QUÉBEC, le 30 oct. 2017 /CNW Telbec/ - C'est un film-découverte qu'Éléphant sur grand écran offre aux cinéphiles, le dimanche 5 novembre, à 14 h, à l'Auditorium Sandra et Alain Bouchard du pavillon Pierre-Lassonde du Musée national des beaux-arts de Québec (MNBAQ). En effet, Le dernier havre, réalisé par la cinéaste Denyse Benoît, est un film magnifique, mais qui demeure méconnu. Est-ce parce que les femmes réalisatrices avaient moins de visibilité à l'époque? Est-ce parce que la distribution du film aurait pu être plus soutenue? Ou parce que l'histoire qu'il raconte, adaptée d'une nouvelle d'Yves Thériault, est de la simplicité et de la beauté bergmaniennes de Persona ou des Fraises sauvages? Allez donc savoir!

Éléphant : mémoire du cinéma québécois ressuscite des films de la mort, mais il lui arrive aussi de les arracher à l'oubli et à l'ignorance. Le dernier havre en est l'illustration parfaite. D'ailleurs après la projection, Denyse Benoît participera à un dialogue avec le public, animé par Marie-José Raymond, codirectrice d'Éléphant.

Les images superbes de ce film tourné en Gaspésie, on les doit au directeur photo Robert Vanherweghem, tandis que Louisette Dussault, Paul Hébert, Claude Gauthier et Jean-Louis Millette tissent la délicate trame du scénario écrit aussi par Denyse Benoît, la réalisatrice. Celle-ci raconte qu'elle a dû talonner le romancier Yves Thériault durant des mois avant qu'il ne lui cède, mais vraiment pour deux sous, cette nouvelle d'un vieux pêcheur qui trouve une barque totalement esquintée; il la retapera avec amour afin de voguer vers son destin.

Denyse Benoît est née à Ste-Dorothée, Québec, en 1949. Elle a étudié la peinture et la sculpture à l'École des Beaux-Arts de Montréal puis a continué sa formation en Belgique à l'Institut des arts de diffusion de Bruxelles. Après avoir écrit plusieurs scénarios, c'est en 1979 qu'elle réalise son premier long-métrage : La belle apparence. Sept ans plus tard, elle mettra en images Le dernier havre, inspiré de cette nouvelle de Thériault. Depuis, Denyse a délaissé un peu le cinéma pour écrire, peindre et faire de la poterie.

À propos d'Éléphant : mémoire du cinéma québécois
Mis sur pied en 2007, Éléphant : mémoire du cinéma québécois est un vaste chantier destiné à numériser, restaurer, conserver et rendre accessible l'ensemble des longs-métrages de fiction du patrimoine cinématographique québécois. Codirigé par Claude Fournier et Marie-José Raymond, Éléphant a, depuis sa création, restauré 225 films qui sont offerts 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 sur le service de vidéo sur demande illico de Vidéotron au canal 900, sur illico.tv et sur l'application illico. De plus, les films sont également accessibles, à mesure qu'ils y sont versés, sur iTunes Canada, États-Unis, France, et autres pays d'Europe et d'Afrique, en version originale et sous-titrée, partout où l'une des langues officielles est le français ou l'anglais. Le site Internet Éléphant : mémoire du cinéma québécois, www.elephantcinema.quebec, constitue quant à lui la plus importante banque de données et d'information sur le cinéma québécois.

Les films restaurés par Éléphant : mémoire du cinéma québécois peuvent maintenant être visionnés sur grand écran dans le confort de deux grandes institutions culturelles, grâce au récent partenariat avec la Cinémathèque québécoise et le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ).

Éléphant : mémoire du cinéma québécois est un projet philanthropique entièrement financé par Québecor. À cet effet, Québecor n'en tire aucun avantage pécuniaire. À l'exception d'un montant minimal pour couvrir une partie des frais d'exploitation de la plateforme, la totalité des revenus de la diffusion de ces films est reversée aux détenteurs des droits et aux créateurs du cinéma québécois.

 

SOURCE Québecor

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