Royal LePage
rapporte un marché à la Boucles d'or, donc ni trop chaud ni trop
froid,
dans la plupart des régions du Canada
TORONTO, le 15 oct. 2014
/CNW/ - Le prix des maisons à travers le pays montre des
signes de ralentissement, selon l'Étude sur le prix des maisons de
Royal LePage émise aujourd'hui.
D'après l'Étude, le prix moyen d'une maison canadienne a grimpé
entre 4,4 et 6,1 pour cent sur douze mois lors du troisième
trimestre de 2014. Au cours de cette période, le prix moyen d'une
maison standard à deux étages a augmenté de 5,5 pour cent pour
atteindre 441 714 $, alors que les maisons individuelles de
plain-pied ont augmenté de 6,1 pour cent pour atteindre 405 101 $.
Les appartements standards en copropriété ont affiché des gains
plus modestes en moyenne sur douze mois, affichant 4,4 pour
cent pour atteindre 257 377 $.
« Durant les sept années pendant lesquelles le marché
immobilier canadien a amorcé sa reprise après la récession
mondiale, la croissance des prix des maisons a été robuste,
dépassant souvent la moyenne à long terme d'environ cinq pour
cent », a déclaré Phil Soper,
président et chef de la direction de Royal
LePage. « Nous vivons actuellement un ralentissement
normal de la hausse annuelle des prix. Le marché immobilier devient
plus modéré dans plusieurs régions canadiennes -- une transition
que nos courtiers surnomment un "marché à la Boucles d'or", soit,
un marché ni trop chaud ni trop froid. Autrement dit, nous nous
attendons à ce que le prix des maisons continue de croître dans les
mois qui viennent, mais à un rythme plus lent que ce que nous avons
vu ces dernières années. »
Toronto et Calgary sont aux premières places en matière
de hausse des prix et de ventes unitaires, allant à l'encontre de
la tendance vers la modération sentie dans le reste du pays. Lors
du troisième trimestre, le prix moyen d'une maison
individuelle à Toronto a augmenté
entre 7,2 et 8,0 pour cent, la ville, s'approchant même des sommets
atteints en 2007 en matière de produits des ventes. À Calgary, la demande immobilière provenant
d'une main-d'œuvre en pleine croissance a encore une fois dépassé
les nouvelles inscriptions, ce qui a entraîné une pression à la
hausse sur les prix en ville.
Le rendement économique au Canada a continué de s'améliorer au cours du
dernier trimestre. Avec le maintien des faibles taux d'intérêt, les
conditions se prêtaient généralement bien à l'industrie de
l'immobilier au pays. Un dollar canadien plus faible devrait
continuer de stimuler la demande internationale et la croissance
dans le secteur de l'exportation. La Banque du Canada croit que les investissements des
entreprises continueront de s'améliorer pendant 2015, ce qui
stimulera la croissance de l'emploi et réduira la capacité
excédentaire de l'économie. À l'extérieur, le Fonds monétaire
international a revu à la hausse ses attentes de croissance pour le
Canada et les États-Unis en
déclarant que la reprise semblait être sur la bonne voie.
« Alors que l'instabilité politique et économique règne
dans plusieurs régions du monde, les économies canadienne et
américaine connaissent une belle croissance, a affirmé Soper. Il
est particulièrement gratifiant de voir nos voisins du sud se
remettre sur pied. Une Amérique en santé est une Amérique vorace,
et les exportations canadiennes sont au menu. Le dollar canadien se
trouve actuellement en position enviable en étant suffisamment
faible pour soutenir la croissance économique, mais pas assez pour
laisser entrevoir des ennuis futurs. Attendez-vous à ce que la
croissance de l'exportation qui en découle stimule l'investissement
dans les activités domestiques, ce qui devrait créer des emplois
plus nombreux et de meilleure qualité. Un faible taux d'intérêt mis
à part, rien n'alimente mieux le marché immobilier que la création
d'emploi. »
« Le rythme rapide, voire presque frénétique, que nous
avons vu ces derniers mois dans certains des grands marchés
immobiliers du Canada commence à
ralentir. Il est plus lent, mais il croît toujours. L'environnement
actuel continue de favoriser un marché immobilier durable et en
santé, a-t-il conclu. De plus, des indicateurs précoces comme le
déclin du nombre d'inscriptions dans certaines villes clés laissent
présager un ralentissement de la demande. L'offre fera donc de
même, ce qui protégera l'investissement principal des propriétaires
de maisons canadiens. »
Résumés des marchés régionaux
En raison d'un surplus de maisons à vendre et d'une activité au
ralenti, le prix des maisons à Halifax n'a pas vraiment bougé au
troisième trimestre. Le prix des appartements en copropriété
standards a augmenté de 1,6 pour cent par rapport à l'année
précédente, pour s'établir à 217 500 $, tandis que le
prix des maisons standards à deux étages a connu une légère hausse
de 0,8 pour cent, pour atteindre 331 833 $. Les
maisons individuelles de plain-pied ont subit une baisse de prix,
soit de 1,6 pour cent pour s'établir à 294 333 $.
Le marché de St. John's,
en revanche, a continué de s'apprécier fortement à travers tous les
types d'habitation. Ce sont les maisons standards à deux
étages qui ont connu la plus forte hausse de prix, augmentant de
6,0 pour cent comparativement à l'an dernier pour
atteindre
424 167 $. Le prix des maisons individuelles de
plain-pied a suivi de près, avec une augmentation de 5,9 pour
cent, pour s'établir à 313 500 $. Les prix des
appartements en copropriété standards ont aussi beaucoup augmenté,
soit de 5,1 pour cent, pour se fixer à
331 500 $.
À Montréal, le prix moyen des maisons individuelles de
plain-pied a atteint 296 857 $, une augmentation de 2,6 pour cent
par rapport au même trimestre l'an dernier. Le prix de la maison
standard à deux étages est demeuré stable, augmentant de 0,2 pour
cent, pour se fixer à
403 714$. De la même manière, le prix moyen des appartements en
copropriété a connu une légère hausse de 0,5 pour cent, passant à
241 000 $.
La lenteur des activités à l'hiver et au printemps derniers a
laissé le marché d'Ottawa
avec un surplus de maisons à écouler au troisième trimestre. Les
prix sont demeurés relativement stables dans la région. Les
prix des maisons individuelles de plain-pied et des maisons
standards à deux étages ont augmenté de 1,2 pour cent par rapport à
l'an dernier, pour atteindre 403 091 $ et
406 264 $ respectivement. Le prix des appartements en
copropriété standards a subi une légère baisse de 0,3 pour
cent et s'est fixé à 258 132 $.
Le niveau peu élevé des stocks, jumelé à un marché
exceptionnellement actif en août, a contribué à une hausse
importante du prix de tous les principaux types d'habitation à
Toronto. Ce sont les
appartements en copropriété qui ont connu la plus forte hausse de
prix, augmentant de 8,0 pour cent comparativement à l'an
dernier pour atteindre 383 039 $. Le prix des maisons
individuelles de plain-pied a augmenté de 7,2 pour cent,
passant à 618 088 $, tandis que le prix des maisons standards
à deux étages a grimpé de 7,6 pour cent pour s'établir à
733 317 $.
Au troisième trimestre, le marché de Winnipeg a connu des résultats
inégaux. L'augmentation de l'inventaire a freiné les prix des
maisons individuelles. Le prix des maisons individuelles de
plain-pied a connu une modeste augmentation de 0,5 pour cent par
rapport à 2013, s'établissant à 308 706 $, tandis que le prix des
maisons standards à deux étages a fléchi de 1.4 pour, à
341 863 $. Les prix des appartements en copropriété standards ont
pour leur part connu une forte hausse de 6,8 pour cent, pour
s'établir à 208 510 $.
Le marché immobilier de Regina a lui aussi connu des
résultats mitigés au troisième trimestre. Le nombre important
de nouvelles constructions a tempéré la croissance des prix
enregistrée au cours des récents trimestres et a même fait baisser
les prix des maisons individuelles. Le prix moyen des maisons
standards à deux étages, a chuté de 6,9 pour cent
comparativement à l'année dernière, pour atteindre 346 450 $,
tandis que le prix des maisons individuelles de plain-pied a fléchi
de 7,9 pour cent pour s'établir à 307 250 $. En
revanche, le prix moyen des appartements en copropriété standards a
continué d'augmenter, faisant un bond de 1,0 pour cent par
rapport à l'an dernier, pour atteindre
214 748 $.
Le marché de Calgary a
encore une fois été parmi les plus solides au pays. La
demande a été forte pour tous les types d'habitation et a encore
une fois surpassé l'offre. Le prix moyen des appartements en
copropriété standards a bondi de 11,8 pour cent par rapport à 2013,
pour s'établir à 294 156 $, tandis que le prix des maisons
individuelles de plain-pied a grimpé de 10,8 pour cent, à
515 844 $. Le prix des maisons standards à deux
étages a maintenu la tendance, avec une hausse de 9,2 pour
cent, pour s'élever à 499 811 $.
À Edmonton, le prix de
tous les types d'habitation a encore augmenté de façon importante.
Le prix des maisons individuelles de plain‑pied a connu la plus
forte hausse, soit de 6,0 pour cent par rapport à l'an
dernier, et atteignait 357 240 $. Le prix des
maisons standards à deux étages a aussi continué de grimper, avec
une hausse de 5,3 pour cent pour s'élever à
379 463 $. Les appartements en copropriété
standards n'ont pas fait exception, avec un solide gain de
5,8 pour cent et une valeur de 232 340 $.
Le prix des propriétés a connu une hausse durant le troisième
trimestre à Vancouver.
C'est le prix des maisons individuelles de plain-pied qui a le plus
augmenté comparativement à 2013, grimpant de 6,1 pour cent
pour atteindre 1 135 009 $. Le prix des
maisons standards à deux étages a connu une hausse marquée de
5,6 pour cent, pour s'élever à 1 220 909 $.
Par contre, les prix des appartements en copropriété standards ont
connu une faible baisse de 0,2 pour cent, pour s'établir à 502
869 $.
L'Étude trimestrielle sur le prix des maisons de Royal LePage montre les changements de prix
annuels pour les principales catégories d'habitations dans certains
marchés nationaux.
|
Maison
individuelle de plain-pied
|
Maison standard à
deux étages
|
Appartement en
copropriété
standard
|
|
Marché
|
Moyenne - T3
2014
|
Moyenne - Dernier
trimestre
|
Moyenne - T3
2013
|
Maison de
plain‑pied - Changement en %
|
Moyenne -
T32014
|
Moyenne - Dernier
trimestre
|
Moyenne - T3
2013
|
Maison à deux
étages - Changement en %
|
Moyenne - T3
2014
|
Moyenne - Dernier
trimestre
|
Moyenne - T3
2013
|
Appartement en
copropriété - Changement en %
|
Halifax
|
294 333
|
292 167
|
299 000
|
-1,6 %
|
331 833
|
325 633
|
329 333
|
0,8 %
|
217 500
|
217 500
|
214 000
|
1,6 %
|
Charlottetown
|
173 000
|
175 000
|
173 000
|
0,0
|
205 000
|
205 000
|
205 000
|
0,0
|
128 000
|
130 000
|
128 000
|
0,0
|
Fredericton
|
202 000
|
200 000
|
207 000
|
-2,4 %
|
215 000
|
215 000
|
215 000
|
0,0
|
145 000
|
145 000
|
153 000
|
-5,2 %
|
Moncton
|
150 911
|
149 648
|
148 000
|
2,0 %
|
155 157
|
152 302
|
145 000
|
7,0 %
|
|
|
|
|
Saint
John
|
155 104
|
179 150
|
167 314
|
-7,3 %
|
206 524
|
278 145
|
235 556
|
-12,3 %
|
155 819
|
155 000
|
163 900
|
4,9 %
|
St.
John's
|
313 500
|
303 533
|
296 000
|
5,9 %
|
424 167
|
412 233
|
400 333
|
6,0 %
|
331 500
|
306 000
|
315 333
|
5,1 %
|
Montreal
|
296 857
|
296 250
|
289 306
|
2,6 %
|
403 714
|
404 214
|
403 014
|
0,2 %
|
241 000
|
239 611
|
239 833
|
0,5 %
|
Ottawa
|
403 091
|
401 667
|
398 167
|
1,2 %
|
406 264
|
401 250
|
401 500
|
1,2 %
|
258 132
|
257 500
|
259 000
|
-0,3 %
|
Toronto
|
618 088
|
611 906
|
576 313
|
7,2 %
|
733 317
|
722 079
|
681 545
|
7,6 %
|
383 039
|
378 548
|
354 769
|
8,0 %
|
Hamilton
|
244 409
|
240 416
|
228 901
|
6,8 %
|
324 874
|
301 289
|
294 919
|
10,2 %
|
|
|
|
|
Winnipeg
|
308 706
|
311 015
|
307 069
|
0,5 %
|
341 863
|
336 241
|
346 860
|
-1,4 %
|
208 510
|
209 023
|
195 226
|
6,8 %
|
Regina
|
307 250
|
333 500
|
333 500
|
-7,9 %
|
346 450
|
372 500
|
372 250
|
-6,9 %
|
214 748
|
217 500
|
212 622
|
1,0 %
|
Saskatoon
|
368 750
|
375 000
|
366 250
|
0,7 %
|
408 250
|
394 250
|
399 750
|
2,1 %
|
257 000
|
261 333
|
255 000
|
0,8 %
|
Calgary
|
515 844
|
501 200
|
465 411
|
10,8 %
|
499 811
|
489 589
|
457 522
|
9,2 %
|
294 156
|
286 422
|
263 087
|
11,8 %
|
Edmonton
|
357 240
|
350 401
|
337 000
|
6,0 %
|
379 463
|
372 112
|
360 270
|
5,3 %
|
232 340
|
236 429
|
219 548
|
5,8 %
|
Vancouver
|
1 135 009
|
1 107 290
|
1 070 000
|
6,1 %
|
1 220 909
|
1 204 011
|
1 156 500
|
5,6 %
|
502 869
|
491 984
|
503 750
|
-0,2 %
|
Victoria
|
468 000
|
467 000
|
458 000
|
2,2 %
|
477 000
|
478 000
|
462 000
|
3,2 %
|
270 000
|
272 000
|
268 000
|
0,7 %
|
National
|
405 101
|
406 454
|
381 811
|
6,1 %
|
441 714
|
440 972
|
418 686
|
5,5 %
|
257 377
|
258 501
|
246 530
|
4,4 %
|
À propos de l'Étude sur le prix des maisons de Royal LePage
L'Étude sur le prix des maisons de Royal
LePage est l'analyse immobilière la plus vaste et la plus
exhaustive de ce genre au Canada.
Elle fournit de l'information sur sept types d'habitations
répartis dans plus de 250 villes et quartiers d'un océan à
l'autre. Le présent communiqué renvoie quant à lui à une version
abrégée de l'Étude mettant en lumière l'évolution des prix des
trois types d'habitations les plus courants dans
90 communautés à l'échelle du pays. Il est possible de
consulter une base de données complète contenant les données
recueillies au cours des sondages en visitant le site Web de
Royal LePage à l'adresse
www.royallepage.ca. Les données actuelles seront mises à jour après
la compilation complète des données pour le
troisième trimestre de 2014. Une version imprimable du
rapport du troisième trimestre de 2014 sera disponible en
ligne en novembre 2014. Les valeurs des propriétés indiquées dans
l'Étude sur les prix des maisons de Royal
LePage correspondent à l'évaluation de Royal LePage de la valeur marchande des
propriétés de chaque endroit en fonction des données locales et des
renseignements sur le marché fournis
par des experts du secteur immobilier résidentiel de Royal LePage.
À propos de Royal
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services aux agences immobilières au pays, grâce à son réseau de
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