MONTRÉAL, le 9 août 2018 /CNW Telbec/ - Éléphant sur grand
écran propose aux cinéphiles un véritable film-découverte le
jeudi 16 août à 19 h à la Cinémathèque québécoise. Réalisé par
Denyse Benoît en 1986, Le dernier havre est une œuvre
magnifique, adaptée du roman d'Yves Thériault, qui demeure
méconnue. Est-ce parce que les femmes réalisatrices avaient moins
de visibilité à l'époque, ou parce que la distribution du film
aurait pu être plus soutenue? Ces questions méritent certainement
d'être posées. S'inscrivant dans le cycle de projection Femmes,
femmes de la Cinémathèque québécoise, le film sera précédé du
court métrage Denyse Benoît : comédienne, réalisé par
Luce Guilbeault en 1975. La cinéaste Denyse Benoît sera présente
pour l'occasion et s'entretiendra avec les spectateurs après la
projection.
C'est au directeur photo Robert Vanherweghem qu'on doit les
superbes images de ce film tourné en Gaspésie, tandis que
Louisette Dussault, Paul Hébert,
Claude Gauthier et Jean-Louis Millette tissent la délicate trame du
scénario, écrit par Denyse Benoît. Celle-ci raconte qu'elle a dû
talonner le romancier Yves Thériault durant des mois avant qu'il ne
lui cède, mais vraiment pour deux sous, cette histoire d'un vieux
pêcheur qui trouve une barque totalement esquintée; il la retapera
avec amour afin de voguer vers son destin.
Denyse Benoît est née à Ste-Dorothée, Québec, en 1949. Elle a
étudié la peinture et la sculpture à l'École des Beaux-Arts de
Montréal puis a continué sa formation en Belgique à l'Institut des
arts de diffusion de Bruxelles.
Après avoir écrit plusieurs scénarios, c'est en 1979 qu'elle
réalise son premier long métrage : La belle apparence.
Sept ans plus tard, elle mettra en images Le dernier havre.
Depuis, Denyse a délaissé un peu le cinéma pour écrire, peindre et
faire de la poterie.
À propos d'Éléphant : mémoire du cinéma
québécois
Mis sur pied en 2007, Éléphant : mémoire
du cinéma québécois est un vaste chantier entièrement financé
par Québecor destiné à numériser, restaurer, conserver et rendre
accessible l'ensemble des longs métrages de fiction du patrimoine
cinématographique québécois. Codirigé par Claude Fournier et Marie-José Raymond,
Éléphant a, depuis sa création, restauré 225 films qui sont
offerts 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 sur le service de vidéo
sur demande illico de Vidéotron au canal 900, sur illico.tv et
sur l'application illico. Les films sont également accessibles en
version originale et sous-titrée en anglais sur iTunes Canada et dans tous les pays du monde où l'une
des langues officielles est le français ou l'anglais. De plus,
depuis le 15 mars 2018, 50 de ces films sont aussi offerts en
version sous-titrée en espagnol dans les pays hispanophones. Le
site Internet Éléphant : mémoire du cinéma québécois,
www.elephantcinema.quebec, constitue quant à lui la plus importante
banque de données et d'information sur le cinéma québécois.
Les films restaurés par Éléphant : mémoire du cinéma
québécois peuvent maintenant être visionnés sur grand écran
dans le confort de deux grandes institutions culturelles, grâce au
récent partenariat avec la Cinémathèque québécoise et le Musée
national des beaux-arts du Québec (MNBAQ).
Éléphant : mémoire du cinéma québécois est un projet
philanthropique. À cet effet, Québecor n'en tire aucun avantage
pécuniaire. À l'exception d'un montant minimal pour couvrir une
partie des frais d'exploitation de la plateforme, la totalité des
revenus de la diffusion de ces films est reversée aux détenteurs
des droits et aux créateurs du cinéma québécois.
À propos de la Cinémathèque québécoise
La
Cinémathèque québécoise, c'est le musée de l'image en mouvement à
Montréal. Sa mission est d'acquérir, documenter et sauvegarder le
patrimoine audiovisuel québécois ainsi que le cinéma d'animation
international, collectionner des œuvres significatives du cinéma
canadien et mondial, pour en assurer la mise en valeur à des fins
culturelles et éducatives.
SOURCE Québecor