Le CAC 40 a terminé la séance de lundi sur une hausse de 1,2%, à 3.320,71 points, poursuivant sa progression de la semaine dernière grâce aux valeurs bancaires, qui ont profité de l'espoir que la Banque centrale européenne (BCE) et la Réserve fédérale annoncent prochainement de nouvelles mesures de relance.



Le SBF 120 s'est également adjugé 1,2%, à 2.550,27 points.



Dans une interview au Figaro, le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, a déclaré que la zone euro était prête à agir de concert avec la BCE et à activer le Fonds européen de stabilité financière (FESF). Le président de la BCE, Mario Draghi, avait déjà indiqué la semaine dernière que la banque centrale était prête à faire tout ce qui est nécessaire pour préserver l'euro, ce qui avait galvanisé les Bourses européennes.



La BCE annoncera jeudi sa décision de politique monétaire.



Le succès de l'émission obligataire de l'Italie lundi a par ailleurs compensé l'annonce d'une contraction de l'économie espagnole au deuxième trimestre, à un rythme plus marqué qu'au cours des trois mois précédents. Le produit intérieur brut (PIB) de la quatrième puissance économique de la zone euro a reculé de 0,4% sur un trimestre et de 1% sur un an.



Du côté des valeurs, Crédit Agricole s'est envolé de 7% à 3,58 euros, signant la plus forte hausse du CAC 40, tandis que BNP Paribas a pris 3,3% à 31,18 euros et Société Générale, 3,8% à 18,68 euros.



Egalement au sein de l'indice phare, mais à la baisse, Air Liquide a cédé 0,2% à 91,50 euros, pénalisé par un résultat opérationnel courant inférieur aux attentes, selon BofA.



Hors de l'indice vedette, Air France-KLM a bondi de 18,6% à 4,62 euros après avoir dit s'attendre aux "premiers impacts significatifs" de son vaste plan de restructuration Transform 2015 au second semestre de 2012.



Altran a grimpé de 6,5% à 4,02 euros. Le groupe d'ingénierie et de conseil en technologie s'est montré lundi relativement confiant dans ses perspectives en ce début de second semestre 2012, à l'occasion de la publication de ses résultats du premier semestre.



JCDecaux a pour sa part chuté de 6,9% à 17 euros en raison de résultats semestriels décevants. Le premier groupe mondial d'affichage publicitaire a averti que sa croissance resterait faible au troisième trimestre.



Steria a dévissé de 7,6% à 10,82 euros, plombé par l'avertissement lancé sur sa marge opérationnelle courante de l'exercice 2012.



Mardi, les investisseurs surveilleront en France les statistiques de juin sur les prix à la production et la consommation des ménages. Ils s'intéresseront également de près à la rencontre prévue entre le président français François Hollande et le président du Conseil italien, Mario Monti.



En Europe seront attendus les chiffres du commerce de détail et du chômage en Allemagne, respectivement pour juin et juillet, ainsi que l'inflation de juillet et le chômage en juin dans la zone euro. Outre-Atlantique, les investisseurs attendront les dépenses et revenus des ménages pour juin, l'indice PMI de Chicago, l'indice de confiance des ménages du Conference Board et l'indice Dow Jones du sentiment économique.

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