En présence de Jean
Provencher, Pierre Dury et
Chloé Ste-Marie
QUÉBEC, le 12 déc. 2016 /CNW Telbec/ - Parmi les films restaurés
par Éléphant présentés à l'Auditorium Sandra et Alain Bouchard du Musée national des beaux-arts
du Québec (MNBAQ), Éléphant sur grand écran est heureux d'offrir
aux cinéphiles, le 18 décembre prochain à 14 h, le premier long
métrage de Gilles Carle réalisé en
1965 : La vie heureuse de Léopold Z. La projection du
film sera précédée d'une mise en situation par Jean Provencher, historien réputé, qui nous
rappellera comment Québec, au fil du temps, gardait ses rues
ouvertes en dépit des assauts de l'hiver.
A l'occasion de cette projection, une collection de photos,
Gilles Carles dans l'œil de
Pierre Dury, sera présentée dans
le Salon Desjardins du MNBAQ, des images réalisées au fil du temps
par le réputé photographe de plateau.
Le tournage de La vie heureuse de Léopold Z, une
production de l'Office national du film, n'est pas seulement une
ode aux cols bleus luttant dans les rues d'une grande ville contre
les tempêtes de neige, mais le film lui-même a été une véritable
tempête. Son tournage a provoqué une telle bourrasque à l'Office
national du film à l'époque que le réalisateur s'est vu montrer la
porte après la sortie du film.
Gilles Carle, qui était alors un
employé de l'ONF, devait réaliser un court-métrage documentaire sur
le déneigement à Montréal. Ce dernier, qui rêvait de fiction depuis
longtemps, a plutôt décidé de tourner un long-métrage pimenté de
fiction et d'intervention d'acteurs aussi magnifiques que Paul
Hébert, Guy L'Écuyer, Monique Joly
et Gilles Latulippe. Enfin pour
mieux brouiller les cartes, s'ajoute une narration - comme dans
tout bon documentaire - un commentaire dit par Albert Millaire.
La vie heureuse de Léopold Z, le
synopsis
Les mésaventures de Léo, col bleu assez débonnaire, la veille de
Noël, depuis le petit jour jusqu'à la messe de minuit. Une tempête
de neige s'abat sur Montréal et Léo, préposé au déneigement, est
pris dans la tempête et passe toute sa journée tiraillé entre ses
obligations professionnelles et sa famille. Portrait d'une
conciliation travail et famille, en 1965.
Distribution :
|
Guy
L'Écuyer
|
Léopold Z.
Tremblay
|
Paul
Hébert
|
Théophile
Lemay
|
Suzanne
Valéry
|
Josette
|
Monique
Joly
|
Catherine
Tremblay
|
Jacques
Poulin
|
Jacques
Tremblay
|
Gilles
Latulippe
|
|
Bernard
Assiniwi
|
Bernard
Lapierre
|
Albert
Millaire
|
Narrateur
|
Raymond
Lemay
|
Annonceur
|
À propos d'Éléphant : mémoire du cinéma
québécois
Mis sur pied en 2007, Éléphant : mémoire du
cinéma québécois est un vaste chantier destiné à numériser,
restaurer, conserver et rendre accessible l'ensemble des
longs-métrages de fiction du patrimoine cinématographique
québécois. Codirigé par Claude
Fournier et Marie-José Raymond, Éléphant a, depuis sa
création, restauré 225 films qui sont offerts 24 heures sur 24 et 7
jours sur 7 sur le service de vidéo sur demande illico de Vidéotron
au canal 900, sur illico.tv et sur l'application illico. De plus,
les films sont également accessibles, à mesure qu'ils y sont
versés, sur iTunes Canada,
États-Unis, France, et autres pays
d'Europe et d'Afrique, en version
originale et sous-titrée, partout où l'une des langues officielles
est le français ou l'anglais. Le site Internet Éléphant :
mémoire du cinéma québécois, www.elephantcinema.quebec,
constitue quant à lui la plus importante banque de données et
d'information sur le cinéma québécois.
Les films restaurés par Éléphant : mémoire du cinéma
québécois peuvent maintenant être visionnés sur grand écran
dans le confort de deux grandes institutions culturelles, grâce au
récent partenariat avec la Cinémathèque québécoise et le Musée
national des beaux-arts du Québec (MNBAQ).
Éléphant : mémoire du cinéma québécois est un projet
philanthropique entièrement financé par Québecor. À cet effet,
Québecor n'en tire aucun avantage pécuniaire. À l'exception d'un
montant minimal pour couvrir une partie des frais d'exploitation de
la plateforme, la totalité des revenus de la diffusion de ces films
est reversée aux détenteurs des droits et aux créateurs du cinéma
québécois.
SOURCE Québecor