MONTRÉAL, le 28 mai 2018 /CNW Telbec/ - Adaptation du livre à
succès de Yves Beauchemin, Le matou (1985) a été
restauré à deux reprises par Éléphant : mémoire du cinéma
québécois, et c'est la plus récente de ces restaurations que le
public est invité à voir sur grand écran à l'Auditorium Sandra et
Alain Bouchard du pavillon
Pierre Lassonde du Musée national
des beaux-arts du Québec (MNBAQ), le dimanche 3 juin à 14
h.
Qu'un roman québécois soit traduit dans plus de seize langues et
qu'il soit vendu à plus d'un million d'exemplaires est un phénomène
exceptionnel. Le matou est le deuxième roman d'Yves
Beauchemin, publié d'abord aux Éditions Québec/Amérique, en 1981,
repris en France aux Éditions
Bernard de Fallois pour devenir ensuite un best-seller
international.
Né à Rouyn-Noranda en 1941,
Yves Beauchemin est un conteur hors
pair. Il aurait été inconcevable que des gens de cinéma n'attrapent
pas ce Matou pour le porter au grand écran. Vifs comme des
chats, les producteurs, Denis Héroux et John Kemeny, ont été les premiers à sortir leurs
griffes et à sauter sur les droits de cinéma. Ils ont eu l'instinct
de confier la réalisation du film à Jean
Beaudin et de le coproduire avec la France.
Un peu plus de trois ans après sa parution, Le matou
sortait en salle avec une pléiade de grands acteurs : Serge Dupire, Monique
Spaziani, Jean Carmet, Julien
Guiomar, et bien sûr un enfant-acteur qui n'abandonnera plus
les plateaux de tournage pour devenir une grande vedette,
Guillaume Lemay-Thivierge.
Synopsis
Florent
Boissonneault et sa jeune épouse ont toujours eu un rêve :
posséder un restaurant. Celui-ci devient réalité lorsqu'ils
rencontrent un étrange vieil homme, Egon Ratablavasky. L'aventure
tourne vite au cauchemar quand ils découvrent qu'ils ont
malheureusement été piégés par Ratablavasky et qu'ils ont tout
perdu. Pourtant leur rêve n'est pas mort et ils décident bientôt de
se venger en reprenant une affaire avec l'aide d'un gamin sans
domicile fixe, d'un cuisinier français et d'un journaliste. Mais le
vieil homme a plus d'un tour dans son sac...
À propos d'Éléphant : mémoire du cinéma
québécois
Mis sur pied en 2007, Éléphant : mémoire
du cinéma québécois est un vaste chantier entièrement financé
par Québecor destiné à numériser, restaurer, conserver et rendre
accessible l'ensemble des longs métrages de fiction du patrimoine
cinématographique québécois. Codirigé par Claude Fournier et Marie-José Raymond,
Éléphant a, depuis sa création, restauré 225 films qui sont
offerts 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 sur le service de vidéo
sur demande illico de Vidéotron au canal 900, sur illico.tv et
sur l'application illico. Les films sont également accessibles en
version originale et sous-titrée en anglais sur iTunes Canada et dans tous les pays du monde où l'une
des langues officielles est le français ou l'anglais. De plus,
depuis le 15 mars 2018, 50 de ces films sont aussi offerts en
version sous-titrée en espagnol dans les pays hispanophones. Le
site Internet Éléphant : mémoire du cinéma québécois,
www.elephantcinema.quebec, constitue quant à lui la plus importante
banque de données et d'information sur le cinéma québécois.
Les films restaurés par Éléphant : mémoire du cinéma
québécois peuvent maintenant être visionnés sur grand écran
dans le confort de deux grandes institutions culturelles, grâce au
récent partenariat avec la Cinémathèque québécoise et le Musée
national des beaux-arts du Québec (MNBAQ).
Éléphant : mémoire du cinéma québécois est un projet
philanthropique. À cet effet, Québecor n'en tire aucun avantage
pécuniaire. À l'exception d'un montant minimal pour couvrir une
partie des frais d'exploitation de la plateforme, la totalité des
revenus de la diffusion de ces films est reversée aux détenteurs
des droits et aux créateurs du cinéma québécois.
SOURCE Québecor