MONTRÉAL, le 17 mai 2018 /CNW Telbec/ - Éléphant sur grand écran
donne rendez-vous aux cinéphiles à la Cinémathèque québécoise le
jeudi 24 mai à 19 h pour la projection du film
Clandestins (1997), un drame saisissant sur l'immigration
clandestine. Nicolas Wadimoff, l'un des deux réalisateurs de cette
coproduction, sera présent pour l'occasion et s'entretiendra avec
le public après la projection.
Si certains cinéastes peuvent être qualifiés de visionnaires,
Denis Chouinard et Nicolas Wadimoff,
les coréalisateurs de Clandestins, s'inscrivent certainement
dans cette lignée. Plus de 20 ans après sa sortie en salle, le
film, tant par le sujet qu'il aborde que par son traitement, est
toujours brûlant d'actualité et trouve écho dans les crises
humanitaires qui ont secoué la planète ces dernières années. Tourné
comme un huis clos, Clandestins est un film bouleversant et
profondément humain qui dépeint la dure réalité de six immigrants
clandestins enfermés dans un conteneur. Fuyant l'Europe en direction du Canada dans l'espoir d'une vie meilleure, ils
luttent pour leur survie durant la longue traversée de l'océan.
Coproduction entre le Canada,
la Suisse, la France et la
Belgique, ce premier long métrage de Denis
Chouinard et Nicolas Wadimoff a nécessité quelques années de
recherche avant d'être tourné en 1996. Sorti en salle en 1997, il a
été présenté dans de nombreux festivals internationaux et a
remporté plusieurs prix, dont le Bayard d'or du meilleur film au
Festival international du film francophone de Namur (FIFF). La version restaurée par
Éléphant : mémoire du cinéma québécois du film a aussi
été présentée au Cinéma Impérial en 2015 dans le cadre du festival
Éléphant ClassiQ.
Synopsis
Avec l'aide d'un passeur, deux hommes, deux
femmes et deux enfants ont réussi à se glisser dans un conteneur au
fond de la cale d'un cargo en direction du Canada. Ces immigrants clandestins ne se
connaissent pas encore et se retrouvent coincés dans 25 mètres
carrés. Leur sort sera pour le moins incertain.
À propos d'Éléphant : mémoire du cinéma
québécois
Mis sur pied en 2007, Éléphant : mémoire
du cinéma québécois est un vaste chantier entièrement financé
par Québecor destiné à numériser, restaurer, conserver et rendre
accessible l'ensemble des longs métrages de fiction du patrimoine
cinématographique québécois. Codirigé par Claude Fournier et Marie-José Raymond,
Éléphant a, depuis sa création, restauré 225 films qui sont
offerts 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 sur le service de vidéo
sur demande illico de Vidéotron au canal 900, sur illico.tv et
sur l'application illico. Les films sont également accessibles en
version originale et sous-titrée en anglais sur iTunes Canada et dans tous les pays du monde où l'une
des langues officielles est le français ou l'anglais. De plus,
depuis le 15 mars 2018, 50 de ces films sont aussi offerts en
version sous-titrée en espagnol dans les pays hispanophones. Le
site Internet Éléphant : mémoire du cinéma québécois,
www.elephantcinema.quebec, constitue quant à lui la plus importante
banque de données et d'information sur le cinéma québécois.
Les films restaurés par Éléphant : mémoire du cinéma
québécois peuvent maintenant être visionnés sur grand écran
dans le confort de deux grandes institutions culturelles, grâce au
récent partenariat avec la Cinémathèque québécoise et le Musée
national des beaux-arts du Québec (MNBAQ).
Éléphant : mémoire du cinéma québécois est un projet
philanthropique. À cet effet, Québecor n'en tire aucun avantage
pécuniaire. À l'exception d'un montant minimal pour couvrir une
partie des frais d'exploitation de la plateforme, la totalité des
revenus de la diffusion de ces films est reversée aux détenteurs
des droits et aux créateurs du cinéma québécois.
À propos de la Cinémathèque québécoise
La Cinémathèque
québécoise, c'est le musée de l'image en mouvement à Montréal. Sa
mission est d'acquérir, documenter et sauvegarder le patrimoine
audiovisuel québécois ainsi que le cinéma d'animation
international, collectionner des œuvres significatives du cinéma
canadien et mondial, pour en assurer la mise en valeur à des fins
culturelles et éducatives.
SOURCE Québecor