MONTRÉAL, le 10 nov.
2024 /CNW/ - L'Association des employeurs maritimes
déplore le résultat négatif du vote tenu par le Syndicat des
débardeurs de Montréal sur l'offre finale et globale déposée jeudi
et n'a d'autres choix que de décréter le lockout dès ce soir,
21 h.
Dans ce contexte, l'AEM réitère sa demande au ministre du
Travail, Steven MacKinnon,
d'intervenir pour dénouer l'impasse le plus rapidement possible.
Plusieurs acteurs des milieux économiques et maritimes de partout
au pays ont logé la même demande dans les dernières semaines afin
de faire bouger les choses. Tous souhaitent, comme l'AEM, que ce
conflit soit résolu pour que cessent d'être prises en otage les
entreprises québécoises et canadiennes qui doivent pouvoir se fier
à des activités prévisibles et continues au Port de Montréal.
Rémunération globale généreuse
Afin de reconnaître la valeur de la contribution de ses employés
et de leurs familles, l'offre finale de l'AEM déposée jeudi
proposait une augmentation salariale de 3 % par année pour
4 ans et de 3,5 % pour les deux années subséquentes,
incluant une rétroaction depuis le début de 2024. Au terme du
contrat de travail, la rémunération globale moyenne d'un débardeur
au Port de Montréal serait de plus de 200 000 $ par
année.
L'AEM maintenait aussi à ses débardeurs de Montréal plusieurs
avantages uniques que n'ont pas leurs collègues des autres ports au
Canada, notamment un régime de
retraite très généreux, payé à 100 % par l'employeur et
entièrement géré par le Syndicat, ainsi qu'un programme de garantie
salariale qui permet aux débardeurs de recevoir leur salaire même
lorsqu'ils ne travaillent pas. Les augmentations proposées
s'appliqueraient aussi au régime de retraite, à la garantie
salariale et aux autres avantages sociaux actuels.
L'AEM demeure disposée à collaborer à toute nouvelle initiative
qui pourrait être proposée par le ministre du Travail en vue d'en
arriver à une entente satisfaisante entre les parties le plus
rapidement possible.
SOURCE L’Association des employeurs maritimes