Ipsen reçoit des avis positifs du CHMP pour Iqirvo® (elafibranor)
dans la cholangite biliaire primitive et Kayfanda® (odévixibat)
dans le syndrome d'Alagille, deux maladies rares du foie
cholestatiques
- Le CHMP
a émis un avis positif concernant
Iqirvo®
(elafibranor) pour le traitement de la cholangite
biliaire primitive, à la suite de l’approbation de la FDA en juin
2024.
- Le CHMP
a émis un avis positif concernant Kayfanda® (odévixibat) dans le
prurit cholestatique chez les patients atteints du syndrome
d’Alagille.
- La
décision finale de la Commission européenne pour les deux
médicaments est prévue pour le troisième trimestre
2024.
- Ipsen
continue de développer son portefeuille de médicaments leaders dans
les maladies cholestatiques rares avec ces deux nouvelles
indications dont l’approbation est attendue en
Europe.
Paris FRANCE, le 26 juillet
2024 – Ipsen (Euronext : IPN ; ADR : IPSEY) a
annoncé aujourd’hui avoir reçu deux avis positifs du Committee
for Medicinal Products for Human Use (CHMP), le comité
scientifique de l’Agence européenne des médicaments (AEM), pour
deux médicaments différents contre des maladies cholestatiques
rares issus du portefeuille en croissance du Groupe.
Iqirvo® (elafibranor) est recommandé pour le traitement
de la cholangite biliaire primitive (CBP) en association avec
l’acide ursodésoxycholique (UDCA) chez l’adulte présentant une
réponse inadéquate à l’UDCA, ou en monothérapie chez les patients
intolérants à l’UDCA. Kayfanda® (odévixibat) a également
reçu un avis positif du CHMP pour le traitement du prurit
cholestatique dans le syndrome d'Alagille (SAG) chez les patients
âgés de 6 mois ou plus. La Commission européenne s’apprête
désormais à examiner les recommandations du CHMP. Une décision
finale sur les autorisations de mise sur le marché d’Iqirvo et
Kayfanda est attendue au troisième trimestre 2024.
« Nous sommes ravis d’avoir reçu le même jour
des avis positifs du CHMP pour deux nouveaux médicaments potentiels
dans le traitement des maladies rares du foie cholestatiques. Il
s’agit là d’un accomplissement rare, qui témoigne de notre
engagement à répondre aux besoins médicaux non satisfaits des
patients atteints de ces maladies, » a déclaré Christelle
Huguet, Vice-Présidente Exécutive, Directrice de la R&D. « La
CBP peut provoquer des lésions au niveau du foie, voire une
insuffisance hépatique en l’absence de traitements efficaces. La
décision communiquée ce jour nous rapproche de notre objectif de
proposer aux patients Iqirvo, qui améliore de manière significative
les biomarqueurs de la progression de la maladie sans aggraver les
symptômes. L’avis positif concernant Kayfanda représente également
une avancée majeure dans nos efforts visant à fournir une nouvelle
option de traitement aux enfants atteints du syndrome d’Alagille,
dont l’état du foie peut se détériorer rapidement et qui souffrent
souvent d’une très mauvaise qualité de vie. »
Iqirvo dans la CBP
Premier de sa classe thérapeutique, Iqirvo est
un agoniste des récepteurs activés par les proliférateurs de
peroxysomes (PPAR). Il est administré par voie orale. Ipsen a signé
un accord de licence avec Genfit pour Iqirvo en 2021. L’avis
positif du CHMP se base essentiellement sur les données de l’essai
de Phase III ELATIVE. Le critère composite a été atteint, les
résultats démontrant des améliorations statistiquement
significatives des taux d’alkaline phosphatase (ALP) et de
bilirubine totale (BT), biomarqueurs de la progression de la CBP.
Pour le critère d’évaluation secondaire clé utilisant le score WI
(Worst Itch) NRS, une tendance à l’amélioration du prurit
(démangeaisons) a été observée pour elafibranor par rapport au
placebo, non significative sur le plan statistique. Deux
autres mesures de résultats secondaires rapportés par les patients
ont été utilisées pour évaluer les démangeaisons. Des réductions
plus importantes ont été observées avec Iqirvo par rapport au
placebo à la semaine 52, telles que mesurées dans la section
relative aux démangeaisons du questionnaire « PBC-40 »
(différence moyenne LS -2,3 ; IC 95 %, -4,0 à -0,7) et le score
total de l’échelle « 5-D Itch » (différence moyenne LS
-3,0 ; IC 95 %, -5,5 à -0,5)1.
« La CBP est une maladie évolutive dans laquelle
un grand nombre de patients sont intolérants ou ne répondent pas
aux traitements actuellement disponibles. La maladie peut alors
progresser de façon continue, et ne sera pas détectée avant le
prochain rendez-vous chez le médecin du patient, or il peut
s’écouler jusqu’à 12 mois entre chaque consultation, »
explique le Professeur Marco Carbone, professeur de
gastro-entérologie à l’Université de Milan-Bicocca et spécialiste
en hépatologie, Centre de transplantation hépatique Niguarda,
Milan. « Il est important non seulement que nous examinions
régulièrement nos patients atteints de CBP pour nous assurer que
les taux d’alkaline phosphatase (ALP) et de bilirubine se situent
dans les limites normales, mais également que nous échangions sur
les symptômes pouvant altérer leur qualité de vie, et qui sont
ainsi susceptibles de conduire à un arrêt des traitements
actuels. »
« Il est utile, pour les personnes
diagnostiquées d’une CBP, de comprendre que la progression de la
maladie est surveillée via les niveaux de biomarqueurs présents
dans le sang, tels que l’ALP, » a déclaré Sindee Weinbaum,
représentante de la European Liver Patients’ Association.
« La possibilité de suivre l’évolution de ces biomarqueurs aide la
personne atteinte de CBP à mieux maîtriser son état de santé et à
avoir des échanges constructifs avec son médecin pour trouver des
moyens de contrôler ses symptômes et identifier le traitement qui
lui convient le mieux. C’est important pour les patients, qui ne se
sentent pas toujours écoutés. »
Kayfanda dans le syndrome
d’Alagille
L’avis positif du CHMP concernant Kayfanda se
base sur les données de l’essai clinique de Phase III ASSERT,
présentées lors du congrès 2022 de l’American Association for
the Study of Liver Disease (AASLD) et récemment publiées dans
la revue Lancet Gastroenterology &
Hepatology2. ASSERT est le premier et le seul essai
clinique de Phase III au monde réalisé chez des patients atteints
du SAG. Les données ont démontré l’efficacité de l’odévixibat
contre le prurit, une mesure du bénéfice du traitement basée sur le
worst scratching score calculé à l’aide d’un instrument de
mesure des résultats rapportés par un observateur. Les résultats
ont démontré des améliorations statistiquement et cliniquement
significatives en termes de sévérité des démangeaisons, de l’entrée
dans l’étude (situation de référence) jusqu’au 6ème mois, pour
l’odévixibat par rapport au placebo. Ces améliorations ont été
observées rapidement et de façon continue tout au long de la
période d’étude.
« Des traitements efficaces et bien tolérés,
capables d’aider les patients à contrôler des démangeaisons
invalidantes causées par le syndrome d’Alagille et de réduire la
concentration d’acides biliaires dans le sang, sont tout simplement
essentiels pour la prise en charge et les soins apportés aux
enfants atteints de cette maladie. L’éventualité qu’une nouvelle
option de traitement soit bientôt disponible est fort
encourageante, » a déclaré le Professeur Henkjan Verkade,
spécialiste en gastroentérologie et hépatologie, département de
pédiatrie, université de Groningue, hôpital pour enfants Beatrix et
centre médical universitaire de Groningue, Pays-Bas. « Cette
pathologie entraîne de nombreuses complications. Parmi elles, des
démangeaisons intenses ainsi que les troubles du sommeil associés
sont rapportés comme étant les plus significatives, par la grande
majorité des enfants atteints d’une maladie du foie due au syndrome
d’Alagille et des personnes qui les
accompagnent. »
Dans l’étude ASSERT, l’efficacité a également
été démontrée pour le critère d’évaluation secondaire clé, avec une
réduction statistiquement significative de la concentration sérique
d’acides biliaires à la fin du traitement chez les patients sous
odévixibat par rapport au placebo. Conformément aux améliorations
observées dans le prurit, le traitement par odévixibat a conduit à
une amélioration significative de plusieurs paramètres liés au
sommeil rapportés par les observateurs. L’incidence globale
d’événements indésirables pendant le traitement par odévixibat
était similaire à celle du placebo, avec un faible taux de diarrhée
liée au médicament chez les patients atteints du SAG. Tous les
patients ont terminé l’étude et 50 patients sur 52 ont participé à
l’étude d’extension, dans laquelle tous ont reçu de
l’odévixibat2.
FIN
À propos de la cholangite biliaire
primitive (CBP)
La CBP est une maladie hépatique cholestatique auto-immune rare qui
affecte la femme dans 90 % des cas. Une accumulation de bile
et de toxines (cholestase) et une inflammation chronique provoquent
une fibrose (cicatrices) du foie et la destruction des canaux
biliaires. Cette maladie chronique peut s'aggraver en l'absence de
traitement efficace, conduisant à une transplantation hépatique et
dans certains cas, à un décès prématuré. La CBP a un impact sur la
vie quotidienne des patients du fait de ses symptômes invalidants
dont les plus courants sont le prurit et la fatigue. Il n'existe
actuellement aucun traitement homologué permettant une prise en
charge efficace de la progression de la maladie et des symptômes
invalidants.
À propos d’Iqirvo®
(elafibranor)
Administré une fois par jour, Iqirvo (prononcer EYE-KER-VO) est un
agoniste des récepteurs activés par les proliférateurs de
peroxysomes (PPAR), qui produit un effet sur les PPARα α et PPARδ,
considérés comme des régulateurs clés de l’homéostasie,
l’inflammation et la fibrose causées par le flux d’acides
biliaires. L’activité pharmacologique potentiellement pertinente
pour les effets thérapeutiques d’Iqirvo comprend l’inhibition de la
synthèse des acides biliaires par l’activation des PPARα et PPARδ.
L’indication proposée concerne le traitement de la cholangite
biliaire primitive (CBP) en association avec l’acide
ursodésoxycholique (UDCA) chez l’adulte présentant une réponse
inadéquate à l’UDCA, ou en monothérapie chez les patients
intolérants à l’UDCA. En 2019, Iqirvo a obtenu la désignation
« Breakthrough Therapy » de la Food and Drug
Administration aux États-Unis chez les adultes atteints de CBP et
présentant une réponse inadéquate à l’acide ursodésoxycholique
(UDCA). L’UDCA est le traitement de première ligne existant pour la
CBP. Iqirvo n’a reçu aucune approbation des autorités
réglementaires en dehors des États-Unis. Iqirvo fait actuellement
l’objet d'une revue réglementaire au terme de laquelle la
Commission européenne devrait communiquer une décision finale.
D’autres processus réglementaires sont en cours, notamment auprès
de l’Agence de réglementation des médicaments et des produits de
santé (MHRA) au Royaume-Uni. Iqirvo (elafibranor) a été découvert
et développé par GENFIT. Ipsen a obtenu auprès de Genfit, dans le
cadre d’un accord de licence, les droits exclusifs mondiaux
d’elafibranor (à l’exception de la Chine, de Hong Kong, de Taïwan
et de Macao) en 2021.
À propos d’ELATIVE
ELATIVE1 est un essai clinique de Phase III
multicentrique, randomisé, en double aveugle, contre placebo,
ouvert et d’extension à long terme (NCT04526665). ELATIVE évalue
l’efficacité et la sécurité d’elafibranor 80 mg administré une
fois par jour par rapport à un placebo chez les patients atteints
de cholangite biliaire primaire (PBC) présentant une réponse
inadéquate ou une intolérance à l’acide ursodésoxycholique (UDCA),
le traitement de première ligne existant pour la PBC. Dans le cadre
de l'essai, 161 patients ont été randomisés 2:1 pour recevoir
elafibranor 80 mg une fois par jour ou un placebo. Les patients
présentant une réponse inadéquate à l'UDCA continuaient de recevoir
de l'UDCA en association avec elafibranor ou un placebo, tandis que
les patients ne pouvant tolérer l'UDCA ne recevaient qu'elafibranor
ou un placebo. Les patients ont poursuivi le traitement qui leur
avait été attribué après la semaine 52 jusqu’à ce que tous les
participants aient terminé leur traitement ou pendant 104 semaines
maximum. Des données ont également été recueillies au cours de
cette période et des analyses supplémentaires ont été effectuées,
avec un focus sur la semaine 78.
Les résultats de l’essai montrent des
améliorations statistiquement significatives du critère
d’évaluation composite principal, à savoir la réponse biochimique
au traitement, définie par un taux d’alcaline phosphatase (ALP)
< 1,67 x la limite supérieure de la valeur normale (Upper Limit
of Normal – ULN), une diminution du taux d’ALP ≥ 15 % et un
taux de bilirubine totale (TB) ≤ ULN à 52 semaines, avec un
bénéfice thérapeutique significatif démontrant une différence
ajustée en fonction du placebo de 47 % (P < 0,001) entre
les patients sous elafibranor 80 mg (51 %) et les patients sous
placebo (4 %) qui obtiennent une réponse biochimique. L'ALP et
la bilirubine constituent d'importants facteurs de prédiction de la
progression de la PBC. Leur diminution peut indiquer une réduction
des lésions cholestatiques et une amélioration de la fonction
hépatique.
Seuls les patients recevant elafibranor ont
atteint une normalisation du taux d’ALP (limite supérieure de la
valeur normale : 104 U/L chez les femmes et 129 U/L chez les
hommes) à la semaine 52 (15 % contre 0 % sous placebo, P
= 0,002), un critère d’évaluation secondaire clé de l’essai.
L'effet biochimique significatif d'elafibranor mesuré par une
réduction du taux d'ALP a été confirmé par des données démontrant
que les réductions des taux d'ALP par rapport à la situation de
référence ont été rapides, observés dès la semaine 4 dans le
groupe elafibranor et se sont maintenus jusqu'à la semaine 52,
avec une réduction de l'ALP de 41 % avec elafibranor par
rapport au placebo.
Elafibranor a été bien toléré pendant l'étude.
Le pourcentage de patients présentant des événements indésirables,
des événements indésirables liés au traitement, des événements
indésirables sévères ou graves ou des événements indésirables
conduisant à l'arrêt du traitement a été similaire dans le groupe
de traitement et le groupe placebo. Les événements indésirables
concernant plus de 10 % des patients et observés plus
fréquemment avec elafibranor qu'avec le placebo ont été les
douleurs abdominales, la diarrhée, les nausées et les
vomissements.
À propos du syndrome d’Alagille
(SAG)
Le SAG est une maladie génétique héréditaire rare qui peut affecter
plusieurs organes, y compris le foie, le cœur, le squelette, les
yeux et les reins. Des lésions hépatiques peuvent résulter d’un
nombre de voies biliaires inférieur à la normale ou de voies
biliaires rétrécies ou malformées, ce qui entraîne une accumulation
d’acides biliaires toxiques, connue sous le nom de cholestase,
pouvant provoquer l’apparition de fibrose ainsi qu’une maladie
hépatique progressive. Environ 95 % des patients atteints de
la maladie présentent une cholestase chronique, généralement au
cours des trois premiers mois de leur vie, et jusqu’à
88 % présentent également un prurit ou des démangeaisons
sévères et intraitables. L’incidence mondiale estimée du SAG est de
3 cas sur 100 000 naissances.
À propos de
Kayfanda® (odévixibat)
Kayfanda® (odévixibat) est un inhibiteur du transport
iléal des acides biliaires (IBAT), non systémique, administré une
fois par jour, étudié dans l’Union européenne (UE) pour le
traitement du prurit cholestatique dans le syndrome d’Alagille
(SAG) chez les patients âgés de six mois ou plus. L’odévixibat a
été approuvé en juin 2021 dans l’UE sous la marque
Bylvay®, comme première option de traitement
médicamenteux pour tous les types de cholestase intrahépatique
familiale progressive (CFIP) chez les patients âgés de six mois ou
plus, et aux États-Unis sous la marque Bylvay®, comme première
option de traitement médicamenteux pour les patients âgés de trois
mois et plus vivant avec un prurit cholestatique dû à une CFIP.
Bylvay a obtenu le statut de médicament orphelin pour le traitement
de la CFIP dans l’UE et aux États-Unis. En juin 2023, Bylvay a
été approuvé aux États-Unis pour le traitement du prurit
cholestatique chez les patients âgés de douze mois et plus
atteints du SAG, et a obtenu le statut de médicament orphelin pour
le traitement du SAG. En octobre 2023, alors que le CHMP de l’AEM
recommandait l’approbation de Bylvay dans le SAG, le Comité des
médicaments orphelins (COMP), un comité scientifique de l’AEM,
émettait un avis négatif concernant le maintien du statut de
médicament orphelin de Bylvay dans le traitement du SAG dans l’UE.
Afin de garantir durablement l’accès à Bylvay et sa disponibilité
dans l’indication approuvée pour le traitement de la CIFP, qui est
soutenue par le statut de médicament orphelin, l’odévixibat pour le
traitement du SAG a été soumis à nouveau à l’AEM sous une nouvelle
marque, Kayfanda, sans statut de médicament orphelin. Le médicament
est actuellement en attente d’une décision finale de la Commission
européenne.
À propos de l’essai ASSERT
ASSERT2 est un essai mené chez 52 patients en double
aveugle, randomisé, versus placebo, visant à évaluer l'innocuité et
l'efficacité de Bylvay (odévixibat) à raison de 120 µg/kg/jour
pendant 24 semaines pour soulager le prurit chez les patients
atteints du SAG avec 32 sites en Amérique du Nord, en Europe,
au Moyen-Orient et en Asie-Pacifique.
Dans le cadre de l’essai, des patients âgés de 0
à 17 ans avec un diagnostic de SAG génétiquement confirmé ont
été recrutés. Dans l’analyse principale, l'étude a atteint le
critère d'évaluation principal avec une amélioration
statistiquement significative du prurit chez les patients sous
odévixibat, telle que mesurée par le score de grattage
« PRUCISION Observer-Reported Outcome » (échelle de 0 à
4 points), en partant du début de la période d'étude jusqu'au
mois 6 (semaines 21 à 24), par rapport au groupe placebo
(p=0,002). Plus de 90 % des patients ont rapporté une
évolution du prurit (≥ 1 point à tout moment pendant
24 semaines).
L'étude a également atteint le critère
d'évaluation secondaire clé avec une réduction statistiquement
significative de la concentration sérique d'acides biliaires entre
le début de la période d'étude et la moyenne des semaines 20
et 24 (par rapport au groupe placebo, p = 0,001). Des améliorations
statistiquement significatives de plusieurs paramètres liés au
sommeil ont été observées dès les semaines 1 à 4 par rapport
aux patients sous placebo, avec une amélioration continue jusqu’à
la semaine 24.
Dans le cadre de l'étude, aucune interruption de
traitement n'a été enregistrée chez les patients et 96 % des
patients ont été transférés vers l'étude d'extension ouverte.
Bylvay affiche une incidence globale d'effets indésirables
similaire à celle du placebo et une faible incidence de diarrhée
liée au médicament (11,4 % contre 5,9 % pour les patients
sous placebo).
Les recommandations détaillées relatives à
l'usage de Cabometyx sont décrites dans le Résumé des
caractéristiques du produit (UE SmPC) ainsi que dans
les Informations relatives à la prescription aux États-Unis
(USPI).
À propos d’Ipsen
Nous sommes un groupe biopharmaceutique mondial
focalisé sur la mise au point de médicaments innovants pour les
patients dans trois domaines thérapeutiques : l'Oncologie, les
Maladies Rares et les Neurosciences.
Notre portefeuille de produits en R&D
s'appuie sur l'innovation externe et sur près de 100 ans
d'expérience de développement au sein de hubs mondiaux aux
États-Unis, en France et au Royaume-Uni. Nos équipes, présentes
dans plus de 40 pays, et nos partenariats à travers le monde
nous permettent de proposer nos médicaments aux patients dans plus
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communiqué sont basés sur la stratégie et les hypothèses actuelles
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divergence significative entre les résultats, performances ou
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venir formulées d’après les informations disponibles à ce jour.
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objectifs mentionnés dans ce document sont établis sans tenir
compte d’éventuelles opérations futures de croissance externe qui
pourraient venir modifier tous ces paramètres. Ces prévisions sont
notamment fondées sur des données et hypothèses considérées comme
raisonnables par Ipsen, et dépendent de circonstances ou de faits
susceptibles de se produire à l’avenir et dont certains échappent
au contrôle du Groupe, et non pas exclusivement de données
historiques. Les résultats réels pourraient s’avérer
substantiellement différents de ces objectifs compte tenu de la
matérialisation de certains risques ou incertitudes, et notamment
qu’un nouveau médicament peut paraître prometteur au cours d’une
phase préparatoire de développement ou après des essais cliniques,
mais n’être jamais commercialisé ou ne pas atteindre ses objectifs
commerciaux, notamment pour des raisons réglementaires ou
concurrentielles. Ipsen doit ou peut avoir à faire face à la
concurrence de produits génériques, qui pourrait se traduire par
des pertes de parts de marché. En outre, le processus de recherche
et développement comprend plusieurs étapes et, lors de chaque
étape, le risque est important qu’Ipsen ne parvienne pas à
atteindre ses objectifs et qu’il soit conduit à renoncer à
poursuivre ses efforts sur un médicament dans lequel il a investi
des sommes significatives. Aussi, Ipsen ne peut être certain que
des résultats favorables obtenus lors des essais précliniques
seront confirmés ultérieurement lors des essais cliniques ou que
les résultats des essais cliniques seront suffisants pour démontrer
le caractère sûr et efficace du médicament concerné. Il ne saurait
être garanti qu’un médicament recevra les approbations
réglementaires nécessaires ou qu’il atteindra ses objectifs
commerciaux. Les résultats réels pourraient être sensiblement
différents de ceux annoncés dans les déclarations prévisionnelles
si les hypothèses sous-jacentes s'avèrent inexactes ou si certains
risques ou incertitudes se matérialisent. Les autres risques et
incertitudes comprennent, sans toutefois s'y limiter, la situation
générale du secteur et la concurrence ; les facteurs
économiques généraux, y compris les fluctuations des taux d'intérêt
et des taux de change ; l'incidence de la réglementation de
l'industrie pharmaceutique et de la législation en matière de
santé ; les tendances mondiales vers une plus grande maîtrise
des coûts de santé ; les avancées technologiques, les nouveaux
médicaments et les brevets obtenus par la concurrence ; les
problèmes inhérents au développement de nouveaux médicaments,
notamment l'obtention d'une homologation ; la capacité d’Ipsen
à prévoir avec précision les futures conditions du marché ;
les difficultés ou délais de production ; l'instabilité
financière de l'économie internationale et le risque
souverain ; la dépendance à l'égard de l'efficacité des
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affecter les événements, situations, hypothèses ou circonstances
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à des facteurs de risques qui sont décrits dans ses documents
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Références
- Kowdley. K.V, et al. Efficacy and
Safety of Elafibranor in Primary Biliary Cholangitis. NEJM. 2023.
DOI: 10.1056/NEJMoa2306185
- Ovchinsky N., et al. Efficacy and
safety of odevixibat in patients with Alagille syndrome (ASSRT); a
phase 3, double-blind, randomized, placebo-controlled trial. Lancet
Gastroenterol / Hepatol. 2024
doi.org/10.1016/S2468-1253(24)00074-8
- CP_CHMP_Iqirvo et Kayfanda_260724
Ipsen (TG:I7G)
Historical Stock Chart
From Dec 2024 to Jan 2025
Ipsen (TG:I7G)
Historical Stock Chart
From Jan 2024 to Jan 2025