QUÉBEC, le 30 avril 2018 /CNW Telbec/ - Éléphant sur grand
écran et le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ)
invitent le public à la projection du film Clandestins
(1997), un drame saisissant sur l'immigration clandestine, le
dimanche 6 mai à 14 h, à l'Auditorium Sandra et Alain Bouchard du pavillon Pierre Lassonde du Musée. Denis Chouinard, l'un des deux réalisateurs de
cette coproduction, sera présent lors de cet événement spécial et
il participera, après la projection, à un entretien mené par
Marie-José Raymond, codirectrice d'Éléphant.
Si certains cinéastes peuvent être qualifiés de visionnaires,
Denis Chouinard et Nicolas Wadimoff,
les coréalisateurs de Clandestins, s'inscrivent certainement
dans cette lignée. Plus de 20 ans après sa sortie en salle, le
film, tant par le sujet qu'il aborde que par son traitement, est
toujours brûlant d'actualité et trouve écho dans les crises
humanitaires qui ont secoué la planète ces dernières années. Tourné
comme un huis clos, Clandestins est un film bouleversant et
profondément humain qui dépeint la dure réalité de six immigrants
clandestins enfermés dans un conteneur. Fuyant l'Europe en direction du Canada dans l'espoir d'une vie meilleure, ils
luttent pour leur survie durant la longue traversée de l'océan.
Coproduction entre le Canada,
la Suisse, la France et la
Belgique, ce premier long métrage de Denis
Chouinard et Nicolas Wadimoff a nécessité quelques années de
recherche avant d'être tourné en 1996. Sorti en salle en 1997, il a
été présenté dans de nombreux festivals internationaux et a
remporté plusieurs prix, dont le Bayard d'or du meilleur film au
Festival international du film francophone de Namur (FIFF). La version restaurée par
Éléphant : mémoire du cinéma québécois du film a aussi
été présentée au Cinéma Impérial en 2015 dans le cadre du festival
Éléphant ClassiQ.
Synopsis
Avec l'aide d'un passeur, deux hommes, deux
femmes et deux enfants ont réussi à se glisser dans un conteneur au
fond de la cale d'un cargo en direction du Canada. Ces immigrants clandestins ne se
connaissent pas encore et se retrouvent coincés dans 25 mètres
carrés. Leur sort sera pour le moins incertain.
À propos d'Éléphant : mémoire du cinéma
québécois
Mis sur pied en 2007, Éléphant : mémoire
du cinéma québécois est un vaste chantier entièrement financé
par Québecor destiné à numériser, restaurer, conserver et rendre
accessible l'ensemble des longs métrages de fiction du patrimoine
cinématographique québécois. Codirigé par Claude Fournier et Marie-José Raymond,
Éléphant a, depuis sa création, restauré 225 films qui sont
offerts 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 sur le service de vidéo
sur demande illico de Vidéotron au canal 900, sur illico.tv et
sur l'application illico. De plus, les films sont également
accessibles, à mesure qu'ils y sont versés, sur iTunes Canada, États-Unis, France, et autres pays d'Europe et d'Afrique, en version originale et
sous-titrée, partout où l'une des langues officielles est le
français ou l'anglais. Le site Internet Éléphant : mémoire
du cinéma québécois, www.elephantcinema.quebec, constitue quant
à lui la plus importante banque de données et d'information sur le
cinéma québécois.
Les films restaurés par Éléphant : mémoire du cinéma
québécois peuvent maintenant être visionnés sur grand écran
dans le confort de deux grandes institutions culturelles, grâce au
récent partenariat avec la Cinémathèque québécoise et le Musée
national des beaux-arts du Québec (MNBAQ).
Éléphant : mémoire du cinéma québécois est un projet
philanthropique. À cet effet, Québecor n'en tire aucun avantage
pécuniaire. À l'exception d'un montant minimal pour couvrir une
partie des frais d'exploitation de la plateforme, la totalité des
revenus de la diffusion de ces films est reversée aux détenteurs
des droits et aux créateurs du cinéma québécois.
SOURCE Québecor