse des taux longs "
sans risque " mais aussi d'écartement sensible des spreads
souverains intra zone euro est limité. Notre scénario retient des
taux américain et allemand à dix ans proches, respectivement, de 4
% et 2,60 % fin 2023 puis en léger repli (3,50 %) et stables. Le
risque d'une courbe durablement inversée est bien réel. Notre
scénario retient une pente (taux de swap 2/10 ans) de nouveau
faiblement positive à partir de 2025 seulement. Deuxième scénario :
Scénario " adverse modéré " (pondéré à 35 %) Ce scénario intègre de
nouvelles tensions inflationnistes en 2024 tirées par une hausse
des prix du pétrole résultant d'une politique concertée de
réduction plus prononcée de la production de pétrole de la part des
pays OPEP+. Leur objectif est de parvenir à des prix de vente plus
durablement élevés, synonymes de rentrées fiscales plus
avantageuses. Par hypothèse, le stress est concentré sur l'année
2024. Une reprise graduelle se met ensuite en place en 2025-2026.
Scénario de fixation des prix par les cartels pétroliers Dans ce
scénario, le prix du baril de pétrole atteint 140$ (contre 95$ dans
le scénario central et 160$ dans le scénario adverse sévère
ci-dessous). Ce regain de tensions sur les prix énergétiques génère
une seconde vague d'inflation aux Etats-Unis et en Europe en 2024.
En Europe, ce choc sur les prix se traduit par un " surplus
d'inflation " de l'ordre de +1,1 point par rapport au scénario
central soit une inflation headline à 4 % en 2024 contre 2,9 %. Aux
Etats-Unis, le choc inflationniste est légèrement plus violent
(+1,3 point) et fait monter l'inflation à 3,9 % en 2024 contre 2,7
% en l'absence de choc. Répercussions sur la production : un coup
de frein modéré La principale conséquence de ce scénario adverse
est la baisse du pouvoir d'achat des ménages et de la consommation
privée : moindres dépenses de loisirs, consommation plus sélective
(recours accru aux enseignes " discount "), report des intentions
d'achats de biens d'équipement. Les excédents d'épargne accumulés
durant la crise Covid se sont réduits et ne servent plus
d'amortisseur à cette nouvelle crise. Du côté des entreprises, la
hausse de coûts de production affecte tout particulièrement le
secteur industriel, déjà lourdement impacté par la précédente crise
gazière et énergétique : rentabilité plus fragile après les chocs
successifs de ces dernières années (Covid, difficultés
d'approvisionnement, renchérissement durable de la facture
énergétique), repli de l'investissement (profitabilité en baisse et
climat des affaires dégradé), légère hausse du taux de chômage. Or,
les mesures de soutien budgétaire aux entreprises et aux ménages
deviennent marginales en raison du niveau d'endettement public très
élevé en zone euro et du renchérissement du coût de la dette. Il
s'ensuit un recul du PIB en zone euro et aux Etats-Unis en moyenne
annuelle en 2024 de l'ordre de 0,9 point de PIB comparativement au
scénario central. La croissance annuelle du PIB en zone euro serait
nulle en 2024 (+0,9 % dans le scénario central) et celle des
Etats-Unis -0,3 % (au lieu de +0,6 %). Réponses des banques
centrales et évolutions financières Les banques centrales relèvent
leurs taux directeurs pour lutter contre l'inflation. Le taux de
dépôt de la BCE atteint 4,5 % fin 2024 contre 3,5 % dans le
scénario central avant de redescendre graduellement à 3% à fin
2026. La FED relève également son taux Fed Funds à un niveau plus
restrictif en 2024. Ces réponses provoquent une remontée des taux
longs souverains (Bund à 3% en 2024), mais pas d'élargissement des
spreads OAT/Bund et BTP/Bund. Troisième scénario : Scénario
" favorable " (pondéré à 5 %) Dans ce scénario, on suppose une
amélioration de la croissance chinoise et, par extension, asiatique
qui impacterait favorablement l'activité européenne et américaine
au travers d'une légère embellie commerciale. Ce regain de
dynamisme est orchestré par l'intervention du gouvernement chinois
qui met en place un nouveau plan de relance visant à restaurer la
confiance des ménages et à soutenir davantage le marché immobilier.
Il s'articule, d'une part, autour de mesures d'assouplissement des
conditions d'octroi de crédits (baisse des taux et du ratio
d'endettement) ainsi que d'incitations diverses (subventions des
municipalités par exemple) visant à relancer les programmes de
constructions et, d'autre part, autour de mesures de soutien aux
ménages et à l'emploi des jeunes. Il en résulte une reprise de la
construction nécessitant davantage de matières premières et de
machines-outils importées (diffusion à ses partenaires commerciaux
régionaux mais aussi européens) ainsi qu'une consommation privée
plus dynamique en biens d'équipements. L'ensemble de ces mesures se
traduit par une croissance chinoise en 2024 meilleure qu'anticipée
dans le scénario central : +5,2 % contre +4,5 % sans le plan de
relance, soit un gain de +0,7 point de pourcentage. Dans la zone
euro, ce scénario conduit à un net repli de l'inflation et un
redressement de la confiance et des anticipations des agents
économiques. On observe une reprise de la consommation liée à
l'amélioration du pouvoir d'achat, à une confiance restaurée et à
l'utilisation d'une partie du surplus d'épargne accumulé.
L'amélioration des anticipations et la résorption partielle des
tensions sur les approvisionnements conduisent à une reprise des
dépenses d'investissement en 2023-2024. Scénario d'amélioration de
la croissance en Asie dynamisant la demande adressée européenne
Hausse de la demande adressée à la zone euro (les exportations
chinoises représentent 7 % des exportations de la zone euro et
l'Asie du nord 11 % des exportations totales) et aux Etats-Unis
liée à l'augmentation des importations chinoises. Redressement de
la confiance et des anticipations des agents économiques. Légère
amélioration du commerce mondial. Moindres défaillances
d'entreprises et baisse du taux de chômage par rapport au scénario
central. En Europe, le ralentissement de la croissance est donc
moins fort que dans le scénario central. Ce " nouveau souffle "
permettrait un sursaut de croissance en zone euro de l'ordre de 0,5
point de PIB en 2024. La croissance annuelle passerait de 0,9% à
1,4% en 2024. Aux Etats-Unis, le support additionnel à la
croissance serait légèrement inférieur (+0,2 point de PIB), soit
une croissance portée à +0,8 % au lieu de +0,6 % en 2024. Réponses
des banques centrales et évolutions financières La légère
amélioration conjoncturelle ne conduit pas à un abaissement plus
rapide des taux directeurs en zone euro, l'inflation restant
relativement soutenue (3 % en 2024). On retient le même chiffrage
qu'en central pour les taux BCE. S'agissant des taux longs en zone
euro, le Bund se maintient globalement au même niveau que celui
retenu dans le scénario central. Les niveaux des spreads français
et italiens sont un peu plus modérés. Les marchés boursiers et
immobiliers sont mieux orientés que dans le scénario central.
Quatrième scénario : Scénario " adverse sévère " (pondéré à
10 %) Nouveau choc d'inflation en Europe en 2024 On suppose, en
amont, un regain de tensions (brutales et fortes) sur les prix du
pétrole et du gaz en 2024 avec des conditions climatiques dégradées
(hiver 2023-2024 très rigoureux en Europe, été 2024 très chaud en
Asie et en Europe) et un effet concurrence de l'Europe contre
l'Asie dans la course au GNL (reprise assez vigoureuse en Chine).
On suppose, en outre, qu'il n'y a pas d'accroissement de l'offre de
pétrole des pays OPEP+ permettant d'atténuer la hausse des prix du
baril. Enfin, on suppose de nouvelles difficultés au sein le parc
nucléaire français accompagne ce scénario de choc sur les prix de
l'énergie. Le prix du baril de pétrole atteint 160$ en 2024 tandis
que le prix du gaz naturel enregistre à nouveau de fortes hausses,
pour atteindre une fourchette située entre 200€/MWh à 300€/MWh en
2024. Pour rappel, en 2022, les prix moyens du Brent et du gaz
naturel (indice Pays-Bas) étaient de 101$/baril et de 123 €/MWh.
Les effets de second tour sur l'inflation (hausse des coûts
intermédiaires répercutée en partie sur les prix de production)
contribuent au regain d'inflation en zone euro : hausse d'environ 2
points de pourcentage de la moyenne 2024 par rapport à 2023. En
2025, l'inflation ralentit mais reste élevée, de l'ordre de 5 %.
Réponse budgétaire contrainte par le niveau plus élevé de la dette
publique Face à ce sursaut inflationniste, les gouvernements ne
déploient pas de mesures de soutien nationales. Après deux années
de mesures extrêmement accommodantes pour les ménages et les
entreprises afin de limiter la détérioration des finances
publiques, il n'y a pas de réponse mutualisée des Etats européens.
Les réponses sont contraintes par des ratios de dette publique,
déjà très élevés (notamment en France et en Italie) et qui
remontent significativement, sous l'effet de la hausse des taux, de
la récession et des dépenses d'investissement prévues (transition
énergétique et numérique etc.). Réponse des banques centrales. Le
scénario central suppose que les resserrements prennent fin en
2023. Dans ce scénario la priorité continue d'être donnée à la
maîtrise rapide de l'inflation au détriment de la croissance. Cela
se traduit par une poursuite du resserrement monétaire de la Fed et
de la BCE. On suppose que la Fed procède à une hausse
supplémentaire portant les Fed Funds à 5,75 % mi 2024, niveau
auquel ils restent jusqu'à fin 2025. De son côté, la BCE monte son
taux de refinancement à 5 % mi-2024 puis l'y maintient jusqu'à fin
2025. Un repli graduel est opéré en 2026. Les taux longs (swap et
taux souverains) se redressent fortement en 2024 avant de s'assagir
en 2025. La courbe (2 ans - 10 ans) est inversée (anticipation du
freinage de l'inflation et du repli de l'activité). Fin 2024, le
taux du Bund se situe à 3,85% et le swap 10 ans ZE à 4,20 % (tous
deux augmentent de 125 points de base par rapport au scénario
central). Récession en zone euro en 2024-2025. La production
industrielle est pénalisée par la nouvelle hausse des prix
énergétiques, voire des difficultés d'approvisionnement (gaz…) et
la remontée des taux. Du côté des ménages, le choc inflationniste
génère une dégradation marquée du pouvoir d'achat. Les mesures
budgétaires (très limitées) ne permettent pas d'amortir le choc
tandis que le marché du travail se dégrade et que les hausses
salariales ne compensent pas la progression des prix. Cette perte
de pouvoir d'achat provoque un recul de la consommation et une
hausse de l'épargne de précaution. Les entreprises enregistrent de
fortes hausses des coûts de production se traduisant par une
dégradation de leur profitabilité même si dans certains secteurs,
la hausse des coûts est en partie répercutée sur les prix de vente.
On assiste à un recul de l'investissement productif. Le recul du
PIB est assez marqué en 2024-2025 en zone euro, de l'ordre de 1,5 %
par an avec une baisse un peu plus prononcée en France.
En France, le mécontentement lié à la réforme des retraites
perdure. Les revendications salariales pour compenser la perte de
pouvoir d'achat ne sont pas satisfaites (transports, énergie,
fonction publique etc.) entraînant un conflit social (du type crise
des " gilets jaunes "), un blocage partiel de l'activité
économique. Le gouvernement éprouve de grandes difficultés à mettre
en place de nouvelles réformes. La hausse des taux de l'OAT 10 ans
et la récession économique entrainent une hausse significative des
ratios de déficit et de dette publique. Le cumul de la crise
sociale et des difficultés politiques et budgétaires conduit à une
dégradation du rating souverain par Moody's et S&P avec une
perspective négative.
La France est confrontée à une forte hausse du taux de l'OAT 10 ans
et du spread OAT/Bund qui avoisine 160bp en 2024 et 150 bp en 2025.
Le taux de l'OAT 10 ans atteint 5,45% fin 2024. L'Italie souffre
également d'une forte hausse du taux BTP 10 ans et du spread
BTP/Bund qui avoisine 280bp en 2024 et 2025. Les spreads de crédit
accusent une hausse marquée notamment sur les sociétés financières.
Les marchés boursiers enregistrent un repli marqué notamment du CAC
40, -40 % environ sur deux ans (récession, dégradation du rating,
tensions socio-politiques et budgétaires, hausse des taux). Face à
la remontée significative des taux OAT 10 ans, répercutée sur les
taux de crédit, et à la nette dégradation de la conjoncture, les
marchés immobiliers résidentiels et commerciaux, en zone euro et en
France, enregistrent une correction plus marquée. Enfin, l'euro se
déprécie face au dollar en 2024.
Focus sur l'évolution des principales variables
macroéconomiques dans les quatre scénarios
Concernant l'ensemble des scénarios Afin de
prendre en compte des spécificités locales liées à certaines
activités/métiers, des compléments sectoriels sont établis au
niveau local (forward looking local) qui complètent les scenarios
macroéconomiques définis en central. Analyse de sensibilité des
scénarios macroéconomiques dans le calcul des provisions IFRS 9
(ECL Stages 1 et 2) sur la base des paramètres centraux
Sur le périmètre Groupe Crédit Agricole
Variation d'ECL
d'un passage à 100 % du scénario (périmètre Groupe Crédit Agricole)
Scénario central Adverse modéré Scénario favorable Adverse sévère -
5,2 % + 3,3 % - 8,3 % + 18,6 % Cette sensibilité sur les ECL
définis selon les paramètres centraux peut faire l'objet
d'ajustements au titre des forward looking locaux qui, le cas
échéant, pourraient la réduire ou l'augmenter.
Décomposition Stage 1 / Stage 2 et Stage 3 À fin
décembre 2023, en prenant en compte les forward looking centraux et
locaux, la part des provisions Stage 1 / Stage 2 (provisionnement
des actifs clientèles sains) et celle des provisions Stage 3
(provisionnement pour risques avérés) ont représenté respectivement
49% et 51% des stocks total de provisions de la Caisse Régionale
Loire Haute-Loire. À fin décembre 2023, les dotations nettes de
reprises de provisions Stage 1 / Stage 2 ont représenté 36.8 % du
coût du risque annuel de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
contre 63.2 % pour la part du risque avéré Stage 3 et autres
provisions, sur la base d'une présentation hors éléments
exceptionnels retraités. LES EXPOSITIONS RESTRUCTUREES Les
instruments de dette restructurés pour difficultés financières sont
ceux pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire
Haute-Loire a modifié les conditions financières initiales (taux
d'intérêt, maturité, etc.) pour des raisons économiques ou
juridiques liées aux difficultés financières de l'emprunteur, selon
des modalités qui n'auraient pas été envisagées dans d'autres
circonstances. Ainsi, ils concernent tous les instruments de dette,
quelle que soit la catégorie de classement de l'instrument de dette
en fonction de la dégradation du risque de crédit observée depuis
la comptabilisation initiale. Conformément à la définition de l'ABE
(Autorité Bancaire Européenne) précisée dans le chapitre " Facteurs
de risque ", les restructurations de créances pour difficultés
financières du débiteur correspondent à l'ensemble des
modifications apportées à un ou à des contrats de crédit à ce
titre, ainsi qu'aux refinancements accordés en raison des
difficultés financières rencontrées par le client. Cette notion de
restructuration doit s'apprécier au niveau du contrat et non au
niveau du client (pas de contagion). La définition des créances
restructurées pour cause de difficultés financières répond donc à
deux critères cumulatifs :
-
des modifications de contrat ou des refinancements de créance
(concessions) ;
-
un client en situation financière difficile (débiteur rencontrant,
ou sur le point de rencontrer des difficultés pour honorer ses
engagements financiers).
Par " modification de contrat ", sont visées par exemple les
situations dans lesquelles :
-
il existe une différence en faveur de l'emprunteur entre le contrat
modifié et les conditions antérieures au contrat ;
-
les modifications apportées au contrat conduisent à des conditions
plus favorables pour l'emprunteur concerné que ce qu'auraient pu
obtenir, au même moment, d'autres emprunteurs de la banque ayant un
profil de risque similaire.
Par " refinancement ", sont visées les situations dans lesquelles
une dette nouvelle est accordée au client pour lui permettre de
rembourser totalement ou partiellement une autre dette dont il ne
peut assumer les conditions contractuelles en raison de sa
situation financière. Une restructuration de prêt (sain ou en
défaut) indique une présomption d'existence d'un risque de perte
avérée (Stage 3). La nécessité de constituer une dépréciation sur
l'exposition restructurée doit donc être analysée en conséquence
(une restructuration n'entraîne pas systématiquement la
constitution de dépréciation pour perte avérée et un classement en
défaut). La qualification de " créance restructurée " est
temporaire. Dès lors que l'opération de restructuration au sens de
l'ABE a été réalisée, l'exposition conserve ce statut de "
restructurée " pendant une période a minima de 2 ans si
l'exposition était saine au moment de la restructuration, ou de 3
ans si l'exposition était en défaut au moment de la
restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance
de certains événements (nouveaux incidents par exemple). En
l'absence de décomptabilisation liée à ce type d'événement, la
réduction des flux futurs accordée à la contrepartie ou le report
de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration
donne lieu à l'enregistrement d'une décote en coût du risque. Elle
correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs,
actualisé au taux effectif d'origine. Elle est égale à l'écart
constaté entre :
-
la valeur comptable de la créance ;
-
et la somme des flux futurs de trésorerie théoriques du prêt "
restructuré ", actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine
(défini à la date de l'engagement de financement).
En cas d'abandon d'une partie du capital, ce montant constitue une
perte à enregistrer immédiatement en coût du risque. La décote
constatée lors d'une restructuration de créance est dotée en coût
du risque. Lors de la reprise de la décote, la part due à l'effet
de l'écoulement du temps est enregistrée en " Produit Net Bancaire
".
- Expositions
en approche standard
EXIGENCES QUALITATIVES EN MATIÈRE DE PUBLICATION DES
MODÈLES STANDARDISÉS (EU
CRD)
Les catégories d’expositions traitées en méthode standard
sont classées suivant la nature de la contrepartie et le type de
produit financier dans l’une des 17 catégories définies dans
l’article 112 du règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013 modifié.
Les pondérations appliquées sur ces mêmes encours sont calculées
conformément aux articles 114 à 134 dudit règlement. Pour les
catégories d’exposition “Administrations centrales et banques
centrales” et “Établissements”, le groupe Crédit Agricole a choisi
en approche standard d’utiliser les évaluations de plusieurs
agences de notation : S&P, Moody’s, Fitch, Cerved et BdF.
Ainsi, lorsque l’évaluation de crédit de la contrepartie par
l’agence de notation est connue, elle est utilisée pour déterminer
la pondération applicable. S’agissant des contreparties des
catégories d’exposition « Etablissements » ou « Entreprises » dont
l’évaluation de crédit n’est pas connue, la pondération retenue est
déterminée en tenant compte de l’évaluation de crédit de la
juridiction de l’administration centrale dans laquelle est
constituée cette contrepartie, conformément aux dispositions des
articles 121 et 122 du règlement précité. S’agissant des
expositions sur instruments de dette du portefeuille bancaire, la
règle retenue consiste à appliquer le taux de pondération de
l’émetteur. Ce taux est déterminé selon les règles décrites dans le
paragraphe précédent. APPROCHE STANDARD – EXPOSITION AU
RISQUE DE CRÉDIT ET EFFETS DE L’ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT
(ARC) AU 31 DÉCEMBRE 2023 (EU CR4)
31/12/2023 Expositions avant CCF et avant
ARC Expositions après CCF et après ARC
RWA et densité des RWA Catégories
d'expositions Expositions au
bilan Expositions hors
bilan Expositions au
bilan Expositions hors
bilan RWA
Densité des RWA (%) (en milliers
d'euros) 1 Administrations centrales ou banques centrales
49 427 ‐ 49 427 ‐ ‐ 0,00% 2 Administrations régionales ou
locales 11 732 ‐ 11 732 ‐ 2 346 20,00% 3 Entités du
secteur public 6 656 ‐ 8 748 ‐ 1 590 18,18% 4
Banques multilatérales de développement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 5
Organisations internationales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 6 Établissements
28 877 60 28 877 60 739 2,56% 7 Entreprises 111 127
83 947 111 127 83 947 190 635 97,72% 8
Clientèle de détail 1 057 474 16 723
1 055 444 12 417 618 236 57,90% 9 Expositions
garanties par une hypothèque sur un bien immobilier ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00%
10 Expositions en défaut 4 854 ‐ 4 792 ‐ 4 994
1.04227 11 Expositions présentant un risque particulièrement élevé
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 12 Obligations garanties ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 13
Établissements et entreprises faisant l’objet d’une évaluation du
crédit à court terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 14 Organismes de placement
collectif 43 507 ‐ 43 508 ‐ 32 838 75,48% 15 Actions
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 16 Autres éléments 258 580 822 258 580
822 167 152 64,44% 17 Total
1 572 234 101 553
1 572 234 97 247
1 018 531 61,01%
EXPOSITIONS PAR CLASSE D’ACTIFS ET PAR COEFFICIENT DE
PONDÉRATION DES RISQUES (EU CR5)
31/12/2023 Pondération de risque
Total Dont
non notées Catégories
d'expositions 0%
2% 4%
10% 20%
35% 50%
70% 75%
100% 150%
250% 370%
1250% Autres (en
milliers d'euros) 1 Administrations centrales ou banques centrales
49 427 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 49 427 49 427 2
Administrations régionales ou locales ‐ ‐ ‐ ‐ 11 732 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 11 732 11 732 3 Entités du secteur public 818 ‐
‐ ‐ 7 916 ‐ 14 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 8 748 6 622 4 Banques
multilatérales de développement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 5
Organisations internationales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 6
Établissements 26 487 ‐ ‐ ‐ 2 154 ‐ 133 ‐ ‐ 5 158 ‐ ‐ ‐ ‐
28 937 28 799 7 Entreprises ‐ ‐ ‐ ‐ 2 800 ‐
8 075 ‐ ‐ 177 929 6 269 ‐ ‐ ‐ ‐ 195 074
152 908 8 Expositions sur la clientèle de détail ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ 1 067 862 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 1 067 862
1 067 862 9 Expositions garanties par une hypothèque sur
un bien immobilier ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 10 Expositions
en défaut ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 4 387 405 ‐ ‐ ‐ ‐ 4 792
4 792 11 Expositions présentant un risque particulièrement
élevé ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 12 Obligations garanties ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 13 Expositions sur des
établissements et des entreprises faisant l’objet d’une évaluation
du crédit à court terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 14 Parts
ou actions d'organismes de placement collectif 5 613 ‐ 150
1 649 4 008 ‐ 7 996 ‐ ‐ 21 950 1 896 ‐ ‐
246 ‐ 43 508 35 347 15 Expositions sous forme d'actions ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 16 Autres éléments 36 558 ‐ ‐
‐ 69 615 ‐ ‐ ‐ ‐ 153 229 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 259 402
259 402 17 Total
118 903 ‐
150 1 649
98 225 ‐
16 218 ‐
1 067 862 357 500
8 728 ‐ ‐
246 ‐
1 669 481
1 616 890 Les expositions sur les
classes d’actifs « Administrations centrales et banques
centrales » et « Banques » (établissements) traitées
en approche standard bénéficient majoritairement de l’application
d’un coefficient de pondération de 0% fin 2023 comme à fin 2022.
Cela reflète la qualité des activités réalisées avec ces types de
contreparties.
- Qualité des
expositions en approche notations internes
PUBLICATION DES INFORMATIONS QUALITATIVES EXIGIBLES
ASSOCIÉES À L'APPROCHE FONDÉE SUR LA NOTATION INTERNE (EU
CRE) Les encours de crédit sont classés suivant la
nature de la contrepartie et le type de produit financier dans
l’une des sept catégories d’expositions décrites ci-dessous,
définies par l’article 147 du règlement (UE) 575/2013 du 26 juin
2013 modifié relatif aux exigences de fonds propres applicables aux
établissements de crédit et aux entreprises d’investissement :
-
la catégorie d’exposition “Administrations centrales et banques
centrales” regroupe outre les expositions sur les administrations
et Banques centrales, les expositions sur certaines administrations
régionales et locales ou sur les entités du secteur public qui sont
traitées comme des administrations centrales ainsi que certaines
banques multilatérales de développement et des organisations
internationales ;
-
la catégorie d’exposition “Établissements” correspond aux
expositions sur les établissements de crédit et sur les entreprises
d’investissement, y compris ceux reconnus de pays tiers. Cette
catégorie inclut également certaines expositions sur des
administrations régionales et locales, des entités du secteur
public et des banques multilatérales de développement qui ne sont
pas traitées comme des administrations centrales ;
-
la catégorie d’exposition “Entreprises” distingue les grandes
entreprises et les petites et moyennes entreprises dont le
traitement prudentiel diffère ;
-
la catégorie d’exposition “Clientèle de détail” distingue les prêts
garantis par une sûreté immobilière aux particuliers et aux petites
et moyennes entités, les crédits renouvelables, les autres crédits
aux particuliers et aux petites et moyennes entités ;
-
la catégorie d’exposition “Actions” correspond aux expositions qui
confèrent des droits résiduels et subordonnés sur les actifs ou le
revenu de l’émetteur, ou qui présentent une nature économique
similaire ;
-
la catégorie d’exposition “Titrisation” regroupe les expositions
sur une opération ou un montage de titrisation, y compris celles
résultant de contrats dérivés sur taux d’intérêt ou sur taux de
change, indépendamment du rôle tenu par l’établissement qu’il soit
originateur, sponsor ou investisseur ;
-
la catégorie d’exposition “Actifs autres que des obligations de
crédit” ne présente pas actuellement d’encours en méthode IRB.
Conformément aux règles prudentielles en vigueur, les emplois
pondérés des expositions “Administrations centrales et banques
centrales”, “Établissements”, “Entreprises” et “Clientèle de
détail” sont obtenus par l’application d’une formule de calcul
réglementaire, dont les principaux paramètres sont l’EAD, la PD, la
LGD et la maturité associées à chaque exposition :
-
pour les expositions sur la Grande clientèle (Administrations
centrales et banques centrales, Établissements et Entreprises), la
formule de calcul est donnée à l’article 153 du règlement (UE)
575/2013 du 26 juin 2013 modifié ;
-
pour les expositions sur la Clientèle de détail, la formule de
calcul est donnée à l’article 154 du règlement (UE) 575/2013 du 26
juin 2013.
Les emplois pondérés des expositions “Actions” sont obtenus par
l’application de pondérations forfaitaires à la valeur comptable de
l’exposition. Ces pondérations, données à l’article 155 du
règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013 modifié, dépendent de la
nature des actions concernées : 190 % pour les expositions de
capital investissement dans le cadre d’un portefeuille diversifié,
290 % pour les expositions sur actions cotées et 370 % pour toute
autre exposition “Actions” hors montants des participations dans
des sociétés financières supérieures à 10 % rentrant dans le calcul
de la franchise (pondération à 250 %). Les emplois pondérés des
expositions “Actifs autres que des obligations de crédit” sont
calculés conformément à l’article 156 du règlement (UE) 575/2013 du
26 juin 2013 modifié. Les paramètres qui rentrent dans les formules
de calcul mentionnées ci-dessus sont estimés à partir des
historiques de défaut et des données de pertes constituées en
interne par le groupe Crédit Agricole. À noter que la définition du
défaut retenue pour l’estimation de ces paramètres à une influence
significative sur la valeur de ces derniers. Les valeurs exposées
au risque (EAD) correspondent au montant d’exposition sur une
contrepartie au moment du défaut de cette dernière. Pour les
éléments de bilan, l’exposition correspond aux montants
d’exposition nets des provisions, pour les éléments couverts par
l’approche standard du risque de crédit, et aux montants bruts,
pour les éléments couverts par les notations internes. Dans le cas
de limites et engagements par signature non utilisés par la
contrepartie, une fraction du montant total d’engagement est prise
en compte par application à ce dernier d’un facteur de conversion
en risque de crédit (CCF). Le CCF est estimé selon une méthode
interne validée par l’autorité de contrôle pour les portefeuilles
de la Clientèle de détail. Le CCF interne est estimé sur la base
des CCF observés en cas de défaut par lot d’expositions. Pour les
autres portefeuilles, un montant forfaitaire de CCF de 20 %, 50 %
ou 100 % est appliqué en fonction de la nature de l’engagement et
de sa maturité. Pour la Grande clientèle, la définition du défaut
se situe au niveau du client. Par conséquent, elle respecte un
principe de contagion : une exposition sur un client en défaut
entraîne le classement en défaut de l’ensemble de ses encours au
sein de l’entité responsable de l’unicité de la notation (“RUN”)
ainsi que de l’ensemble de ses encours au sein du groupe Crédit
Agricole. Pour la Clientèle de détail, suite au changement de la
définition interne du défaut en lien avec les nouvelles
orientations de l’EBA, la définition du défaut s’applique désormais
également uniquement au niveau du débiteur. Les règles de contagion
sont définies et précisément documentées par l’entité (compte
joint, encours particuliers-professionnels, notion de groupe de
risques…). La pertinence des notations et la fiabilité des données
utilisées sont garanties par un processus de validation initiale et
de maintenance des modèles internes, qui repose sur une
organisation structurée et documentée, appliquée à l’ensemble du
Groupe et impliquant les entités, la Direction des Risques Groupe
ainsi que la ligne métier Audit. L’utilisation des modèles internes
aux fins de calcul des ratios de solvabilité a permis de renforcer
la gestion de ses risques par le groupe Crédit Agricole. En
particulier, le développement des méthodes “notations internes” a
conduit à une collecte systématique et fiabilisée des historiques
de défauts et de pertes sur la majorité des entités du Groupe. La
constitution de tels historiques de données permet aujourd’hui de
quantifier le risque de crédit en associant à chaque grade de
notation une probabilité de défaut (PD) moyenne et, pour les
approches “notations internes avancées”, une perte en cas de défaut
(Loss Given Default, ou LGD). En outre, les paramètres des modèles
“notations internes” sont utilisés dans la définition, la mise en
œuvre et le suivi des politiques risque et crédits des entités. Sur
le périmètre de la Grande clientèle, le dispositif de notation
unique dans le Groupe (outils et méthodes identiques, données
partagées), mis en place depuis plusieurs années, a contribué au
renforcement et à la normalisation des usages des notations et des
paramètres de risque associés au sein des entités. L’unicité de la
notation des clients de la catégorie Grande clientèle permet ainsi
de disposer d’un référentiel commun sur lequel s’appuient les
normes et procédures, les outils de pilotage, les politiques de
provisionnement et de couverture des risques, ainsi que le
dispositif d’alertes et de surveillance rapprochée. De par son rôle
dans le suivi et le pilotage du risque dans les entités, la
notation fait l’objet de contrôles qualité et d’une surveillance
régulière à tous les niveaux du processus de notation. Ainsi, les
modèles internes de mesure des risques favorisent le développement
de saines pratiques de gestion des risques par les entités du
Groupe et améliorent l’efficacité du processus d’allocation des
fonds propres en permettant une mesure plus fine de la consommation
de ceux-ci par ligne de métier et par entité. Conformément aux
procédures internes de validation des modèles, l’ensemble des
modèles internes utilisés dans le groupe Crédit Agricole pour le
calcul des exigences en fonds propres au titre du risque de crédit
fait l’objet d’une présentation au Comité des Normes et Modèles
(CNM) pour approbation, après une revue indépendante menée par la
fonction de Validation interne du Groupe. Ce process de validation
interne précède la demande d’autorisation formulée auprès de la BCE
en vue d’une validation formelle par cette dernière. Après
validation, les systèmes internes de notation et de calcul des
paramètres de risque font l’objet de contrôles permanents et
périodiques au sein de chaque entité du Groupe. En application de
l’article 189 du règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013 modifié,
une synthèse annuelle du fonctionnement du système de notation est
présentée aux organes de direction (Comité des Risques de Crédit
Agricole S.A. et Comité des Risques Groupe). Cette présentation
intègre les conclusions générales des processus de revue
indépendante et de validation des modèles internes. Les systèmes et
procédures de notations internes sont présentés dans la partie
“Gestion des risques – Risque de Crédit – Méthodologies et systèmes
de mesure des risques”. EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR
PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD)
APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (EU CR6) - ADMINISTRATIONS
CENTRALES ET BANQUES CENTRALES
F-IRB Fourchette de PD
Expositions au bilan Expositions hors
bilan avant CCF CCF moyen pondéré
Exposition après CCF et après ARC PD
moyenne, pondérée (%) Nombre de débiteurs
LGD moyenne, pondérée (%) Échéance moyenne
pondérée (années) Montant d’exposition pondéré
après facteurs supplétifs Densité du montant
d’exposition pondéré Montant des pertes
anticipées Corrections de valeur et
provisions 0,00 à <0,15 327 006 2 400
23,75% 424 367 0,00% ‐ 44,99% 2.5 1 815 0,43% 1 (138)
0,00 à <0,10 327 006 2 400 23,75% 424 367
0,00% ‐ 44,99% 2.5 1 815 0,43% 1 (138) 0,10 à <0,15
‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,15 à <0,25
2 041 ‐ 0,00% 2 041 0,16% ‐ 45,00% 2.5 839 41,13% 1 (3)
0,25 à <0,50 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐
0,50 à <0,75 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐
0,75 à <2,50 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐
Administrations 0,75 à <1,75 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00%
‐ ‐ centrales et banques 1,75 à <2,5 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐
‐ 0,00% ‐ ‐ centrales 2,50 à <10,00 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐
‐ 0,00% ‐ ‐ 2,5 à <5 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00%
‐ ‐ 5 à <10 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐
10,00 à <100,00 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐
10 à <20 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐
20 à <30 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 30,00 à
<100,00 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 100,00
(défaut) ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ Sous-total
(catégorie d'expositions) 329 046 2 400 23,75%
426 407 0,00% ‐ 44,99% 2.5 2 654 0,62% 3 (141)
EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET
PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) APPROCHE NOTATION
INTERNE FONDATION (EU CR6) - ETABLISSEMENTS
F-IRB Fourchette de PD
Expositions au bilan Expositions hors
bilan avant CCF CCF moyen pondéré
Exposition après CCF et après ARC PD
moyenne, pondérée (%) Nombre de débiteurs
LGD moyenne, pondérée (%) Échéance moyenne
pondérée (années) Montant d’exposition pondéré
après facteurs supplétifs Densité du montant
d’exposition pondéré Montant des pertes
anticipées Corrections de valeur et
provisions 0,00 à <0,15 2 145 723
22 349 64,83% 2 267 823 0,03% ‐ 15,75% 2.5
139 286 6,14% 124 (549) 0,00 à <0,10
2 134 852 22 349 64,83% 2 256 953 0,03% ‐
15,61% 2.5 134 411 5,96% 118 (537) 0,10 à <0,15
10 871 ‐ 0,00% 10 871 0,11% ‐ 45,00% 2.5 4 874
44,84% 5 (12) 0,15 à <0,25 2 791 2 000 75,00%
4 291 0,16% ‐ 45,00% 2.5 1 765 41,13% 3 (3) 0,25 à
<0,50 1 271 1 500 20,00% 1 571 0,30% ‐ 45,00% 2.5
906 57,64% 2 (6) 0,50 à <0,75 23 435 ‐ 0,00%
22 560 0,60% ‐ 45,00% 2.5 18 044 79,98% 61 (236)
0,75 à <2,50 1 490 ‐ 0,00% 66 0,79% ‐ 44,99% 2.5 59 90,00%
‐ ‐ 0,75 à <1,75 1 490 ‐ 0,00% 66 0,79% ‐ 44,99% 2.5
59 90,00% ‐ ‐ Etablissements 1,75 à <2,5 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐
0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 2,50 à <10,00 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐
0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 2,5 à <5 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐
‐ 0,00% ‐ ‐ 5 à <10 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐
‐ 10,00 à <100,00 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐
10 à <20 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐
20 à <30 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 30,00 à
<100,00 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 100,00
(défaut) 1 606 ‐ 0,00% 1 606 100,00% ‐ 45,00% 2.5 ‐ 0,00%
723 (533) Sous-total (catégorie d'expositions) 2 176 317
25 849 63,02% 2 297 918 0,11% ‐ 16,13% 2.5
160 060 6,97% 913 (1 327)
EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR
FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) APPROCHE NOTATION INTERNE
FONDATION (EU CR6) - ENTREPRISES - AUTRES
F-IRB Fourchette de PD
Expositions au bilan Expositions hors
bilan avant CCF CCF moyen pondéré
Exposition après CCF et après ARC PD
moyenne, pondérée (%) Nombre de débiteurs
LGD moyenne, pondérée (%) Échéance moyenne
pondérée (années) Montant d’exposition pondéré
après facteurs supplétifs Densité du montant
d’exposition pondéré Montant des pertes
anticipées Corrections de valeur et
provisions 0,00 à <0,15 81 387 19 519
83,37% 86 250 0,04% ‐ 45,00% 2.5 15 359 17,81% 14 (28)
0,00 à <0,10 71 941 17 711 88,53% 85 578
0,04% ‐ 45,00% 2.5 15 113 17,66% 13 (19) 0,10 à
<0,15 9 446 1 807 32,81% 672 0,13% ‐ 45,00% 2.5 246
36,59% ‐ (9) 0,15 à <0,25 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐
0,00% ‐ ‐ 0,25 à <0,50 32 025 14 846 90,47%
25 627 0,44% ‐ 44,95% 2.5 17 990 70,20% 51 (308)
0,50 à <0,75 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,75
à <2,50 31 913 19 806 89,26% 31 484 1,03% ‐
45,23% 2.5 30 924 98,22% 147 (598) 0,75 à <1,75
31 913 19 806 89,26% 31 484 1,03% ‐ 45,23% 2.5
30 924 98,22% 147 (598) Entreprises - Autres 1,75 à <2,5 ‐
‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 2,50 à <10,00
17 559 2 711 92,94% 5 702 6,56% ‐ 45,00% 2.5
9 840 172,57% 168 (1 368) 2,5 à <5 8 641
1 932 98,32% 2 072 3,00% ‐ 45,00% 2.5 2 824 136,30%
28 (862) 5 à <10 8 918 779 79,59% 3 630 8,59% ‐
45,00% 2.5 7 016 193,28% 140 (506) 10,00 à <100,00
5 608 44 100,00% 5 652 20,03% ‐ 45,00% 2.5 14 322
253,42% 509 (2) 10 à <20 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐
0,00% ‐ ‐ 20 à <30 5 608 44 100,00% 5 652
20,03% ‐ 45,00% 2.5 14 322 253,42% 509 (2) 30,00 à
<100,00 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 100,00
(défaut) 8 098 12 240 91,84% 11 724 100,00% ‐ 44,92%
2.5 ‐ 0,00% 5 266 (2 499) Sous-total (catégorie
d'expositions) 176 590 69 166 88,47% 166 439 8,23% ‐
45,03% 2.5 88 434 53,13% 6 156 (4 802)
EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR
FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) APPROCHE NOTATION INTERNE
FONDATION (EU CR6) - ENTREPRISES- FINANCEMENT SPÉCIALISÉ
F-IRB Fourchette de PD
Expositions au bilan Expositions hors
bilan avant CCF CCF moyen pondéré
Exposition après CCF et après ARC PD
moyenne, pondérée (%) Nombre de débiteurs
LGD moyenne, pondérée (%) Échéance moyenne
pondérée (années) Montant d’exposition pondéré
après facteurs supplétifs Densité du montant
d’exposition pondéré Montant des pertes
anticipées Corrections de valeur et
provisions 0,00 à <0,15 17 243 1 340
50,00% 17 913 0,06% ‐ 45,00% 2.5 4 162 23,24% 5 (5)
0,00 à <0,10 17 243 1 340 50,00% 17 913
0,06% ‐ 45,00% 2.5 4 162 23,24% 5 (5) 0,10 à <0,15 ‐
‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,15 à <0,25
2 466 1 516 75,00% 3 602 0,16% ‐ 45,00% 2.5
1 482 41,13% 3 (2) 0,25 à <0,50 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐
0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,50 à <0,75 5 815 1 329
75,00% 6 812 0,60% ‐ 45,00% 2.5 5 448 79,98% 18 (29)
0,75 à <2,50 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐
Entreprises - 0,75 à <1,75 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐
‐ financement 1,75 à <2,5 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐
‐ spécialisé 2,50 à <10,00 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐
‐ 2,5 à <5 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐
5 à <10 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 10,00 à
<100,00 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 10 à
<20 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 20 à <30 ‐
‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 30,00 à <100,00 ‐ ‐
0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 100,00 (défaut) ‐ ‐
0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ Sous-total (catégorie
d'expositions) 25 524 4 184 66,99% 28 327 0,20% ‐
45,00% 2.5 11 092 39,16% 26 (35)
EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR
FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) APPROCHE NOTATION INTERNE
FONDATION (EU CR6) - ENTREPRISES - PETITES OU MOYENNES
ENTREPRISES F-IRB
Fourchette de PD Expositions au
bilan Expositions hors bilan avant CCF
CCF moyen pondéré Exposition après CCF et
après ARC PD moyenne, pondérée (%)
Nombre de débiteurs LGD moyenne, pondérée
(%) Échéance moyenne pondérée (années)
Montant d’exposition pondéré après facteurs
supplétifs Densité du montant d’exposition
pondéré Montant des pertes anticipées
Corrections de valeur et provisions 0,00 à
<0,15 14 354 4 259 67,21% 14 900 0,10% ‐ 45,00%
2.5 3 140 21,08% 7 (23) 0,00 à <0,10 4 253 414
20,13% 4 141 0,05% ‐ 45,00% 2.5 598 14,44% 1 (13) 0,10
à <0,15 10 101 3 845 72,27% 10 759 0,12% ‐ 45,00%
2.5 2 542 23,63% 6 (10) 0,15 à <0,25 4 825 ‐
0,00% 438 0,16% ‐ 45,00% 2.5 148 33,73% ‐ (1) 0,25 à
<0,50 64 013 37 258 58,59% 56 992 0,43% ‐ 43,91%
2.5 26 567 46,62% 106 (685) 0,50 à <0,75 ‐ ‐ 0,00% ‐
0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,75 à <2,50 112 696
40 266 83,77% 86 850 1,27% ‐ 43,88% 2.5 58 033
66,82% 486 (4 238) Entreprises - 0,75 à <1,75 108 868
40 152 83,80% 84 037 1,25% ‐ 43,84% 2.5 55 617
66,18% 462 (4 215) Petites ou moyennes 1,75 à <2,5
3 828 114 75,00% 2 813 1,93% ‐ 45,00% 2.5 2 416
85,89% 24 (23) entreprises 2,50 à <10,00 65 644 13 987
93,04% 50 339 4,90% ‐ 44,16% 2.5 49 534 98,40% 1 093
(8 166) 2,5 à <5 53 126 9 769 90,96%
38 852 3,76% ‐ 43,99% 2.5 33 817 87,04% 643 (5 411)
5 à <10 12 518 4 218 97,85% 11 487 8,75% ‐
44,75% 2.5 15 717 136,83% 450 (2 756) 10,00 à
<100,00 4 618 2 231 87,28% 4 390 19,93% ‐ 44,83%
2.5 6 758 153,94% 393 (910) 10 à <20 1 550 319
98,82% 672 14,03% ‐ 43,88% 2.5 893 132,86% 41 (615) 20 à
<30 3 068 1 912 85,36% 3 717 21,00% ‐ 45,00% 2.5
5 864 157,76% 351 (294) 30,00 à <100,00 ‐ ‐ 0,00% ‐
0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 100,00 (défaut) 21 342
1 427 58,04% 17 030 100,00% ‐ 44,42% 2.5 ‐ 0,00%
7 565 (11 817) Sous-total (catégorie d'expositions)
287 493 99 429 74,64% 230 939 9,41% ‐ 44,08% 2.5
144 180 62,43% 9 650 (25 840) Total (toutes
catégories d’expositions)
2 994 970 201 027
77,13% 3 150 031
‐ 2.5
406 422 12,90%
16 746 (32 146)
EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET
PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) – APPROCHE INTERNE
AVANCÉE (EU CR6) - ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES
CENTRALES La Caisse Régionale Loire Haute-Loire
n'est pas concernée par la publication du tableau des expositions
au risque de crédit par portefeuille et par fourchette de
probabilité de défaut (PD) - Approche interne avancée (EU CR6) -
Administrations centrales et banques centrales.
EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR
FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) – APPROCHE INTERNE AVANCÉE
(EU CR6) - ETABLISSEMENTS La Caisse Régionale Loire
Haute-Loire n'est pas concernée par la publication du tableau des
expositions au risque de crédit par portefeuille et par fourchette
de probabilité de défaut (PD) - Approche interne avancée (EU CR6) -
Établissements. EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR
PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) –
APPROCHE INTERNE AVANCÉE (EU CR6) - ENTREPRISES - AUTRES
A-IRB Fourchette de PD
Expositions au bilan Expositions hors
bilan avant CCF CCF moyen pondéré
Exposition après CCF et après ARC PD
moyenne, pondérée (%) Nombre de débiteurs
LGD moyenne, pondérée (%) Échéance moyenne
pondérée (années) Montant d’exposition pondéré
après facteurs supplétifs Densité du montant
d’exposition pondéré Montant des pertes
anticipées Corrections de valeur et
provisions 0,00 à <0,15 57 132 26 504
75,00% 77 009 0,11% ‐ 43,50% 2.5 24 587 31,93% 37 (112)
0,00 à <0,10 8 628 1 414 75,00% 9 689
0,04% ‐ 42,96% 2.5 1 598 16,49% 1 (2) 0,10 à <0,15
48 503 25 090 75,00% 67 321 0,12% ‐ 43,58% 2.5
22 989 34,15% 35 (110) 0,15 à <0,25 ‐ ‐ 0,00% ‐
0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,25 à <0,50 48 302
15 803 72,12% 59 700 0,32% ‐ 44,60% 2.5 34 840
58,36% 85 (489) 0,50 à <0,75 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐
‐ 0,00% ‐ ‐ 0,75 à <2,50 48 205 13 003 72,83%
57 675 1,21% ‐ 44,42% 2.5 59 037 1.0236 309 (821)
0,75 à <1,75 48 205 13 003 72,83% 57 675 1,21% ‐
44,42% 2.5 59 037 1.0236 309 (821) Entreprises - Autres 1,75 à
<2,5 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 2,50 à
<10,00 19 889 4 496 65,84% 22 850 3,14% ‐ 44,64%
2.5 31 682 138,66% 321 (2 496) 2,5 à <5
19 235 4 496 65,84% 22 196 3,00% ‐ 44,63% 2.5
30 451 137,20% 297 (2 481) 5 à <10 654 ‐ 0,00%
654 8,00% ‐ 45,00% 2.5 1 231 188,21% 24 (15) 10,00 à
<100,00 30 ‐ 0,00% 30 20,00% ‐ 44,97% 2.5 86 285,76% 3 ‐
10 à <20 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 20 à
<30 30 ‐ 0,00% 30 20,00% ‐ 44,97% 2.5 86 285,76% 3 ‐
30,00 à <100,00 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐
100,00 (défaut) 8 337 316 75,00% 8 574 100,00% ‐ 44,73%
2.5 ‐ 0,00% 3 835 (5 905) Sous-total (catégorie
d'expositions) 181 895 60 123 73,09% 225 838 4,55% ‐
44,19% 2.5 150 233 66,52% 4 589 (9 822)
EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET
PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) – APPROCHE INTERNE
AVANCÉE (EU CR6) - ENTREPRISES- FINANCEMENT SPÉCIALISÉ
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n'est pas concernée
par la publication du tableau des expositions au risque de crédit
par portefeuille et par fourchette de probabilité de défaut (PD) -
Approche interne avancée (EU CR6) - Entreprises - financement
spécialisé. EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR
PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) –
APPROCHE INTERNE AVANCÉE (EU CR6) - ENTREPRISES - PETITES OU
MOYENNES ENTREPRISES A-IRB
Fourchette de PD Expositions au
bilan Expositions hors bilan avant CCF
CCF moyen pondéré Exposition après CCF et
après ARC PD moyenne, pondérée (%)
Nombre de débiteurs LGD moyenne, pondérée
(%) Échéance moyenne pondérée (années)
Montant d’exposition pondéré après facteurs
supplétifs Densité du montant d’exposition
pondéré Montant des pertes anticipées
Corrections de valeur et provisions 0,00 à
<0,15 64 694 2 168 67,79% 66 163 0,12% ‐ 43,58%
2.5 15 249 23,05% 35 (1 027) 0,00 à <0,10
4 325 ‐ 0,00% 4 325 0,04% ‐ 43,10% 2.5 534 12,34% 1 (9)
0,10 à <0,15 60 368 2 168 67,79% 61 838
0,13% ‐ 43,62% 2.5 14 715 23,80% 34 (1 018) 0,15 à
<0,25 50 570 1 280 75,00% 51 530 0,22% ‐ 44,82%
2.5 16 882 32,76% 50 (64) 0,25 à <0,50 275 152
27 596 69,37% 294 295 0,37% ‐ 43,07% 2.5 119 938
40,75% 467 (2 954) 0,50 à <0,75 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐
0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,75 à <2,50 320 294 27 577
69,71% 339 518 1,08% ‐ 43,05% 2.5 214 088 63,06%
1 577 (7 156) Entreprises - 0,75 à <1,75 318 129
27 535 69,70% 337 322 1,07% ‐ 43,04% 2.5 212 312
62,94% 1 557 (7 147) Petites ou moyennes 1,75 à <2,5
2 165 42 74,99% 2 196 2,04% ‐ 45,00% 2.5 1 776
80,85% 20 (9) entreprises 2,50 à <10,00 103 064 6 245
66,42% 107 222 4,02% ‐ 42,75% 2.5 100 737 93,95%
1 857 (4 162) 2,5 à <5 85 947 5 121
66,37% 89 350 3,24% ‐ 42,52% 2.5 80 168 89,72% 1 233
(3 042) 5 à <10 17 117 1 125 66,64%
17 872 7,94% ‐ 43,92% 2.5 20 568 1.1509 623 (1 120)
10,00 à <100,00 9 201 822 69,47% 9 781 19,18% ‐
43,29% 2.5 14 767 150,97% 814 (1 186) 10 à <20
4 789 360 75,00% 5 068 16,65% ‐ 43,26% 2.5 7 571
1.4937 367 (729) 20 à <30 4 412 462 65,16%
4 713 21,90% ‐ 43,32% 2.5 7 196 1.5269 447 (458)
30,00 à <100,00 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐
100,00 (défaut) 20 189 ‐ 0,00% 20 189 100,00% ‐ 44,07%
2.5 153 0,76% 8 896 (14 804) Sous-total (catégorie
d'expositions) 843 163 65 688 69,29% 888 698 3,52% ‐
43,19% 2.5 481 813 54,22% 13 696 (31 354)
EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET
PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) – APPROCHE INTERNE
AVANCÉE (EU CR6) - EXPOSITIONS RENOUVELABLES
A-IRB Fourchette de PD
Expositions au bilan Expositions hors
bilan avant CCF CCF moyen pondéré
Exposition après CCF et après ARC PD
moyenne, pondérée (%) Nombre de débiteurs
LGD moyenne, pondérée (%) Échéance moyenne
pondérée (années) Montant d’exposition pondéré
après facteurs supplétifs Densité du montant
d’exposition pondéré Montant des pertes
anticipées Corrections de valeur et
provisions 0,00 à <0,15 2 776 63 464
197,62% 128 197 0,06% ‐ 28,98% 1,00 1 501 1,17% 22 (17)
0,00 à <0,10 1 217 47 081 190,56% 90 937
0,04% ‐ 28,82% 1,00 728 0,80% 10 (6) 0,10 à <0,15
1 559 16 383 217,91% 37 260 0,11% ‐ 29,38% 1,00 773
2,08% 12 (10) 0,15 à <0,25 1 448 8 847 228,35%
21 655 0,22% ‐ 29,45% 1,00 777 3,59% 14 (13) 0,25 à
<0,50 1 537 6 063 239,34% 16 051 0,40% ‐ 29,41%
1,00 933 5,81% 19 (18) 0,50 à <0,75 1 321 3 001
266,64% 9 324 0,73% ‐ 29,51% 1,00 883 9,47% 20 (20)
0,75 à <2,50 3 019 5 409 287,21% 18 558 1,53% ‐
29,60% 1,00 3 083 16,61% 84 (69) 0,75 à <1,75
2 988 5 248 288,68% 18 143 1,52% ‐ 29,60% 1,00
2 997 16,52% 82 (67) Expositions 1,75 à <2,5 31 161 239,18%
415 2,04% ‐ 29,64% 1,00 86 20,66% 3 (2) renouvelables 2,50 à
<10,00 3 842 2 804 408,00% 15 284 5,37% ‐ 29,76%
1,00 6 084 39,81% 244 (165) 2,5 à <5 2 734
2 163 389,84% 11 167 4,26% ‐ 29,74% 1,00 3 884
34,78% 142 (99) 5 à <10 1 108 641 469,25% 4 117
8,35% ‐ 29,82% 1,00 2 201 53,45% 103 (66) 10,00 à
<100,00 1 214 390 552,50% 3 378 18,84% ‐ 29,90% 1,00
2 676 79,21% 191 (107) 10 à <20 907 328 540,45%
2 687 15,65% ‐ 29,86% 1,00 2 015 75,00% 126 (78)
20 à <30 259 23 1088,88% 515 29,05% ‐ 29,84% 1,00 485 94,27% 45
(20) 30,00 à <100,00 48 38 327,88% 177 37,53% ‐ 30,62%
1,00 175 99,35% 21 (8) 100,00 (défaut) 131 179 0,02% 131
100,00% ‐ 37,64% 1,00 20 15,01% 49 (41) Sous-total (catégorie
d'expositions) 15 287 90 157 218,80% 212 580 1,00% ‐
29,21% 1,00 15 956 7,51% 643 (448)
EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR
FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) – APPROCHE INTERNE AVANCÉE
(EU CR6) - AUTRES EXPOSITIONS SUR LA CLIENTÈLE DE DÉTAIL - NON -
PME A-IRB Fourchette de
PD Expositions au bilan
Expositions hors bilan avant CCF CCF moyen
pondéré Exposition après CCF et après ARC
PD moyenne, pondérée (%) Nombre de
débiteurs LGD moyenne, pondérée (%)
Échéance moyenne pondérée (années) Montant
d’exposition pondéré après facteurs supplétifs
Densité du montant d’exposition pondéré
Montant des pertes anticipées Corrections
de valeur et provisions 0,00 à <0,15
598 983 27 208 144,31% 638 669 0,07% ‐ 19,11% 1,00
23 333 3,65% 82 (125) 0,00 à <0,10 381 515
18 290 148,32% 408 844 0,04% ‐ 18,20% 1,00 9 599
2,35% 29 (33) 0,10 à <0,15 217 468 8 918
136,08% 229 825 0,11% ‐ 20,73% 1,00 13 734 5,98% 53 (92)
0,15 à <0,25 212 612 6 379 138,99% 221 719
0,22% ‐ 22,01% 1,00 22 435 10,12% 107 (151) 0,25 à
<0,50 121 559 4 860 129,77% 128 125 0,40% ‐
22,02% 1,00 18 961 14,80% 112 (238) 0,50 à <0,75
47 557 1 755 122,03% 49 895 0,73% ‐ 25,00% 1,00
11 725 23,50% 91 (239) 0,75 à <2,50 98 792
3 286 139,24% 104 121 1,48% ‐ 23,52% 1,00 30 657
29,44% 370 (828) Autres expositions 0,75 à <1,75 95 527
3 268 138,61% 100 793 1,47% ‐ 23,67% 1,00 29 788
29,55% 357 (798) sur la clientèle de 1,75 à <2,5 3 265 18
250,74% 3 327 2,04% ‐ 18,88% 1,00 870 26,13% 13 (30) détail -
non - PME 2,50 à <10,00 60 185 1 278 130,62%
63 809 5,24% ‐ 25,03% 1,00 25 411 39,82% 839 (1 693)
2,5 à <5 44 742 1 127 125,33% 47 341 4,18%
‐ 25,13% 1,00 18 460 38,99% 500 (1 047) 5 à <10
15 443 151 170,22% 16 468 8,28% ‐ 24,74% 1,00 6 950
42,21% 339 (646) 10,00 à <100,00 14 371 94 157,79%
17 134 19,89% ‐ 27,29% 1,00 10 831 63,21% 938
(1 133) 10 à <20 11 003 79 156,35% 12 434
15,82% ‐ 26,89% 1,00 7 193 57,85% 529 (797) 20 à <30
2 490 10 128,67% 3 774 29,05% ‐ 28,46% 1,00 2 909
77,10% 312 (230) 30,00 à <100,00 878 4 251,96% 927 37,22%
‐ 27,95% 1,00 729 78,61% 97 (106) 100,00 (défaut)
31 163 75 0,01% 31 164 100,00% ‐ 49,01% 1,00 5 733
18,40% 15 274 (21 906) Sous-total (catégorie
d'expositions) 1 185 222 44 935 140,14%
1 254 636 3,29% ‐ 21,68% 1,00 149 086 11,88%
17 813 (26 312) EXPOSITIONS AU
RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ
DE DÉFAUT (PD) – APPROCHE INTERNE AVANCÉE (EU CR6) - AUTRES
EXPOSITIONS SUR LA CLIENTÈLE DE DÉTAIL – PME
A-IRB Fourchette de PD
Expositions au bilan Expositions hors
bilan avant CCF CCF moyen pondéré
Exposition après CCF et après ARC PD
moyenne, pondérée (%) Nombre de débiteurs
LGD moyenne, pondérée (%) Échéance moyenne
pondérée (années) Montant d’exposition pondéré
après facteurs supplétifs Densité du montant
d’exposition pondéré Montant des pertes
anticipées Corrections de valeur et
provisions 0,00 à <0,15 143 073 18 012
128,93% 166 301 0,13% ‐ 26,94% 1,00 10 944 6,58% 58 (199)
0,00 à <0,10 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐
0,10 à <0,15 143 073 18 012 128,93%
166 301 0,13% ‐ 26,94% 1,00 10 944 6,58% 58 (199)
0,15 à <0,25 297 351 24 356 156,15% 335 446 0,20%
‐ 21,66% 1,00 24 601 7,33% 151 (458) 0,25 à <0,50
346 140 29 768 139,53% 387 903 0,37% ‐ 20,39% 1,00
39 200 10,11% 300 (1 514) 0,50 à <0,75 ‐ 5
225,60% 11 0,71% ‐ 30,05% 1,00 2 21,37% ‐ ‐ 0,75 à <2,50
312 862 28 423 134,55% 351 891 1,20% ‐ 26,43% 1,00
79 129 22,49% 1 074 (5 213) Autres expositions 0,75
à <1,75 263 304 23 171 128,99% 293 645 1,03% ‐
29,10% 1,00 71 176 24,24% 920 (4 573) sur la clientèle de
1,75 à <2,5 49 558 5 252 159,07% 58 247 2,04% ‐
12,94% 1,00 7 953 13,66% 154 (640) détail - PME 2,50 à
<10,00 153 124 16 904 127,84% 177 236 5,33% ‐
29,23% 1,00 62 915 35,50% 2 763 (11 692) 2,5
à <5 81 084 10 462 119,67% 94 196 3,80% ‐ 33,81%
1,00 37 273 39,57% 1 210 (5 174) 5 à <10
72 040 6 442 141,12% 83 040 7,06% ‐ 24,04% 1,00
25 642 30,88% 1 553 (6 518) 10,00 à
<100,00 43 591 2 381 136,23% 50 970 19,00% ‐
25,35% 1,00 22 863 44,86% 2 607 (6 162) 10 à
<20 39 070 1 881 142,31% 44 616 16,44% ‐ 24,72%
1,00 18 785 42,10% 1 911 (5 287) 20 à <30
‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 30,00 à <100,00
4 521 500 113,30% 6 354 36,96% ‐ 29,80% 1,00 4 077
64,17% 696 (875) 100,00 (défaut) 61 257 782 0,01%
61 258 100,00% ‐ 61,78% 1,00 13 466 21,98% 37 842
(32 590) Sous-total (catégorie d'expositions)
1 357 399 120 631 137,52% 1 531 017 5,68%
‐ 25,61% 1,00 253 120 16,53% 44 796 (57 829)
EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET
PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) – APPROCHE INTERNE
AVANCÉE (EU CR6) - CLIENTÈLE DE DÉTAIL - EXPOSITIONS GARANTIES PAR
DES BIENS IMMOBILIERS DES PME
A-IRB Fourchette de PD
Expositions au bilan Expositions hors
bilan avant CCF CCF moyen pondéré
Exposition après CCF et après ARC PD
moyenne, pondérée (%) Nombre de débiteurs
LGD moyenne, pondérée (%) Échéance moyenne
pondérée (années) Montant d’exposition pondéré
après facteurs supplétifs Densité du montant
d’exposition pondéré Montant des pertes
anticipées Corrections de valeur et
provisions 0,00 à <0,15 40 108 1 035
100,00% 41 143 0,13% ‐ 23,44% 1,00 2 279 5,54% 13 (24)
0,00 à <0,10 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐
0,10 à <0,15 40 108 1 035 100,00% 41 143
0,13% ‐ 23,44% 1,00 2 279 5,54% 13 (24) 0,15 à <0,25
69 211 5 165 100,00% 74 376 0,21% ‐ 24,83% 1,00
6 380 8,58% 40 (67) 0,25 à <0,50 97 151
5 861 100,00% 103 011 0,38% ‐ 24,43% 1,00 13 377
12,99% 98 (427) 0,50 à <0,75 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐
‐ 0,00% ‐ ‐ Clientèle de détail - 0,75 à <2,50 104 042
9 294 100,00% 113 336 1,18% ‐ 25,97% 1,00 32 167
28,38% 336 (1 154) Expositions garanties 0,75 à <1,75
89 517 8 918 100,00% 98 436 1,05% ‐ 27,62% 1,00
28 541 29,00% 290 (995) par des biens 1,75 à <2,5
14 525 376 100,00% 14 901 2,04% ‐ 15,10% 1,00 3 626
24,33% 46 (159) immobiliers des PME 2,50 à <10,00 46 976
7 812 100,00% 54 788 5,45% ‐ 27,96% 1,00 41 884
76,45% 844 (3 345) 2,5 à <5 26 744 4 142
100,00% 30 886 3,80% ‐ 29,47% 1,00 21 082 68,26% 346
(1 392) 5 à <10 20 232 3 670 100,00%
23 902 7,59% ‐ 26,02% 1,00 20 801 87,03% 498 (1 953)
10,00 à <100,00 16 217 1 914 100,00%
18 131 20,48% ‐ 27,07% 1,00 21 893 120,75% 1 053
(1 898) 10 à <20 13 298 1 914 100,00%
15 212 17,21% ‐ 26,17% 1,00 17 637 115,94% 703
(1 402) 20 à <30 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00%
‐ ‐ 30,00 à <100,00 2 919 ‐ 0,00% 2 919 37,56%
‐ 31,75% 1,00 4 256 145,83% 350 (496) 100,00 (défaut)
10 053 1 0,00% 10 053 100,00% ‐ 61,20% 1,00 2 399
23,87% 6 152 (5 216) Sous-total (catégorie d'expositions)
383 757 31 082 100,00% 414 839 4,51% ‐ 26,30% 1,00
120 379 29,02% 8 536 (12 130)
EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR
FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) – APPROCHE INTERNE AVANCÉE
(EU CR6) - GARANTIES PAR DES BIENS IMMOBILIERS N'APPARTENANT PAS À
DES PME A-IRB Fourchette
de PD Expositions au bilan
Expositions hors bilan avant CCF CCF moyen
pondéré Exposition après CCF et après ARC
PD moyenne, pondérée (%) Nombre de
débiteurs LGD moyenne, pondérée (%)
Échéance moyenne pondérée (années) Montant
d’exposition pondéré après facteurs supplétifs
Densité du montant d’exposition pondéré
Montant des pertes anticipées Corrections
de valeur et provisions 0,00 à <0,15
3 301 024 90 749 100,00% 3 391 774 0,06% ‐
14,15% 1,00 83 196 2,45% 306 (543) 0,00 à <0,10
2 187 466 54 780 100,00% 2 242 247 0,04% ‐
13,84% 1,00 35 979 1,61% 115 (144) 0,10 à <0,15
1 113 557 35 969 100,00% 1 149 527 0,11% ‐
14,76% 1,00 47 217 4,11% 191 (399) 0,15 à <0,25
635 673 25 640 100,00% 661 314 0,22% ‐ 15,93% 1,00
48 237 7,29% 230 (503) 0,25 à <0,50 428 557
16 101 100,00% 444 659 0,40% ‐ 15,77% 1,00 49 573
11,15% 278 (951) 0,50 à <0,75 176 383 6 393
100,00% 182 777 0,73% ‐ 17,09% 1,00 33 841 18,52% 228
(877) 0,75 à <2,50 402 890 12 846 100,00%
415 736 1,41% ‐ 16,56% 1,00 115 049 27,67% 984
(3 670) Garantie par des 0,75 à <1,75 391 434
12 555 100,00% 403 989 1,40% ‐ 16,59% 1,00 111 246
27,54% 948 (3 552) biens immobiliers 1,75 à <2,5
11 456 291 100,00% 11 747 2,04% ‐ 15,31% 1,00 3 803
32,37% 37 (118) n'appartenant pas à 2,50 à <10,00 212 580
5 108 100,00% 217 688 5,19% ‐ 18,27% 1,00 139 892
64,26% 2 076 (7 515) des PME 2,5 à <5 157 188
3 107 100,00% 160 295 4,09% ‐ 18,29% 1,00 93 100
58,08% 1 208 (4 471) 5 à <10 55 392
2 000 100,00% 57 393 8,26% ‐ 18,21% 1,00 46 793
81,53% 868 (3 044) 10,00 à <100,00 47 273 818
100,00% 48 091 20,48% ‐ 20,11% 1,00 55 934 1.1631
2 066 (3 843) 10 à <20 36 656 529 100,00%
37 185 16,41% ‐ 19,33% 1,00 41 081 110,48% 1 181
(2 772) 20 à <30 5 302 146 100,01% 5 449
29,05% ‐ 23,48% 1,00 7 989 146,62% 372 (553) 30,00 à
<100,00 5 315 142 100,00% 5 457 39,66% ‐ 22,04% 1,00
6 864 125,80% 514 (517) 100,00 (défaut) 56 898 610
0,01% 56 898 100,00% ‐ 31,63% 1,00 11 320 19,90%
17 999 (12 258) Sous-total (catégorie d'expositions)
5 261 278 158 265 99,62% 5 418 937 1,67% ‐
15,19% 1,00 537 043 9,91% 24 167 (30 159)
Total (toutes catégories d’expositions)
9 228 001 570 881
123,38% 9 946 544
‐ 1.17
1 707 632 17,17%
114 240 (168 055)
PÉRIMÈTRE D'UTILISATION DE L'APPROCHE
STANDARD ET DE L'APPROCHE NI (APPROCHE FONDÉE SUR LA NOTATION
INTERNE) (EU CR6-A)
Valeur exposée au risque au sens de
l’article 166 du CRR pour les expositions en approche
NI Valeur exposée au risque totale des expositions
en approche standard et en approche NI Pourcentage
de la valeur exposée au risque totale faisant l’objet de
l’utilisation partielle permanente de SA (%)
Pourcentage de la valeur exposée au risque totale faisant
l’objet de l’approche NI (%) Pourcentage de la
valeur exposée au risque totale faisant l’objet d’un plan de
déploiement (%) 1 Administrations centrales ou banques
centrales 329 616 380 493 1,79% 98,21% 0,00% 1.1 Dont
Administrations régionales ou locales ‐ 100,00% 0,00% 0,00%
1.2 Dont Entités du secteur public 66 024 1,49% 98,51%
0,00% 2 Établissements 2 192 606 2 237 456
1,72% 98,28% 0,00% 3 Entreprises 1 742 344
2 008 926 9,87% 90,13% 0,00% 3.1 Dont Entreprises —
financement spécialisé, à l’exclusion de l’approche de
référencement 29 708 0,00% 100,00% 0,00% 3.2 Dont
Entreprises — financement spécialisé dans le cadre de l’approche de
référencement ‐ 0,00% 0,00% 0,00% Dont PME
1 301 774 0,48% 99,52% 0,00% 4 Clientèle de détail
8 832 008 9 726 446 10,76% 89,16% 0,08% 4.1
dont Clientèle de détail — garanties par des biens immobiliers PME
414 839 0,00% 100,00% 0,00% 4.2 dont Clientèle de
détail — garanties par des biens immobiliers non-PME
5 419 543 0,00% 100,00% 0,00% 4.3 dont Clientèle de
détail — expositions renouvelables éligibles 105 444
0,00% 100,00% 0,00% 4.4 dont Clientèle de détail — autres PME
2 512 119 39,92% 59,80% 0,28% 4.5 dont Clientèle
de détail — autres non-PME 1 274 501 3,37% 96,59%
0,05% 5 Actions 421 448 456 078 0,02% 99,98% 0,00% 6
Autres actifs ne correspondant pas à des obligations de crédit ‐
243 836 100,00% 0,00% 0,00% 7 Total
13 518 022
15 053 236 8,38%
91,58% 0,05%
- Utilisation
des dérivés de crédit en couverture
Effet des dérivés de crédit employés comme techniques
d’atténuation du risque de crédit (ARC) sur les actifs pondérés des
risques (RWA) en notations internes au 31/12/2023.
EFFET DES DÉRIVÉS DE CRÉDIT SUR LES ACTIFS PONDÉRÉS DES
RISQUES (EU CR7) 31/12/2023
Montant d’exposition pondéré avant dérivés de
crédit Montant d’exposition pondéré
réel (en milliers d'euros) 1 Expositions faisant
l’objet de l’approche NI simple
406 422 406 422 2
Administrations centrales et banques centrales 2 654
2 654 3 Établissements 160 060 160 060 4 Entreprises
243 707 243 707 4.1 dont Entreprises - PME 144 180
144 180 4.2 dont Entreprises - Financement spécialisé
11 092 11 092 5 Expositions faisant l’objet de
l’approche NI avancée 1 707 632
1 707 632 6 Administrations centrales et
banques centrales ‐ ‐ 7 Établissements ‐ ‐ 8 Entreprises
632 046 632 046 8.1 dont Entreprises - PME 481 813
481 813 8.2 dont Entreprises - Financement spécialisé ‐ ‐ 9
Clientèle de détail 1 075 586 1 075 586 9.1
dont Clientèle de détail - PME - Garanties par une sûreté
immobilière 120 379 120 379 9.2 dont Clientèle de détail
- non-PME - Garanties par une sûreté immobilière 537 043
537 043 9.3 dont Clientèle de détail — expositions
renouvelables éligibles 15 956 15 956 9.4 dont Clientèle
de détail — PME — Autres 253 120 253 120 9.5 dont
Clientèle de détail — non-PME — Autres 149 086 149 086 10
TOTAL (incluant expositions approches NI simple et
avancée) 2 114 054
2 114 054 La Caisse Régionale
Loire Haute-Loire n’a pas d’expositions sur les dérivés de crédits.
APPROCHE FONDÉE SUR LA NOTATION INTERNE (IRB-A) –
INFORMATIONS SUR LE DEGRÉ D'UTILISATION DES TECHNIQUES
D'ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT (ARC) (EU CR7-A)
31/12/2023 Total des expositions
Techniques d’atténuation du risque de
crédit Techniques d’atténuation
du risque de crédit dans le calcul des
RWEA Protection de crédit
financée Protection de crédit
non financée RWEA sans effets de
substitution (effets de réduction
uniquement) RWEA avec effets de
substitution (effets de réduction et de
substitution) Partie
des expositions couverte par des sûretés financières (%)
Partie des expositions couverte par d’autres sûretés
éligibles (%) Partie des expositions couverte par
des sûretés immobilières (%) Partie des
expositions couverte par des créances à recouvrer (%)
Partie des expositions couverte par d’autres sûretés
réelles (%) Partie des expositions couverte par
d’autres formes de protection de crédit financée (%)
Partie des expositions couverte par des dépôts en espèces
(%) Partie des expositions couverte par des
polices d'assurance vie (%) Partie des expositions
couverte par des instruments détenus par un tiers (%)
Partie des expositions couverte par des garanties
(%) Partie des expositions couverte par des
dérivés de crédit (%) (en milliers d'euros)
a b c
d e f
g h i
j k l
m n Administrations centrales et
banques centrales ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% ‐ ‐ Établissements ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% ‐ ‐ Entreprises
1 114 536 0,53% 19,19% 17,23% 0,84% 1,13% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 2,65% 0,00% ‐ 632 046 dont Entreprises - PME
888 698 0,53% 22,34% 21,05% 0,26% 1,03% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 3,32% 0,00% ‐ 481 813 dont Entreprises - Financement
spécialisé ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% ‐ ‐ Dont Entreprises - Autres 225 838 0,53% 6,82%
2,20% 3,11% 1,52% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% ‐
150 233 Clientèle de détail 8 832 008 0,00% 24,42%
24,42% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 42,31% 0,00% ‐
1 075 586 Dont Clientèle de détail — Biens immobiliers
PME 414 839 0,00% 82,63% 82,63% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 1,22% 0,00% ‐ 120 379 Dont Clientèle de détail — Biens
immobiliers non-PME 5 418 937 0,00% 33,47% 33,47% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 65,09% 0,00% ‐ 537 043 dont
Clientèle de détail — expositions renouvelables éligibles
212 580 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% ‐ 15 956 dont Clientèle de détail — autres PME
1 531 017 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 12,62% 0,00% ‐ 253 120 dont Clientèle de détail — autres
non-PME 1 254 636 0,00% 0,01% 0,01% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,91% 0,00% ‐ 149 086 Total
9 946 544 0,06%
23,83% 23,61%
0,09% 0,13%
0,00% 0,00%
0,00% 0,00%
37,87% 0,00% ‐
1 707 632 APPROCHE
FONDÉE SUR LA NOTATION INTERNE (IRB-F) – INFORMATIONS SUR LE DEGRÉ
D'UTILISATION DES TECHNIQUES D'ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT
(ARC) (EU CR7-A) 31/12/2023
Total des expositions
Techniques d’atténuation du risque de crédit
Techniques d’atténuation du risque de
crédit dans le calcul des RWEA
Protection de crédit financée
Protection de crédit non financée
RWEA sans effets de substitution (effets
de réduction uniquement) RWEA avec
effets de substitution (effets de réduction et de
substitution) Partie
des expositions couverte par des sûretés financières (%)
Partie des expositions couverte par d’autres sûretés
éligibles (%) Partie des expositions couverte par
des sûretés immobilières (%) Partie des
expositions couverte par des créances à recouvrer (%)
Partie des expositions couverte par d’autres sûretés
réelles (%) Partie des expositions couverte par
d’autres formes de protection de crédit financée (%)
Partie des expositions couverte par des dépôts en espèces
(%) Partie des expositions couverte par des
polices d'assurance vie (%) Partie des expositions
couverte par des instruments détenus par un tiers (%)
Partie des expositions couverte par des garanties
(%) Partie des expositions couverte par des
dérivés de crédit (%) (en milliers d'euros)
a b c
d e f
g h i
j k l
m n Administrations centrales et
banques centrales 426 407 0,00% 0,06% 0,06% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% ‐ 2 654 Établissements
2 297 918 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% ‐ 160 060 Entreprises 425 705 0,34%
5,00% 4,93% 0,07% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% ‐
243 707 dont Entreprises - PME 230 939 0,62% 9,17% 9,08%
0,09% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% ‐ 144 180 dont
Entreprises - Financement spécialisé 28 327 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% ‐ 11 092 Dont
Entreprises - Autres 166 439 0,01% 0,06% 0,01% 0,05% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% ‐ 88 434
Total 3 150 031
0,05% 0,68%
0,67% 0,01%
0,00% 0,00%
0,00% 0,00%
0,00% 0,00%
0,00% ‐
406 422
- Évolution
des RWA
ÉTATS DES FLUX D’ACTIFS PONDÉRÉS DES RISQUES (RWA)
POUR LES EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT SELON L’APPROCHE NOTATION
INTERNE (EU CR8) 31/12/2023
Montant d'exposition pondéré (en milliers d'euros)
1 Montant d’exposition pondéré à la fin de
la période de déclaration précédente
1 997 440 2 Taille de l’actif (+/-)
103 719 3 Qualité de l’actif (+/-) 12 895 4 Mises à jour
des modèles (+/-) ‐ 5 Méthodologie et politiques (+/-) ‐ 6
Acquisitions et cessions (+/-) ‐ 7 Variations des taux de change
(+/-) ‐ 8 Autres (+/-) ‐ 9 Montant
d’exposition pondéré à la fin de la période de déclaration
2 114 054
- Résultat du
backtesting
Les Caisses régionales utilisent le même modèle, le backtesting est
réalisé en central par Crédit Agricole SA. On appelle backtesting
dans les paragraphes suivants l’ensemble des méthodes et procédures
visant à vérifier la performance et la stabilité des modèles
internes de risque (PD, LGD, CCF) en comparant notamment les
prévisions avec les résultats observés. S’agissant du contrôle
permanent, un Comité de backtesting est mis en place dans chaque
entité. Ce Comité (qui peut être constitué, dans certaines entités,
par un ordre du jour spécifique du Comité des risques) est présidé
par la Direction des risques de l’entité et comprend un
représentant de la Direction des risques Groupe. Il fait l’objet de
comptes rendus adressés au Directeur général et au responsable du
Contrôle permanent de l’entité, ainsi qu’à la Direction des Risques
Groupe. Pour ce qui concerne le contrôle périodique, celui-ci est
effectué annuellement par l’audit interne ou tout tiers
expressément mandaté par ses soins. Le plan d’audit couvre
notamment :
-
les systèmes de notation et d’estimation des paramètres de risque
ainsi que le respect des exigences minimales ;
-
le fonctionnement des systèmes (correcte mise en œuvre).
Les rapports correspondants sont adressés au responsable du suivi
de l’entité concernée au sein de la Direction des Risques Groupe.
Les contrôles internes (permanents et périodiques) opérés par
l’entité portent sur :
-
la qualité des données à l’entrée et à la sortie des systèmes
;
-
la qualité des systèmes de notation et d’estimation des paramètres
de risque sur les plans conceptuel et technique ;
-
l’exhaustivité des données utilisées pour le calcul des emplois
pondérés.
Les étapes de backtesting sont fondamentales dans le maintien de la
pertinence et de la performance des modèles de notation. Une
première phase d’analyse principalement quantitative est fondée sur
l’analyse du caractère prédictif du modèle dans son ensemble ainsi
que de ses principales variables explicatives. Cet exercice permet
également de détecter des changements significatifs dans la
structure et les comportements des portefeuilles et des clients. Le
backtesting débouche alors sur des décisions d’ajustement, voire de
refonte, des modèles afin de prendre en compte ces éléments
structurels nouveaux. Ainsi peuvent être identifiées les évolutions
non conjoncturelles des comportements ou la transformation du fonds
de commerce révélatrice de l’impact des stratégies commerciales ou
risques mises en œuvre par la Banque. Sur l’ensemble du Groupe, le
backtesting de chaque méthode de notation est effectué au minimum
annuellement par l’unité responsable de la méthode (Direction des
Risques Groupe ou son délégataire). Celle-ci restitue annuellement
auprès du Groupe, via le Comité des Normes et Modèles, le résultat
du backtesting après avis de la fonction de Validation interne du
Groupe, dont les conclusions sont présentées dans un Comité
Technique permettant de confirmer la bonne application des méthodes
statistiques sélectionnées et la validité des résultats, et
propose, si nécessaire, les actions de correction adaptées
(révision de la méthode, recalibrage, effort de formation,
recommandations en matière de contrôle…). Ces contrôles ex post
sont réalisés au travers du cycle (through-the-cycle) sur des
historiques couvrant une période aussi longue que possible. Le
tableau suivant présente les résultats de backtesting de l’exercice
2021 pour les modèles de probabilité de défaut (PD).
APPROCHE NI (NOTATION INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES
PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE
DE PD) (EU CR9) – ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES
CENTRALES La Caisse Régionale Loire Haute-Loire
n'est pas concernée par la publication du tableau " Approche NI
(Notation interne) - Contrôle a posteriori des Probabilités de
Défaut (PD) par classe d'exposition (échelle fixe de PD) (EU CR9) -
Administrations centrales et banques centrales ".
APPROCHE NI (NOTATION INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES
PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE
DE PD) (EU CR9) - ETABLISSEMENTS La Caisse
Régionale Loire Haute-Loire n'est pas concernée par la publication
du tableau " Approche NI (Notation interne) - Contrôle a posteriori
des Probabilités de Défaut (PD) par classe d'exposition (échelle
fixe de PD) (EU CR9) - Établissements ". APPROCHE NI
(NOTATION INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE
DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE DE PD) (EU CR9) –
ENTREPRISES PME Catégorie
d'expositions Fourchette de PD
Nombre de débiteurs à la fin de l’année
précédente Taux de défaut moyen observé
(%) PD moyenne, pondérée (%)
PD moyenne (%) Taux de
défaut annuel historique
moyen (%) dont nombre de
débiteurs qui ont fait défaut au cours de
l’année Entreprises - PME
0,00 à <0,15 30 ‐ 0,00% 0,12% 0,13% 0,00%
0,00 à <0,10 ‐ ‐ 0,00% 0,04% 0,00% 0,00% 0,10 à <0,15 30 ‐
0,00% 0,13% 0,13% 0,00% 0,15 à <0,25 29 ‐ 0,00% 0,22% 0,21%
0,00% 0,25 à <0,50 38 ‐ 0,00% 0,37% 0,38% 0,00% 0,50 à <0,75
‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,75 à <2,50 24 ‐ 0,00% 1,08% 1,03%
3,70% 0,75 à <1,75 22 ‐ 0,00% 1,07% 0,94% 4,04% 1,75 à <2,5 2
‐ 0,00% 2,04% 2,04% 0,00% 2,50 à <10,00 26 ‐ 0,00% 4,02% 5,53%
0,00% 2,5 à <5 16 ‐ 0,00% 3,24% 3,80% 0,00% 5 à <10 10 ‐
0,00% 7,94% 8,28% 0,00% 10,00 à <100,00 5 1 20,00% 19,18% 20,52%
0,00% 10 à <20 4 ‐ 0,00% 16,65% 16,53% 0,00% 20 à <30 ‐ ‐
0,00% 21,90% 0,00% 0,00% 30,00 à <100,00 1 1 100,00% 0,00%
36,49% 0,00% 100,00 (défaut) 1 1 100,00% 100,00% 100,00% 100,00%
APPROCHE NI (NOTATION INTERNE) – CONTRÔLE A
POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION
(ÉCHELLE FIXE DE PD) (EU CR9) – ENTREPRISES – FINANCEMENT
SPÉCIALISÉ La Caisse Régionale Loire Haute-Loire
n'est pas concernée par la publication du tableau " Approche NI
(Notation interne) - Contrôle a posteriori des Probabilités de
Défaut (PD) par classe d'exposition (échelle fixe de PD) (EU CR9) -
Financement spécialisé ". APPROCHE NI (NOTATION
INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD)
PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE DE PD) (EU CR9) – ENTREPRISES
AUTRES Catégorie d'expositions
Fourchette de PD Nombre de
débiteurs à la fin de l’année précédente Taux de
défaut moyen observé (%) PD moyenne,
pondérée (%) PD moyenne (%)
Taux de défaut annuel
historique moyen (%)
dont nombre de débiteurs qui ont
fait défaut au cours de l’année Entreprises - Autres
0,00 à <0,15 ‐
‐ 0,00% 0,11% 0,00% 0,00% 0,00 à <0,10 ‐ ‐ 0,00% 0,04% 0,00%
0,00% 0,10 à <0,15 ‐ ‐ 0,00% 0,12% 0,00% 0,00% 0,15 à <0,25 ‐
‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,25 à <0,50 ‐ ‐ 0,00% 0,32% 0,00%
0,00% 0,50 à <0,75 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,75 à <2,50 ‐
‐ 0,00% 1,21% 0,00% 0,00% 0,75 à <1,75 ‐ ‐ 0,00% 1,21% 0,00%
0,00% 1,75 à <2,5 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 2,50 à <10,00 ‐
‐ 0,00% 3,14% 0,00% 0,00% 2,5 à <5 ‐ ‐ 0,00% 3,00% 0,00% 0,00% 5
à <10 ‐ ‐ 0,00% 8,00% 0,00% 0,00% 10,00 à <100,00 ‐ ‐ 0,00%
20,00% 0,00% 0,00% 10 à <20 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 20 à
<30 ‐ ‐ 0,00% 20,00% 0,00% 0,00% 30,00 à <100,00 ‐ ‐ 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 100,00 (défaut) ‐ ‐ 0,00% 100,00% 0,00% 0,00%
APPROCHE NI (NOTATION INTERNE) – CONTRÔLE A
POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION
(ÉCHELLE FIXE DE PD) (EU CR9) – CRÉDITS AUX PETITES ET MOYENNES
ENTITÉS GARANTIS PAR UNE SÛRETÉ IMMOBILIÈRE
Catégorie d'expositions Fourchette
de PD Nombre de débiteurs à la fin de
l’année précédente Taux de défaut moyen observé
(%) PD moyenne, pondérée (%)
PD moyenne (%) Taux de
défaut annuel historique
moyen (%) dont nombre de
débiteurs qui ont fait défaut au cours de
l’année a b c d e f g h Crédits aux
petites et moyennes entités garantis par une sûreté immobilière
0,00 à <0,15
278 1 0,36% 0,13% 0,13% 0,04% 0,00 à <0,10 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,10 à <0,15 278 1 0,36% 0,13% 0,13% 0,04% 0,15 à <0,25
477 ‐ 0,00% 0,21% 0,21% 0,14% 0,25 à <0,50 683 ‐ 0,00% 0,38%
0,38% 0,32% 0,50 à <0,75 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,75 à
<2,50 628 3 0,48% 1,18% 1,19% 1,07% 0,75 à <1,75 518 2 0,39%
1,05% 1,01% 0,75% 1,75 à <2,5 110 1 0,91% 2,04% 2,04% 2,57% 2,50
à <10,00 324 12 3,70% 5,45% 5,53% 3,66% 2,5 à <5 153 4 2,61%
3,80% 3,80% 2,56% 5 à <10 171 8 4,68% 7,59% 7,08% 4,65% 10,00 à
<100,00 121 20 16,53% 20,48% 18,37% 15,52% 10 à <20 103 11
10,68% 17,21% 15,03% 12,81% 20 à <30 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
30,00 à <100,00 18 9 50,00% 37,56% 37,50% 31,05% 100,00 (défaut)
93 93 100,00% 100,00% 100,00% 100,00%
APPROCHE NI (NOTATION INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES
PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE
DE PD) (EU CR9) – CRÉDITS AUX PARTICULIERS GARANTIS PAR UNE SÛRETÉ
IMMOBILIÈRE Catégorie
d'expositions Fourchette de PD
Nombre de débiteurs à la fin de l’année
précédente Taux de défaut moyen observé
(%) PD moyenne, pondérée (%)
PD moyenne (%) Taux de
défaut annuel historique
moyen (%) dont nombre de
débiteurs qui ont fait défaut au cours de
l’année Crédits aux particuliers garantis par une sûreté
immobilière
0,00 à
<0,15 27 913 9 0,03% 0,06% 0,06% 0,05% 0,00 à <0,10
19 161 2 0,01% 0,04% 0,04% 0,03% 0,10 à <0,15 8 752 7
0,08% 0,11% 0,11% 0,10% 0,15 à <0,25 5 216 12 0,23% 0,22%
0,22% 0,20% 0,25 à <0,50 3 611 8 0,22% 0,40% 0,39% 0,33%
0,50 à <0,75 1 575 11 0,70% 0,73% 0,73% 0,74% 0,75 à
<2,50 3 112 43 1,38% 1,41% 1,45% 1,29% 0,75 à <1,75
2 946 43 1,46% 1,40% 1,41% 1,29% 1,75 à <2,5 166 ‐ 0,00%
2,04% 2,04% 1,20% 2,50 à <10,00 1 557 89 5,72% 5,19% 5,19%
5,34% 2,5 à <5 1 142 61 5,34% 4,09% 4,14% 4,47% 5 à <10
415 28 6,75% 8,26% 8,08% 7,73% 10,00 à <100,00 362 81 22,38%
20,48% 19,12% 21,68% 10 à <20 300 56 18,67% 16,41% 16,19% 18,66%
20 à <30 28 13 46,43% 29,05% 29,05% 44,31% 30,00 à <100,00 34
12 35,29% 39,66% 36,81% 29,70% 100,00 (défaut) 548 548 100,00%
100,00% 100,00% 100,00% APPROCHE NI (NOTATION
INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD)
PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE DE PD) (EU CR9) – CRÉDIT
RENOUVELABLE QUALIFIÉ Catégorie
d'expositions Fourchette de PD
Nombre de débiteurs à la fin de l’année
précédente Taux de défaut moyen observé
(%) PD moyenne, pondérée (%)
PD moyenne (%) Taux de
défaut annuel historique
moyen (%) dont nombre de
débiteurs qui ont fait défaut au cours de
l’année Crédit renouvelable qualifié
0,00 à <0,15 93 233 19 0,02%
0,06% 0,06% 0,03% 0,00 à <0,10 63 498 5 0,01% 0,04% 0,04%
0,01% 0,10 à <0,15 29 735 14 0,05% 0,11% 0,11% 0,06% 0,15 à
<0,25 17 559 34 0,19% 0,22% 0,22% 0,15% 0,25 à <0,50
12 089 34 0,28% 0,40% 0,40% 0,27% 0,50 à <0,75 7 502
49 0,65% 0,73% 0,73% 0,61% 0,75 à <2,50 13 336 182 1,37%
1,53% 1,56% 1,26% 0,75 à <1,75 12 992 180 1,39% 1,52% 1,54%
1,26% 1,75 à <2,5 344 2 0,58% 2,04% 2,04% 1,19% 2,50 à <10,00
10 356 572 5,52% 5,37% 5,33% 4,86% 2,5 à <5 7 685 345
4,49% 4,26% 4,29% 3,83% 5 à <10 2 671 227 8,50% 8,35% 8,33%
7,82% 10,00 à <100,00 2 261 495 21,89% 18,84% 18,27% 19,86%
10 à <20 1 871 314 16,78% 15,65% 15,56% 15,51% 20 à <30
275 132 48,00% 29,05% 29,05% 43,74% 30,00 à <100,00 115 49
42,61% 37,53% 36,73% 33,62% 100,00 (défaut) 396 396 100,00% 100,00%
100,00% 100,00% APPROCHE NI (NOTATION
INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD)
PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE DE PD) (EU CR9) - AUTRES
CRÉDITS AUX PETITES ET MOYENNES ENTITÉS
Catégorie d'expositions Fourchette
de PD Nombre de débiteurs à la fin de
l’année précédente Taux de défaut moyen observé
(%) PD moyenne, pondérée (%)
PD moyenne (%) Taux de
défaut annuel historique
moyen (%) dont nombre de
débiteurs qui ont fait défaut au cours de
l’année Autres crédits aux petites et moyennes entités
0,00 à <0,15
2 092 1 0,05% 0,13% 0,13% 0,04% 0,00 à <0,10 ‐ ‐ 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,10 à <0,15 2 092 1 0,05% 0,13% 0,13%
0,04% 0,15 à <0,25 3 996 7 0,18% 0,20% 0,20% 0,14% 0,25 à
<0,50 4 106 9 0,22% 0,37% 0,37% 0,23% 0,50 à <0,75 ‐ ‐
0,00% 0,71% 0,00% 0,00% 0,75 à <2,50 3 892 53 1,36% 1,20%
1,19% 0,77% 0,75 à <1,75 3 293 47 1,43% 1,03% 1,04% 0,72%
1,75 à <2,5 599 6 1,00% 2,04% 2,05% 1,04% 2,50 à <10,00
2 156 130 6,03% 5,33% 5,73% 4,68% 2,5 à <5 1 080 51
4,72% 3,80% 3,80% 3,14% 5 à <10 1 076 79 7,34% 7,06% 7,66%
6,23% 10,00 à <100,00 1 049 256 24,40% 19,00% 22,42% 20,91%
10 à <20 758 141 18,60% 16,44% 16,94% 15,08% 20 à <30 ‐ ‐
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 30,00 à <100,00 291 115 39,52% 36,96%
36,70% 36,12% 100,00 (défaut) 1 031 1 031 100,00% 100,00%
100,00% 100,00% APPROCHE NI (NOTATION
INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD)
PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE DE PD) (EU CR9) - AUTRES
CRÉDITS AUX PARTICULIERS Catégorie
d'expositions Fourchette de PD
Nombre de débiteurs à la fin de l’année
précédente Taux de défaut moyen observé
(%) PD moyenne, pondérée (%)
PD moyenne (%) Taux de
défaut annuel historique
moyen (%) dont nombre de
débiteurs qui ont fait défaut au cours de
l’année Autres crédits aux particuliers
0,00 à <0,15 31 874 13
0,04% 0,07% 0,07% 0,05% 0,00 à <0,10 19 477 1 0,01% 0,04%
0,04% 0,02% 0,10 à <0,15 12 397 12 0,10% 0,11% 0,11% 0,09%
0,15 à <0,25 8 132 22 0,27% 0,22% 0,22% 0,20% 0,25 à
<0,50 6 444 23 0,36% 0,40% 0,40% 0,33% 0,50 à <0,75
3 855 36 0,93% 0,73% 0,73% 0,69% 0,75 à <2,50 7 868
138 1,75% 1,48% 1,55% 1,43% 0,75 à <1,75 7 662 138 1,80%
1,47% 1,54% 1,43% 1,75 à <2,5 206 ‐ 0,00% 2,04% 2,04% 1,47% 2,50
à <10,00 7 373 594 8,06% 5,24% 5,46% 5,51% 2,5 à <5
5 263 330 6,27% 4,18% 4,29% 4,25% 5 à <10 2 110 264
12,51% 8,28% 8,37% 8,67% 10,00 à <100,00 4 220 1 394
33,03% 19,89% 20,99% 26,93% 10 à <20 2 565 561 21,87%
15,82% 15,44% 17,54% 20 à <30 1 536 782 50,91% 29,05%
29,05% 41,89% 30,00 à <100,00 119 51 42,86% 37,22% 36,72% 36,20%
100,00 (défaut) 4 240 4 240 100,00% 100,00% 100,00%
100,00% EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR
PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD)
APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (CR9) - ADMINISTRATIONS
CENTRALES ET BANQUES CENTRALES Catégorie
d'expositions Fourchette de PD
Nombre de débiteurs à la fin de l’année
précédente Taux de défaut moyen observé
(%) PD moyenne, pondérée (%)
PD moyenne (%) Taux de
défaut annuel historique
moyen (%) dont nombre de
débiteurs qui ont fait défaut au cours de
l’année Administrations centrales et banques centrales
0,00 à <0,15 16
‐ 0,00% 0,00% 0,01% 0,00% 0,00 à <0,10 16 ‐ 0,00% 0,00% 0,01%
0,00% 0,10 à <0,15 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,15 à <0,25 1
‐ 0,00% 0,16% 0,16% 0,00% 0,25 à <0,50 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,50 à <0,75 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,75 à <2,50 ‐
‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,75 à <1,75 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 1,75 à <2,5 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 2,50 à <10,00 ‐
‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 2,5 à <5 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 5
à <10 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 10,00 à <100,00 ‐ ‐ 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 10 à <20 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 20 à
<30 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 30,00 à <100,00 ‐ ‐ 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 100,00 (défaut) ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR
PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD)
APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (CR9) - ETABLISSEMENTS
Catégorie d'expositions
Fourchette de PD Nombre de
débiteurs à la fin de l’année précédente Taux de
défaut moyen observé (%) PD moyenne,
pondérée (%) PD moyenne (%)
Taux de défaut annuel
historique moyen (%)
dont nombre de débiteurs qui ont
fait défaut au cours de l’année Etablissements
0,00 à <0,15 552 ‐
0,00% 0,03% 0,03% 0,00% 0,00 à <0,10 552 ‐ 0,00% 0,03% 0,03%
0,00% 0,10 à <0,15 ‐ ‐ 0,00% 0,11% 0,00% 0,00% 0,15 à <0,25 2
‐ 0,00% 0,16% 0,16% 0,00% 0,25 à <0,50 5 ‐ 0,00% 0,30% 0,30%
5,00% 0,50 à <0,75 6 ‐ 0,00% 0,60% 0,60% 0,00% 0,75 à <2,50 2
‐ 0,00% 0,79% 0,75% 0,00% 0,75 à <1,75 2 ‐ 0,00% 0,79% 0,75%
0,00% 1,75 à <2,5 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 2,50 à <10,00 ‐
‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 2,5 à <5 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 5
à <10 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 10,00 à <100,00 ‐ ‐ 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 10 à <20 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 20 à
<30 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 30,00 à <100,00 ‐ ‐ 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 100,00 (défaut) 2 2 100,00% 100,00% 100,00%
100,00% EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR
PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD)
APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (CR9) - ENTREPRISES -
PMET Catégorie d'expositions
Fourchette de PD Nombre de
débiteurs à la fin de l’année précédente Taux de
défaut moyen observé (%) PD moyenne,
pondérée (%) PD moyenne (%)
Taux de défaut annuel
historique moyen (%)
dont nombre de débiteurs qui ont
fait défaut au cours de l’année Entreprises - PMEt
0,00 à <0,15 103 ‐
0,00% 0,10% 0,11% 0,00% 0,00 à <0,10 16 ‐ 0,00% 0,05% 0,04%
0,00% 0,10 à <0,15 87 ‐ 0,00% 0,12% 0,12% 0,00% 0,15 à <0,25
1 ‐ 0,00% 0,16% 0,16% 0,00% 0,25 à <0,50 822 1 0,12% 0,43% 0,38%
0,19% 0,50 à <0,75 2 ‐ 0,00% 0,00% 0,60% 0,11% 0,75 à <2,50
1 007 9 0,89% 1,27% 1,10% 0,42% 0,75 à <1,75 1 006 9
0,90% 1,25% 1,10% 0,42% 1,75 à <2,5 1 ‐ 0,00% 1,93% 1,90% 1,06%
2,50 à <10,00 339 6 1,77% 4,90% 3,95% 1,18% 2,5 à <5 283 4
1,41% 3,76% 3,16% 0,74% 5 à <10 56 2 3,57% 8,75% 7,96% 3,36%
10,00 à <100,00 38 14 36,84% 19,93% 17,84% 16,23% 10 à <20 20
10 50,00% 14,03% 14,70% 15,36% 20 à <30 18 4 22,22% 21,00%
21,33% 17,20% 30,00 à <100,00 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 100,00
(défaut) 119 119 100,00% 100,00% 100,00% 100,00%
EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR
FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) APPROCHE NOTATION INTERNE
FONDATION (CR9) - ENTREPRISES - FINANCEMENT SPÉCIALISÉ
Catégorie d'expositions
Fourchette de PD Nombre de
débiteurs à la fin de l’année précédente Taux de
défaut moyen observé (%) PD moyenne,
pondérée (%) PD moyenne (%)
Taux de défaut annuel
historique moyen (%)
dont nombre de débiteurs qui ont
fait défaut au cours de l’année Entreprises - Financement
spécialisé
0,00 à
<0,15 2 ‐ 0,00% 0,06% 0,06% 0,00% 0,00 à <0,10 2 ‐ 0,00%
0,06% 0,06% 0,00% 0,10 à <0,15 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,15
à <0,25 1 ‐ 0,00% 0,16% 0,16% 0,00% 0,25 à <0,50 ‐ ‐ 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,50 à <0,75 2 ‐ 0,00% 0,60% 0,60% 0,00% 0,75
à <2,50 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,75 à <1,75 ‐ ‐ 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 1,75 à <2,5 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 2,50 à
<10,00 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 2,5 à <5 ‐ ‐ 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 5 à <10 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 10,00 à
<100,00 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 10 à <20 ‐ ‐ 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 20 à <30 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 30,00 à
<100,00 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 100,00 (défaut) ‐ ‐ 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% EXPOSITIONS AU RISQUE DE
CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT
(PD) APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (CR9) - ENTREPRISES -
AUTRES Catégorie d'expositions
Fourchette de PD Nombre de
débiteurs à la fin de l’année précédente Taux de
défaut moyen observé (%) PD moyenne,
pondérée (%) PD moyenne (%)
Taux de défaut annuel
historique moyen (%)
dont nombre de débiteurs qui ont
fait défaut au cours de l’année Entreprises - Autres
0,00 à <0,15 67
‐ 0,00% 0,04% 0,07% 0,00% 0,00 à <0,10 41 ‐ 0,00% 0,04% 0,04%
0,00% 0,10 à <0,15 26 ‐ 0,00% 0,13% 0,12% 0,00% 0,15 à <0,25
‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,25 à <0,50 57 ‐ 0,00% 0,44% 0,37%
0,45% 0,50 à <0,75 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,75 à <2,50
60 3 5,00% 1,03% 1,05% 1,43% 0,75 à <1,75 59 3 5,09% 1,03% 1,03%
1,44% 1,75 à <2,5 1 ‐ 0,00% 0,00% 1,93% 1,18% 2,50 à <10,00
22 ‐ 0,00% 6,56% 3,38% 0,00% 2,5 à <5 21 ‐ 0,00% 3,00% 3,16%
0,00% 5 à <10 1 ‐ 0,00% 8,59% 8,00% 0,00% 10,00 à <100,00 2 2
100,00% 20,03% 22,00% 20,00% 10 à <20 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 20 à <30 2 2 100,00% 20,03% 22,00% 20,00% 30,00 à
<100,00 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 100,00 (défaut) 5 5 100,00%
100,00% 100,00% 100,00% Le calcul des taux de PD moyens à
long terme est réalisé sans chevauchement de fenêtres temporelles.
APPROCHE FONDÉE SUR LA NOTATION INTERNE (NI) -
CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT PAR CATÉGORIE
D'EXPOSITION (EU CR9 -1) La Caisse Régionale Loire
Haute-Loire n’est pas concernée par la publication du tableau CR9-1
« Approche fondée sur la notation interne (NI) - Contrôle a
posteriori des probabilités de défaut par catégorie
d'exposition ».
- Risque de
contrepartie
INFORMATION QUALITATIVE SUR LE RISQUE DE
CONTREPARTIE (EU CCRA) MÉTHODE D'AFFECTATION DES
FONDS PROPRES ET DE FIXATION DES LIMITES DE CRÉDIT POUR LES
EXPOSITIONS DE CRÉDIT DE CONTREPARTIE Depuis fin 2007, l'ACPR
(Autorité de Contrôle Prudentiel et de résolution) a autorisé le
Crédit Agricole et, notamment, la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire, à utiliser les systèmes de notation internes au Groupe
pour le calcul des exigences en fonds propres réglementaires au
titre du risque de crédit des portefeuilles de détail et
d'entreprises. La gouvernance du système de notation s'appuie sur
le Comité des Normes et Méthodologies présidé par le Directeur des
Risques et Contrôles Permanents Groupe, qui a pour mission de
valider et de diffuser les normes et méthodologies de mesure et de
contrôle des risques. Sur le périmètre de la banque de détail, la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire a la responsabilité de définir,
de mettre en œuvre et de justifier son système de notation, dans le
cadre des standards Groupe définis par Crédit Agricole S.A. Ainsi,
la Caisse Régionale Loire Haute-Loire dispose de modèles Groupe
d'évaluation du risque. Sur le périmètre de la clientèle Corporate,
la Caisse Régionale Loire Haute-Loire dispose de méthodologies de
notation Groupe utilisant des critères tant quantitatifs que
qualitatifs. Elle a recours à un Centre d'aide à la notation (CAN).
Pour les principaux facteurs de risques, il existe un dispositif de
limites qui comporte :
-
Des limites globales, des règles de division des risques, par
facteur de risque de marché, formalisées sous la forme d'une "
stratégie et politiques risques crédit " en vigueur. Les limites
sont validées par les dirigeants effectifs et l'organisme de
surveillance.
Chaque année, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire fixe le
dispositif de revue de portefeuille qui détermine les thèmes des
revues thématiques à réaliser sur l'année. Ce dispositif risque est
abordé avec la Direction Générale en Comité trimestriel des Risques
Crédits et Assurances ; il peut faire l'objet d'amendement en cours
d'année.
-
Des limites opérationnelles et des seuils individuels cohérents
avec les précédentes, accordés dans le cadre de procédures strictes
: décisions sur la base d'analyses formalisées, notations,
délégations, double regard (double lecture et double signature)
lorsqu'elles atteignent des montants ou des niveaux de risque le
justifiant.
POLITIQUES RELATIVES AUX GARANTIES ET AUTRES MESURES
D'ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT Concernant les mécanismes de
réduction du risque de crédit et des garanties reçues et sûretés :
L'objectif de cette politique générale de garantie est de sécuriser
au mieux les engagements et de contribuer à conforter la
rentabilité sans entraver le développement commercial. La politique
de garanties décrit les objectifs de couverture qu'il est
recommandé d'atteindre dans la généralité des cas, sur l'ensemble
des marchés. La règle est la prise de garantie, celle-ci ne fondant
jamais le crédit et devant être adaptée aux impératifs commerciaux
et proportionnée au risque estimé. Les préconisations de garantie
prennent en compte la notation de la contrepartie. La Caisse
Régionale Loire Haute-Loire reste vigilante et exigeante sur le
formalisme des garanties reçues dans l'octroi de ses concours. Les
garanties reçues peuvent être complétées par des sûretés de type
assurance décès invalidité, organismes de caution mutuelle,
garantie BPI (Banque publique d'investissement). La Caisse
Régionale Loire Haute-Loire n'utilise pas de contrats de
compensation et n'a pas de dérivés de crédit en direct à l'achat
comme à la vente. DESCRIPTION DES POLITIQUES RELATIVES AU
RISQUE DE CORRÉLATION Les situations de risque général de
corrélation défavorable, correspondent au risque que les conditions
de marché affectent de façon corrélée la qualité de crédit d'une
contrepartie et l'exposition sur les opérations de dérivés avec
cette contrepartie Pour la mesure du risque de contrepartie sur
opérations de marché, Crédit Agricole S.A., ses filiales et les
Caisses Régionales utilisent différents types d'approches pour
estimer le risque courant et potentiel inhérent aux instruments
dérivés (swaps ou produits structurés par exemple). La CR Loire
Haute Loire utilise des produits dérivés, principalement dans la
gestion du risque de taux et de liquidité. Afin de limiter le
risque de contrepartie, la CR s'interdit de traiter des opérations
de couverture avec des établissements qui ne seraient pas notés en
catégorie investissement (" investment grade "). Par ailleurs, la
CR dispose d'une limite par ticket d'opération avec les
contreparties hors groupe à 20 M€. La position globale des
opérations avec une contrepartie tierce au groupe ne devra pas
représenter plus de 20% des couvertures de taux de hors bilan de la
CR. En dehors des opérations de couverture avec des entités du
groupe, l'encours nominal de dérivés avec une contrepartie hors
groupe ne pourra dépasser 5% des fonds propres de base. Dans le
cadre de la politique de refinancement et de gestion du ratio LCR,
la Caisse Régionale Loire Haute-Loire pourra mettre en place des
opérations de repo ou reverse repo. Afin de limiter le risque de
corrélation, les opérations " consanguines " sont interdites
(exemple : Repo avec Banque A sur des titres B Banque A).
AUTRES OBJECTIFS DE GESTION DES RISQUES ET POLITIQUES PERTINENTES
LIÉS AU RISQUE DE CRÉDIT DE CONTREPARTIE Les grandes contreparties
font l'objet de revues réglementaires et de revues de portefeuilles
régulières dans le cadre du dispositif " risques " annuel. En outre
les contreparties qui entrent dans le périmètre de la Direction
Financière et Risques sont suivies individuellement. Une vision "
Groupe " est nécessaire dès lors que la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire se trouve face à plusieurs sociétés quelle que soit
leur localisation. La multi bancarisation, le partage du risque et
la solidarité de groupe font partie intégrante de la gestion du
risque du " Marché des Entreprises ". La définition de " Groupe "
retenue est celle définie par l'ACPR (Autorité de Contrôle
Prudentiel et Résolution) et utilisée dans le cadre des outils Bâle
II. Elle peut être élargie en cas de risque lié identifié
L'ensemble des engagements quelle que soit leur nature fait l'objet
d'une centralisation risque par contrepartie et par groupe. Le
montant ainsi centralisé est repris de manière expresse sur tous
les documents de formalisation du risque. Pour les marchés
spécialisés, des seuils d'engagement sont déterminés en fonction de
la notation de contrepartie et du type d'opération financée. Le
dépassement de ces seuils relève d'un processus décisionnel
spécifique requérant l'avis de l'analyste et l'avis du Pré Comité
Grands Risques avant décision par le Comité des Prêts ou le Conseil
d'Administration. S'il s'agit uniquement d'une dérogation à la
stratégie et politiques risques de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire la décision relève du président du PCGR après avis du
RFGR. Le Contrôle Permanent et Risques réalise trimestriellement la
déclaration sur les " Grands Risques ". Elle permet de limiter les
concentrations excessives des engagements des établissements de
crédit en leur fixant des limites par rapport à leurs fonds propres
prudentiels. Une information est réalisée auprès de la Direction
Générale et du Conseil d'Administration en cas de Grand Risque dont
l'exposition après prise en considération des effets d'atténuation
du risque de crédit, représente plus de 25 % des fonds propres Tier
1. Le Contrôle Permanent et Risques réalise trimestriellement une
revue sur les principaux encours par contrepartie ou groupe de
contreparties de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire. Une
information est réalisée auprès de la Direction Générale et du
Comité des Risques du Conseil d'Administration.
- Exposition
au risque de contrepartie par approche
ANALYSE DE L’EXPOSITION AU RISQUE DE CONTREPARTIE
PAR APPROCHE (EU CCR1) 31/12/2023
Coût de remplacement (RC)
Exposition future potentielle (PFE)
EEPE Facteur Alpha utilisé pour
calculer l’exposition réglementaire Valeur
exposée au risque avant ARC Valeur exposée
au risque après ARC Valeur exposée au
risque Montant d’exposition pondéré
(RWEA) (en milliers d'euros) EU-1 UE - Méthode de
l’exposition initiale (pour les dérivés) ‐ ‐ 1,0 ‐ ‐ ‐ ‐
EU-2 UE - SA-CCR simplifiée (pour les dérivés) ‐ ‐ 1,0 ‐ ‐ ‐
‐ 1 SA-CCR (pour les dérivés) 7 043 14 054 1,0
86 275 29 535 29 533 3 149 2 IMM (pour les
dérivés et les OFT) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 2a Dont ensembles de
compensation d’opérations de financement sur titres ‐
‐ ‐ ‐ ‐ 2b Dont ensembles de compensation de dérivés et
opérations à règlement différé ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 2c
Dont issues d'ensembles de compensation de conventions
multiproduits ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 3 Méthode simple
fondée sur les sûretés financières (pour les OFT)
‐ ‐ ‐ ‐ 4 Méthode générale fondée sur les sûretés
financières (pour les OFT) 37 996
3 507 3 507 ‐ 5 VaR pour les OFT
‐ ‐ ‐ ‐ 6 Total
124 271 33 042
33 041 3 149
Concernant les activités sur dérivés traités en approche standard
(SA-CCR), la valeur exposée au risque avant ARC s'élève à 86 275
milliers d'euros au 31 décembre 2023.
- Exposition
au risque de contrepartie en méthode standard
EXPOSITION AU RISQUE DE CONTREPARTIE EN MÉTHODE
STANDARD PAR PORTEFEUILLE RÉGLEMENTAIRE ET PAR PONDÉRATIONS DES
RISQUES (EU CCR3) 31/12/2023
Pondération de risque Catégories
d'expositions 0%
2% 4%
10% 20%
50% 70%
75% 100%
150% Autres
Valeur d'exposition totale (en milliers
d'euros) Administrations centrales ou banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Administrations régionales ou locales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ Entités du secteur public ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Banques
multilatérales de développement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Organisations internationales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Établissements ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Entreprises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
94 ‐ ‐ 94 Clientèle de détail ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Établissements et entreprises faisant l’objet d’une évaluation du
crédit à court terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres éléments ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Valeur d'exposition totale
‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐
‐ ‐ 94
‐ ‐ 94
- Exposition
au risque de contrepartie en méthode avancée
EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR
PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD),
PORTEFEUILLES PRUDENTIELS SUIVANTS POUR L’APPROCHE NOTATION INTERNE
FONDATION (EU CCR4) - ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES
CENTRALES 31/12/2023
Échelle de PD Valeur exposée au
risque PD moyenne, pondérée (%)
Nombre de débiteurs LGD
moyenne, pondérée (%) Échéance moyenne
pondérée (années) Montant d’exposition
pondéré (RWEA) Densité des montants
d’exposition pondérés Catégories d'expositions
(en milliers d'euros) 0,00 à <0,15 ‐ 0,00%
‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% 0,15 à <0,25 ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00%
0,25 à <0,50 ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% Administration
centrales et 0,50 à <0,75 ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% banque
centrales 0,75 à <2,50 ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% 2,50 à
<10,00 ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% 10,00 à <100,00 ‐
0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% 100,00 (défaut) ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐
0,00% Sous total ‐
0,00% ‐ 0,00%
‐ ‐ 0,00%
0,00 à <0,15 30 939 0,03% ‐ 13,01% 2,33 1 863 6,02%
0,15 à <0,25 ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% 0,25 à
<0,50 ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% 0,50 à <0,75 ‐ 0,00% ‐
0,00% ‐ ‐ 0,00% Etablissements 0,75 à <2,50 ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐
0,00% 2,50 à <10,00 ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00%
10,00 à <100,00 ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% 100,00 (défaut)
‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% Sous total
30 939 0,03%
‐ 13,01% 2,33
1 863 6,02%
EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR PORTEFEUILLE ET
PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD), PORTEFEUILLES
PRUDENTIELS SUIVANTS POUR L’APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (EU
CCR4) - ENTREPRISES - AUTRES
31/12/2023 Échelle de PD
Valeur exposée au risque PD
moyenne, pondérée (%) Nombre de
débiteurs LGD moyenne, pondérée
(%) Échéance moyenne pondérée
(années) Montant d’exposition pondéré
(RWEA) Densité des montants d’exposition
pondérés Catégories d'expositions (en
milliers d'euros) 0,00 à <0,15 ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00%
0,15 à <0,25 ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% 0,25 à
<0,50 973 0,39% ‐ 45,00% 2,50 632 64,97% 0,50 à <0,75
‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% Entreprises - Autres 0,75 à <2,50 ‐
0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% 2,50 à <10,00 28 2,99% ‐ 44,99%
2,50 38 136,13% 10,00 à <100,00 ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00%
100,00 (défaut) ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00%
Sous total 1 001
0,46% ‐ 45,00%
2,50 670 66,95%
0,00 à <0,15 120 0,12% ‐ 45,00% 2,50 31 26,21%
0,15 à <0,25 ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% 0,25 à <0,50
643 0,43% ‐ 45,00% 2,50 300 46,61% 0,50 à <0,75 ‐ 0,00% ‐
0,00% ‐ ‐ 0,00% Entreprises - PME 0,75 à <2,50 235 1,42% ‐
45,00% 2,50 184 78,17% 2,50 à <10,00 8 2,99% ‐ 45,01%
2,50 6 80,30% 10,00 à <100,00 ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00%
100,00 (défaut) ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00%
Sous total 1 006
0,64% ‐ 45,00%
2,50 522 51,83%
EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR
PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD),
PORTEFEUILLES PRUDENTIELS SUIVANTS POUR L’APPROCHE NOTATION INTERNE
FONDATION (EU CCR4) - ENTREPRISES - FINANCEMENT SPÉCIALISÉ
31/12/2023 Échelle de PD
Valeur exposée au risque PD
moyenne, pondérée (%) Nombre de
débiteurs LGD moyenne, pondérée
(%) Échéance moyenne pondérée
(années) Montant d’exposition pondéré
(RWEA) Densité des montants d’exposition
pondérés Catégories d'expositions (en
milliers d'euros) Entreprises - Financement spécialisé
0,00 à <0,15 ‐
0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% 0,15 à <0,25 ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00%
0,25 à <0,50 ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% 0,50 à <0,75 ‐ 0,00% ‐
0,00% ‐ ‐ 0,00% 0,75 à <2,50 ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% 2,50 à
<10,00 ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% 10,00 à <100,00 ‐ 0,00% ‐
0,00% ‐ ‐ 0,00% 100,00 (défaut) ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00%
Sous total ‐
0,00% ‐ 0,00%
‐ ‐ 0,00%
TOTAL (TOUTES LES CATÉGORIES D'EXPOSITIONS PERTINENTES POUR
LE CCR) 32 946
0,06% ‐ 14,96%
2,34 3 055
9,27% EXPOSITIONS AU RISQUE
DE CONTREPARTIE PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ
DE DÉFAUT (PD), PORTEFEUILLES PRUDENTIELS SUIVANTS POUR L’APPROCHE
NOTATION INTERNE AVANCÉE (EU CCR4) - ADMINISTRATIONS CENTRALES ET
BANQUES CENTRALES La Caisse Régionale Loire
Haute-Loire n'a pas d'expositions au risque de contrepartie par
portefeuille et par fourchette de probabilité de défaut (PD),
portefeuilles prudentiels suivants pour l'approche Notation interne
(EU CCR4) - Administrations centrales et banques centrales.
EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR PORTEFEUILLE ET
PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD), PORTEFEUILLES
PRUDENTIELS SUIVANTS POUR L’APPROCHE NOTATION INTERNE AVANCÉE (EU
CCR4) - ENTREPRISES - AUTRES La Caisse Régionale
Loire Haute-Loire n'a pas d'expositions au risque de contrepartie
par portefeuille et par fourchette de probabilité de défaut (PD),
portefeuilles prudentiels suivants pour l'approche Notation interne
(EU CCR4) - Entreprises - autres. EXPOSITIONS AU
RISQUE DE CONTREPARTIE PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE
PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD), PORTEFEUILLES PRUDENTIELS SUIVANTS POUR
L’APPROCHE NOTATION INTERNE AVANCÉE (EU CCR4) - ENTREPRISES -
FINANCEMENT SPÉCIALISÉ La Caisse Régionale Loire
Haute-Loire n'a pas d'expositions au risque de contrepartie par
portefeuille et par fourchette de probabilité de défaut (PD),
portefeuilles prudentiels suivants pour l'approche Notation interne
(EU CCR4) - Entreprises -financement spécialisé.
EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR PORTEFEUILLE ET
PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD), PORTEFEUILLES
PRUDENTIELS SUIVANTS POUR L’APPROCHE NOTATION INTERNE AVANCÉE (EU
CCR4) - CRÉDIT RENOUVELABLE QUALIFIÉ La Caisse
Régionale Loire Haute-Loire n'a pas d'expositions au risque de
contrepartie par portefeuille et par fourchette de probabilité de
défaut (PD), portefeuilles prudentiels suivants pour l'approche
Notation interne (EU CCR4) - Crédit renouvelable qualifié.
EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR PORTEFEUILLE ET
PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD), PORTEFEUILLES
PRUDENTIELS SUIVANTS POUR L’APPROCHE NOTATION INTERNE AVANCÉE (EU
CCR4) - CRÉDITS AUX PETITES ET MOYENNES ENTITÉS GARANTIS PAR UNE
SÛRETÉ IMMOBILIÈRE La Caisse Régionale Loire
Haute-Loire n'a pas d'expositions au risque de contrepartie par
portefeuille et par fourchette de probabilité de défaut (PD),
portefeuilles prudentiels suivants pour l'approche Notation interne
(EU CCR4) - Crédit aux petites et moyennes entités garantis par une
sûreté immobilière.
-
Sûretés
COMPOSITION DES SÛRETÉS POUR LES EXPOSITIONS AU
RISQUE DE CONTREPARTIE (EU CCR5.B)
31/12/2023 Sûretés utilisées dans des
opérations sur dérivés Sûretés utilisées dans des
OFT Juste valeur des sûretés
reçues Juste valeur des sûretés fournies
Juste valeur des sûretés reçues Juste
valeur des sûretés fournies (en milliers d'euros)
Faisant l'objet d'une ségrégation Ne
faisant pas l'objet d'une ségrégation Faisant
l'objet d'une ségrégation Ne faisant pas l'objet
d'une ségrégation Faisant l'objet d'une
ségrégation Ne faisant pas l'objet d'une
ségrégation Faisant l'objet d'une
ségrégation Ne faisant pas l'objet d'une
ségrégation 1 Espèces — monnaie nationale ‐ 12 780 ‐
‐ ‐ ‐ ‐ 879 2 Espèces — autres monnaies ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 3 Dette
souveraine nationale ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 4 Autre dette souveraine ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 5 Dette des administrations publiques ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
35 368 ‐ ‐ 6 Obligations d’entreprise ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 7
Actions ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 8 Autres sûretés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 9
Total ‐
12 780 ‐ ‐
‐ 35 368 ‐
879
- Etats des
flux d’actifs pondérés des risques (RWA) pour les expositions au
risque de contrepartie (RCC) selon la méthode des modèles internes
(MMI) (CCR7)
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée
par la publication du tableau CCR7 « Etats des flux d’actifs
pondérés des risques (RWA) pour les expositions au risque de
contrepartie (RCC) selon la méthode des modèles internes
(MMI) ».
- Expositions
sur les contreparties centrales (CCP)
EXPOSITIONS SUR LES CONTREPARTIES CENTRALES (CCP)
(EU CCR8) La Caisse Régionale Loire Haute-Loire
n'est pas concernée par la publication du tableau CCR8 "
Expositions sur les contreparties centrales (CCP) ".
-
CVA
Le cadre prudentiel CRR/CRD 4 a introduit une nouvelle
charge en fonds propres au titre de la volatilité du Credit
Valuation Adjustment (CVA) ou ajustement de valorisation sur actifs
résumée sous le terme “Risque CVA” dont l’objectif est de tenir
compte dans la valorisation des produits dérivés OTC des événements
de crédit affectant nos contreparties. Le CVA est ainsi défini
comme la différence entre la valorisation sans risque de défaut et
la valorisation qui tient compte de la probabilité de défaut de nos
contreparties. Selon ce dispositif prudentiel, les
établissements utilisent une formule réglementaire (“méthode
standard”) ou sont autorisés à calculer leurs exigences en fonds
propres en modèle interne au titre du risque de contrepartie et au
titre du risque spécifique de taux en méthode avancée (“VaR CVA”).
L’exigence de CVA en méthode avancée est calculée sur la
base des expositions positives anticipées sur les transactions sur
produits dérivés OTC face aux contreparties “Institutions
financières” hors transactions intragroupes. Sur ce périmètre, le
dispositif utilisé pour estimer le montant des exigences en fonds
propres est le même que celui utilisé pour le calcul de la VaR de
marché au titre du risque spécifique de taux.
EXIGENCE DE FONDS PROPRES EN REGARD DE L’AJUSTEMENT DE
L’ÉVALUATION DE CRÉDIT (CVA) (EU CCR2)
Valeur exposée au risque
Montant d’exposition pondéré (RWEA)
31/12/2023 (en milliers d'euros) 1 Total des
opérations soumises à la méthode avancée ‐ ‐ 2 i) composante VaR (y
compris le multiplicateur 3 ×) ‐ 3 ii) composante VaR en
situation de tensions (y compris le multiplicateur 3 ×) ‐ 4
Opérations soumises à la méthode standard 27 432 33 540
EU-4 Opérations soumises à l’approche alternative (sur la base de
la méthode de l’exposition initiale) ‐ ‐ 5 Total des
opérations soumises aux exigences de fonds propres pour risque de
CVA 27 432 33 540
- Techniques
de réduction du risque de crédit et de contrepartie
INFORMATIONS QUALITATIVES SUR LES TECHNIQUES
D'ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT (EU CRC)
POLITIQUES ET PROCÉDURES APPLIQUÉES EN MATIÈRE DE COMPENSATION La
Caisse Régionale Loire Haute-Loire n'utilise pas de contrats de
compensation. PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DES POLITIQUES ET
PROCÉDURES APPLIQUÉES EN MATIÈRE D'ÉVALUATION ET DE GESTION DES
SÛRETÉS ÉLIGIBLES. L'objectif de la politique générale de garantie
est de sécuriser au mieux les engagements et de contribuer à
conforter la rentabilité sans entraver le développement commercial.
La politique de garanties décrit les objectifs de couverture qu'il
est recommandé d'atteindre dans la généralité des cas, sur
l'ensemble des marchés. La règle est la prise de garantie, celle-ci
ne fondant jamais le crédit et devant être adaptée aux impératifs
commerciaux et proportionnée au risque estimé. Les préconisations
de garantie prennent en compte la notation de la contrepartie. La
Caisse Régionale Loire Haute-Loire reste vigilante et exigeante sur
le formalisme des garanties reçues dans l'octroi de ses concours.
Les garanties reçues peuvent être complétées par des sûretés de
type assurance décès invalidité, organismes de caution mutuelle,
garantie BPI (Banque publique d'investissement). Un cadre commun,
défini par des normes de niveau Groupe, permet de garantir une
approche cohérente entre ses différentes entités. La déclinaison
opérationnelle de la gestion, du suivi des valorisations et de la
mise en action est réalisée par la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire. La valorisation initiale est effectuée dès
l'instruction. Les sûretés réelles, immobilières, individuelles et
financières retenues en garantie des crédits octroyés doivent être
revalorisées annuellement. Les modalités de valorisation et de
revalorisation sont précisées dans le corps procédural. Sont
documentées notamment les conditions de prise en compte
prudentielle, les méthodes de valorisation et revalorisation de
l'ensemble des techniques de réduction du risque de crédit
utilisées. Toute modification dans les garanties doit être
considérée comme une modification du risque accepté lors de
l'octroi et doit donc faire l'objet d'un réexamen dans le cadre des
schémas délégataires. DESCRIPTION DES PRINCIPAUX TYPES DE
SÛRETÉS ACCEPTÉS PAR L'ÉTABLISSEMENT POUR ATTÉNUER LE RISQUE DE
CRÉDIT. Ces principales sûretés sont les suivantes :
-
Sûretés réelles : notamment sur les financements d'actifs : biens
immobiliers, matériels, créances, stocks de marchandises, fonds de
commerce, marques.
-
Sûretés personnelles : Cautionnement : Banque Publique
d'Investissement, assureurs de crédit privés, organismes de caution
(CAMCA, crédit logement), nantissements d'espèces ou de contrats
d'assurance-vie
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n'a pas de dérivés de crédit
en direct à l'achat comme à la vente. INFORMATIONS SUR LES
CONCENTRATIONS DE RISQUE DE MARCHÉ OU DE RISQUE DE CRÉDIT DANS LE
CADRE DES OPÉRATIONS D'ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT. La division
et le partage du risque sont à privilégier dans toutes les
opérations de crédit d'un montant significatif quel que soit le
marché. Sur le marché des entreprises, le partage du risque est la
règle sachant que le partage peut être réalisé avec un
établissement bancaire, une ou plusieurs Caisses Régionales, CACIB
et FONCARIS. L'intervention d'organismes comme BPI France est à
rechercher. La Direction Générale propose un dispositif de limites.
Les éléments sont présentés en Comité des Risques avec un avis
risque du RFGR puis sont entérinés en Conseil d'Administration. Le
suivi des limites fait l'objet d'un reporting en Conseil
d'Administration. Les limites globales sont appliquées au niveau de
la Caisse Régionale Loire Haute-Loire et les limites
opérationnelles qui en découlent sont appliquées au niveau des
marchés et des financements sur lesquels intervient la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire. Elles font l'objet d'une révision
annuelle dans le cadre de la révision de la Politique et Cadre de
risque Crédit. APERÇU DES TECHNIQUES DE RÉDUCTION DU
RISQUE DE CRÉDIT (EU CR3)
31/12/2023 Valeur comptable non
garantie Valeur comptable garantie
(en milliers d'euros) Dont garantie
par des sûretés Dont garantie par des garanties
financières Dont garantie par des dérivés de
crédit 1 Prêts et avances 5 442 134
7 231 781 3 243 277 3 988 504 ‐ 2
Titres de créance 698 640 ‐ ‐ ‐ 3
Total 6 140 774
7 231 781
3 243 277
3 988 504 ‐ 4 Dont
expositions non performantes 47 210 83 999 34 495
49 504 ‐ EU-5 Dont en défaut ‐ ‐
EXPOSITIONS SUR DERIVES DE CREDIT (CCR6) La
Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée par la
publication du tableau CCR6 Expositions sur dérivés de crédit ».
-
Expositions sur actions du portefeuille
bancaire
Les expositions sur actions du groupe Crédit Agricole, hors
portefeuille de négociation, sont constituées de titres détenus
"conférant des droits résiduels et subordonnés sur les actifs ou le
revenu de l'émetteur ou qui présentent une nature économique
similaire". Il s'agit principalement des actions cotées et non
cotées et des parts dans des fonds d'investissements. Les
techniques comptables et les méthodes de valorisation utilisées
sont décrites dans l’annexe 1.2 aux états financiers “Principes et
méthodes comptables”. MONTANT DES EXPOSITIONS BRUTES
ET DES VALEURS EXPOSÉES AU RISQUE EN MÉTHODE NOTATION INTERNE (EU
CR10.5) 31/12/2023
Exposition au bilan
Exposition hors bilan
Pondération de risque Valeur
exposée au risque Montant
d'exposition pondéré Montant des
pertes anticipées
Catégories (en milliers d'euros) Expositions sur
capital-investissement 2 688 ‐ 190% 2 688 5 107 22
Expositions sur actions cotées 136 841 ‐ 290% 136 841
396 840 1 095 Autres expositions sur actions 273 042
8 877 370% 281 919 1 043 099 6 766
Total 412 571
8 877 421 448
1 445 046 7 882
Le montant des expositions sur actions (bilan et hors bilan)
traité en approche notation interne s’élève à 421 448 milliers
d’euros au 31 décembre 2023 (contre 405 238 milliers d’euros
au 31 décembre 2022). Par ailleurs, le montant des RWA sur actions
traité en méthode standard s’élève à 1 445 046 au 31 décembre
2023 (contre 1 402 067 au 31 décembre 2022). Par
ailleurs, le montant des expositions sur actions traitées en
méthode standard s’élève à 0 euro au 31 décembre 2023. Le montant
cumulé des plus-values ou moins-values réalisées sur les ventes et
liquidations sur la période sous revue est présenté dans l’annexe 4
aux états financiers “Notes relatives au résultat net et gains et
pertes comptabilisés directement en capitaux propres”.
-
Expositions de titrisation
- Valeurs
exposées aux risques des titrisations du portefeuille bancaire
génératrices d’emplois pondérés
INFORMATIONS QUALITATIVES SUR LES EXPOSITIONS DE
TITRISATION (EU SECA) La Caisse Régionale Loire
Haute-Loire n’est pas concernée par les publications des tableaux
des expositions de Titrisation dont les montants à publier ne sont
pas significatifs. EXPOSITIONS DE TITRISATION DANS
LE PORTEFEUILLE BANCAIRE (SEC1) La Caisse Régionale
Loire Haute-Loire n’est pas concernée par les publications des
tableaux des expositions de Titrisation dont les montants à publier
ne sont pas significatifs. EXPOSITIONS DE
TITRISATION DANS LE PORTEFEUILLE BANCAIRE ET EXIGENCES DE FONDS
PROPRES REGLEMENTAIRES ASSOCIEES – BANQUE AGISSANT COMME EMETTEUR
OU MANDATAIRE (SEC3) La Caisse Régionale Loire
Haute-Loire n’est pas concernée par les publications des tableaux
des expositions de Titrisation dont les montants à publier ne sont
pas significatifs. EXPOSITIONS DE TITRISATION DANS
LE PORTEFEUILLE BANCAIRE ET EXIGENCES DE FONDS PROPRES
REGLEMENTAIRES ASSOCIEES – BANQUE AGISSANT COMME INVESTISSEUR
(SEC4) La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est
pas concernée par les publications des tableaux des expositions de
Titrisation dont les montants à publier ne sont pas significatifs.
EXPOSITIONS TITRISÉES PAR L'ÉTABLISSEMENT -
EXPOSITIONS EN DÉFAUT ET AJUSTEMENT DU RISQUE DE CRÉDIT
(SEC5) La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas
concernée par les publications des tableaux des expositions de
Titrisation dont les montants à publier ne sont pas significatifs.
EXPOSITIONS DE TITRISATION DANS LE PORTEFEUILLE DE
NÉGOCIATION (SEC2) La Caisse Régionale Loire Haute-Loire
n’est pas concernée par les publications des tableaux des
expositions de Titrisation dont les montants à publier ne sont pas
significatifs.
- Risques de
marché
Les CR ne remontent pas de montants significatifs en matière
d’emplois pondérés sur le risque de marché. Elles ne sont pas
concernées par la publication des tableaux et commentaires liés au
risque de marché INFORMATIONS QUALITATIVES SUR LE
RISQUE DE MARCHÉ (EU MRA) La Caisse Régionale Loire
Haute-Loire n'est pas concernée par la publication des tableaux et
commentaires liés au risque de marché dont les montants ne sont pas
significatifs.
- Expositions
aux risques de marché du portefeuille de négociation
EMPLOIS PONDÉRÉS DES EXPOSITIONS EN MÉTHODE STANDARD
(EU MR1) La Caisse Régionale Loire Haute-Loire
n'est pas concernée par la publication du tableau MR1
« Emplois pondérés des expositions aux risques de marché en
méthode standard ».
- Expositions
en méthode modèle interne
RISQUE DE MARCHÉ DANS LE CADRE DE L’APPROCHE DU
MODÈLE INTERNE (EU MR2-A La Caisse Régionale Loire
Haute-Loire n'est pas concernée par la publication du tableau MR2-A
« Risque de marché dans le cadre de l'approche du modèle
interne ». ETAT DES FLUX D'APR RELATIFS AUX
EXPOSITIONS AU RISQUE DE MARCHE DANS LE CADRE DE L'APPROCHE DE
MODÈLE INTERNE (EU MR2-B) La Caisse Régionale Loire
Haute-Loire n’est pas concernée par la publication Du tableau MR2-B
« Etat des flux d'APR relatifs aux expositions au risque de
marche dans le cadre de l'approche de modèle interne ».
- Valeurs
résultantes de l’utilisation des modèles internes
EXIGENCES DE PUBLICATION D’INFORMATIONS QUALITATIVES
POUR LES ÉTABLISSEMENTS UTILISANT UNE AMI (EU MRB)
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée par la
publication du tableau MR2B « Exigences de publication
d’information qualitatives pour les établissements utilisant une
approche des modèles internes (AMI). VALEUR DU
PORTEFEUILLE DE NÉGOCIATION SELON L’APPROCHE DES MODÈLES INTERNES
(AMI) (MR3) La Caisse Régionale Loire Haute-Loire
n’est pas concernée par la publication du tableau MR3 « Valeur
du portefeuille de négociation selon l’approche des modèles
internes (AMI) ».
- Backtesting
du modèle de VAR (MR4)
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée
par la publication du tableau MR4 « Backtesting du modèle de
VAR ».
- Risque
opérationnel
INFORMATIONS QUALITATIVES SUR LE RISQUE OPÉRATIONNEL
(EU ORA) PUBLICATION DES OBJECTIFS ET DES
POLITIQUES EN MATIÈRE DE GESTION DES RISQUES La Caisse
Régionale Loire Haute-Loire dispose d'une politique de gestion des
risques opérationnels qui détermine les objectifs, définit le
dispositif et les acteurs et fixe des limites. Elle est actualisée,
a minima annuellement, en tenant compte de l'évolution de
l'environnement, de la réglementation et de la tolérance au risque.
Cette politique émane de la Direction Générale, puis est présentée
pour avis au Comité des risques, avant d'être validée par le
Conseil d'administration de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire.
Le dispositif de collecte des incidents et de leurs conséquences
financières est organisé conformément aux recommandations du Groupe
Crédit Agricole SA. PUBLICATION DES APPROCHES POUR
L'ÉVALUATION DES EXIGENCES MINIMALES DE FONDS PROPRES La
Caisse Régionale Loire Haute-Loire met en œuvre la méthode de
mesure avancée (A.M.A.) pour l'évaluation de l'exigence en fonds
propres au titre des risques opérationnels. La méthode A.M.A. de
calcul des fonds propres au titre du risque opérationnel a pour
objectifs principaux :
-
d'inciter à une meilleure maîtrise du coût du risque opérationnel
ainsi qu'à la prévention des risques exceptionnels des différentes
entités du Groupe ;
-
de déterminer le niveau de fonds propres correspondant aux risques
mesurés ;
-
de favoriser l'amélioration de la qualité des contrôles permanents
dans le cadre du suivi de plans d'action.
Ce dispositif respecte l'ensemble des critères qualitatifs
(intégration de la mesure des risques dans la gestion quotidienne,
indépendance de la fonction risques, déclaration périodique des
expositions au risque opérationnel…) et des critères quantitatifs
Bâle III requis (intervalle de confiance de 99,9% sur une période
d'un an, prise en compte des données internes, des données
externes, des analyses de scénarios et des facteurs reflétant
l'environnement). DESCRIPTION DE L'APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE
AMA UTILISÉE Le modèle A.M.A. de calcul des fonds propres repose
sur un modèle actuariel de type "Loss Distribution Approach"
(L.D.A.) spécifique au Groupe Crédit Agricole S.A. Ce modèle L.D.A.
est mis en œuvre d'une part sur les données internes collectées
mensuellement dans la Caisse Régionale Loire Haute-Loire, ce qui
constitue l'historique de pertes, et d'autre part, sur les
scénarios majeurs qui permettent d'envisager des situations non
observées dans l'entité et ayant une probabilité de survenance
au-delà de l'horizon de cinq ans. Ce travail d'analyse est mené
dans la Caisse Régionale Loire Haute-Loire à partir d'une liste
Groupe de scénarios applicables à la banque de détail, piloté et
contrôlé par Crédit Agricole S.A. Cette liste de scénarios majeurs
est révisée annuellement et couvre l'ensemble des catégories de
Bâle et les zones de risques majeurs susceptibles d'intervenir dans
l'activité " banque de détail ". Pour les Caisses régionales, un
principe de mutualisation des données internes est mis en œuvre. Ce
principe de mutualisation du calcul de l'Exigence de Fonds Propres
pour l'ensemble des Caisses régionales concerne la partie de
l'Exigence de Fonds Propres issue de l'historique de pertes. Ainsi
les historiques de pertes de l'ensemble des Caisses régionales sont
concaténés. Cette méthode permet de disposer d'une profondeur
d'historique d'incidents accrus et d'un profil de risque plus
complet. La mutualisation des données lors de la détermination de
la charge en capital implique de réaliser une répartition de cette
charge par Caisse Régionale Loire Haute-Loire. Pour ce faire,
Crédit Agricole S.A. utilise une clé de répartition prenant en
compte les caractéristiques des Caisses régionales (basée sur le
coût du risque et PNB de l'année écoulée). Un mécanisme de
diversification du risque est mis en œuvre dans le modèle L.D.A. du
Groupe. Pour ce faire, un travail d'experts est mené à Crédit
Agricole S.A afin de déterminer les corrélations de fréquence
existantes entre les différentes catégories de risque de Bâle et
les scénarios majeurs. Ce travail d'expert a fait l'objet d'une
formalisation accrue, visant à structurer l'argumentation autour de
différents critères qualitatifs (corrélation conjoncturelle,
corrélation structurelle, étude des fréquences historiques, matrice
d'incertitude...). La méthode de calcul standard (TSA) est
également utilisée et appliquée à la filiale de la Caisse Régionale
LOCAM-SIRCAM. L'exigence en fonds propres de ces entités suit la
méthodologie de ventilation du PNB de l'entité par ligne métier sur
les trois derniers exercices. Le périmètre de consolidation fait
l'objet d'une revue de validation périodique afin de détecter
toutes entrées, modifications ou sorties du périmètre. La part
d'exigence en fonds propres standard (TSA) vient s'ajouter à la
part AMA pour déterminer l'exigence en fonds propres finale au
titre du risque opérationnel. LE RECOURS À L'ASSURANCE POUR
L'ATTÉNUATION DU RISQUE PAR L'APPROCHE A.M.A. La protection de
notre bilan et du compte de résultat par le moyen de l'assurance
passe par quatre types de polices : 1) Police
perte d'exploitation qui vise à assurer la réalisation d'une partie
de notre PNB en cas d'arrêt d'activité, 2) Police
globale de banque qui vise à prendre en charge les sinistres de
types détournement, escroquerie, vol, 3) Police de
responsabilités qui visent à prendre en charge des sinistres envers
des tiers lésés, 4) Police de dommages qui visent
à prendre en charge les sinistres sur notre patrimoine immobilier
et matériel. Par ailleurs, en méthode avancée, la Caisse Régionale
Loire Haute-Loire peut prendre en compte les effets de l'assurance
pour diminuer l'exigence en fonds propres dans la limite de 20% du
total des fonds propres alloués aux risques opérationnels. Cet
effet réducteur peut être pris en compte par la Caisse Régionale
Loire Haute-Loire dans la mesure où son assureur répond aux
exigences réglementaires. Dans la méthodologie Groupe appliquée à
la Caisse Régionale Loire Haute-Loire, l'effet assurance est pris
en compte au niveau d'un scénario majeur de destruction du site
névralgique. Pour déterminer le montant de l'Exigence en Fonds
Propres prenant en compte l'effet réducteur de l'assurance, il est
nécessaire de déterminer un certain nombre de paramètres calculés
par l'assureur, à savoir le taux de couverture, le taux
d'assurabilité, la franchise globale du sinistre. La détermination
de ces paramètres se fait en étudiant conjointement le scénario
majeur de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire et les polices
d'assurance susceptibles d'intervenir. La prise en compte de la
part d'exigence en fonds propres mutualisée liée à l'historique de
pertes, de la part d'exigence en fonds propres relatives aux
scénarios majeurs et les caractéristiques de l'assurance permettent
ensuite de déterminer le montant total de l'exigence en fonds
propres A.M.A.
- Exigences de
fonds propres et montants de RWA au titre du risque
opérationnel
EXIGENCES DE FONDS PROPRES ET MONTANTS DE RWA AU
TITRE DU RISQUE OPÉRATIONNEL (EU OR1)
Indicateur pertinent Exigences de fonds
propres Montant d’exposition au
risque Activités bancaires
Exercice n-3
Exercice n-2 Précédent
exercice 010 Activités bancaires en approche élémentaire
(BIA) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 020 Activités bancaires en approche standard (TSA)
/ en approche standard de remplacement (ASA) ‐ ‐ ‐ 21 815
272 693 En approche standard (TSA): ‐ ‐ ‐
030 Financement des entreprises (CF) ‐ ‐ ‐ 040
Négociation et vente institutionnelle (TS) ‐ ‐ ‐ 050
Courtage de détail (RBr) ‐ ‐ ‐ 060 Banque commerciale
(CB) 9 843 10 473 10 494 070 Banque de
détail (RB) 167 433 176 539 162 902
080 Paiement et règlement (PS) ‐ ‐ ‐ 090 Services
d'agence (AS) ‐ ‐ ‐ 100 Gestion d'actifs (AM) ‐ ‐ ‐
En approche standard de remplacement (ASA):
110 Banque commerciale (CB) ‐ ‐
‐ 120 Banque de détail (RB) ‐ ‐ ‐ 130
Activités bancaires en approche par mesure avancée (AMA)
260 625 260 391 253 047 53 786 672 321
- RATIO DE
COUVERTURE DES BESOINS DE LIQUIDITÉ
- Gestion du
Risque de Liquidité
INFORMATIONS QUALITATIVES SUR RISQUE DE LIQUIDITÉ
(EU LIQA)
- Stratégie et
processus de gestion du risque de liquidité
La stratégie mise en œuvre par le Groupe Crédit Agricole en
matière de gestion du risque de liquidité s’articule autour de
quelques grands principes :
-
Une structure de financement qui minimise le risque et des coussins
de liquidité conséquents, destinés à permettre au Groupe de
faire face à une éventuelle crise de liquidité.
-
Une gestion prudente du risque de liquidité intraday.
-
Un dispositif robuste de pilotage et d’encadrement du risque de
liquidité.
Le Groupe s’assure de la diversification de ses sources de
financement de marché via des indicateurs dédiés, à la fois pour le
court et le long terme. La diversification porte sur la catégorie
de contrepartie (différents acteurs de marché, clientèle retail et
corporate), la devise et le pays de la contrepartie.
- Structure et
organisation de la fonction de gestion du risque de
liquidité
La gestion du risque de liquidité est coordonnée pour le
Groupe Crédit Agricole par la Direction du Pilotage Financier
Groupe, au sein de la direction finance de Crédit Agricole SA.
Cette fonction assure la consolidation et le suivi des indicateurs
de pilotage du risque de liquidité produits par les entités du
Groupe. La direction des risques Groupe assure un second regard sur
la saine gestion du risque de liquidité au travers des normes,
indicateurs, limites via sa participation aux instances de
gouvernance de la liquidité.
-
Centralisation de la liquidité et interactions
intra-groupe
La gestion de la liquidité au sein du Groupe Crédit Agricole
est centrée sur Crédit Agricole S.A. qui joue le rôle de banque
pivot pour les autres entités du Groupe. Crédit Agricole SA
centralise la majorité des refinancements et redistribue les
excédents au sein du Groupe. Les flux financiers et l’accès aux
marchés financiers transitent donc majoritairement par Crédit
Agricole S.A. Pour des raisons spécifiques et sous conditions, les
autres entités peuvent avoir un accès direct aux marchés. C’est
notamment le cas de CACF, CA-CIB et CA Italia.
- Systèmes de
reporting et de mesure du risque de liquidité
Dans la pratique, le suivi du risque de liquidité s’effectue
via un outil centralisé commun à toutes les entités qui font partie
du périmètre de suivi du risque de liquidité du Groupe. Via un plan
de comptes adapté au suivi du risque de liquidité, cet outil permet
d’identifier les compartiments homogènes du bilan du Groupe et de
chacune de ses entités. Cet outil véhicule également l’échéancier
de chacun de ces compartiments. En production depuis 2013, il
mesure sur base mensuelle les différents indicateurs normés par le
Groupe :
-
Les indicateurs dits « du modèle interne de liquidité » :
bilan de liquidité, réserves, stress scénarios, concentration du
refinancement court terme et long terme, etc.
-
Les indicateurs réglementaires : LCR, NSFR, ALMM.
Ce dispositif est complété d’outils de gestion apportant une vision
quotidienne de certains risques (liquidité intraday, production
quotidienne du LCR). La gestion de la liquidité est également
intégrée au processus de planification du Groupe. Ainsi le bilan
est projeté, notamment dans le cadre des exercices budgétaires /
Plan moyen terme.
- Couverture
du risque de liquidité
Les politiques d’atténuation du risque de liquidité mises en
œuvre par le Groupe Crédit Agricole consistent à maîtriser les
sorties de liquidité qui se matérialiseraient en période de crise.
Cela passe essentiellement par le fait de :
-
disposer d’une structure de bilan solide, privilégiant le
refinancement moyen long terme et limitant le recours au
refinancement court terme. A ce titre le Groupe s’est fixé un
objectif de gestion en matière de Position en Ressources Stables et
d’une limite en matière de refinancement court terme net.
-
maîtriser l’empreinte du Groupe sur le marché du
refinancement,
-
diversifier ses sources de refinancement de marché.
Les politiques de couverture du risque de liquidité visent à
disposer d’actifs liquéfiables à court terme, afin de pouvoir faire
face à des sorties significatives de liquidité en période de crise
de liquidité. Ces actifs sont constitués principalement de :
-
dépôts en banque centrale (essentiellement auprès de la BCE),
-
titres de très bonne qualité, liquides et sujets à un faible risque
de variation de valeur,
-
et créances mobilisables en banque centrale.
- Plan
d’urgence liquidité
Crédit Agricole S.A. dispose d’un Plan d’urgence à mettre en
œuvre en cas de crise de liquidité. Ce Plan d’urgence du Groupe
s’applique sur le périmètre des entités encadrées par le système de
gestion et d’encadrement du risque de liquidité du Groupe Crédit
Agricole et comporte trois niveaux, déclenchés selon la sévérité de
la situation de crise :
-
Jaune : la situation nécessite une surveillance accrue et des
mesures de faible ampleur.
-
Orange : la situation nécessite la mise en œuvre de moyens
inhabituels pour faire face à la crise.
-
Rouge : la situation nécessite la mise en œuvre de moyens
exceptionnels pour faire face à la crise.
Les indicateurs servant à l’éventuel déclenchement du Plan
d’urgence sont mesurés hebdomadairement par la Direction du
Pilotage Financier de Crédit Agricole S.A.. Le dispositif s’appuie
sur une gouvernance dédiée en cas de déclenchement du plan
d’urgence, qui comprend notamment un comité de crise présidé par la
direction générale. Le plan d’urgence Groupe fait l’objet de tests
de manière annuelle.
- Stress-tests
liquidité
L’établissement s’assure qu’il dispose d’un volant d’actifs
liquides suffisant pour faire face aux situations de crise de
liquidité. Il s’agit notamment de titres liquides sur le marché
secondaire, de titres susceptibles d’être mis en pension, ou bien
encore de titres ou de créances mobilisables auprès des Banques
Centrales. Le Groupe se fixe des seuils de tolérance en termes de
durée de survie sur les 3 scénarios suivants :
-
Un scénario de crise dit systémique correspondant à une crise sur
le marché du refinancement. La durée de survie est fixée à un
an.
-
Un scénario de crise dit idiosyncratique correspondant à une crise
sévère bien que de moindre envergure que le scénario de crise
globale notamment parce que la liquidité de marché des actifs n’est
pas impactée. La durée de survie est fixée à trois mois.
-
Un scénario de crise dit global correspondant à une crise brutale
et sévère, à la fois spécifique à l’établissement c’est-à-dire
affectant sa réputation, et systémique c’est-à-dire affectant
l’ensemble du marché du financement. La durée de survie est fixée à
un mois.
En pratique, ces stress tests sont réalisés en appliquant un jeu
d’hypothèses au bilan de liquidité : le test est considéré
« passé » si les actifs liquides permettent de maintenir
une liquidité positive sur toute la période de stress.
- Pilotage et
gouvernance
L’appétence au risque de liquidité est définie chaque année
par la gouvernance dans le Risk Appetite Framework, qui traduit le
niveau de risque accepté par le Groupe. Cela se matérialise par des
seuils d’alerte et des limites sur les indicateurs clé du
dispositif de suivi du risque de liquidité :
-
Le LCR et le NSFR, pilotés avec une marge de manœuvre par rapport
aux exigences réglementaires (soit un seuil d’appétence pour le LCR
à 110%).
-
Les indicateurs internes, tels que la Position en Ressources
Stables (PRS), les scénarios de crise de liquidité et les réserves
de liquidité font également l’objet de seuils d’alerte et
limites.
Principaux indicateurs d’appétence et de
gestion du risque de liquidité suivis par le Groupe Crédit Agricole
au 31/12/2023 : LCR
NSFR PRS Stress
Réserves (vision modèle interne) Caisse Régionale
Crédit Agricole Loire Haute-Loire
Global > 0 108,09% 107,50% 706 M€ Systémique >
0 2050 M€ Idiosyncratique > 0
Le dispositif de pilotage interne est complété par d’autres
mesures du risque de liquidité (concentration du refinancement
moyen long terme par contreparties, échéances et devises,
sensibilité au refinancement de marché court terme, empreinte de
marché, niveau d’encombrement des actifs, besoins de liquidité
contingents) suivies au niveau Groupe et déclinées à différents
niveaux (paliers de sous-consolidation des filiales et Caisses
Régionales). Le Groupe établit annuellement une déclaration
concernant l’adéquation des dispositifs de gestion du risque de
liquidité, assurant que les systèmes de gestion de risque de
liquidité mis en place sont adaptés au profil et à la stratégie du
Groupe. Cette déclaration, approuvée par le Conseil
d’Administration de Crédit Agricole SA, est adressée à la Banque
Centrale Européenne, en tant que superviseur du Groupe.
RATIO RÉGLEMENTAIRE DE COUVERTURE EN BESOIN DE LIQUIDITE
COURT TERME _ LIQUIDTY COVERAGE RATIO - LCR (EU LIQ1)
LCR moyen* sur 12 mois glissants calculé au 31/03/2023,
30/06/2023, 30/09/2023 et 31/12/2023 (*moyenne des 12 dernières
mesures de fin de mois) à compléter localement A noter : les ratios
LCR moyens reportés dans le tableau ci-dessus correspondent
désormais à la moyenne arithmétique des 12 derniers ratios de fins
de mois déclarés sur la période d’observation, en conformité avec
les exigences du règlement européen CRR2 (en milliers d'euros)
Valeur totale non pondérée
(moyenne) Valeur totale pondérée
(moyenne) EU 1a TRIMESTRE SE TERMINANT LE
31/12/2023 30/09/2023
30/06/2023 31/03/2023
31/12/2023 30/09/2023
30/06/2023 31/03/2023 EU 1b
Nombre de points de données utilisés pour le calcul des moyennes 12
12 12 12 12 12 12 12 ACTIFS LIQUIDES DE QUALITÉ ÉLEVÉE
(HQLA) 1 Total des
actifs liquides de qualité élevée (HQLA)
849 282 974 196
1 135 727 1 273 045 SORTIES DE
TRÉSORERIE 2 Dépôts de la clientèle de
détail et dépôts de petites entreprises clientes, dont:
3 710 709 3 729 048 3 745 531
3 760 672 215 342 221 142 225 593
228 959 3 Dépôts stables 2 635 370
2 680 690 2 713 295 2 731 055
131 768 134 035 135 665 136 553 4 Dépôts moins
stables 1 075 339 1 048 357 1 032 237
1 029 617 83 573 87 107 89 929 92 406
5 Financements de gros non garantis 861 559 891 494
933 383 954 247 543 690 552 811 560 208
571 324 6 Dépôts opérationnels (toutes contreparties) et
dépôts dans des réseaux de banques coopératives 234 633
238 127 246 929 237 534 51 974 53 776
54 313 55 080 7 Dépôts non opérationnels (toutes
contreparties) 626 926 653 367 686 454 716 713
491 716 499 035 505 895 516 244 8 Créances non
garanties ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 9 Financements de gros garantis ‐
‐ ‐ ‐ 1 184 2 367 10 Exigences complémentaires
377 005 374 869 427 757 382 349 108 645
109 436 108 998 104 852 11 Sorties liées à des
expositions sur dérivés et autres exigences de sûretés 83 053
83 374 81 612 76 921 83 053 83 374
81 612 76 921 12 Sorties liées à des pertes de
financement sur des produits de créance ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 13
Facilités de crédit et de liquidité 293 952 291 495
346 145 305 427 25 592 26 063 27 385
27 930 14 Autres obligations de financement contractuelles
6 538 4 686 1 560 6 551 6 538 4 686
5 260 6 551 15 Autres obligations de financement éventuel
4 611 9 545 34 626 18 992 4 611 9 545
16 160 18 992 16 TOTAL SORTIES
DE TRÉSORERIE ‐ ‐
878 825 897 620 917 401
933 044 Valeur
totale non pondérée (moyenne)
Valeur totale pondérée (moyenne)
ENTRÉES DE TRÉSORERIE 17 Opérations
de prêt garanties (par exemple, prises en pension) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ 18 Entrées provenant d’expositions pleinement performantes
311 173 313 017 281 041 302 922 136 350
134 601 131 113 135 408 19 Autres entrées de
trésorerie 10 617 9 714 3 816 6 711 10 617
9 714 6 936 6 711 EU-19a (Différence entre le total
des entrées de trésorerie pondérées et le total des sorties de
trésorerie pondérées résultant d’opérations effectuées dans des
pays tiers où s'appliquent des restrictions aux transferts, ou
libellées en monnaie non convertible) ‐ ‐ ‐ ‐
‐ EU-19b (Excédent d’entrées de trésorerie provenant d’un
établissement de crédit spécialisé lié) ‐ ‐ ‐ ‐
‐ 20 TOTAL ENTRÉES DE
TRÉSORERIE 321 790
322 731 284 857
309 633 146 967
144 315 138 049
142 119 EU-20a Entrées de trésorerie
entièrement exemptées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ EU-20b Entrées de
trésorerie soumises au plafond de 90 % ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
EU-20c Entrées de trésorerie soumises au plafond de 75 %
321 790 322 731 284 857 309 633 146 967
144 315 138 049 142 119 VALEUR AJUSTÉE
TOTALE 21 COUSSIN DE LIQUIDITÉ
849 282 974 196 1 135 727
1 273 045 22 TOTAL SORTIES DE TRÉSORERIE NETTES
731 858 753 305 779 352
790 925 23 RATIO DE COUVERTURE DES BESOINS DE LIQUIDITÉ
116% 128% 145% 161%
INFORMATIONS QUALITATIVES SUR RATIO LCR (EU LIQB)
Le ratio LCR a sensiblement diminué depuis plus d'un an et
qui s'explique principalement par le remboursement des tirages
TLTRO III qui étaient placés en réserves. A noter que les
placements sur le compte BCE sont remplacés par l'achat de titres
HQLA, notamment lié à l'écartement des spreads. Les outflows ont
également baissé notamment lié aux encours de dépôts à vue
clientèle. En effet, la forte remontée des taux a engendré un
transfert de la collecte liquide vers les dépôts à termes et ou
vers l'épargne réglementée (Livret A, LDD…). Le coussin de
liquidité de la caisse Régionale Loire Haute-Loire sur base
consolidée au 31 décembre 2023 s'établit à 798 M€ (942 M€ au 31
décembre 2022). Il est composé de liquidité à hauteur de 305 M€, de
titres obligataires de niveau 1a à hauteur de 322 M€, de niveau 1b
à hauteur de 127 M€, de niveau 2a à hauteur de 37 M€, et de niveau
2b à hauteur de 7 M€. La hausse des taux, a généré un montant
d'appel de marge reçu par la caisse Régionale Loire Haute-Loire au
31 décembre 2023 de 13 M€ (39 M€ au 31 décembre 2022). En
complément de la ressource clientèle, le refinancement de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire est réalisé sous forme de ressources de
marchés, avec l'objectif de diversifier les échéances tout en
minimisant le coût de liquidité. La Caisse Régionale Loire
Haute-Loire n'a pas d'expositions aux devises. RATIO
RÉGLEMENTAIRE DE COUVERTURE DES BESOINS DE LIQUIDITÉ
MOYEN/LONG-TERME (NET STABLE FUNDING RATIO) - RATIO NSFR (EU
LIQ2) Valeur non pondérée par
échéance résiduelle Valeur pondérée
31/12/2023 Pas d’échéance
< 6 mois 6 mois à
< 1an ≥ 1an (en
milliers d'euros) Éléments du financement stable
disponible 1 Éléments et
instruments de fonds propres
2 306 245 ‐
‐ 12 703
2 318 948 2 Fonds propres
2 306 245 ‐ ‐ 12 703 2 318 948 3 Autres
instruments de fonds propres ‐ ‐ ‐ ‐ 4
Dépôts de la clientèle de détail
3 937 864 ‐
‐ 3 680 857 5 Dépôts
stables 2 735 584 ‐ ‐ 2 598 805 6 Dépôts
moins stables 1 202 280 ‐ ‐ 1 082 052
7 Financement de gros:
2 343 089 180 470
5 383 338
5 867 214 8 Dépôts opérationnels
233 536 ‐ ‐ 116 768 9 Autres financements de gros
2 109 553 180 470 5 383 338
5 750 446 10 Engagements
interdépendants ‐
‐ ‐ ‐
11 Autres engagements:
‐ 901 085
75 883 170 250
208 192 12 Engagements dérivés affectant le
NSFR ‐ 13 Tous les autres engagements
et instruments de fonds propres non inclus dans les catégories
ci-dessus. 901 085 75 883 170 250
208 192 14 Financement stable
disponible total
12 075 210 Éléments du
financement stable requis 15
Total des actifs liquides de qualité élevée (HQLA)
23 256
EU-15a Actifs grevés pour une échéance
résiduelle d'un an ou plus dans un panier de couverture
310 1 986
2 399 216
2 041 285 16
Dépôts détenus auprès d’autres établissements financiers à
des fins opérationnelles
15 599 ‐ ‐
7 800 17 Prêts et
titres performants:
1 056 321 793 188
8 329 740
7 484 300 18 Opérations de financement
sur titres performantes avec des clients financiers garanties par
des actifs liquides de qualité élevée de niveau 1 soumis à une
décote de 0 %. ‐ ‐ ‐ ‐ 19 Opérations de financement sur
titres performantes avec des clients financiers garanties par
d’autres actifs et prêts et avances aux établissements financiers
171 099 38 499 1 145 808
1 182 167 20 Prêts performants à des entreprises non
financières, prêts performants à la clientèle de détail et aux
petites entreprises, et prêts performants aux emprunteurs
souverains et aux entités du secteur public, dont: ‐ 625 247
512 620 3 549 347 3 592 317 21 Avec une
pondération de risque inférieure ou égale à 35 % selon
l’approche standard de Bâle II pour le risque de crédit ‐
1 367 1 714 34 362 23 876 22 Prêts
hypothécaires résidentiels performants, dont: ‐ 233 878
236 077 3 457 836 2 542 844 23 Avec une
pondération de risque inférieure ou égale à 35 % selon
l’approche standard de Bâle II pour le risque de crédit
204 729 207 966 3 216 899 2 309 418
24 Autres prêts et titres qui ne sont pas en défaut et ne sont pas
considérés comme des actifs liquides de qualité élevée, y compris
les actions négociées en bourse et les produits liés aux crédits
commerciaux inscrits au bilan 26 097 5 992
176 749 166 971 25 Actifs
interdépendants ‐
‐ ‐ ‐
26 Autres actifs:
662 852 56 262
1 217 638
1 663 685 27 Matières premières
échangées physiquement ‐ ‐ 28 Actifs fournis
en tant que marge initiale dans des contrats dérivés et en tant que
contributions aux fonds de défaillance des CCP ‐ ‐ ‐ ‐ 29
Actifs dérivés affectant le NSFR 4 931
4 931 30 Engagements dérivés affectant le NSFR avant
déduction de la marge de variation fournie 2 078
104 31 Tous les autres actifs ne relevant pas des catégories
ci-dessus 655 843 56 262 1 217 638
1 658 651 32 Éléments de hors
bilan ‐ ‐
293 834 14 692
33 Financement stable requis
total
11 235 017 34
Ratio de financement stable net (%)
107,5%
- RISQUES DE
TAUX D’INTÉRÊT GLOBAL
Conformément à l’article 448 du règlement (UE) 2019/876 du
Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 (dit « CRR
2 ») modifiant le règlement (UE) 575/2013, la Caisse Régionale
Loire Haute-Loire est assujettie à la publication d’informations
relatives au risque de taux d’intérêt.
-
Informations qualitatives sur la gestion du risque de taux
des activités du portefeuille bancaire
EXPOSITION AU RISQUE DE TAUX D’INTÉRÊT POUR LES POSITIONS
NON DÉTENUES DANS LE PORTEFEUILLE DE NÉGOCIATION (IRRBBA)
- Définition
du risque de taux d’intérêt global
Le risque de taux du portefeuille bancaire se réfère au
risque actuel ou potentiel d'une baisse des fonds propres ou des
revenus de la banque résultant de mouvements adverses des taux
d'intérêt qui affectent les positions de son portefeuille bancaire.
Le risque de taux se décompose en trois sous-types de
risque :
-
le risque directionnel ou risque d’impasse
résultant de la structure des échéances des instruments du
portefeuille bancaire et reflétant le risque induit par le
calendrier de révision des taux des instruments. L’ampleur du
risque d’impasse varie selon que les changements de la structure à
terme des taux évoluent constamment le long de la courbe des taux
(risque parallèle) ou différemment par période (risque non
parallèle) ;
-
le risque de base reflétant l’impact de variations
relatives des taux d’intérêt pour des instruments financiers ayant
des maturités similaires et valorisés avec des indices de taux
d’intérêt différents ;
-
le risque optionnel résultant de positions
dérivées ou bilantielles permettant à la banque ou son client de
modifier le niveau et le calendrier des flux de trésorerie ;
le risque optionnel est scindé en 2 catégories : risque
optionnel automatique et risque optionnel comportemental.
Il est géré - notamment par la mise en place de couvertures
- et fait l’objet d’un encadrement à l’aide de limites.
- Stratégies
de gestion et d’atténuation du risque de taux d’intérêt
global
Objectif La gestion du risque de taux
d’intérêt global vise à stabiliser les marges futures de la banque
contre les impacts défavorables d’une évolution adverse des taux
d’intérêt. Les variations de taux d’intérêt impactent la marge
nette d’intérêt en raison des décalages de durée et de type
d’indexation entre les emplois et les ressources. La gestion du
risque de taux vise, par des opérations de bilan ou de hors bilan,
à limiter la volatilité de cette marge. Dispositif
de limites et pratiques de couverture Les limites mises en
place au niveau de la banque permettent de borner la somme des
pertes maximales actualisées sur les 30 prochaines années et
le montant de perte maximale annuelle sur chacune des 10 prochaines
années en cas de choc de taux. Les règles de fixation des limites
visent à protéger la valeur patrimoniale de la banque dans le
respect des dispositions du Pilier 2 de la réglementation
Bâle 3 en matière de risque de taux d’intérêt global et à
limiter la volatilité dans le temps de la marge nette d’intérêt en
évitant des concentrations de risque importantes sur certaines
maturités. Des limites approuvées par le Conseil d’administration
de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire encadrent l’exposition au
risque de taux d’intérêt global. Ces limites encadrent le risque de
taux et, le cas échéant, le risque inflation et le risque de base.
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire assure à son niveau la
couverture en taux des risques qui découlent de cette organisation
financière par le biais d’instruments financiers de bilan ou de
hors bilan, fermes ou optionnels. Les règles applicables en France
sur la fixation du taux du Livret A indexent une fraction de
cette rémunération à l’inflation moyenne constatée sur des périodes
de six mois glissants. La rémunération des autres livrets est
également corrélée à la même moyenne semestrielle de l’inflation.
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire est donc amenée à couvrir le
risque associé à ces postes du bilan au moyen d’instruments (de
bilan ou de hors bilan) ayant pour sous-jacent l’inflation.
Conduite de tests de résistance Un dispositif
interne trimestriel (ICAAP ou internal capital adequacy assessment
process) vise ici à estimer le besoin en capital interne requis au
titre du risque de taux que la la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire pourrait connaitre. Celui-ci est mesuré selon deux
approches, en valeur économique et en revenu. L’impact en
valeur économique est réalisé en tenant compte :
-
Du risque de taux directionnel (calculé à partir des impasses)
;
-
Du risque de taux optionnel automatique (équivalent delta et
équivalent gamma des options de caps et de floors, principalement)
;
-
Du risque comportemental (remboursements anticipés sur les crédits
à taux fixe, notamment) ;
-
D’une consommation potentielle des limites sur l’exposition en
risque de taux
L’impact en revenu est calculé à partir des simulations de
marge nette d’intérêt (cf. infra). Ce dispositif interne est
complété de tests de résistance (ou stress test) réglementaires
pilotés par l’Autorité Bancaire Européenne. Cet exercice est
réalisé périodiquement au sein du groupe Crédit Agricole au niveau
de consolidation le plus élevé ; la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire y contribue en tant qu’entité appartenant au périmètre
de consolidation visé. Le risque de taux fait partie des risques
soumis à ce type d’exercice. Rôle de l’audit
indépendant Un système de contrôle à trois niveaux et
indépendant est mis en place de façon à s’assurer de la robustesse
du dispositif :
-
le dispositif de mesure du risque de taux d’intérêt global fait
l’objet d’un processus de contrôle permanent;
-
la Direction des risques de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
émet un avis sur les processus d’encadrement et les nouveaux
produits ;
-
l’audit interne assure des inspections régulières dans les
différents départements.
Rôle et pratiques du comité financier La
Caisse Régionale Loire Haute-Loire gère son exposition sous le
contrôle de son comité financier, dans le respect de ses limites et
des normes du groupe Crédit Agricole. Le comité financier de
la Caisse Régionale est présidé par le Directeur général et
comprend plusieurs membres du Comité de direction ainsi que des
représentants de la Direction Finances et risques :
-
il examine les positions de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire ;
-
il examine le respect des limites applicables à la Caisse Régionale
Loire Haute-Loire;
-
il valide les orientations de gestion s’agissant du risque de taux
d’intérêt global proposées par le Département de gestion
actif-passif.
De plus, la situation individuelle de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire au regard du risque de taux d’intérêt global fait
l’objet d’un examen trimestriel au sein du Comité des risques des
Caisses régionales organisé par Crédit Agricole S.A.
Pratiques de la banque en matière de validation appropriée
des modèles Les modèles de gestion actif-passif des
Caisses régionales sont élaborés au niveau national par Crédit
Agricole S.A. Ils suivent le même circuit de validation au sein de
la Caisse Régionale Loire Haute-Loire et font l’objet d’une
information à Crédit Agricole S.A. lorsqu’ils sont adaptés
localement. La pertinence des modèles est contrôlée annuellement,
notamment par l’examen de données historiques ou des conditions de
marché présentes. Ils font l’objet d’une revue indépendante (dite
« second regard ») par la fonction risque de Crédit
Agricole S.A. pour les modèles nationaux et par celle de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire pour les adaptations locales.
- Indicateurs
de mesure du risque de taux et périodicité de calcul
Le risque de taux d’intérêt global est quantifié à l’aide de
mesures statiques et dynamiques. Approche en valeur
économique La mesure du risque de taux s’appuie
principalement sur le calcul de gaps ou impasses de taux. Cette
méthodologie consiste à échéancer dans le futur (selon une vision
dite en extinction, dite « statique ») les encours à taux
connu et les encours indexés sur l’inflation en fonction de leurs
caractéristiques contractuelles (date de maturité, profil
d’amortissement) ou d’une modélisation de l’écoulement des encours
lorsque :
-
le profil d’échéancement n’est pas connu (produits sans échéance
contractuelle tels que les dépôts à vue, les livrets ou les fonds
propres) ;
-
des options comportementales vendues à la clientèle sont
incorporées (remboursements anticipés sur crédits,
épargne-logement…).
Les risques découlant des options automatiques (options de caps et
de floors) sont, quant à eux, retenus dans les impasses à hauteur
de leur équivalent delta. Une part de ces risques peut être couvert
par des achats d’options. Ce dispositif de mesures est décliné pour
l’ensemble des devises significatives. Une sensibilité de la valeur
économique de la banque restitue de façon synthétique l’impact
qu’aurait un choc de taux sur le montant des impasses de taux
définies ci-dessus. Cette sensibilité est calculée sur le taux et
le cas échéant, sur l’inflation et sur le risque de base (chocs
variables selon l’indice de référence). Elles font chacune l’objet
d’un encadrement sous la forme d’une limite qui ne peut dépasser un
pourcentage des fonds propres prudentiels totaux. Les impasses sont
produites sur base mensuelle. Les sensibilités de valeur économique
sont calculées avec la même fréquence. Approche en
revenu Une approche en revenu complète cette vision
bilancielle avec des simulations de marge nette d’intérêt projetées
sur 3 années, intégrant des hypothèses de nouvelle production
(approche dite « dynamique »). La méthodologie correspond
à celle des stress tests conduits par l’EBA, à savoir une vision à
bilan constant avec un renouvellement à l’identique des opérations
arrivant à maturité. Ces indicateurs de l'approche en revenu ne
font pas l’objet d’un encadrement mais contribuent à la mesure de
l’évaluation du besoin en capital interne au titre du risque de
taux. Cette mesure est effectuée trimestriellement.
- Chocs de
taux utilisés pour les mesures internes
Indicateurs relatifs à l’approche en valeur
économique Un choc uniforme de +/- 200 points de base est
appliqué pour le calcul de la sensibilité au taux d’intérêt.
S’agissant de sensibilité à l’inflation, un choc de +/- 125 points
de base est retenu. Indicateurs relatifs à
l’approche en revenu Les simulations de marge nette
d’intérêt projetées sont réalisées selon 5 scenarii :
-
Sensibilité à des chocs de plus et moins 200 points de base sur les
taux d'intérêt ;
-
Sensibilité à des chocs de plus et moins 50 points de base sur les
taux d'intérêt ;
-
Sensibilité à un choc de plus 125 points de base sur
l'inflation.
ICAAP Les mesures utilisées pour l’ICAAP
sont réalisées en s’appuyant sur un jeu de 6 scénarios internes
intégrant des déformations de la courbe de taux calibrés selon une
méthode ACP (Analyse en composantes principales) et un calibrage
cohérent avec celui utilisé pour l’évaluation des autres risques
mesurés au titre du Pilier 2 (un intervalle de confiance de 99,9%
et une période d’observation historique de 10 ans).
- Hypothèses
de modélisation et de paramètres utilisées pour les mesures
internes
La définition des modèles de gestion actif-passif repose
habituellement sur l’analyse statistique du comportement passé de
la clientèle, complétée d’une analyse qualitative (contexte
économique et réglementaire, stratégie commerciale…). Les
modélisations portent pour l’essentiel sur les :
-
dépôts à vue : l’écoulement modélisé prend en compte la
stabilité historiquement observée des encours. Même si les dépôts à
vue français ont montré historiquement une grande stabilité, une
fraction des encours (notamment ceux constitués après 2015) est
réputée plus sensible au taux et une moindre stabilité lui est
reconnue ;
-
livrets d’épargne : le modèle traduit la dépendance de la
rémunération de ces produits aux taux de marché et à l’inflation
pour certains ;
-
crédits échéancés : pour les crédits taux fixe les plus longs
(majoritairement les crédits habitat), la modélisation tient compte
de la dépendance de l’intensité des remboursements anticipés au
niveau des taux d’intérêt. Les remboursements anticipés modélisés
sont ainsi mis à jour trimestriellement ;
-
fonds propres : le modèle traduit une convention de nature
stratégique qui a pour but de stabiliser la marge nette d’intérêt.
Il relie la maturité de l’échéancement des fonds propres à la
maturité de l’activité commerciale de l’entité.
- Couverture
du risque de taux
Sont développées dans cette partie la couverture de juste
valeur (Fair value hedge) et la couverture de flux de trésorerie
(Cash flow hedge). La gestion du risque de taux d’intérêt
global vise à concilier deux approches :
-
La protection de la valeur patrimoniale de la banque
Cette première approche suppose d'adosser les postes du bilan/hors
bilan sensibles à la variation des taux d'intérêt à l'actif et au
passif (i.e. de manière simplifiée, les postes à taux fixe), afin
de neutraliser les variations de juste valeur observées en cas de
variation des taux d'intérêt. Lorsque cet adossement est réalisé au
moyen d'instruments dérivés (principalement des swaps de taux fixe
et inflation et plus marginalement des options de marché), ceux-ci
sont considérés comme des dérivés de couverture de juste valeur
(Fair Value Hedge) dès lors que des instruments identifiés
(micro-FVH) ou des groupes d'instruments identifiés (macro-FVH)
comme éléments couverts (actifs à taux fixe et inflation : crédits
clientèle, passifs à taux fixe et inflation : dépôts à vue et
épargne) sont éligibles au sens de la norme IAS 39 (à défaut ces
dérivés, qui constituent pourtant une couverture économique du
risque, sont classés comptablement en trading). En vue de vérifier
l'adéquation de la macrocouverture, les instruments de couverture
et les éléments couverts sont échéancés par bande de maturité en
utilisant les caractéristiques des contrats ou, pour certains
postes du bilan (collecte notamment) des hypothèses qui se basent
notamment sur les caractéristiques financières des produits et sur
des comportements historiques. La comparaison des deux échéanciers
(couvertures et éléments couverts) permet de documenter la
couverture de manière prospective, pour chaque maturité et chaque
génération. Pour chaque relation de macrocouverture, l'efficacité
prospective est mesurée, en fin de période, en s'assurant que pour
chaque bande de maturité, le principal des éléments couverts est
supérieur au notionnel des instruments financiers dérivés de
couverture désignés. L'efficacité rétrospective est ainsi mesurée
en s'assurant que l'évolution de l'encours couvert, en début de
période, ne met pas en évidence de surcouverture a posteriori.
D'autres sources d'inefficacité sont par ailleurs mesurées :
l'écart OIS / BOR, la Credit Valuation Adjustment (CVA) / Debit
Valuation Adjustment (DVA) et la Funding Valuation Adjustment
(FVA).
-
La protection de la marge d’intérêt
Cette seconde approche suppose de neutraliser la variation des
futurs flux de trésorerie d'instruments ou de postes du bilan liée
à la refixation de leur taux d'intérêt dans le futur, soit parce
qu'ils sont indexés sur les indices de taux qui fluctuent, soit
parce qu'ils seront refinancés à taux de marché à un certain
horizon de temps. Lorsque cette neutralisation est effectuée au
moyen d'instruments dérivés (swaps de taux d'intérêt
principalement), ceux-ci sont considérés comme des dérivés de
couverture des flux de trésorerie (Cash Flow Hedge). Dans ce cas
également, cette neutralisation peut être effectuée pour des postes
du bilan ou des instruments identifiés individuellement (micro-CFH)
ou des portefeuilles de postes ou instruments (macro-CFH). Comme
pour la couverture de juste valeur, la documentation et
l'appréciation de l'efficacité de ces relations de couverture
s'appuient sur des échéanciers prévisionnels. Pour chaque relation
de couverture, l'efficacité prospective est mesurée, en fin de
période, en s'assurant que pour chaque bande de maturité, le
principal des éléments couverts est supérieur au notionnel des
instruments financiers dérivés de couverture désignés. La Caisse
Régionale Loire Haute-Loire privilégie la protection de sa valeur
patrimoniale pour la gestion de son risque de taux.
- Principales
hypothèses de modélisation et de paramètres pour les mesures
réglementaires
Les hypothèses de modélisation et de paramètres utilisées pour les
mesures internes présentées au point e. sont également appliquées
aux mesures réglementaires (présentées au chapitre II ci-dessous),
à l'exception des éléments ci-dessous :
-
Les fonds propres et participations, les autres actifs et autres
passifs sont exclus des impasses ;
-
la durée moyenne de la collecte non échéancée est plafonnée à 5
ans.
-
Signification des mesures
Les mesures internes montrent que les positions relatives au
risque de taux d’intérêt global sont raisonnables au regard du
montant des fonds propres dont dispose la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire. En effet, la sensibilité de la valeur
économique de la banque à une variation des taux d’intérêt et de
l’inflation de respectivement 200 points de base et 125 points de
base ressort à -53 millions d’euros, soit 3,1% des fonds propres
prudentiels totaux. Les mesures réglementaires figurant dans
l’état EU IRRBB1 ci-dessous sont pénalisées par l’exclusion des
fonds propres1 de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire, qui
demeurent une ressource à taux fixe importante.
- Autres
informations pertinentes
Les taux d'intérêt relatifs aux principaux produits de
collecte nationaux sont actualisés mensuellement par le comité Taux
de Crédit Agricole S.A.
-
Informations quantitatives sur le risque de
taux
Le tableau ci-dessous présente la sensibilité de la valeur
économique et du produit net d'intérêts à différents scénarios de
chocs de taux d'intérêt définis par la réglementation.
EXPOSITION AU RISQUE DE TAUX D’INTÉRÊT POUR LES POSITIONS
NON DÉTENUES DANS LE PORTEFEUILLE DE NÉGOCIATION (IRRBB1)
Scenarii de choc réglementaires Variation de la
valeur économique Variation du produit net
d'intérêts (en milliers d'euros)
31/12/2023 31/12/2023 Choc
parallèle vers le haut (209 000) (224 000) Choc parallèle
vers le bas 108 000 87 000 Pentification de la courbe
(37 000) Aplatissement de la courbe (7 000)
Hausse des taux courts (65 000) Baisse des taux courts
31 000 Hypothèses de calcul Les
hypothèses de calcul et scénarios de chocs de taux sont définis par
l'Autorité Bancaire Européenne (EBA) dans les « Orientations
précisant les critères de détection, d'évaluation, de gestion et
d'atténuation des risques découlant d'éventuelles variations des
taux d'intérêt et de l'évaluation et du suivi du risque d'écart de
crédit des activités hors portefeuille de négociation des
établissements » parues le 20 octobre 2022 (ABE/GL/202214).
Les orientations de l'ABE précisent les modalités de calcul de la
variation de valeur économique. Celle-ci est déterminée à partir
d'un bilan en extinction sur les 30 prochaines années duquel la
valeur des fonds propres et des immobilisations est exclue. La
durée d'écoulement moyenne des dépôts sans maturité contractuelle
(dépôts à vue et livrets d'épargne) hors institutions financières
est plafonnée à 5 ans. Il est considéré un scénario de choc de taux
instantané. Les chocs de taux utilisés sont ceux des principales
zones économiques où la Caisse Régionale Loire Haute-Loire est
exposée, à savoir la zone euro. En points de base
EUR CHF Choc
parallèle 200 100 Taux courts 250 150
Taux longs 100 100 Les scénarios de pentification et
d'aplatissement de la courbe des taux sont des scénarios non
uniformes où des chocs de taux variables selon la maturité sont à
la fois appliqués sur les taux courts et les taux longs. Un seuil
minimum (ou floor), variable selon les maturités (de -150 points de
base au jour le jour à 0 point de base à 50 ans avec une
interpolation linéaire pour les durées intermédiaires est appliqué
aux taux d'intérêt après prise en compte des scenarii de choc à la
baisse.
La variation du produit net d’intérêts est calculée à un horizon de
12 mois en prenant l’hypothèse d’un bilan constant et donc d’un
renouvellement à l’identique des opérations arrivant à terme. Il
est considéré ici un scénario de choc de taux instantané de 50
points de base quelle que soit la devise. Il est constaté une
inversion des sensibilités entre les deux approches : la
valeur économique de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire baisse
en cas de hausse des taux alors que la marge nette d’intérêt
augmente. La baisse de la valeur économique en cas de hausse des
taux provient d’un volume de passifs à taux fixe globalement plus
faible que les actifs à taux fixe sur les échéances à venir. A
l’inverse, la marge nette d’intérêt augmente en cas de hausse des
taux, car la sensibilité des actifs renouvelés à une variation de
taux est plus élevée que celle des passifs renouvelés, du fait de
la présence au sein des passifs des fonds propres et des ressources
de clientèle de détail (dépôts à vue et épargne règlementée) peu ou
pas sensibles à la hausse des taux. De plus, l’impact d’une
hausse de taux est supposé se transmettre à 100% et immédiatement
aux actifs clientèles ; les dépôts à vue se maintiennent à
leur niveau actuel élevé, sans être rémunérés (reprise des
hypothèses des tests de résistance de l’EBA). Dans les faits, la
hausse de la marge nette d’intérêt se matérialiserait plus
progressivement que le laissent supposer les résultats donnés
ci-dessus.
- ACTIFS
GREVES
ACTIFS GREVÉS ET ACTIFS NON GREVÉS (EU AE1)
31/12/2023 Valeur comptable des
actifs grevés Juste valeur des actifs
grevés Valeur comptable des actifs non
grevés Juste valeur des actifs non grevés
(en milliers d'euros) dont EHQLA et HQLA
théoriquement éligibles dont EHQLA et HQLA
théoriquement éligibles dont EHQLA et
HQLA dont EHQLA et HQLA
010 Actifs de l’établissement publiant les
informations 4 034 153
‐
10 989 060 437 587
030 Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐
1 058 363 ‐ 1 056 941 ‐ 040 Titres de créance ‐
‐ ‐ ‐ 665 292 429 749 614 827 403 183 050 dont:
obligations garanties ‐ ‐ ‐ ‐ 39 663 39 663 37 268
37 268 060 dont: titrisations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 070 dont: émis
par des administrations publiques ‐ ‐ ‐ ‐ 274 123 274 123
304 484 302 534 080 dont: émis par des sociétés
financières ‐ ‐ ‐ ‐ 315 977 81 957 255 998
76 713 090 dont: émis par des sociétés non financières ‐ ‐ ‐ ‐
79 175 20 551 51 256 19 117 120 Autres actifs
4 034 153 ‐ 9 265 405 7 839
SURETÉS REÇUES (EU AE2)
31/12/2023 Juste valeur des sûretés
grevées reçues ou des propres titres de créance grevés
émis Non grevé
Juste valeur des sûretés reçues ou des propres titres de
créance émis pouvant être grevés (en milliers d'euros)
dont EHQLA et HQLA théoriquement éligibles
dont EHQLA et HQLA 130
Sûretés reçues par l’établissement publiant les
informations ‐ ‐
34 210 34 210 140 Prêts
à vue ‐ ‐ ‐ ‐ 150 Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ 160
Titres de créance ‐ ‐ 34 210 34 210 170 dont: obligations
garanties ‐ ‐ 34 210 34 210 180 dont: titrisations ‐ ‐ ‐
‐ 190 dont: émis par des administrations publiques ‐ ‐ ‐ ‐ 200
dont: émis par des sociétés financières ‐ ‐ 14 729 14 729
210 dont: émis par des sociétés non financières ‐ ‐ 19 453
19 453 220 Prêts et avances autres que prêts à vue ‐ ‐ ‐ ‐ 230
Autres sûretés reçues ‐ ‐ ‐ ‐ 240 Propres
titres de créance émis autres que propres obligations garanties ou
titrisations ‐ ‐
‐ ‐ 241
Propres obligations garanties et titrisations émises et non
encore données en nantissement
98 624 ‐
250 TOTAL SÛRETÉS REÇUES ET PROPRES TITRES
DE CRÉANCE ÉMIS 4 034 153
‐ SOURCES DES CHARGES
GREVANT LES ACTIFS (EU AE3)
31/12/2023 Passifs correspondants, passifs
éventuels ou titres prêtés Actifs, sûretés
reçues et propres titres de créance émis, autres qu’obligations
garanties et titrisations, grevés (en milliers d'euros)
010 Valeur comptable de passifs financiers
sélectionnés 735 647 975 458
INFORMATIONS DESCRIPTIVES COMPLÉMENTAIRES (EU AE4)
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire suit et pilote le
niveau de charge grevant les actifs, chaque trimestre. Les charges
grevant les actifs et sûretés reçues portent principalement sur les
prêts et avances (autres que prêts à vue). En effet, la
mobilisation des créances privées a pour but d'obtenir du
refinancement à des conditions avantageuses ou de constituer des
réserves facilement liquéfiables en cas de besoin. La politique
suivie par Crédit Agricole S.A. vise à la fois à diversifier les
dispositifs utilisés pour accroître la résistance aux stress de
liquidité qui pourraient atteindre différemment tel ou tel marché,
et à limiter la part d'actifs mobilisés afin de conserver des
actifs libres de bonne qualité, facilement liquéfiables en cas de
stress au travers des dispositifs existants. Pour la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire, le montant des actifs grevés
consolidés atteint 4 034 millions d'euros au 31 décembre 2023
(cf. état AE1), ce qui rapporté au total bilan de 15 023 millions
d'euros représente un ratio de charge des actifs de 26,85 %
(données basées sur la médiane des 4 trimestres 2023). Les sources
des charges grevant principalement des prêts et avances (autres que
prêts à vue) sont les suivantes :
-
Les obligations garanties (covered bonds) au sens de l'article 52,
paragraphe 4, premier alinéa, de la directive 2009/65/CE, émises
dans le cadre des programmes de Crédit Agricole Home Loan SFH et
Crédit Agricole Financement Habitat SFH mobilisant des créances
habitat.
-
Les titres adossés à des actifs (ABS) émis lors d'opérations de
titrisations - telles que définies à l'article 4, paragraphe 1,
point 61), du règlement (UE) no 575/2013 - réalisées via les
programmes FCT CA Habitat.
-
Les dépôts garantis (autres que mises en pension) liés
principalement aux activités de financement : auprès de la BCE au
titre du T-LTRO, ainsi qu'auprès d'organismes institutionnels
français ou supranationaux (comme la Caisse des Dépôts et
Consignations et la Banque Européenne d'Investissement).
-
Les titres de créance (autres qu'obligations garanties ou titres
adossés à des actifs) émis auprès de la Caisse de Refinancement de
l'Habitat (CRH) sous format de billets à ordre, mobilisant des
créances habitat.
Crédit Agricole SA jouant le rôle d'acteur central dans la plupart
de ces dispositifs de financements sécurisés, ces niveaux de
charges se déclinent de fait au niveau intragroupe entre Crédit
Agricole SA, ses filiales et les Caisses régionales du Crédit
Agricole. Les autres sources principales de charges grevant les
actifs au niveau de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire sont :
-
Les mises en pensions (repurchase agreements), grevant
majoritairement des sûretés reçues constituées de titres de créance
et accessoirement d'instruments de capitaux propres.
-
Les prêts-emprunts de titres (Security Lending and Borrowing) de la
Caisse Régionale grevant majoritairement des sûretés reçues
constituées de titres de créance et accessoirement d'instruments de
capitaux propres.
-
Les dérivés grevant majoritairement du cash dans le cadre des
appels de marge.
- POLITIQUE
DE REMUNERATION
-
Gouvernance de la Caisse Régionale en matière de politique
de rémunération
La politique de rémunération de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire est définie par le Conseil d'administration. Elle
reprend le modèle de politique de rémunérations portant sur les
catégories de personnel dont les activités professionnelles ont une
incidence significative sur le profil de risque de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire (ci-après dénommées « Personnels
identifiés ») approuvé par l'organe central du Crédit
Agricole, et s'inscrit dans le cadre d'une politique de
rémunération de l'ensemble des collaborateurs de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire. Le Conseil d'administration s'appuie
sur l'avis des fonctions de contrôle dans son élaboration et dans
le contrôle de sa mise en œuvre.
- La
Commission Nationale de Rémunération des Cadres de direction de
Caisses régionales
Du fait de l'organisation spécifique du Groupe Crédit Agricole où
la Loi confère un rôle à l'organe central du Crédit Agricole quant
à la nomination et à la rémunération des Directeurs généraux, de la
Convention collective nationale des Cadres de direction des Caisses
régionales de Crédit Agricole en vigueur ayant pour objectif
l'harmonisation de la rémunération sur ce périmètre, et de
l'existence de la Commission Nationale de Rémunération des Cadres
de direction de Caisses régionales (ci-après « la Commission
Nationale de Rémunération » ou « la Commission »),
le Conseil d'administration de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire a acté, lors de sa séance du 29 Septembre 2011, que la
Commission Nationale de Rémunération exercera le rôle dévolu par le
Code monétaire et financier à un comité des rémunérations. Cette
dévolution a été réitérée par le Conseil d'administration de la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire, lors de sa séance du 24 Avril
2023. Au 31 décembre 2023, la Commission Nationale de Rémunération
est constituée uniquement de membres indépendants :
-
trois Présidents de Caisses régionales,
-
le Directeur général délégué de Crédit Agricole SA auquel est
rattachée la Direction des Relations avec les Caisses
régionales,
-
le Directeur des Relations avec les Caisses régionales,
-
l'Inspectrice Générale Groupe,
-
le Directeur général de la Fédération Nationale de Crédit Agricole
en qualité de représentant du dispositif collectif de rémunération
des Cadres de direction des Caisses régionales.
Cette composition tient compte de la situation particulière des
Caisses régionales régies par la règlementation CRD et soumises au
contrôle de l'organe central en application des dispositions du
Code monétaire et financier. Si la Commission venait à traiter de
rémunérations concernant une Caisse régionale dont le Président
participe à la réunion, ce dernier quitterait la séance afin de ne
pas participer aux débats. Missions de la Commission Nationale de
Rémunération Les principales missions de la Commission sont les
suivantes : Politique de rémunération des Personnels
identifiés de Caisses régionales :
-
Examiner annuellement les principes généraux de la trame de
politique de rémunération des Personnels identifiés des Caisses
régionales et leur conformité à la Convention collective nationale
des Cadres de direction et à la réglementation applicable, au
regard de l'avis des fonctions de contrôle de l'organe central du
Crédit Agricole.
Directeurs généraux, mandataires sociaux de Caisses
régionales :
-
Examiner les propositions de rémunération fixe attribuée aux
Directeurs généraux mandataires sociaux de Caisses régionales, à la
nomination et en cours de mandat et émettre un avis soumis à
l'accord de l'organe central du Crédit Agricole.
-
Examiner les propositions de rémunérations variables annuelles
attribuées aux Directeurs généraux, au regard de l'évaluation des
éléments de performance et en l'absence de comportements à risques,
qui nécessiteraient alors de procéder à un ajustement au risque
ex-post, y compris l'application des dispositifs de malus et de
récupération et émettre un avis soumis à l'accord de l'organe
central du Crédit Agricole.
-
Examiner les reports de rémunérations variables et avis en cas de
comportements à risques signalés ou identifiés.
Personnels identifiés de Caisses régionales, autres que les
Directeurs généraux, en particulier les Responsables des fonctions
Risques, Conformité et Audit :
-
Examiner les rémunérations variables annuelles individuelles, au
regard des dispositions de la Convention collective nationale des
Cadres de direction lorsqu'elle est applicable et des principes
d'attribution en fonction de la réalisation des objectifs de
performance et des comportements à risques tels qu'appréciés et
signalés par chaque Caisse Régionale Loire Haute-Loire. La
nécessité d'un ajustement aux risques sera appréciée par la
Commission Nationale de Rémunération.
-
Examiner les reports de rémunérations variables et avis en cas de
comportements à risques signalés ou identifiés.
La Commission se réunit a minima trois fois par an et, le cas
échéant, peut être consultée à tout moment en cas de besoin. Elle
rend compte aux Présidents des Caisses régionales de ses avis et/ou
des décisions de l'Organe central prises sur avis de la Commission.
La Commission intervient en tant qu'expert du dispositif de
rémunération des Directeurs généraux de Caisses régionales,
mandataires sociaux, et des autres Cadres de direction, salariés
des Caisses régionales. Elle veille au respect de l'application des
textes législatifs, réglementaires et internes en matière de
rémunérations des Cadres de direction des Caisses régionales, et
garantit le bon fonctionnement de l'ensemble. Plus généralement,
elle assiste les Conseils d'administration des Caisses régionales
dans leur fonction de surveillance. Travaux 2023 de la Commission
Nationale de Rémunération En 2023, la Commission s'est réunie sept
fois et a examiné les points suivants : Mise en œuvre de la
réglementation CRD V
-
Examen de l'évolution des modalités de versement des rémunérations
variables annuelles individuelles dans le cadre de la mise en œuvre
de la réglementation CRDV.
Politique de rémunération des Personnels identifiés de
Caisses régionales
-
Revue des principes généraux du modèle de politique de rémunération
des Personnels identifiés des Caisses régionales et de leur
conformité à la Convention collective nationale des Cadres de
direction et à la réglementation applicable.
Directeurs généraux, mandataires sociaux de Caisses
régionales :
-
Examen des propositions de rémunérations fixes attribuées aux
Directeurs généraux nommés en 2023 ou des évolutions de la
rémunération fixe pour les Directeurs généraux en cours de
mandat.
-
Examen de leurs rémunérations variables annuelles individuelles
attribuées au titre de 2022.
-
Examen des reports de rémunérations variables annuelles
individuelles attribuées au titre des exercices précédents.
Directeurs généraux adjoints, salariés de Caisses
régionales
-
Examen des propositions de rémunération fixe attribuée aux
Directeurs généraux adjoints embauchés en 2023 ou des évolutions de
la rémunération fixe pour les Directeurs généraux adjoints en
fonction.
Rémunération variable des Personnels identifiés, et en
particulier des Responsables des fonctions Risques, Conformité et
Audit
-
Examen des rémunérations variables annuelles individuelles
attribuées au titre de 2022.
-
Examen des reports de rémunérations variables annuelles
individuelles attribuées au titre des exercices précédents.
- Le Conseil
d'administration de la Caisse Régionale
Le Conseil d'administration de la Caisse régionale s'appuie sur les
avis de la Commission et les décisions de l'organe central du
Crédit Agricole. Il tient compte des informations fournies par les
Directions compétentes de la Caisse régionale, notamment les
Ressources humaines et les fonctions de contrôle. Dans le cadre de
sa fonction de surveillance, le Conseil d'administration de la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire est chargé notamment de :
Personnels identifiés de la Caisse Régionale
-
Approuver la liste des Personnels identifiés.
Politique de rémunération de la Caisse Régionale
-
Examiner annuellement et approuver la politique de rémunération de
la Caisse Régionale Loire Haute-Loire, reprenant le modèle de
politique de rémunérations des Personnels identifiés de Caisses
régionales approuvé par l'Organe central, en s'assurant de sa
conformité à la culture de la Caisse Loire Haute-Loire, à son
appétit pour le risque et aux processus de gouvernance y
afférents.
-
Veiller à ce que la politique de rémunération soit neutre du point
de vue du genre ou ne comporte aucune disposition susceptible de
constituer une discrimination.
-
Veiller à la transparence de la politique et des pratiques de
rémunération, à leur cohérence avec les principes de gestion saine
et efficace des risques, à l'existence d'un cadre efficace de
mesure des performances, d'ajustement aux risques, à l'absence de
conflit d'intérêts significatif pour le personnel, y compris pour
celui exerçant des fonctions de contrôle.
Directeur général, mandataire social de la Caisse
Régionale
-
Approuver la rémunération fixe et variable du Directeur général,
après avis de la Commission Nationale de Rémunération et accord du
Directeur général de Crédit Agricole SA :
-
à la nomination, approuver le montant de rémunération fixe, le
principe d'attribution d'une rémunération variable annuelle
individuelle dans les limites prévues dans le référentiel Directeur
général et la Convention collective des Cadres de direction de
Caisses régionales, et tout autre élément de rémunération.
-
en cours de mandat, approuver toute évolution du montant de
rémunération fixe individuelle, le taux et le montant de
rémunération variable annuelle individuelle compte-tenu des
éléments de performance et en l'absence de comportement à risques
signalés.
Personnels identifiés de Caisses régionales, autres que les
Directeurs généraux, en particulier des Responsables des fonctions
Risques, Conformité et Audit
-
Examiner les conclusions de la Commission Nationale de Rémunération
sur sa revue des rémunérations variables annuelles individuelles
des Personnels identifiés autres que le Directeur général, au
regard de la réalisation des objectifs de performance et de la
nécessité d'un ajustement au risque ex post en cas de comportements
à risques signalés par les fonctions de contrôle de la Caisse
régionale.
Autres thématiques
-
Approuver le rapport annuel sur les politiques et pratiques de
rémunération de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire.
-
Arrêter la résolution à soumettre à l'Assemblée générale ordinaire
relative à l'enveloppe globale de rémunérations de toutes natures
versées au cours de l'exercice précèdent aux Personnels identifiés
de la Caisse régionale et au rapport sur les pratiques et
politiques de rémunération.
- Les
fonctions opérationnelles de la Caisse régionale
En charge du pilotage du dispositif de rémunération de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire, la Direction des Ressources Humaines
associe les fonctions de contrôle à :
-
L'adaptation à la Caisse régionale, de la trame de la politique de
rémunération des Personnels identifiés approuvée par l'Organe
central.
-
Au recensement des Personnels identifiés et leur information des
conséquences de ce classement.
-
À la revue des rémunérations variables annuelles individuelles des
Personnels identifiés, à l'exception du Directeur général.
Les fonctions de contrôle de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
interviennent dans le dispositif de rémunération des Personnels
identifiés pour :
-
S'assurer de la conformité de la politique de rémunération déclinée
en Caisse Régionale Loire Haute-Loire, à la réglementation et aux
règles propres à la Caisse Régionale Loire Haute-Loire, avant
approbation par le Conseil d'administration.
-
Participer au processus de recensement des Personnels identifiés en
amont de l'approbation par le Conseil,
-
Signaler tout comportement à risque ou contraire à l'éthique
détecté au cours de l'exercice et pouvant impacter l'attribution
et/ou le versement de la rémunération variable individuelle au
Personnel identifié.
-
D'une manière générale, s'assurer de la correcte déclinaison des
instructions de l'Organe central en matière de définition et de
recensement des Personnels identifiés, d'identification des
comportements à risques ou contraires à l'éthique, de contrôle du
respect des dispositifs d'encadrement des conditions d'attribution
et de versement des rémunérations variables.
La définition et la mise en œuvre de la politique de rémunération
sont soumises au contrôle de l'Inspection générale Groupe et de
l'audit interne de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire qui
évaluera annuellement, en toute indépendance, le respect de la
réglementation, des politiques et des règles internes de la Caisse
régionale.
- Politique
de rémunération des Personnels identifiés de la Caisse
régionale
- Périmètre
des Personnels identifiés de la Caisse Régionale
Conformément à l'article L. 511-71 du Code monétaire et
financier et au Règlement délégué (UE) 2021/923 du 25 mars 2021,
les critères permettant de recenser les Personnels identifiés de la
Caisse régionale sont d'ordre qualitatif (liés à la fonction) et/ou
quantitatif (fonction du niveau de délégation ou de rémunération).
Le recensement des Personnels identifiés de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire s'effectue sur base consolidée, en
incluant les entités relevant du périmètre de consolidation
prudentielle de la Caisse régionale. Ce périmètre comprend la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire sur base sociale et ses
succursales à l'étranger, ses filiales en France ou à l'étranger,
les autres entités dans lesquelles la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire, au travers de ses participations, exerce un contrôle
ou une influence notable sur l'entité. L'application de ces
critères d'identification conduit la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire à classer Personnels identifiés :
- les
membres du Conseil d'administration,
- le
Directeur général, mandataire social,
- les
membres du Comité de direction, Cadres de direction ou non,
- les
Responsables des fonctions de contrôle : Risques, Conformité, Audit
ou Contrôle interne, s'ils ne sont pas déjà membres du Comité de
direction,
- Les
membres du Comité de direction et des fonctions de contrôle des
sociétés du groupe COFAM, filiale à 100% de la Caisse Régionale
Loire Haute-Loire
-
Le Président de Square Habitat qui est également membre du comité
de direction.
- Principes
généraux de la politique de rémunération de la Caisse
Régionale
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire a défini une politique de
rémunération responsable, conforme à la stratégie économique, aux
objectifs à long terme, à la culture et aux valeurs de la Caisse et
plus largement du Groupe Crédit Agricole, ainsi qu'à l'intérêt des
clients, fondées sur l'équité et des règles communes à l'ensemble
des collaborateurs, respectant le principe de neutralité du genre
et d'égalité des rémunérations entre travailleurs masculins et
féminins pour un même travail ou un travail de même valeur. Conçue
pour favoriser une gestion saine et effective des risques, la
politique de rémunération n'encourage pas les membres du personnel
classés Personnels identifiés à une prise de risques excédant le
niveau de risque toléré par la Caisse Régionale Loire Haute-Loire.
Elle concourt ainsi au respect de la déclaration et du cadre
d'appétence aux risques (y compris environnementaux, sociaux et de
gouvernance) approuvés par la gouvernance, et à ses engagements
volontaires en matière de climat. Cette politique de rémunération a
pour objectif la reconnaissance de la performance individuelle et
collective dans la durée. Elle est adaptée à la taille de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire, à son organisation, ainsi qu'à la
nature, à l'échelle et à la complexité de ses activités. Elle
n'encourage pas les membres du personnel classés Personnels
identifiés à une prise de risques excédant le niveau de risque
toléré par la Caisse.
- Composantes
de la rémunération des collaborateurs de la Caisse
Régionale
La rémunération des collaborateurs de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire relève de conventions collectives distinctes selon le
statut de chacun (Directeur général, Cadres de direction salariés,
collaborateurs non Cadres de direction) :
-
Le Directeur général relève du référentiel du statut de Directeur
général de Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel émis par la
Fédération Nationale du Crédit Agricole,
-
Les Cadres de direction salariés relèvent de la Convention
collective nationale des Cadres de direction des Caisses régionales
de Crédit Agricole Mutuel,
-
Les collaborateurs non Cadres de direction relèvent de la
Convention collective nationale - Branche des Caisses régionales de
Crédit Agricole et le cas échéant, des accords d'entreprise
applicables.
Pour autant, la structure de la rémunération est
identique pour l'ensemble du personnel de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire et est constituée des composantes suivantes :
-
Une rémunération fixe,
-
Une rémunération variable annuelle individuelle,
-
Une rémunération variable collective associée à des dispositifs
d'épargne salariale (intéressement et participation), le cas
échéant,
- Les
périphériques de rémunération (avantages en nature).
Chaque collaborateur bénéficie de tout ou partie de ces
éléments en fonction de la Convention collective dont il relève, de
ses responsabilités, de ses compétences et de sa performance. Il
n'existe pas de rémunération attribuée sous forme d'options,
d'actions de performance ou d'autres instruments financiers en
Caisses régionales.
Rétribuant la qualification, l'expertise, l'expérience
professionnelle, le niveau et le périmètre de responsabilité du
poste, en cohérence avec les spécificités de chaque métier sur le
territoire de la Caisse, la rémunération fixe comprend des éléments
tels que le salaire de base et le cas échéant, des éléments de
rémunération liés à la mobilité ou à la fonction. Pour les Cadres
de direction de Caisses régionales, la rémunération fixe est
composée de plusieurs catégories :
- la
rémunération liée à la fonction,
- la
rémunération complémentaire liée à la taille de la Caisse
Régionale,
- la
rémunération des compétences et, le cas échéant, une rémunération
spécifique dite de catégorie 1,
- la
rémunération spécifique dite de catégorie 2.
Seule la rémunération complémentaire liée à la Caisse Régionale est
issue de calculs tenant compte, notamment, du poids de capitaux
moyens gérés par la Caisse Régionale et de son poids de bilan. Ces
montants sont déterminés, selon une formule définie dans les textes
précités, par l'organe central pour le compte des Caisses
régionales. Les autres composantes sont fixes et limitées par des
plafonds. Pour les collaborateurs non cadres de direction, la
rémunération conventionnelle, qui est la rémunération fixe des
salariés, se compose de la rémunération de classification de
l'emploi, de la rémunération des compétences individuelles qui
rémunère le surplus de compétences et de la rémunération
conventionnelle complémentaire qui inclut le supplément familial.
La politique de rémunération des Cadres de direction à travers sa
structuration (sur la base d'un référentiel unique) et ses process
de contrôle exercés au niveau l'Organe central, est fondée sur le
principe de l'égalité des rémunérations entre les femmes et les
hommes. Pour les collaborateurs non cadres de direction, la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire veille à développer une politique de
rémunération qui assure l'égalité salariale entre les femmes et les
hommes de la caisse régionale ; à ce titre, dans le cadre du calcul
de l'Index égalité professionnelle Femmes Hommes, l'écart de
rémunération F/H se situe à 2,5% (en tenant compte des classes,
âges et rémunérations). Les composantes de la rémunération fixe
sont propres à chaque statut (statut de Cadre de direction ou
classification d'emploi pour les Personnels identifiés non Cadres
de direction) et communs à l'ensemble des Caisses régionales.
-
Rémunération variable annuelle individuelle
Seule une rémunération variable individuelle (appelée
« rémunération extra-conventionnelle » pour les
collaborateurs non Cadres de direction ou « rémunération
variable » pour les Cadres de direction) existe en Caisse
Régionale. Elle vise à reconnaître la performance individuelle,
dépendant d'objectifs quantitatifs et qualitatifs, financiers et
non financiers, et de conditions de performance définis en début
d'année, des résultats de la Caisse Régionale et de l'impact sur le
profil de risque de la Caisse Régionale (y compris le risque de
liquidité et le coût du capital). Son attribution résulte de
l'évaluation des performances du collaborateur, fondée sur
l'atteinte d'objectifs individuels définis sur son périmètre de
responsabilité, ainsi que l'évaluation des performances de son
unité opérationnelle et des résultats d'ensemble de la Caisse
Régionale. Les critères de performance doivent être équilibrés
entre les critères quantitatifs et qualitatifs, y compris
financiers et non-financiers en prenant notamment en compte le
respect des règles internes, procédures de conformité et le cadre
d'exercice de l'activité (respect des limites de risques, des
instructions de la ligne hiérarchique…). Pour le Directeur général,
la rémunération variable annuelle individuelle est déterminée dans
les conditions prévues par la Convention collective et le
référentiel précités et soumise aux éléments de performance
quantitatifs et qualitatifs, financiers et non financiers,
notamment :
- Sur
la contribution du Directeur général au développement de la Caisse
Régionale : performances d'activité, maitrise des risques (y
compris les risques ESG/RSE), résultats financiers, gestion des
ressources humaines, gouvernance, et tout autre élément de
contribution.
- Sur
la contribution du Directeur général au développement du Groupe
Crédit Agricole : vie fédérale (commissions, comités), mandats
Groupe, etc.
Pour les autres Personnels identifiés de la Caisse
Régionale, la rémunération variable annuelle individuelle mesure la
performance individuelle sur la base d'objectifs collectifs et/ou
individuels. Cette performance repose sur l'évaluation précise des
résultats obtenus par rapport aux objectifs spécifiques de l'année
(combien) en tenant compte des conditions de mise en œuvre
(comment). Les objectifs sont décrits précisément et mesurables sur
l'année. Ils prennent systématiquement en compte la dimension
clients, collaborateurs et sociétale des activités et la notion de
risque généré. Le degré d'atteinte ou de dépassement des objectifs
est le point central pris en compte pour l'attribution de cette
rémunération ; il est accompagné d'une appréciation qualitative sur
les modalités de réalisation de ces objectifs (prise de
responsabilité, discernement, autonomie, coopération, engagement,
management, etc.) et au regard des conséquences pour les autres
acteurs de l'entreprise (manager, collègues, autres secteurs,
etc.). La prise en compte de ces aspects permet de différencier
l'attribution des rémunérations variables individuelles selon les
performances. La rémunération des Personnels identifiés en
charge des fonctions de contrôle, est fixée en fonction de la
réalisation des objectifs liés à leurs fonctions, indépendamment de
la performance de celles des métiers dont ils vérifient les
opérations. En pratique, les objectifs fixés à ces collaborateurs
ne prennent pas en considération des critères relatifs aux
résultats et performances économiques des unités opérationnelles
qu'ils contrôlent. Cette rémunération est exprimée en pourcentage
de la rémunération fixe annuelle de l'année de référence N. Pour
les Personnels identifiés, Cadres de direction de la Caisse
Régionale, la rémunération variable ne peut excéder un plafond
défini à l'Annexe de la Convention collective nationale des Cadres
de direction de Caisses régionales. Pour les autres personnels
identifiés, le principe d'une rémunération extra-conventionnelle,
dont le montant et les modalités d'attribution sont fixés, après
négociation, par la Caisse Régionale. La Caisse Régionale Loire
Haute-Loire dispose d'un accord d'entreprise sur la rémunération de
la performance collective signé le 14 décembre 2021 et entré en
vigueur au 1er janvier 2022 pour une durée indéterminée. Les
montants sont donc strictement limités et ne peuvent excéder 100%
de la composante fixe. Il n'existe pas de rémunérations variables
assimilables à des bonus tels que ceux généralement attribués au
personnel des métiers de banque de financement et d'investissement,
de banque privée, de gestion d'actifs et de capital investissement.
Les rémunérations variables ne sont jamais garanties, sauf,
exceptionnellement, en cas de recrutement et pour une période ne
pouvant excéder un an. Le montant de l'enveloppe de rémunérations
variables des Personnels identifiés de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire ne doit pas entraver la capacité de la Caisse à générer
du résultat et à renforcer ses fonds propres et doit prendre en
compte l'ensemble des risques auxquels la Caisse peut être exposée,
ainsi que l'exigence de liquidité et le coût du capital. En
définitive, cette enveloppe est raisonnable et encadrée par les
différentes Conventions collectives nationales applicables et le
cas échéant, par les accords d'entreprise et référentiels
applicables aux Personnels identifiés.
-
Rétribution variable collective
Les collaborateurs salariés de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire sont associés aux résultats et aux performances de la
Caisse, par le biais de mécanismes de rétribution variable
collective (participation et intéressement) propres à la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire avec le bénéfice de l'abondement. Elle
comprend également la possibilité d'investir dans les plans
d'actionnariat salariés proposés par Crédit Agricole S.A.
-
Périphériques de rémunération
Les collaborateurs salariés de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire peuvent bénéficier d'avantages en nature (logement de
fonction, véhicule de fonction, etc.) supplément familial, prime de
mobilité etc.
- Dispositif
d'encadrement de la rémunération variable des Personnels identifiés
de la Caisse Régionale
-
Modalités de versement de la rémunération variable annuelle
individuelle
La rémunération variable annuelle individuelle des collaborateurs
ne répondant pas à la qualification de Personnels identifiés est
versée intégralement une fois par an en numéraire Pour les
collaborateurs classés Personnels identifiés, dès lors que leur
rémunération variable individuelle est supérieure à 50.000 € ou
représente plus d'un tiers de la rémunération annuelle totale, elle
est soumise au dispositif d'encadrement prévu par la réglementation
CRD V, à savoir :
-
40 % de la rémunération variable annuelle individuelle attribuée au
titre de l'exercice de référence N est différée sur 4 ans et
acquise par quart annuellement (un quart en N+2, un quart en N+3,
un quart en N+4 et un quart en N+5), sous condition de présence, de
performance financière, de gestion appropriée des risques et de
respect de la conformité et d'application de la période de
rétention.
Ce dispositif a pour objectif de garantir que la rémunération
variable individuelle est fonction des performances à long terme de
la Caisse Régionale Loire Haute-Loire et que son paiement
s'échelonne sur une période tenant compte de la durée du cycle
économique sous-jacent propre à la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire et de ses risques économiques.
-
50% de la rémunération variable annuelle individuelle immédiate et
différée est indexée sur l'évolution de la valorisation par l'actif
net, du certificat coopératif d'associé (CCA) de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire par rapport au 31 décembre de
l'exercice de référence et fait l'objet d'une période de rétention
de 6 mois. La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n'a pas identifié
de risques affectant la performance pouvant se matérialiser au-delà
de cette durée de rétention pour tout ou partie de son Personnel
identifié.
-
Conditions de performance et ajustement de la rémunération
variable attribuée aux Personnels identifiés
Les rémunérations variables annuelles individuelles attribuées aux
Personnels identifiés de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire sont
fonction de l'atteinte des critères de performance préalablement
déterminés et des comportements du collaborateur en matière de
prise de risques ou de respect des règles internes. En application
de l'article L. 511-84 du Code monétaire et financier, le montant
de rémunération variable attribué à un collaborateur classé
Personnel identifié, peut, en tout ou partie, être réduit ou donner
lieu à restitution si le collaborateur a méconnu les règles
édictées par la Caisse Régionale Loire Haute-Loire en matière de
prise de risque, notamment en raison de sa responsabilité dans des
agissements ayant entraîné des pertes significatives pour la Caisse
ou en cas de manquement portant sur l'honorabilité et les
compétences. En cas de performance insuffisante, de non-respect des
règles et procédures ou de comportements à risques ou contraires à
l'éthique, la rémunération variable annuelle individuelle est ainsi
directement impactée.
- Processus de
contrôle
Un dispositif interne de contrôle des comportements à risques des
Personnels identifiés, à l'exclusion du Directeur général qui fait
l'objet d'un dispositif particulier, est défini et déployé au sein
de la Caisse, au regard des critères définis par la Direction des
Risques Groupe, en coordination avec les Responsables de la
fonction de gestion des risques et de la conformité. Ce dispositif
comprend notamment :
-
Un suivi et une évaluation annuels du dispositif par le Conseil
d'administration,
-
Une procédure d'arbitrage de niveau Direction générale pour les cas
constatés de comportements à risques.
En cas de comportement à risques d'un collaborateur classé
Personnel identifié, à l'exclusion du Directeur général, la
Commission Nationale de Rémunération, informée par la Caisse, peut
proposer un ajustement de la rémunération variable individuelle, au
Directeur général de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire,
décisionnaire. Le Conseil d'administration de la Caisse Régionale
Loire Haute-Loire doit être informé de l'existence et de la nature
de ce comportement à risque et de la décision prise par le
Directeur général. Pour le Directeur général, la Direction des
Relations avec les Caisses régionales, au titre de son rôle
d'Organe central, se substitue aux fonctions risques et conformité
de la Caisse et s'appuie sur l'appréciation annuelle du Directeur
général par le Président de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire,
ainsi que sur tout autre élément porté à sa connaissance par les
fonctions risques, conformité et inspection générale de Crédit
Agricole SA. En cas de comportement à risques du Directeur général
identifié par la Direction des Relations avec les Caisses
régionales, cette dernière informe le Président de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire et la Commission Nationale de
Rémunération peut proposer un ajustement de la rémunération
variable individuelle, qui devra être approuvé par le Directeur
général de Crédit Agricole SA en qualité d'Organe central et par le
Conseil d'administration de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire.
RÉMUNÉRATIONS OCTROYÉES POUR
L'EXERCICE FINANCIER - MODÈLE EU REM1 Rémunérations
attribuées au titre de l'exercice 2023 répartis entre part fixe et
part variable, montants en numéraires et montants indexés sur le
CCA de la Caisse régionale d'appartenance et nombre de
bénéficiaires - REM1
-
RF = rémunération fixe totale versée en 2023
-
RV = rémunération variable attribuée au titre de l'exercice 2023
hors RV DG 2023 non encore approuvée par le DG de CASA et le CA de
la CR.
(en milliers d'euros) Organe de direction -
Fonction de surveillance Organe de direction -
Fonction de gestion (dirigeants effectifs) Banque
de détail Fonction d'entreprise
Fonction de contrôle indépendantes
Nombre de membres du personnel identifiés 15 4 19
0 6 Rémunération fixe
Rémunération fixe totale ‐ 797 1 889 0 183 Dont :
montants en numéraire 797 1 889 0 183 Dont : montants
différés Dont : montants en
numéraire Dont : montants
différés Rémunération variable
Rémunération variable
totale ‐ 262 320 0 11 Dont : montants en numéraire
160 320 0 11 Dont : montants différés 41 0 0 0 Dont :
montants en numéraire indexés sur le CCA de la CR d'appartenance
102 0 0 0 Dont : montants différés 40 0 0 0
Rémunération totale ‐ 1 059 2 210 0 194
VERSEMENTS SPÉCIAUX VERSÉS AUX PERSONNELS IDENTIFIÉS
AU COURS DE L'EXERCICE 2023 - REM2
-
RV garanties : non applicable aux CR
-
Indemnités de départ = indemnités de fin de carrière (IFC) +
indemnités conventionnelles
(en milliers d'euros) Organe de direction Fonction
de surveillance Organe de direction Fonction de
gestion (dirigeants effectifs) Autres membres du
personnel identifiés Rémunérations variables
garanties octroyées Rémunérations
variables garanties octroyées — Nombre de membres du personnel
identifiés ‐ ‐ ‐ Rémunérations variables garanties octroyées —
Montant total ‐ ‐ ‐ Dont rémunérations variables garanties
octroyées qui ont été versées au cours de l’exercice et qui ne sont
pas prises en compte dans le plafonnement des primes
Indemnités de départ octroyées au cours des périodes
antérieures qui ont été versées au cours de l'exercice
Indemnités de départ octroyées au cours des
périodes antérieures qui ont été versées au cours de l'exercice —
Nombre de membres du personnel identifiés ‐ ‐ ‐ Indemnités de
départ octroyées au cours des périodes antérieures qui ont été
versées au cours de l'exercice — Montant total ‐ ‐ ‐
Indemnités de départ octroyées au cours de
l’exercice Indemnités de départ
octroyées au cours de l’exercice — Nombre de membres du personnel
identifiés ‐ ‐ ‐ Indemnités de départ octroyées au cours de
l’exercice — Montant total ‐ ‐ ‐ Dont versées au cours de
l’exercice ‐ ‐ ‐ Dont différées ‐ ‐ ‐ Dont indemnités de départ
versées au cours de l’exercice qui ne sont pas prises en compte
dans le plafonnement des primes ‐ ‐ ‐ Dont indemnités les plus
élevées octroyées à une seule personne ‐ ‐ ‐
RÉMUNÉRATION VARIABLE DIFFÉRÉE (ACQUISE ET NON ACQUISE EN
2024) - REM3 Rémunérations différées et
retenues (en milliers d'euros) Montant total des
rémunérations différées octroyées au titre des périodes de
performance antérieures = Montant total des rémunérations
différées Dont devenant acquises au cours
de l’exercice = dont rémunérations variables différées acquises en
2024 Dont devenant acquises au cours des
exercices suivants = dont rémunénérations variables différées non
acquises en 2024 (en valeur d'attribution) Montant
de l'ajustement en fonction des performances appliqué au cours de
l'exercice aux rémunérations différées qui devaient devenir
acquises au cours de l'exercice Montant de
l'ajustement en fonction des performances appliqué au cours de
l'exercice aux rémunérations différées qui devaient devenir
acquises au cours d'années de performances futures
Montant total de l'ajustement au cours de l'exercice dû à
des ajustements implicites ex post (par exemple changements de
valeur des rémunérations différées dus aux variations du cours des
instruments) Montant total des rémunérations
différées octroyées avant l'exercice effectivement versées au cours
de l'exercice Montant total des
rémunérations différées octroyées au titre de périodes de
performance antérieures qui sont devenues acquises mais font
l’objet de périodes de rétention DG & DGA : 5% octobre Q1
2022 Organe de direction - Fonction de
surveillance
Dont : montants en numéraire
Dont : montants en numéraire
indexés sur le CCA de la CR d'appartenance
Organe de direction -
fonction de gestion (dirigeants effectifs) 142
‐ ‐ 2 45 11 Dont : montants en numéraire 44 ‐
‐ ‐ 11 ‐ Dont : montants en numéraire indexés sur le CCA de la CR
d'appartenance 98 ‐ ‐ 2 34 11 Autres membres
du personnel identifiés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dont :
montants en numéraire ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dont : montants en
numéraire indexés sur le CCA de la CR d'appartenance ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ RÉMUNÉRATION TOTALE 2023 SUPÉRIEURE
OU ÉGALE À 1 MILLION D'EUROS - REM4 La Caisse
Régionale Loire Haute-Loire n'est pas concernée par la publication
du tableau REM4 " Rémunération >= 1 millions d'euros / an ".
MONTANT DES RÉMUNÉRATIONS ATTRIBUÉES AU TITRE DE
L'EXERCICE 2023 DES PERSONNELS IDENTIFIÉS, VENTILÉS PAR DOMAINE
D'ACTIVITÉ - REM5 (en milliers d'euros)
Organe de direction Fonction de surveillance
Organe de direction - Fonction de gestion
Banque de détail Fonction
d'entreprise Fonction de contrôle
indépendantes Total Nombre total
de membres du personnel identifiés
44 Rémunération totale des membres du
personnel identifiés ‐ 1 060 2 210 ‐ 194 Dont:
rémunération variable ‐ 260 320 ‐ 11 Dont: rémunération fixe
‐ 800 1 890 ‐ 183
-
ANNEXES
COMPOSITION DES FONDS PROPRES RÉGLEMENTAIRES (EU
CC1) 31/12/2023
Montants Phasés Montants
Non Phasés Source
basée sur les numéros/lettres de référence du bilan selon le
périmètre de consolidation réglementaire (en
milliers d'euros) Fonds propres de base de catégorie 1
(CET1): instruments et réserves 1 Instruments de fonds
propres et comptes des primes d’émission y afférents 423 517
423 517 a dont : Actions ‐ ‐ dont :
CCI/CCA des Caisses régionales 146 744 146 744
dont : Parts sociales des Caisses locales 276 773
276 773 2 Résultats non distribués ‐ ‐ 3 Autres
éléments du résultat global accumulés (et autres réserves)
2 155 047 2 155 047 c EU-3a Fonds pour risques
bancaires généraux ‐ ‐ 4 Montant des éléments éligibles
visés à l’Article 484, paragraphe 3, du CRR et comptes des primes
d’émission y afférents soumis à exclusion progressive des CET1 ‐ ‐
5 Intérêts minoritaires (montant autorisé en CET1
consolidés) ‐ ‐ d EU-5a Bénéfices intermédiaires, nets de toute
charge et de tout dividende prévisible, ayant fait l'objet d'un
contrôle indépendant 51 043 51 043 b 6
Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) avant
ajustements réglementaires
2 629 607
2 629 607 Fonds propres
de base de catégorie 1 (CET1): ajustements
réglementaires 7 Corrections de valeur
supplémentaires (montant négatif) (26 000) (26 000)
8 Immobilisations incorporelles (nettes des passifs d'impôt
associés) (montant négatif) (42 241) (42 241) e 9 Sans
objet ‐ ‐ 10 Actifs d’impôt différé dépendant de bénéfices
futurs à l’exclusion de ceux résultant de différences temporelles
(nets des passifs d’impôt associés lorsque les conditions prévues à
l’Article 38, paragraphe 3, du CRR sont réunies) (montant négatif)
‐ ‐ f 11 Réserves en juste valeur relatives aux pertes et aux gains
générés par la couverture des flux de trésorerie des instruments
financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur ‐ ‐ g 12
Montants négatifs résultant du calcul des montants des pertes
anticipées (7 882) (7 882) 13 Toute augmentation
de valeur des capitaux propres résultant d'actifs titrisés (montant
négatif) ‐ ‐ 14 Pertes ou gains sur passifs évalués à la
juste valeur et qui sont liés à l'évolution de la qualité de crédit
de l'établissement ‐ ‐ 15 Actifs de fonds de pension à
prestations définies (montant négatif) (6 379) (6 379) h
16 Détentions directes, indirectes et synthétiques, par un
établissement, de ses propres instruments CET1 (montant négatif)
(548) (548) 17 Détentions directes, indirectes et
synthétiques d'instruments CET1 d'entités du secteur financier
lorsqu'il existe une détention croisée avec l'établissement visant
à accroître artificiellement les fonds propres de l'établissement
(montant négatif) ‐ ‐ 18 Détentions directes, indirectes et
synthétiques d'instruments CET1 d'entités du secteur financier dans
lesquelles l'établissement ne détient pas d'investissement
important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des
positions courtes éligibles) (montant négatif) (820 729)
(820 729) 19 Détentions directes, indirectes et
synthétiques d'instruments CET1 d'entités du secteur financier dans
lesquelles l'établissement détient un investissement important
(montant au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes
éligibles) (montant négatif) ‐ ‐ 20 Sans objet ‐ ‐
EU-20a Montant des expositions aux éléments suivants qui reçoivent
une pondération de 1 250 %, lorsque l’établissement a
opté pour la déduction ‐ ‐ EU-20b dont: participations
qualifiées hors du secteur financier (montant négatif) ‐ ‐
EU-20c dont: positions de titrisation (montant négatif) ‐ ‐
EU-20d dont: positions de négociation non dénouées (montant
négatif) ‐ ‐ 21 Actifs d’impôt différé résultant de
différences temporelles (montant au-dessus du seuil de 10 %,
net des passifs d’impôt associés lorsque les conditions prévues à
l’Article 38, paragraphe 3, du CRR sont réunies) (montant négatif)
‐ ‐ i 22 Montant au-dessus du seuil de 17,65 % (montant
négatif) ‐ ‐ 23 dont: détentions directes, indirectes et
synthétiques, par l'établissement, d'instruments CET1 d'entités du
secteur financier dans lesquelles il détient un investissement
important ‐ ‐ 24 Sans objet ‐ ‐ 25 dont: actifs
d’impôt différé résultant de différences temporelles ‐ ‐
EU-25a Pertes de l'exercice en cours (montant négatif) ‐ ‐
EU-25b Charges d’impôt prévisibles relatives à des éléments CET1,
sauf si l’établissement ajuste dûment le montant des éléments CET1
dans la mesure où ces impôts réduisent le montant à concurrence
duquel ces éléments peuvent servir à couvrir les risques ou pertes
(montant négatif) ‐ ‐ 26 Sans objet ‐ ‐ 27 Déductions
AT1 admissibles dépassant les éléments AT1 de l’établissement
(montant négatif) ‐ ‐ 27a Autres ajustements réglementaires
(14 069) (14 069) 28 Total des ajustements
réglementaires des fonds propres de base de catégorie 1
(CET1) (917 849)
(917 849) 29 Fonds propres de
catégorie 1 1 711 758
1 711 758 Fonds propres
additionnels de catégorie 1 (AT1): instruments 30
Instruments de fonds propres et comptes des primes d’émission y
afférents ‐ ‐ 31 dont: classés en tant que capitaux propres
selon le référentiel comptable applicable ‐ ‐ j 32 dont: classés en
tant que passifs selon le référentiel comptable applicable ‐ ‐
33 Montant des éléments éligibles visés à l’Article 484,
paragraphe 4, du CRR et comptes des primes d’émission y afférents
soumis à exclusion progressive des AT1 ‐ ‐ k EU-33a Montant des
éléments éligibles visés à l’Article 494 bis, paragraphe 1, du CRR
soumis à exclusion progressive des AT1 ‐ ‐ EU-33b Montant
des éléments éligibles visés à l’Article 494 ter, paragraphe 1, du
CRR soumis à exclusion progressive des AT1 ‐ ‐ l 34 Fonds propres
de catégorie 1 éligibles inclus dans les fonds propres consolidés
AT1 (y compris intérêts minoritaires non inclus dans la ligne 5)
émis par des filiales et détenus par des tiers ‐ ‐ 35 dont:
instruments émis par des filiales soumis à exclusion progressive ‐
‐ 36 Fonds propres additionnels de
catégorie 1 (AT1) avant ajustements réglementaires
‐ ‐ Fonds propres
additionnels de catégorie 1 (AT1): ajustements
réglementaires 37 Détentions directes, indirectes et
synthétiques, par un établissement, de ses propres instruments AT1
(montant négatif) ‐ ‐ 38 Détentions directes, indirectes et
synthétiques d'instruments AT1 d'entités du secteur financier
lorsqu'il existe une détention croisée avec l'établissement visant
à accroître artificiellement les fonds propres de l'établissement
(montant négatif) ‐ ‐ 39 Détentions directes, indirectes et
synthétiques d'instruments AT1 d'entités du secteur financier dans
lesquelles l'établissement ne détient pas d’investissement
important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des
positions courtes éligibles) (montant négatif) ‐ ‐ 40
Détentions directes, indirectes et synthétiques d'instruments AT1
d'entités du secteur financier dans lesquelles l'établissement
détient un investissement important (net des positions courtes
éligibles) (montant négatif) ‐ ‐ 41 Sans objet ‐ ‐ 42
Déductions T2 admissibles dépassant les éléments T2 de
l’établissement (montant négatif) ‐ ‐ 42a Autres ajustements
réglementaires des fonds propres AT1 ‐ ‐ 43
Total des ajustements réglementaires des fonds propres
additionnels de catégorie 1 (AT1) ‐
‐ 44 Fonds propres
additionnels de catégorie 1 (AT1) ‐
‐ 45 Fonds propres
de catégorie 1 (T1 = CET1 + AT1)
1 711 758
1 711 758 Fonds propres
de catégorie 2 (T2): instruments 46 Instruments de fonds
propres et comptes des primes d’émission y afférents ‐ ‐ m 47
Montant des éléments éligibles visés à l'Article 484, paragraphe 5,
du CRR et des comptes des primes d'émission y afférents soumis à
exclusion progressive des T2 conformément à l'Article 486,
paragraphe 4, du CRR ‐ ‐ n EU-47a Montant des éléments éligibles
visés à l’Article 494 bis, paragraphe 2, du CRR soumis à exclusion
progressive des T2 ‐ ‐ EU-47b Montant des éléments éligibles
visés à l’Article 494 ter, paragraphe 2, du CRR soumis à exclusion
progressive des T2 ‐ ‐ 48 Instruments de fonds propres
éligibles inclus dans les fonds propres consolidés T2 (y compris
intérêts minoritaires et instruments AT1 non inclus dans les lignes
5 ou 34) émis par des filiales et détenus par des tiers ‐ ‐
49 dont: instruments émis par des filiales soumis à exclusion
progressive ‐ ‐ 50 Ajustements pour risque de crédit
12 703 12 703 51 Fonds
propres de catégorie 2 (T2) avant ajustements
réglementaires 12 703
12 703 Fonds propres de
catégorie 2 (T2): ajustements réglementaires 52
Détentions directes, indirectes et synthétiques, par un
établissement, de ses propres instruments et emprunts subordonnés
T2 (montant négatif) ‐ ‐ 53 Détentions directes, indirectes
et synthétiques d'instruments et emprunts subordonnés T2 d'entités
du secteur financier lorsqu'il existe une détention croisée avec
l'établissement visant à accroître artificiellement les fonds
propres de l'établissement (montant négatif) ‐ ‐ 54
Détentions directes, indirectes et synthétiques d'instruments et
d'emprunts subordonnés T2 d'entités du secteur financier dans
lesquelles l'établissement ne détient pas d’investissement
important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des
positions courtes éligibles) (montant négatif) (2 064)
(2 064) 54a Sans objet ‐ ‐ 55 Détentions
directes, indirectes et synthétiques, par l’établissement,
d'instruments et d'emprunts subordonnés T2 d'entités du secteur
financier dans lesquelles l'établissement détient un investissement
important (net des positions courtes éligibles) (montant négatif) ‐
‐ 56 Sans objet ‐ ‐ EU-56a
Déductions admissibles d’engagements éligibles dépassant les
éléments d’engagements éligibles de l’établissement (montant
négatif) ‐ ‐ EU-56b Autres ajustements réglementaires des
fonds propres T2 ‐ ‐ 57 Total des
ajustements réglementaires des fonds propres de catégorie 2
(T2) (2 064)
(2 064) 58
Fonds propres de catégorie 2 (T2)
10 638 10 638
59 Total des fonds propres (TC = T1 +
T2) 1 722 397
1 722 397 60
Montant total d'exposition au risque
5 559 489
5 559 489 Ratios et
exigences de fonds propres, y compris les coussins
61 Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) 30,79% 30,79%
62 Fonds propres de catégorie 1 30,79% 30,79% 63 Total des
fonds propres 30,98% 30,98% 64 Exigences globales de fonds
propres CET1 de l’établissement 7,50% 7,50% 65 dont:
exigence de coussin de conservation de fonds propres 2,50% 2,50%
66 dont: exigence de coussin de fonds propres contracyclique
0,50% 0,50% 67 dont: exigence de coussin pour le risque
systémique 0,00% 0,00% EU-67a dont: exigence de coussin pour
établissement d’importance systémique mondiale (EISm) ou pour autre
établissement d’importance systémique (autre EIS) 0,00% 0,00%
EU-67b dont: exigences de fonds propres supplémentaires pour
faire face aux risques autres que le risque de levier excessif
0,00% 0,00% 68 Fonds propres de base de catégorie 1
(en pourcentage du montant d’exposition au risque) disponibles
après le respect des exigences minimales de fonds propres
22,98% 22,98%
Minima nationaux (si différents de Bâle III) 69
Sans objet ‐ ‐ 70 Sans objet ‐ ‐ 71 Sans objet ‐ ‐
Montants inférieurs aux seuils pour déduction (avant
pondération) 72 Détentions directes et indirectes de
fonds propres et d’engagements éligibles d'entités du secteur
financier dans lesquelles l'établissement ne détient pas
d’investissement important (montant en dessous du seuil de
10 %, net des positions courtes éligibles) 252 062
252 062 73 Détentions directes et indirectes, par
l’établissement, d'instruments CET1 d'entités du secteur financier
dans lesquelles l'établissement détient un investissement important
(montant en dessous du seuil de 17,65 %, net des positions
courtes éligibles) 3 397 3 397 74 Sans objet ‐ ‐
75 Actifs d’impôt différé résultant de différences
temporelles (montant en dessous du seuil de 17,65 %, net des
passifs d’impôt associés lorsque les conditions prévues à l’Article
38, paragraphe 3, du CRR sont réunies) ‐ ‐ o Plafonds
applicables lors de l’inclusion de provisions dans les fonds
propres de catégorie 2 76 Ajustements pour risque de
crédit inclus dans les T2 eu égard aux expositions qui relèvent de
l’approche standard (avant application du plafond) ‐ ‐ 77
Plafond pour l’inclusion des ajustements pour risque de crédit dans
les T2 selon l’approche standard ‐ ‐ 78 Ajustements pour
risque de crédit inclus dans les T2 eu égard aux expositions qui
relèvent de l’approche fondée sur les notations internes (avant
application du plafond) 69 208 69 208 79 Plafond
pour l’inclusion des ajustements pour risque de crédit dans les T2
selon l’approche fondée sur les notations internes 12 703
12 703 Instruments de fonds propres soumis à
exclusion progressive (applicable entre le 1er janvier 2014 et le
1er janvier 2022 uniquement) 80 Plafond actuel applicable
aux instruments CET1 soumis à exclusion progressive ‐ ‐ 81
Montant exclu des CET1 en raison du plafond (dépassement du plafond
après remboursements et échéances) ‐ ‐ 82 Plafond actuel
applicable aux instruments AT1 soumis à exclusion progressive ‐ ‐
83 Montant exclu des AT1 en raison du plafond (dépassement
du plafond après remboursements et échéances) ‐ ‐ 84 Plafond
actuel applicable aux instruments T2 soumis à exclusion progressive
‐ ‐ 85 Montant exclu des T2 en raison du plafond
(dépassement du plafond après remboursements et échéances) ‐ ‐
RAPPROCHEMENT ENTRE LES FONDS PROPRES
RÉGLEMENTAIRES ET LE BILAN DANS LES ÉTATS FINANCIERS AUDITÉS (EU
CC2) Bilan dans les
états financiers publiés Selon le périmètre de
consolidation réglementaire Référence
31/12/2023
31/12/2023 Actifs - Ventilation par
catégorie d'actifs conformément au bilan figurant dans les états
financiers publiés 1 Caisse, Banques centrales 46 480
46 480 2 Actif financiers détenus à des fins de
transaction 7 671 7 671 3 Autres actifs financiers
à la juste valeur par résultat 138 930 138 930 4
Instruments dérivés de couverture 49 745 49 745 5
Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux
propres recyclables 218 218 6 Instruments de capitaux
propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non
recyclables 1 115 165 1 115 165 7 Prêts
et créances sur les établissements de crédit 1 433 590
1 433 590 8 Prêts et créances sur la clientèle
11 230 403 11 230 403 9 Titres de dettes
579 376 579 376 10 Ecart de réévaluation des
portefeuilles couverts en taux (9 815) (9 815) 11
Actifs d'impôts courants et différés 16 101 16 101
12 Dont impôts différés actifs provenant des reports déficitaires ‐
‐ f 13 Dont impôts différes actifs provenant des différences
temporelles 4 980 4 980 i , o 14 Compte de régularisation
et actifs divers 223 978 223 978 15 Dont actifs de
fonds de pension à prestations définies 6 379 6 379 h 16
Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées
‐ ‐ 17 Participation aux bénéfices différés ‐ ‐ 18
Participation dans les entreprises mises en équivalence ‐ ‐
19 Dont goodwill inclus dans l'évaluation des investissements
importants ‐ ‐ e 20 Immeubles de placement 12 045 12 045
21 Immobilisations corporelles 115 136 115 136
22 Immobilisation incorporelles 45 819 45 819 e 23
Ecart d'acquisition ‐ ‐ e 24 Total de l'actif
15 004 842
15 004 842 Passifs -
Ventilation par catégorie de passifs conformément au bilan figurant
dans les états financiers publiés 1 Banques centrales ‐ ‐
2 Passifs financiers détenus à des fins de transaction
7 675 7 675 3 Passifs financiers à la juste valeur
par résultat sur option ‐ ‐ 4 Instruments dérivés de
couverture 32 001 32 001 5 Dettes envers les
établissements de crédit 7 104 652 7 104 652
6 Dettes envers la clientèle 4 736 125
4 736 125 7 Dettes représentées par un titre
35 848 35 848 8 Ecart de réévaluation des
portefeuilles couverts en taux (530) (530) 9 Passifs
d'impôts courants et différés 1 957 1 957 10 Dont
impôts différés passifs provenant des reports déficitaires ‐ ‐ f 11
Dont impôts différes passifs provenant des différences temporelles
(15) (15) i 12 Dont impôts différés passifs sur goodwill ‐ ‐ e 13
Dont impôts différés passifs sur immobilisations incorporelles ‐ ‐
e 14 Dont impôts différés passifs sur fonds de pension ‐ ‐ h 15
Compte de régularisation et passifs divers 401 086
401 086 16 Dettes liées aux actifs non courants
destinés à être cédés ‐ ‐ 17 Provisions techniques des
contrats d’assurance ‐ ‐ 18 Provisions 39 410
39 410 19 Dettes subordonnées ‐ ‐ 20 Dont
instruments AT1 ‐ ‐ k 21 Dont instruments éligibles en
qualification Tier 2 ‐ ‐ m , n 22 Total dettes
12 358 224
12 358 224 Capitaux
propres 1 Capitaux propres – part du Groupe
2 646 614 2 646 614 2 Capital et
réserves liées 423 875 423 875 3 Dont instruments
de fonds propres CET1 et primes d'émission associées 424 347
424 347 a 4 Dont instruments AT1 ‐ ‐ j , l 5 Réserves
consolidées 1 871 398 1 871 398 6 Gains
et pertes comptabilisés directement en capitaux propres
283 645 283 645 c 7 Dont réserves en juste valeur
relatives aux pertes et aux gains générés par la couverture des
flux de trésorerie ‐ ‐ g 8 Gains et pertes comptabilisés
directement en capitaux propres sur activités abandonnées ‐ ‐
9 Résultat de l'exercice 67 697 67 697 b 10
Participations ne donnant pas le contrôle 4 4 d 11 Total
des capitaux propres 2 646 618
2 646 618 12 Total du
passif 15 004 842
15 004 842
PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DES INSTRUMENTS DE FONDS
PROPRES (EU CCA) 31/12/2023
Parts Sociales CCI/CCA (en
milliers d'euros) 1 Émetteur Caisse Régionale Loire-Haute Loire
Caisse Régionale Loire-Haute Loire 2 Identifiant unique (par
exemple identifiant CUSIP, ISIN ou Bloomberg pour placement privé).
‐ ‐ 2a Placement public ou privé Public Public 3 Droit(s) régissant
l’instrument Français Français 3a Reconnaissance
contractuelle des pouvoirs de dépréciation et de conversion des
autorités de résolution Sans objet Sans objet Traitement
réglementaire ‐ ‐ 4 Traitement actuel compte tenu, le cas échéant,
des règles transitoires du CRR CET1 CET1 5 Règles CRR après
transition Eligible Eligible 6 Éligible au niveau
individuel/(sous-) consolidé/individuel et (sous-)consolidé
(Sous)-consolidé Individuel et (sous)-consolidé 7 Type d’instrument
(à préciser pour chaque ressort territorial) Part sociale
Certificat coopératif d'investissement (CCI) / Certificat
coopératif d'associés (CCA) 8 Montant comptabilisé en fonds propres
réglementaires ou en engagements éligibles (monnaie en milliers, à
la dernière date de clôture) 275 943 147 026 9 Valeur
nominale de l’instrument ‐ ‐ EU-9a Prix d'émission ‐ ‐ EU-9b Prix
de rachat ‐ ‐ 10 Classification comptable Capitaux propres Capitaux
propres 11 Date d'émission initiale ‐ ‐ 12 Perpétuel ou à durée
déterminée ‐ ‐ 13 Échéance initiale ‐ ‐ 14 Option de rachat de
l'émetteur soumise à l'accord préalable de l'autorité de
surveillance Perpétuel Perpétuel 15 Date facultative d'exercice de
l'option de rachat, dates d'exercice des options de rachat
conditionnelles et prix de rachat ‐ ‐ 16 Dates ultérieures
d'exercice de l'option de rachat, s'il y a lieu ‐ ‐
Coupons/dividendes ‐ ‐ 17 Dividende/coupon fixe ou flottant ‐ ‐ 18
Taux du coupon et indice éventuel associé ‐ ‐ 19 Existence d’un
mécanisme de suspension des versements de dividendes (dividend
stopper) ‐ ‐ EU-20a Caractère entièrement ou partiellement
discrétionnaire ou obligatoire des versements (en termes de
calendrier) ‐ ‐ EU-20b Caractère entièrement ou partiellement
discrétionnaire ou obligatoire des versements (en termes de
montant) ‐ ‐ 21 Existence d'un mécanisme de hausse de la
rémunération (step-up) ou d'une autre incitation au rachat Pleine
discrétion Pleine discrétion 22 Cumulatif ou non cumulatif ‐ ‐ 23
Convertible ou non convertible Non cumulatif Non cumulatif 24 Si
convertible, déclencheur(s) de la conversion Non convertible Non
convertible 25 Si convertible, entièrement ou partiellement ‐ ‐ 26
Si convertible, taux de conversion ‐ ‐ 27 Si convertible, caractère
obligatoire ou facultatif de la conversion ‐ ‐ 28 Si convertible,
type d’instrument vers lequel a lieu la conversion ‐ ‐ 29 Si
convertible, émetteur de l’instrument vers lequel a lieu la
conversion ‐ ‐ 30 Caractéristiques en matière de réduction du
capital ‐ ‐ 31 Si réduction du capital, déclencheur de la réduction
‐ ‐ 32 Si réduction du capital, totale ou partielle ‐ ‐ 33 Si
réduction du capital, définitive ou provisoire ‐ ‐ 34 Si réduction
provisoire du capital, description du mécanisme de réaugmentation
du capital ‐ ‐ 34a Type de subordination (uniquement pour les
engagements éligibles) ‐ ‐ EU-34b Rang de l’instrument dans une
procédure normale d’insolvabilité Sans objet Sans objet 35 Rang de
l'instrument en cas de liquidation (indiquer le type d’instrument
de rang immédiatement supérieur) CET1 CET1 36 Caractéristiques non
conformes pendant la période de transition AT1 AT1 37 Dans
l’affirmative, préciser les caractéristiques non conformes Non Non
37a Lien vers les conditions contractuelles complètes de
l’instrument (balisage) Sans objet Sans objet (1) Indiquer «Sans
objet» si la question n'est pas applicable.
AJUSTEMENTS D’ÉVALUATION PRUDENTE (EU PV1)
AVA de catégorie Catégorie de risque AVA de catégorie
— Incertitude d’évaluation AVA de catégorie totale après
diversification Dont: Total approche principale
dans le portefeuille de négociation Dont: Total approche
principale dans le portefeuille bancaire Actions Taux
d'intérêt Change Crédit Matières premières AVA relatives aux écarts
de crédit constatés d'avance AVA relatives aux coûts
d’investissement et de financement 1 Incertitude sur les prix du
marché 230 2 ‐ 17 ‐ ‐ ‐ 125 ‐ 125 2 Sans objet
‐ ‐ 3 Coûts de liquidation ‐ 8 ‐
1 ‐ ‐ ‐ 5 ‐ 5 4 Positions concentrées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 5
Résiliation anticipée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 6 Risque lié au modèle ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 7 Risque opérationnel 12 1 ‐ 1 ‐ ‐ ‐ 13 ‐ 13 8
Sans objet
9 Sans objet
10 Frais administratifs futurs ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 11 Sans objet
12 Total des corrections
de valeur supplémentaires (AVA)
26 000
‐ 26 000 La Caisse
Régionale Loire Haute-Loire précise que le montant total AVA inclut
le montant d’AVA via l’approche alternative non ventilé dans les
lignes 1 à 10 de ce tableau. 1 Estimée à 137 millions d’euros dans
le scénario à la hausse des taux d'intérêt
- CR845 - Rapport PILIER III 2024-V4
Caisse Regionale De Cred... (LSE:0ITP)
Historical Stock Chart
From Oct 2024 to Nov 2024
Caisse Regionale De Cred... (LSE:0ITP)
Historical Stock Chart
From Nov 2023 to Nov 2024