Le prix des maisons
unifamiliales détachées a augmenté de 15,1 % au cours des
10 premiers mois de 2022
- Le domaine skiable de Big White, en Colombie-Britannique,
affiche la plus forte hausse du prix médian dans le segment des
maisons unifamiliales détachées (45,5 %) parmi les régions
considérées
- La région de Mont-Tremblant,
au Québec, enregistre la plus forte hausse du prix médian dans le
segment des copropriétés (44,4 %) parmi les régions
considérées
- Le prix des copropriétés dans le sud de la baie Georgienne
enregistre une hausse modeste de 1,3 % en glissement annuel en
2022, après un bond de plus de 50 % l'an dernier
- Des résidents des États américains frontaliers qui possèdent
une propriété récréative au Canada, 75 % ont effectué leur transaction
après l'annonce par le gouvernement fédéral d'une interdiction de
deux ans pour les acheteurs étrangers
TORONTO, le 29 nov.
2022 /CNW/ - Selon un récent rapport de
Royal LePage, le prix des maisons à
proximité des domaines skiables populaires du Canada a enregistré une hausse à deux chiffres
en glissement annuel1 depuis le début de
2022, malgré l'augmentation des taux d'intérêt et la baisse des
prix sur le marché résidentiel. Au cours des 10 premiers
mois de l'année, à l'échelle nationale, le prix médian d'une maison
unifamiliale détachée a augmenté de 15,1 % par rapport à la
même période l'an dernier pour atteindre
1 042 700 $.
« Alors que la hausse rapide des taux d'intérêt, qui a
commencé en mars dernier, a forcé plusieurs acheteurs potentiels à
se tenir à l'écart du marché résidentiel, certains acheteurs de
propriétés récréatives - plus précisément dans les marchés
haut-de-gamme - ont fait preuve d'une plus grande tolérance à
l'égard de l'augmentation des coûts hypothécaires mensuels »,
indique Pauline Aunger, courtière
accréditée, Royal LePage Advantage Real Estate. « De plus,
plusieurs acheteurs de propriétés secondaires sont en mesure de
tirer profit de la valeur nette de leur résidence principale, ou
encore, peuvent acheter sans financement. »
_____________________________
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1 Royal LePage a compilé et
analysé les données sur les prix médians et les ventes à proximité
de 16 domaines skiables populaires du Canada pour les périodes
allant du 1er janvier 2022 au 31 octobre 2022
et du 1er janvier 2021 au 31 octobre 2021. Les
données ont été obtenues auprès des courtiers et des chambres
immobilières locales dans chacune des régions
considérées.
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Toutes les régions récréatives considérées ont enregistré des
baisses à deux chiffres du nombre de maisons vendues au cours des
10 premiers mois de 2022 par rapport à la même période l'an
dernier, alors que la demande de propriétés atteignait des sommets
historiques. Les experts du marché des propriétés récréatives de
Royal LePage de l'ensemble du pays
font état de conditions plus équilibrées et d'une augmentation du
nombre de propriétés sur le marché immobilier comparativement à
2021. Il est largement prévu qu'une nouvelle hausse des prix est
peu probable, les niveaux d'activité devant poursuivre leur
déclin.
« Pour une majorité de Canadiens, être propriétaire d'une
résidence récréative correspond à un style de vie désirable mais
non-essentiel », mentionne Mme Aunger. « Dans l'environnement
économique actuel, il n'est pas surprenant que les ventes aient
reculé. Puisqu'il y a un plus grand nombre de propriétés
récréatives sur le marché et que la plupart d'entre elles y restent
plus longtemps, les acheteurs font face à une concurrence beaucoup
moins forte que l'année dernière. De plus, bien que les niveaux
d'activité aient ralenti par rapport aux niveaux exubérants
observés pendant le boom de la pandémie, la demande de propriétés
récréatives reste saine, et ce, dans le cas des résidences
principales et secondaires. Même si les bureaux rouvrent et
que les voyages internationaux reprennent, les acheteurs pouvant
travailler à distance continuent de s'installer définitivement dans
des communautés récréatives à la recherche d'une meilleure
conciliation travail-vie personnelle et d'un accès au plein
air. »
Dans son budget 2022, publié le 7 avril dernier, le gouvernement
du Canada a annoncé qu'il mettra
en œuvre une mesure visant à interdire aux particuliers qui ne sont
pas citoyens canadiens ou résidents permanents d'acquérir une
propriété résidentielle au pays pour une période de deux
ans.2 L'interdiction devrait entrer en
vigueur le 1er janvier 2023. Même si les propriétés
récréatives devraient être exemptées de cette restriction,
l'annonce a eu un impact important sur les intentions d'achat des
citoyens américains.
Un récent sondage, mené par Léger pour le compte de Royal LePage auprès de citoyens américains
vivant dans les États frontaliers3, révèle
que 75 % de ceux qui possèdent actuellement une propriété
récréative au Canada ont déclaré
avoir fait leur achat après l'annonce de l'interdiction imposée aux
acheteurs étrangers pour une période de deux ans. Parmi ceux qui
ont fait leur acquisition après l'annonce, 77 % ont déclaré
que l'impact potentiel de l'interdiction sur leur capacité à
acquérir des biens immobiliers au Canada après le 1er janvier
2023 a influencé leur décision d'acheter avant la fin de cette
année.
Parmi les personnes interrogées qui ne possèdent pas
actuellement une propriété récréative au Canada, mais qui prévoient d'en faire
l'acquisition, 67 % ont déclaré que la force actuelle du
dollar américain les incite davantage à acheter une maison au nord
de la frontière. Les raisons principales pour lesquelles ils
souhaitent acquérir une propriété récréative au Canada sont l'utilisation de la résidence en
plusieurs saisons (39 %), la retraite (38 %) et
l'investissement (37 %).
Selon Mme Aunger, « les régions récréatives
canadiennes propices aux loisirs hivernaux attirent nos voisins du
Sud qui cherchent un endroit où vivre et s'amuser pendant les mois
d'hiver. La force du dollar américain, les possibilités
d'investissement et le prix relativement abordable des propriétés
récréatives attirent les acheteurs du Sud
de la frontière. Avec ses stations de ski de renommée
mondiale et ses paysages d'hiver pittoresques, le Canada restera un lieu de prédilection pour
les acheteurs de propriétés récréatives du monde entier. »
Royal LePage prévoit que le prix
médian d'une maison unifamiliale détachée à proximité des domaines
skiables du Canada diminuera de
3,0 % au cours des 12 prochains mois pour atteindre
1 011 451 $.
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2 Gouvernement du Canada,
https://www.budget.canada.ca/2022/report-rapport/chap1-fr.html#m23
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3 Un
sondage en ligne a été mené entre le 8 et le 14 novembre 2022
auprès de 1506 citoyens américains âgés de plus de 18 ans
vivant dans les États frontaliers (Maine, New York, Vermont,
Pennsylvanie, Michigan, Ohio, Wisconsin, Minnesota, Dakota du Nord,
Montana, Washington, New Hampshire, Idaho, Oregon, Massachusetts,
Indiana et Illinois) en utilisant le panel en ligne de Léger.
Aucune marge d'erreur ne peut être associée à un échantillon non
probabiliste (c.-à-d. un panel en ligne dans ce cas). Toutefois, à
des fins de comparaison, un échantillon probabiliste de
1506 répondants aurait une marge d'erreur de +/-2,5 %
pour n=1500.
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Tableau - Rapport sur les propriétés récréatives d'hiver 2022
de Royal LePage :
rlp.ca/tableau_proprietesrecreatives_hiver2022
Tableau - Sondage 2022 de Royal
LePage sur les acheteurs américains de propriétés
récréatives au Canada :
rlp.ca/acheteurs-americains-proprietes-recreatives-2022
SOMMAIRES RÉGIONAUX
Québec
Mont-Tremblant (Mont-Tremblant, Saint-Faustin-Lac-Carré,
La Conception)
Entre le 1er janvier et le 31 octobre 2022, le prix médian d'une
maison unifamiliale détachée à Mont-Tremblant a augmenté de 23,5 %
comparativement à la même période en 2021 pour atteindre 500 000 $,
tandis que les ventes ont diminué de 38,1 %. Le prix médian d'une
copropriété dans la région a quant à lui bondi de 44,4 % au cours
de la même période. Les ventes dans le segment de la copropriété
ont toutefois essuyé un recul de 47,8 % en 2022.
Pour ceux à la recherche d'un bien immobilier aux abords des
pentes ou au pied de la montagne, le seuil de prix minimal actuel
est d'environ 1 200 000 $ pour une maison unifamiliale et de 650
000 $ pour une copropriété.
Selon Paul Dalbec, courtier
immobilier agréé chez Les Immeubles
Mont-Tremblant, une division de Royal LePage, le marché immobilier de
Mont-Tremblant est en pleine
transition d'un marché de vendeurs à un marché d'acheteurs, ce qui
explique l'important recul des ventes. En effet, voyant les taux
d'intérêt augmenter, de nombreux acheteurs potentiels ont adopté
une position attentiste.
« Le ralentissement actuel devrait contribuer à rediriger le
marché immobilier de Tremblant vers un cycle de vente plus normal
», estime M. Dalbec. « Je m'attends à ce que les copropriétés
luxueuses entre 700 000 $ et un
million de dollars situées sur les pistes et les maisons
unifamiliales entre 400 000 $ et 600
000 $ soient les plus affectées par la correction des prix au cours
des mois à venir, puisque ces produits se sont davantage appréciés
durant la pandémie. »
L'annonce du gouvernement fédéral concernant l'interdiction des
investissements étrangers dans le logement au Canada lors du budget d'avril 2022 pourrait
également avoir refroidi certains acheteurs internationaux désireux
d'acheter une propriété à Mont-Tremblant, selon le courtier.
Royal LePage prévoit que le prix
médian des maisons unifamiliales détachées dans la région diminuera
de 10 % au cours des 12 prochains mois.
Mont Saint-Sauveur
(Saint-Sauveur, Morin-Heights, Piedmont)
Entre le 1er janvier et le 31 octobre 2022, le prix médian d'une
maison unifamiliale au Mont Saint-Sauveur a augmenté de 19,7 % en
glissement annuel pour atteindre 562 500 $, tandis que les ventes
ont diminué de 32,8 % au cours de la même période. Le prix médian
d'une copropriété dans la région a pour sa part augmenté de 22,4 %
en glissement annuel pour atteindre 382 300 $, alors que les ventes
ont chuté de 32,3 %.
Pour ceux à la recherche d'un bien immobilier aux abords des
pentes ou au pied de la montagne à Saint-Sauveur, le seuil de prix minimal actuel
est d'environ 675 000 $ pour une maison unifamiliale et de 395 000
$ pour une copropriété.
« L'année 2023 devrait faire place à de meilleures conditions de
négociation entre vendeurs et acheteurs », affirme Éric Léger,
courtier immobilier agréé, Royal LePage Humania, ajoutant que les
vendeurs dans la région commencent à réduire leur prix de vente
lorsque la mise en marché initiale ne trouve pas preneur. « Les
acheteurs se montrent plus confiants et sont beaucoup plus nombreux
à présenter des offres d'achat conditionnelles, ce qui avait
presque disparu durant l'ère pandémique. Si cette dernière avait
placé en concurrence de nombreux premiers acheteurs, la
demande actuelle provient surtout d'acheteurs expérimentés dont le
pouvoir d'achat est moins affecté par les aléas de l'économie.
»
Selon M. Léger, le choix de propriétés devrait se renouveler de
manière plus constante dans la région dans les mois à venir.
Royal LePage prévoit que le prix
médian des maisons unifamiliales détachées dans la région diminuera
de 5 % au cours des 12 prochains mois.
Val Saint-Côme et Mont Garceau (Saint-Côme, Saint-Donat)
Entre le 1er janvier et le 31 octobre 2022, le prix médian d'une
maison unifamiliale à proximité de Val Saint-Côme et du Mont
Garceau a augmenté de 17,9 % en glissement annuel, passant à 435
000 $, tandis que les ventes dans ce segment ont diminué de 36,3
%.
Pour ceux à la recherche d'un bien immobilier aux abords des
pentes ou au pied de la montagne, le seuil de prix minimal est
d'environ 450 000 $ pour une maison unifamiliale et de 300 000 $
pour une copropriété, quoique le nombre de propriétés à vendre dans
ce segment soit limité.
« Les prix des propriétés dans les secteurs alpins de Lanaudière
demeurent parmi les plus abordables des régions alpines du Québec,
malgré les fortes hausses enregistrées au cours des deux dernières
années », observe Éric Fugère, courtier immobilier, Royal LePage
Habitations. « La période actuelle devrait être plus clémente aux
acheteurs et leur procurer plus de temps pour faire un choix
judicieux et négocier de manière équitable. Le nombre de propriétés
sur le marché augmente, mais l'offre demeure limitée tandis que les
vendeurs potentiels de la région, souvent propriétaires d'une
résidence secondaire, attendent que les conditions économiques
s'améliorent et que la demande des acheteurs augmente pour mettre
leur propriété sur le marché. »
M. Fugère insiste sur l'importance de travailler avec un
professionnel de l'immobilier lors de la vente ou de l'achat d'une
propriété récréative, et tout particulièrement l'hiver.
Royal LePage prévoit que le prix
médian des maisons unifamiliales détachées dans la région diminuera
de 12,5 % au cours des 12 prochains mois.
Bromont, Mont Sutton
(Sutton, Brome et Lac Brome) et Mont Orford
(Orford et Magog)
L'appréciation de la valeur des propriétés unifamiliales dans
les régions de Bromont, du Mont
Sutton et du Mont Orford a évolué de manière inégale au cours de la
dernière année. Entre le 1er janvier et le 31 octobre 2022, le prix
médian d'une propriété unifamiliale détachée au Mont Orford
(Orford et Magog) a enregistré une hausse de 17,8 %
comparativement à la même période en 2021 pour atteindre 470 000 $.
À l'opposé, Bromont et le Mont
Sutton (Sutton, Brome et Lac Brome) ont observé une baisse de
0,9 % et de 3,0 % du prix médian des maisons unifamiliales
détachées pour atteindre respectivement 586 000 $ et 548 000 $. Au chapitre des ventes de
maisons unifamiliales, elles ont diminué de 25,3 %, 39,2 % et 12,7
%, respectivement au Mont Orford, à Bromont, et au Mont Sutton. Pendant la même
période, le prix médian d'une copropriété a grimpé de 19,5 % à
Bromont et de 16,9 % dans la
région du Mont Orford pour atteindre 498 500
$ et 291 000 $, respectivement. Les ventes de copropriétés
ont respectivement diminué de 12,5 % et de 27,4 %.
Pour les acheteurs à la recherche d'un bien immobilier aux
abords des pentes ou au pied de la montagne, le seuil de prix
minimal varie actuellement de 650 000 à 950 000 $ pour une maison
unifamiliale et de 450 000 $ à 650 000 $ pour une copropriété parmi
les trois régions alpines des Cantons de l'Est à l'étude.
« Les hausses considérables des prix des maisons observées entre
2020 et la première moitié de 2022
dans les Cantons de l'est donnent lieu aujourd'hui à une migration
de la demande vers des marchés moins achalandés et moins
dispendieux », affirme Véronique Boucher, courtier immobilier chez
Royal LePage Au Sommet. « Certains
marchés immobiliers comme Bromont
ont atteint des sommets d'appréciation, ce qui explique la
stabilisation des prix cette année, au profit d'autres régions plus
abordables et un peu plus éloignées telles qu'Orford. Sur le marché de la copropriété, la
demande en matière de biens locatifs a joué un rôle dans
l'appréciation de la valeur marchande ces dernières années à
Orford, étant donné le potentiel
de revenus additionnels issu de la location à court terme ainsi que
de la valeur de revente », explique-t-elle.
À l'aube de la nouvelle année, Mme
Boucher anticipe que l'appréciation des prix des propriétés
en 2023 sera grandement dépendante du nombre de nouvelles
inscriptions qui feront leur entrée sur le marché, ce qui pourrait
accroître le pouvoir de négociation des acheteurs. En considérant
que les taux d'intérêt demeureront relativement élevés, les prix
devraient continuer de fléchir graduellement durant le premier
semestre de l'année.
Royal LePage prévoit que le prix
médian des maisons unifamiliales détachées diminuera respectivement
de 5,5 % à Bromont, de 4,0 % à
Sutton et de 3,0 % à Orford au cours des 12 prochains mois.
Stoneham/Lac-Beauport (Stoneham-et-Tewkesbury, Lac
Delage, St-Gabriel-de-Valcartier, Lac-Beauport) et Mont Sainte-Anne (Beaupré,
Sainte-Anne-de-Beaupré,
Saint-Ferréol-les-Neiges, Saint-Joachim)
Entre le 1er janvier et le 31 octobre 2022, le prix médian d'une
maison unifamiliale détachée à Stoneham et au Lac-Beauport a augmenté de 15,9 % en
glissement annuel pour atteindre 475 300 $, tandis que les ventes
ont diminué de 26,5 % au cours de la même période.
Pour ceux à la recherche d'un bien immobilier aux abords des
pentes ou au pied de la montagne, le seuil de prix minimal
aujourd'hui est d'environ 700 000 $ pour une maison unifamiliale et
de 300 000 $ pour une copropriété.
Au cours de la même période, le prix médian d'une maison
unifamiliale dans la région du Mont Sainte-Anne a augmenté de 4,1 %
en glissement annuel pour atteindre 286 200 $, tandis que les
ventes ont reculé de 26,6 %. Le prix médian d'une copropriété dans
la région a pour sa part augmenté de 16,0 % en glissement annuel
pour atteindre 145 000 $, tandis que les ventes de copropriétés ont
augmenté de 10,4 % au cours de la même période.
Pour ceux à la recherche d'un bien immobilier près des pentes ou
au pied de la montagne, le prix d'entrée de gamme atteint environ
700 000 $ pour une maison unifamiliale et 300 000 $ pour une
copropriété.
« L'appréciation en flèche du prix des propriétés récréatives
observée au cours des deux dernières années devait connaître un
dénouement », affirme Marc
Bonenfant, courtier immobilier agréé, Royal LePage
Inter-Québec. « L'heure est à l'ajustement dans les régions
récréatives de la Capitale-Nationale et nous devrions bientôt
entrer dans un meilleur équilibre entre l'offre et la demande. Cela
signifie que les prix continueront de s'assouplir d'ici la fin de
l'année et pour une bonne partie de 2023. Les délais de vente
devraient aussi continuer de s'étirer, quoiqu'ils demeurent encore
sous la normale de la dernière décennie dans la région. »
Royal LePage prévoit que le prix
médian des propriétés unifamiliales diminuera de 10,0 % sur le
marché de Stoneham/Lac-Beauport et de 8,0 % sur celui du Mont
Sainte-Anne au cours des 12 prochains mois.
Tableau - Rapport sur les propriétés récréatives d'hiver 2022
de Royal LePage :
rlp.ca/tableau_proprietesrecreatives_hiver2022
Tableau - Sondage 2022 de Royal
LePage sur les acheteurs américains de propriétés
récréatives au Canada :
rlp.ca/acheteurs-americains-proprietes-recreatives-2022
Ontario
Sud de la baie Georgienne
(Collingwood/Meaford/Thornbury)
Au cours des 10 premiers mois de l'année, le prix médian
d'une maison unifamiliale détachée sur le marché des propriétés
récréatives du sud de la baie Georgienne a augmenté de 11,3 %
en glissement annuel pour atteindre 890 000 $. Pendant cette
même période, le prix médian d'une copropriété a connu une hausse
de 1,3 % pour s'établir à 679 000 $. Il s'agit d'un
contraste marqué avec 2021, année durant laquelle le prix des
copropriétés avait augmenté de plus de 50 % par rapport à la
même période, l'année précédente. Pour ceux qui cherchent à acheter
une propriété au bord des pentes ou au pied de la montagne, les
prix commencent généralement à 1 500 000 $. Dans la région,
les ventes totales ont diminué de 27 % en glissement annuel,
après des volumes de ventes historiques en 2021.
« Bien que le nombre de maisons mises sur le marché ait
augmenté, nous constatons une baisse notable de l'activité de
vente. Le nombre de jours qu'une propriété reste généralement sur
le marché a augmenté d'environ 30 % depuis le début de
l'année, revenant ainsi aux niveaux d'avant la pandémie alors que
le boom des achats tire à sa fin », indique Desmond
von Teichman, dirigeant d'agence, Royal LePage Locations
North. « Or, la demande reste forte. Nous continuons à voir
plusieurs résidents de la région du Greater Golden Horseshoe
pouvant travailler à distance s'installer définitivement dans la
région à la recherche de biens immobiliers plus abordables et d'une
meilleure conciliation travail-vie personnelle. Bien que cette
tendance se soit affaiblie, nous n'envisageons pas qu'elle
s'essoufflera bientôt. »
Selon M. von Teichman, le marché de la location à
court terme de propriétés récréatives a subi des pressions ces
derniers temps. Avec la reprise des
voyages dans le monde, les locations saisonnières font face à une
baisse de la demande et à une offre croissante, les Canadiens
choisissant de passer leurs vacances à l'étranger. Les effets d'une
inflation plus élevée, de la hausse des taux d'intérêt et de
l'augmentation du coût de la vie ont également affaibli la demande
de locations, alors que de nombreux Canadiens réduisent leurs
dépenses discrétionnaires. Bien qu'il y ait eu une légère baisse de
la demande de propriétés de luxe par rapport à 2021,
M. von Teichman ajoute que, cette année, ce segment du
marché a connu de meilleures performances que le marché immobilier
dans son ensemble.
« Étant donné sa proximité avec la région du Grand Toronto,
le marché immobilier du sud de la baie Georgienne est largement
stimulé par une demande provenant de l'Ontario », mentionne
M. von Teichman. « Ici, les acheteurs urbains
peuvent être quelque peu à l'abri des impacts de la hausse des taux
d'intérêt, puisque la valeur nette de leur propriété dans les zones
environnantes où les prix sont élevés a tendance à augmenter leur
pouvoir d'achat. »
L'activité dans le marché découle principalement de la demande
locale des villes voisines. Cependant, l'Ontario demeure une destination intéressante
pour les acheteurs américains. Quarante-trois pour cent des
citoyens américains vivant dans les États frontaliers qui possèdent
actuellement une propriété récréative au Canada ont acheté une maison en Ontario. Parmi ceux qui ont l'intention
d'acquérir une propriété récréative au Canada, 48 % disent avoir l'intention de
l'acheter dans cette province.
Royal LePage prévoit que le prix
médian d'une maison unifamiliale détachée dans le sud de la baie
Georgienne augmentera de 5,0 % au cours des 12 prochains
mois, alors que le marché poursuivra son retour aux tendances
saisonnières d'avant la pandémie.
Tableau - Rapport sur les propriétés récréatives d'hiver 2022
de Royal LePage :
rlp.ca/tableau_proprietesrecreatives_hiver2022
Tableau - Sondage 2022 de Royal
LePage sur les acheteurs américains de propriétés
récréatives au Canada :
rlp.ca/acheteurs-americains-proprietes-recreatives-2022
Alberta
Canmore
Au cours des 10 premiers mois de l'année, le prix médian
d'une maison unifamiliale détachée sur le marché des propriétés
récréatives de Canmore a augmenté
de 23,6 % en glissement annuel pour atteindre
1 588 900 $, tandis que le prix médian d'une copropriété a
connu une hausse de 5,9 % pour s'établir à 663 400 $.
Dans la région, les ventes totales ont diminué de 41 % par
rapport à la même période l'an dernier.
« Après une année record en 2021, les ventes ont eu
tendance à se rapprocher des normales historiques à long terme.
Pendant plusieurs années, le marché a été en faveur des vendeurs,
mais nous avons récemment commencé à observer des signes indiquant
que nous nous dirigeons vers un marché plus équilibré dans certains
segments », rapporte Brad
Hawker, dirigeant d'agence, Royal LePage Solutions.
« Le nombre de propriétés sur le marché est resté semblable à
celui de l'année dernière, soit encore bien inférieur aux chiffres
habituels, ce qui continue d'exercer une pression à la hausse sur
les prix. Les vendeurs peuvent être réticents à mettre en vente
leur maison dans la région, puisque le choix de propriétés
récréatives de plus haut de gamme est limité. »
Selon M. Hawker, Canmore,
comme c'est le cas dans plusieurs autres marchés de propriétés
récréatives, continue de voir des acheteurs pouvant travailler à
distance s'installer dans la communauté. Le fait que les
entreprises exigent de leurs employés qu'ils travaillent dans leurs
bureaux ou qu'ils adoptent un mode de travail hybride a entraîné
une baisse des demandes concernant des déménagements, mais
M. Hawker prévoit que l'option du télétravail existera pour un
avenir prévisible, ce qui ajoutera de la pression au marché,
parallèlement à la demande accrue des retraités.
« Plusieurs acheteurs de Canmore n'ont pas besoin de financement. Par
conséquent, comparativement à d'autres régions, la hausse des taux
d'intérêt n'a pas un impact aussi important sur notre marché. Bien
que je m'attende à un fléchissement des prix au cours de la
prochaine année, les baisses seront modestes », précise
M. Hawker. « L'impact de la hausse des coûts d'emprunt
sur l'économie globale incite toutefois certains acheteurs à
adopter une approche attentiste. La plupart des acheteurs sur ce
marché ont le luxe de disposer de temps et attendent de voir
comment les choses évolueront. »
Royal LePage prévoit que le prix
médian d'une maison unifamiliale détachée à Canmore diminuera de 4,0 % au cours des
12 prochains mois, les ventes devant revenir à la moyenne des
10 dernières années de la région.
Tableau - Rapport sur les propriétés récréatives d'hiver 2022
de Royal LePage :
rlp.ca/tableau_proprietesrecreatives_hiver2022
Tableau - Sondage 2022 de Royal
LePage sur les acheteurs américains de propriétés
récréatives au Canada :
rlp.ca/acheteurs-americains-proprietes-recreatives-2022
Colombie-Britannique
Whistler
Au cours des 10 premiers mois de l'année, le prix médian
d'une maison unifamiliale détachée sur le marché des propriétés
récréatives de Whistler a augmenté de 14,8 % en glissement
annuel pour atteindre 3 648 200 $, tandis que le prix médian
d'une copropriété a connu une hausse de 9,7 % pour s'établir à
673 300 $. Pour ceux qui cherchent à acheter une maison ou une
copropriété au bord des pentes ou au pied de la montagne, les prix
commencent généralement à 2 000 000 $ et 600 000 $,
respectivement. Dans la région, les ventes totales ont diminué de
35 % par rapport à la même période l'an dernier.
« Outre le ski, les activités estivales comme le vélo et le
golf, jumelées à la volonté générale des gens d'être dans la nature
pour profiter du plein air, font de Whistler une destination
récréative populaire tout au long de l'année qui attire les
acheteurs de propriétés de luxe régionaux et internationaux »,
indique Frank Ingham, dirigeant
d'agence, Royal LePage Sussex.
« Les ventes de maisons ont diminué de manière importante par
rapport au boom d'achat de la pandémie. Mais la demande de propriétés dans la région
reste forte, bien qu'elle ait quelque peu fléchi comparativement à
l'année dernière. Aujourd'hui, les acheteurs potentiels ont plus de
choix et plus de temps pour conclure un accord, étant donné que le
nombre de propriétés sur le marché continue d'augmenter, tout comme
le nombre de jours moyen sur le marché. »
Whistler, qui est exemptée de la taxe sur la spéculation et
l'inoccupation immobilières de la Colombie-Britannique, attire
depuis longtemps les acheteurs de propriétés haut de gamme du monde
entier, dont plusieurs de Seattle
(Washington). Trente-deux pour
cent des citoyens américains vivant dans les États frontaliers qui
possèdent actuellement une propriété récréative au Canada ont acheté une maison en
Colombie-Britannique. Parmi ceux qui envisagent d'acheter une
propriété récréative au Canada,
33 % disent avoir l'intention de l'acheter dans cette
province.
Royal LePage prévoit que le prix
médian d'une maison unifamiliale détachée à Whistler diminuera de
10,0 % au cours des 12 prochains mois, les ventes devant
poursuivre leur tendance à la baisse, ce qui entraînera un surplus
de propriétés sur le marché.
Invermere
Au cours des 10 premiers mois de l'année, le prix médian
d'une maison unifamiliale détachée sur le marché des propriétés
récréatives d'Invermere a augmenté
de 4,8 % en glissement annuel pour atteindre 627 500 $,
tandis que le prix médian d'une copropriété a connu une hausse de
22,2 % pour s'établir à 275 000 $. Pour ceux qui
cherchent à acheter une maison ou une copropriété au bord des
pentes ou au pied de la montagne, les prix commencent généralement
à 525 000 $ et 250 000 $, respectivement. Dans la région,
les ventes totales ont diminué de 33 % par rapport à la même
période l'an dernier.
« Le marché immobilier d'Invermere commence à passer d'un marché
fortement en faveur des vendeurs à un marché plus équilibré. Les
propriétés intéressantes et inscrites à un bon prix continuent de
se vendre rapidement, mais nous n'observons pas le même niveau de
demande qu'en 2021. Cette année, la baisse du volume des ventes est
directement liée à la hausse des taux d'intérêt », mentionne
Barry Benson, dirigeant d'agence,
Royal LePage Rockies West Realty. « Bien que nous n'observions
pas une hausse importante des offres de revente cette année, le
nombre de propriétés récréatives offertes en location à court terme
a augmenté, plusieurs propriétaires se tournant vers le marché de
la location comme source de revenus pour compenser la hausse des
coûts d'emprunt. »
Selon M. Benson, au cours de la dernière année, la demande
de jeunes couples et de retraités à la recherche de logements
abordables et d'une meilleure qualité de vie est restée stable. La
proximité d'Invermere de
Calgary en fait une option
particulièrement attrayante pour les acheteurs albertains qui
recherchent une meilleure conciliation travail-vie personnelle. Au
cours de la prochaine année, alors qu'Invermere continuera d'enregistrer une demande
pour des maisons récréatives et des propriétés en location à court
terme qui offrent un accès à des loisirs tout au long de l'année,
les volumes de ventes, après avoir atteint des sommets historiques
en 2021, devraient revenir au niveau d'avant la pandémie, ce qui
entraînera une baisse des prix des maisons. Le nombre limité de
propriétés sur le marché contribuera à maintenir la compétitivité
du marché et à empêcher d'importantes baisses de prix.
Royal LePage prévoit que le prix
médian d'une maison unifamiliale détachée à Invermere diminuera de 7,5 % au cours des
12 prochains mois.
Revelstoke
Au cours des 10 premiers mois de l'année, le prix médian
d'une maison unifamiliale détachée sur le marché des propriétés
récréatives de Revelstoke a
augmenté de 13,3 % en glissement annuel pour atteindre
850 000 $, tandis que le prix médian d'une copropriété a connu
une hausse de 36,6 % pour s'établir à 778 500 $. Pour
ceux qui cherchent à acheter une maison ou une copropriété au bord
des pentes ou au pied de la montagne, les prix commencent
généralement à 5 000 000 $ et 900 000 $, respectivement.
Dans la région, les ventes totales ont diminué de 18 % par
rapport à la même période l'an dernier.
« Les ventes de propriétés ont ralenti depuis le début des
hausses des taux d'intérêt au début de l'année, les premiers
acheteurs et les personnes ayant un budget plus serré étant les
plus touchés par la hausse des coûts d'emprunt. Malgré tout, il
s'agira de la deuxième meilleure année jamais enregistrée dans la
région, souligne Don Teuton, dirigeant-propriétaire, Royal LePage
Revelstoke. « Le marché est plus équilibré que l'an dernier.
La demande s'étant affaiblie, les acheteurs potentiels se trouvent
dans un environnement beaucoup moins concurrentiel. Bien que la
hausse des prix des maisons et la pénurie de propriétés sur le
marché demeurent un défi, il est peu probable que les hausses de
prix enregistrées depuis le début du boom de la pandémie se
maintiennent. »
Selon M. Teuton, les acheteurs de l'extérieur de la région,
y compris certains provenant d'autres communautés récréatives plus
coûteuses, continuent de profiter de la valeur nette de leur
propriété existante pour s'installer à Revelstoke à la recherche d'un mode de vie
plus équilibré. Malgré la force actuelle du dollar américain, la
demande des acheteurs internationaux a été freinée par les craintes
découlant de la pandémie et les restrictions de voyage. Cependant,
M. Teuton s'attend à ce que cette tendance s'inverse au cours des
prochaines années.
Trente-deux pour cent des citoyens américains vivant dans les
États frontaliers qui possèdent actuellement une propriété
récréative au Canada ont acheté
une maison en Colombie-Britannique. Parmi ceux qui envisagent
d'acheter une propriété récréative au Canada, 33 % disent avoir l'intention de
l'acheter dans cette province.
Royal LePage prévoit que le prix
médian d'une maison unifamiliale détachée à Revelstoke diminuera de 10,0 % au cours
des 12 prochains mois, puisqu'on s'attend à de nouvelles
hausses des taux d'intérêt et à une incertitude économique
persistante.
Mount Washington et Comox
Valley
Au cours des 10 premiers mois de l'année, le prix médian
d'une maison unifamiliale détachée sur le marché des propriétés
récréatives de la région de Mount Washington et de Comox Valley a diminué de 5,6 % en
glissement annuel pour atteindre 850 000 $, tandis que le prix
médian d'une copropriété a connu une hausse de 18,8 % pour
s'établir à 475 000 $. Pour ceux qui cherchent à acheter une
copropriété au bord des pentes ou au pied de la montagne, les prix
commencent généralement à 300 000 $. Dans la région, le nombre
total de ventes a diminué de 71 % par rapport à la même
période l'an dernier en raison du nombre de propriétés sur le
marché historiquement bas qui a atteint des niveaux quasi nuls au
cours des six derniers mois.
« Le sentiment d'urgence a disparu du marché immobilier de
Mount Washington et de Comox
Valley, ce qui se traduit par des conditions plus saines et
plus équilibrées pour les acheteurs et les vendeurs »,
mentionne Rick Gibson, courtier
immobilier, Royal LePage in the
Comox Valley. « Depuis la fin
du mois de juin, le prix des propriétés s'est stabilisé. Comme les
locataires et les acheteurs au comptant sont courants sur ce
marché, la région est quelque peu à l'abri des effets de la hausse
des taux d'intérêt. »
« Mount Washington est une destination quatre saisons où
les résidents peuvent profiter des activités en montagne l'hiver et
des plages, des terrains de golf et des randonnées l'été »,
ajoute M. Gibson. « Si le nombre de propriétés sur le
marché devait augmenter, je prévois que les ventes augmenteraient
aussi. »
Selon M. Gibson, un manque d'options de transport
pratiques, comme des vols vers et depuis les États adjacents,
dissuade plusieurs Américains d'acheter une propriété dans la
région.
Royal LePage prévoit que le prix
médian d'une maison unifamiliale détachée à Mount Washington et à
Comox Valley augmentera de
8,0 % au cours des 12 prochains mois, alors que l'on
s'attend à ce que le nombre de propriétés extrêmement bas continue
d'exercer une pression à la hausse sur les prix en 2023.
Sun Peaks
Au cours des 10 premiers mois de l'année, le prix médian
d'une maison unifamiliale détachée sur le marché des propriétés
récréatives de Sun Peaks a
augmenté de 13,0 % en glissement annuel pour atteindre
1 540 000 $, tandis que le prix médian d'une copropriété a
connu une hausse de 26,6 % pour s'établir à 504 500 $.
Pour ceux qui cherchent à acheter une maison ou une copropriété au
bord des pentes ou au pied de la montagne, les prix commencent
généralement à 1 350 000 $ et 320 000 $, respectivement.
Dans la région, qui est située à l'extérieur de Kamloops en Colombie-Britannique, les ventes
totales ont diminué de 25 % par rapport à la même période l'an
dernier.
« Bien que les ventes soient en baisse en glissement annuel
et que le nombre de propriétés sur le marché ait légèrement
diminué, le prix des maisons a manifestement augmenté au cours de
la dernière année. Le marché immobilier a perdu un peu de sa
vigueur par rapport aux niveaux d'activité de 2021, mais il reste
favorable aux vendeurs », indique Kyle
Panasuk, courtier immobilier, Royal LePage Westwin Realty.
« Les acheteurs pouvant travailler à distance continuent de
chercher un espace de bureau à domicile. L'école et la patinoire du
quartier ainsi que l'accès direct aux pistes de ski de Sun Peaks attirent de nombreux acheteurs
locaux ainsi que des télétravailleurs de l'extérieur de la région
qui souhaitent s'installer définitivement dans la
communauté. »
Selon M. Panasuk, le marché de la location à court terme de
propriétés récréatives continue à bien se porter à Sun Peaks. La hausse des taux d'intérêt, qui a
eu un impact sur le pouvoir d'achat des acheteurs de propriétés
principales et récréatives, pourrait encourager certains
propriétaires à louer leurs propriétés pour récupérer une partie de
leurs dépenses mensuelles.
Royal LePage prévoit que le prix
médian d'une maison unifamiliale détachée à Sun Peaks augmentera de 8,0 % au cours
des 12 prochains mois.
Big White
Au cours des 10 premiers mois de l'année, le prix médian
d'une maison unifamiliale détachée sur le marché des propriétés
récréatives de Big White a augmenté de 45,5 % en glissement
annuel pour atteindre 1 600 000 $, tandis que le prix médian
d'une copropriété a connu une hausse de 11,1 % pour s'établir
à 500 000 $. Pour ceux qui cherchent à acheter une maison ou
une copropriété au bord des pentes ou au pied de la montagne, les
prix commencent généralement à 900 000 $ et 400 000 $,
respectivement. Dans la région, qui se situe à l'extérieur de
Kelowna en Colombie-Britannique,
les ventes totales ont diminué de 33 % par rapport à la même
période l'an dernier.
« Comme Big White continue d'attirer les acheteurs de
propriétés récréatives de luxe, les transactions dans le segment
supérieur du marché sont en grande partie responsables de la hausse
spectaculaire des prix observée dans le segment des maisons
unifamiliales. Cependant, la demande a ralenti au cours de la
dernière année, les acheteurs réagissant à la hausse des taux
d'intérêt et les vendeurs se sentant moins pressés de mettre leurs
propriétés en vente », rapporte Andrew
Braff, courtier immobilier, Royal LePage Kelowna.
« Avec le ralentissement de l'activité, nous observons moins
de scénarios d'offres multiples par rapport à l'année
dernière. »
M. Braff note que les propriétaires de propriétés de luxe
sont moins touchés par les changements dans le marché et plus
susceptibles de garder à long terme leur propriété dans la famille
afin que plusieurs générations puissent en profiter.
Outre les acheteurs locaux, la région de ski de renommée
mondiale attire une demande de l'autre côté de la frontière et du
monde entier. Or, les restrictions de voyage liées à la pandémie
des deux dernières années ont contraint certains propriétaires
internationaux à visiter moins fréquemment leurs propriétés
récréatives.
Trente-deux pour cent des citoyens américains vivant dans les
États frontaliers qui possèdent actuellement une propriété
récréative au Canada ont acheté
une maison en Colombie-Britannique. Parmi ceux qui envisagent
d'acheter une propriété récréative au Canada, 33 % disent avoir l'intention
d'en acheter une dans cette province.
Royal LePage prévoit que le prix
médian d'une maison unifamiliale détachée à Big White augmentera de
7,0 % au cours des 12 prochains mois.
Tableau - Rapport sur les propriétés récréatives d'hiver 2022
de Royal LePage :
rlp.ca/tableau_proprietesrecreatives_hiver2022
Tableau - Sondage 2022 de Royal
LePage sur les acheteurs américains de propriétés
récréatives au Canada :
rlp.ca/acheteurs-americains-proprietes-recreatives-2022
Actifs médias de Royal LePage
La salle des médias de Royal
LePage contient de nombreuses images libres de droits, de
même que des vidéos de bobine B, à titre gracieux.
À propos du rapport
Le Rapport sur les propriétés récréatives d'hiver 2022 de
Royal LePage compile des perspectives, des données et des
prévisions provenant de 16 régions de ski populaires. Les
données sur les prix médians et les ventes ont été compilées et
analysées par Royal LePage pour la période allant du
1er janvier au 31 octobre en 2022 et pour la même
période en 2021. Les données ont été obtenues par l'entremise
des agences et des chambres immobilières présentes dans chacune des
régions étudiées. La disponibilité des données repose sur un seuil
transactionnel et sur les données régionales disponibles utilisant
les types d'habitation standards à l'étude dans le rapport.
À propos du sondage de
Léger
Un sondage en ligne a été mené entre le 8 et le 14 novembre
2022 auprès de 1506 citoyens américains âgés de plus de
18 ans vivant dans les États frontaliers (Maine, New
York, Vermont,
Pennsylvanie, Michigan,
Ohio, Wisconsin, Minnesota, Dakota du Nord, Montana, Washington, New
Hampshire, Idaho,
Oregon, Massachusetts, Indiana et Illinois) en utilisant le panel en ligne de
Léger. Aucune marge d'erreur ne peut être associée à un échantillon
non probabiliste (c.-à-d. un panel en ligne dans ce cas).
Toutefois, à des fins de comparaison, un échantillon probabiliste
de 1506 répondants aurait une marge d'erreur de +/-2,5 %
pour n=1500.
À propos de Royal LePage
Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays
de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de près de
20 000 professionnels de l'immobilier répartis dans 600 bureaux
partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière
au Canada à posséder son propre
organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de
Royal LePage, qui vient en aide aux
centres d'hébergement pour femmes et enfants ainsi qu'aux
programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale.
Royal LePage est une société
affiliée de Bridgemarq Real Estate Services inc., entreprise
inscrite à la Bourse de Toronto
sous le symbole « TSX : BRE ». Pour en savoir davantage, veuillez
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SOURCE Services immobiliers Royal
LePage