Le Royaume-Uni semble moins attrayant depuis le Brexit

TORONTO, le 5 juin 2017 /CNW/ - Invesco a publié aujourd'hui son cinquième rapport annuel Invesco Global Sovereign Asset Management Study1 qui analyse en détail le comportement complexe des fonds souverains et des banques centrales en matière de placement. Le rapport de cette année montre que les incertitudes géopolitiques et les possibilités limitées d'augmenter la répartition d'actif dans les catégories à risque conduisent les investisseurs souverains à effectuer moins de changements de répartition d'actif qu'au cours des cinq dernières années, malgré le profond creusement des écarts par rapport aux rendements cibles.

Le rapport de cette année, effectué au moyen d'entretiens en personne avec 97 investisseurs souverains et gestionnaires des réserves des banques centrales dans le monde entier, y compris au Canada, et représentant un actif de 12 billions $US2, a demandé à ces investisseurs souverains de classer l'importance de divers facteurs économiques et géopolitiques dans le cadre de leurs stratégies de placement.

« Les investisseurs souverains constituent un groupe hétérogène dont les membres sont confrontés à des défis divers en fonction de leur passif, de leur appétit pour le risque, des dynamiques de financement et d'autres facteurs, explique Alex Millar, responsable des ventes institutionnelles pour le Moyen-Orient et l'Afrique et des placements souverains pour la région EMEA à Invesco. Notre rapport met une fois de plus en lumière la façon dont ce groupe disparate d'investisseurs toujours plus sophistiqués relève les défis mondiaux, malgré les contraintes externes et internes auxquels ils sont soumis. »

Les investisseurs souverains considèrent la faiblesse des taux d'intérêt comme le principal facteur de répartition tactique de l'actif, qui les amène à accorder des pondérations croissantes aux placements immobiliers afin d'obtenir d'autres sources de revenu. Cependant, les implications à plus long terme sont moins certaines et l'on prévoit une transition graduelle de l'assouplissement quantitatif vers le resserrement quantitatif.

Le vote du Brexit et l'élection de Donald Trump aux États-Unis devraient prendre une importance croissante pour les répartitions futures (avec une augmentation prévue de +82 % et +68 % en importance, respectivement), au fur et à mesure que l'impact des changements politiques sur le rendement des placements deviendra plus précis.

Trump en tête
Depuis trois ans, les investisseurs souverains classent les États-Unis en tête des marchés en fonction de leur attractivité, et le pays conserve sa première place cette année avec un score de 8,0 (sur dix). Les États-Unis sont également le pays gagnant en termes de répartition effective, 37 % des personnes interrogées déclarant une surpondération des nouveaux capitaux vers l'Amérique du Nord en 2016 comparativement à leur portefeuille total - un chiffre plus élevé que pour n'importe quelle autre région - et une proportion nette de 40 % planifient surpondérer le pays davantage en 2017. En comparaison, seulement 4 % sous-pondéraient leurs nouveaux capitaux en 2016, et 4 % planifient faire de même en 2017 - le reste des investisseurs (59 % pour 2016 et 56 % pour 2017) n'ont pas modifié leur pondération et ne prévoient pas le faire.

L'attractivité du pays est principalement due à la hausse des taux d'intérêt ainsi qu'à la confiance des marchés dans le régime fiscal favorable aux entreprises promis par Donald Trump, depuis son entrée en fonction en janvier 2017. Cependant, les incertitudes quant à la capacité de Trump de mener à bien ses réformes promises continuent de miner la confiance à long terme, et les perspectives positives quant aux investissements d'infrastructure potentiels aux États-Unis souffrent des craintes qu'un protectionnisme croissant dans le pays limiterait l'accès aux investisseurs souverains étrangers.

Baisse des répartitions allouée au Royaume-Uni
Le Royaume-Uni est la région ayant perdu le plus d'attrait pour les investisseurs institutionnels, passant de 7,5 l'an dernier à 5,5 cette année. Le Brexit est considéré comme un facteur considérablement négatif pour les placements au Royaume-Uni, et les investisseurs souverains3 qui placent des fonds en Europe s'interrogent sur l'avenir du Royaume-Uni en tant que plaque tournante financière pour l'Europe, compte tenu de l'incertitude des taxes à l'importation et de l'accessibilité du marché à l'avenir.

La part du Royaume-Uni au sein des investissements souverains était en baisse en 2016; 33 % des personnes interrogées ont affirmé sous-pondérer le Royaume-Uni dans leurs nouveaux capitaux (une part plus élevée que pour tout autre région) comparativement à 13 % qui ont déclaré surpondérer la part des nouveaux capitaux allouée à cette région, tandis que le reste (54 %) ont cité l'absence de changement. Cependant, une fois la chute de la livre sterling prise en compte, les répartitions allouées au Royaume-Uni restent relativement stables, avec des replis des répartitions de l'ordre de 15 %, probablement sous l'effet de la chute correspondante de 16 % de la valeur de la livre par rapport au dollar américain, plutôt que des retraits. En outre, la dépréciation de la livre a donné lieu à une reprise des actions britanniques.

L'Allemagne au coeur de l'Europe continentale
Les investisseurs institutionnels ont également réduit la part allouée à l'Europe continentale, la faisant passant de 12,8 % de l'actif en gestion l'an dernier à 11,2 % cette année au vu de la perception d'un risque accru de dissolution de l'UE. Cependant, l'Allemagne se démarque de ses voisins européens et continue de figurer parmi les destinations de placement les plus attrayantes au monde pour les investisseurs institutionnels, lesquels ont fait passer leur pondération dans cette région de 7,0 l'an dernier à 7,8 cette année. La popularité de l'Allemagne est attribuée à sa réputation de « havre de sécurité » et sa santé économique suscite un optimisme accru.

L'immobilier offre un revenu face au ralentissement des nouvelles cotisations
Dans l'ensemble, le contexte de rendement est demeuré éprouvant pour les investisseurs souverains qui sont restés, en moyenne, 2 % en deçà de leurs cibles de rendement. Au cours des trois dernières années, les gouvernements ont réagi aux faibles résultats économiques en réduisant les nouveaux financements accordés aux placements souverains (en baisse en moyenne de 8 % en 2015 à 5 % en 2017) et en annulant des placements (en baisse de -1% en 2015 à -3 % en 2017).

« L'année dernière s'est révélée difficile pour les investisseurs souverains avec des inquiétudes bien réelles quant aux niveaux de financement et aux prévisions de rendement compte tenu de l'exacerbation des incertitudes politiques et macroéconomiques, explique M. Millar. La demande de placements alternatifs comme l'infrastructure est un thème récurrent depuis plusieurs années, mais cette année le défi causé par une offre toujours plus restreinte vient exacerber la situation. Alors que les investisseurs disposent de moins d'effets de levier sur lesquels compter en matière de répartition d'actif, ils se tournent toujours plus vers les marchés immobiliers où l'offre est abondante, et vers les États-Unis et l'Allemagne pour y trouver de nouvelles occasions et profiter de leur santé économique. »

* Il s'agit du cinquième rapport Invesco portant sur la gestion de patrimoine souveraine. En 2017, Invesco a mené des entretiens avec 97 investisseurs souverains distincts comparativement à 77 en 2016. Les résultats ont été validés à l'aide d'une analyse de « cohorte commune » des 48 entretiens conduits par rapport à ceux menés auprès des mêmes entreprises au cours des quatre dernières années. Dans cette étude, Invesco définit les investisseurs souverains comme des ceux détenus par des États, soit : fonds souverains (FSv), fonds de pension d'États, banques centrales et ministères gouvernementaux.

** Données fournies par NMG Consulting : Actif total de l'échantillon à 12,08 billions $US à la fin de l'année 2016.

*** Les difficultés économiques touchent les investisseurs souverains différemment, en fonction de leur passif, de leur appétit pour le risque, de leur dynamique de financement et d'autres facteurs. Le modèle Invesco Global Sovereign Investor classifie les investisseurs souverains en basant sa segmentation sur les objectifs de placement.

 

Au Canada, le rapport Invesco Global Sovereign Asset Management Study est réservé aux investisseurs qualifiés aux termes du Règlement 45-106.

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© Invesco Canada Ltée, 2017

SOURCE Invesco Canada Ltée

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