Le présent communiqué de presse contient des déclarations
prospectives. Pour obtenir une description des facteurs de risque
et des hypothèses connexes, veuillez consulter la section Mise
en garde concernant les déclarations prospectives plus loin dans ce
communiqué.
- Croissance de 3,2 % des produits des activités ordinaires
consolidés; BAIIA ajusté en hausse de 2,2 %
- 266 000 ajouts nets d'abonnés des services sans fil,
Internet et de télé IP à large bande au total, en hausse de 41,5
%
- Nombre record pour un T3 d'ajouts nets d'abonnés des
services sans fil totalisant 178 000, y compris une augmentation
de 15,5 % des ajouts nets d'abonnés des services postpayés,
à 135 000, entraînant une croissance de 5,9 % des produits tirés
des services sans fil et de 4,5 % du BAIIA ajusté
- Augmentation de la part de marché des services Internet et
de télé IP à large bande, avec 88 000 ajouts nets, une hausse de
8,7 %
- Accélération de la croissance des produits tirés des
services sur fil, à 1,9 %, en raison de l'amélioration des
résultats internes au chapitre du chiffre d'affaires des services
résidentiels et d'affaires, entraînant une augmentation de 1,2 % du
BAIIA ajusté
- Augmentation de 2,0 % du bénéfice net, à 867 millions $;
bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires en hausse de
1,4 %, à 814 millions $, ou 0,90 $ par action ordinaire; bénéfice
net ajusté de 861 millions $, en hausse de 4,5 %, générant une
augmentation de 5,5 % du BPA ajusté, à 0,96 $
MONTRÉAL, le 1er nov. 2018 /CNW
Telbec/ - BCE Inc. (TSX: BCE) (NYSE: BCE) a présenté
aujourd'hui les résultats du troisième trimestre (T3) de 2018.
« S'appuyant sur les réseaux de fibre et sans fil les plus
évolués du Canada, Bell se classe au premier rang de l'industrie au
T3 pour la croissance des services à large bande, ayant accueilli
266 000 abonnés des services sans fil, Internet et de télé IP, soit
41,5 % de plus qu'au T3 2017. La stratégie de Bell, qui mise sur
l'investissement dans les réseaux à large bande, l'amélioration
continue du service et l'efficience des activités d'exploitation,
porte ses fruits : des résultats de premier plan dans le marché,
une meilleure performance financière interne et des innovations en
matière de services dans tous nos secteurs d'activité », a
déclaré George Cope, président et
chef de la direction de BCE et de Bell
Canada.
« Avec le meilleur réseau mobile national du Canada, Bell a
enregistré le nombre le plus élevé d'ajouts nets d'abonnés des
services sans fil pour un troisième trimestre, ce qui comprend
l'accélération de la croissance de Lucky Mobile, notre marque de
services prépayés, et le nombre le plus élevé d'ajouts nets
d'abonnés des services postpayés depuis 2012. La croissance dans
les services filaires à large bande, la plus forte dans le marché,
avec 88 000 ajouts nets d'abonnés des services Internet et de télé
IP, et la solide performance de notre unité Bell Marchés Affaires
reflètent la vitesse et la qualité inégalées de notre réseau de
fibre haute vitesse en expansion offert aux abonnés résidentiels et
d'affaires. De plus, grâce au maintien de son leadership dans les
services de télé traditionnelle, payante et spécialisée, ce qui
comprend TSN, la chaîne de télé spécialisée dans les sports numéro
un au Canada, Bell Média a enregistré des produits des activités
ordinaires positifs, pour un trimestre habituellement moins
dynamique, tout en faisant œuvre de pionnier en matière de création
de contenu et d'innovation sur les nouvelles plateformes de médias.
»
Bell centre ses efforts sur un objectif clair : être reconnue
par les clients comme la plus grande entreprise de communications
du Canada, ce qu'elle compte atteindre grâce à l'exécution de six
impératifs stratégiques : investir dans les réseaux et les services
large bande, accélérer le sans-fil, tirer meilleur parti du
sur-fil, accroître notre leadership dans les médias, améliorer le
service à la clientèle et établir une structure de coûts
concurrentielle.
FAITS RÉCENTS TOUCHANT NOS ACTIVITÉS
Nominations de dirigeants
En octobre, Bell a annoncé
des nominations parmi ses dirigeants. Dans un premier lieu,
Mirko Bibic a été nommé au poste de
chef de l'exploitation; à ce titre, il est responsable de la
direction des équipes de Bell Mobilité, de Services résidentiels et
petites entreprises de Bell et de Bell Marchés Affaires, ainsi que
des affaires juridiques et réglementaires de BCE et de Bell. Par
ailleurs, Bell a annoncé la nomination de Wade Oosterman au poste de vice-président
principal, un rôle de premier plan en matière de conseil et de
supervision au sein de l'équipe de direction, en plus d'exercer son
leadership chez Bell Média comme président de groupe et d'occuper
les fonctions de chef de la gestion de la marque de Bell.
Réduction du nombre de postes de cadre
BCE a procédé à
une réduction nette de 4 % des postes de cadre, soit environ 700
postes, au cours des 120 derniers jours, ce qui devrait générer des
économies annualisées d'environ 75 millions $. Cette transformation
reflète la poursuite des efforts d'intégration de Bell MTS, de
Bell Aliant et d'autres entreprises acquises, les
améliorations au chapitre de la productivité, ainsi que le meilleur
rapport coûts-efficacité découlant de l'expansion de la zone de
couverture du réseau entièrement optique de Bell et les innovations
en matière de services facilitées par les nouvelles technologies à
large bande.
Expansion du réseau à large bande dans les collectivités
rurales et du Nord
À la suite des essais concluants qui ont
été menés dans les bandes de fréquences de 3,5 GHz et de 28 GHz, la
technologie du sans-fil au domicile de Bell a été lancée dans 19
collectivités rurales de l'Ontario
et du Québec, et le service Internet à large bande sans fil fixe
devrait être déployé dans plus de 30 collectivités d'ici la fin de
l'année. Le réseau sans fil au domicile s'inscrit en complément du
réseau filaire fibre jusqu'aux locaux de l'abonné (FTTP) de Bell,
qui rejoint maintenant 4,4 millions de foyers et d'entreprises dans
7 provinces. Le service proposant une vitesse de 1,5 gigabit de
Bell, le plus rapide au Canada, a été lancé en Ontario cet été et est maintenant offert au
Québec et dans le Canada atlantique. Northwestel, une société de
Bell, a lancé son nouveau réseau satellitaire à large bande haute
vitesse desservant le Nunavut (en
anglais seulement) à Iqaluit, la
première de 25 collectivités dans ce territoire qui aura accès à ce
réseau, et Bell Mobilité a annoncé qu'elle procède à la mise à
l'essai du réseau sans fil LTE à Iqaluit et à Rankin
Inlet avec l'intention de connecter 13 autres collectivités
du Nunavut cette année. Bell MTS
procède à l'expansion de la couverture sans fil de son réseau LTE
Advanced (LTE-A) dans les collectivités rurales du sud-est du
Manitoba, ce qui permet d'offrir
l'accès au tout dernier développement de la technologie sans fil à
90 % de la population de cette province. La première solution
IdO visant la géolocalisation combinée de véhicules et d'actifs est
maintenant offerte sur le réseau LTE-M de Bell, dont l'utilisation
est réservée à l'IdO, par ses partenaires canadiens en innovation
BeWhere et Trak-iT.
Le tout nouveau service de télé en continu Crave de Bell
Média
Bell Média a présenté aujourd'hui la toute
nouvelle plateforme de contenu de Crave (en anglais seulement), qui
regroupe les émissions de HBO Canada et
The Movie Network (TMN) ainsi que d'autres
programmations de premier choix. Ce service de télé en continu
novateur sera offert par les fournisseurs de services de télé
participants à tous les Canadiens qui ont accès à Internet à
compter du lundi 5 novembre. Au T3, Bell Média a annoncé le
lancement d'une toute nouvelle programmation CraveTV destinée aux
enfants (en anglais seulement) par l'entremise d'un partenariat
stratégique avec WOW! Unlimited Media, la conclusion d'une entente
à long terme sur la programmation avec VICE Media (en anglais
seulement) et la distribution de 11 000 balados iHeartRadio Canada
sur Spotify (en anglais seulement). En octobre, le nouvel Accord
États-Unis-Mexique-Canada (AEUMC) a eu pour effet d'annuler la
décision de 2015 du CRTC d'éliminer la substitution simultanée (en
anglais seulement) des signaux américains lors de la diffusion du
Super Bowl par Bell Média.
Position de chef de file de Bell Mobilité en matière de
téléphones intelligents et de véhicules connectés
La gamme
d'appareils mobiles de pointe de Bell a continué de prendre de
l'ampleur au T3 avec l'ajout des appareils iPhone XS, XS Max et XR
d'Apple ainsi que de la montre Apple Watch Series 4 (GPS +
cellulaire) et des nouveaux téléphones intelligents Android des
grands fabricants de combinés, notamment les appareils Samsung
Galaxy Note 9, Google Pixel 3 et Pixel 3 XL, LG Q Stylo+ et Huawei
P20 Pro. Bell Mobilité et Ford ont annoncé que Bell est le premier
fournisseur de services sans fil au pays à offrir des points
d'accès Wi-Fi dans des véhicules Ford et Lincoln, au moyen de la solution intégrée
Voiture connectée de Bell.
Innovation dans les réseaux et les services pour Bell Marchés
Affaires
Bell Marchés Affaires (BMA) a accueilli l'équipe
d'Axia NetMedia à la suite de l'acquisition par Bell, conclue le 31
août, de la société de Calgary
exploitant le réseau à large bande de l'Alberta, le SuperNet. Également, BMA a lancé
la plateforme de services Réseau virtuel (SRV) en nuage, une
première au Canada, qui offre aux grandes entreprises clientes un
éventail de fonctions réseau sur demande hébergées en toute
sécurité dans le nuage privé de Bell, ce qui comprend la première
solution de réseau étendu géré défini par logiciel (SD-WAN),
fournie par Cisco Viptela.
Apport de Bell Cause pour la cause dans la
collectivité
Bell Cause pour la cause a souligné la Semaine
de la santé mentale/la Journée mondiale de la santé mentale en
octobre en présentant la campagne annuelle Visages de la maladie
mentale, une campagne nationale de lutte contre la stigmatisation
qui présente le vécu de Canadiens qui se remettent d'une maladie
mentale. Le budget annuel du Fonds communautaire Bell Cause pour la
cause, qui sera augmenté à 2 millions $ à compter de cette année,
verse des subventions dans le cadre de programmes de santé mentale
à l'échelle locale dans toutes les régions du pays, ce qui
représente un total de 120 groupes pour cette année, à qui des dons
sont versés pour appuyer des programmes communautaires dans la
région du Grand Montréal et dans la région de Québec, des
programmes de prévention du suicide dans 20 collectivités éloignées
de Premières nations en Ontario
(en anglais seulement) ainsi que des programmes offrant des soins
thérapeutiques liés aux traumatismes à l'intention des réfugiés
récemment arrivés dans les YMCA de la région métropolitaine de
Saint John (en anglais
seulement).
RÉSULTATS DE BCE
FAITS SAILLANTS
FINANCIERS
|
|
|
|
|
(en millions $, sauf
les montants par action)
(non audité)
|
T3
2018
|
T3
2017
|
% de
variation
|
|
BCE
|
|
|
|
|
Produits
d'exploitation
|
5 877
|
5 697
|
3,2
|
%
|
Bénéfice
net
|
867
|
850
|
2,0
|
%
|
Bénéfice net
attribuable aux actionnaires ordinaires
|
814
|
803
|
1,4
|
%
|
Bénéfice net
ajusté(1)
|
861
|
824
|
4,5
|
%
|
BAIIA
ajusté(2)
|
2 457
|
2 405
|
2,2
|
%
|
BPA
|
0,90
|
0,90
|
-
|
|
BPA
ajusté(1)
|
0,96
|
0,91
|
5,5
|
%
|
Flux de trésorerie
provenant des activités d'exploitation
|
2 043
|
2 233
|
(8,5)
|
%
|
Flux de trésorerie
disponibles(3)
|
1 014
|
1 183
|
(14,3)
|
%
|
« Nous avons enregistré de bons résultats dans l'ensemble des
secteurs opérationnels de Bell au T3, réalisant une autre solide
performance trimestrielle pour ce qui est des résultats financiers
et d'exploitation, avec des chiffres records au chapitre des
abonnés des services sans fil, une croissance plus solide des
produits tirés des services sur fil, une augmentation du chiffre
d'affaires des services de médias et une gestion rigoureuse des
coûts, ce qui a permis de porter le BAIIA ajusté à un niveau
supérieur, conformément à notre orientation pour l'exercice », a
affirmé Glen LeBlanc, chef des
affaires financières de BCE et de Bell. « Nous continuons
d'afficher un bon positionnement concurrentiel à l'aube du T4, nos
activités dans les services sans fil et les services filaires
résidentiels ayant le vent en poupe et nos actifs de premier plan
dans les médias nous permettant de compter sur la génération d'un
niveau élevé de flux de trésorerie. Les occasions de croissance
futures découlant de la performance de l'entreprise, les gains
constants résultant de l'efficience relative au capital et aux
coûts, les avantages fiscaux supplémentaires liés à MTS ainsi que
l'amélioration de la solvabilité des régimes de retraite
constituent une base stable sur laquelle nous appuyer pour
atteindre notre objectif de croissance du dividende. Aucun
changement important n'étant apporté à nos perspectives, je suis
heureux de reconfirmer tous les objectifs de notre orientation
financière pour 2018 ».
La croissance des produits d'exploitation de BCE au T3 s'est
accélérée, augmentant de 3,2 %, pour s'établir à 5 877
millions $, entraînée par une hausse de 1,2 % des produits
tirés des services, à 5 117 millions $, ce qui reflète les
augmentations d'un exercice à l'autre pour tous les secteurs
opérationnels de Bell. Les produits d'exploitation tirés des
produits ont augmenté de 18,2 %, à 760 millions $, en raison des
ventes accrues de téléphones intelligents haut de gamme et du
nombre plus élevé de transactions effectuées par les abonnés du
sans-fil, ainsi que des ventes accrues d'équipements de
transmission de données aux grandes entreprises clientes.
Le bénéfice net a augmenté de 2,0 %, à 867 millions $, et le
bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires a augmenté de
1,4 %, à 814 millions $. Le bénéfice net par action ordinaire est
inchangé par rapport au T3 2017, à 0,90 $ par action.
L'augmentation du bénéfice net s'inscrit dans la foulée de la
croissance des produits d'exploitation, qui a entraîné la hausse du
BAIIA ajusté, ainsi que de la diminution de l'impôt sur le résultat
et de la diminution des autres charges, en partie contrebalancées
par l'augmentation des coûts liés aux indemnités de départ, aux
acquisitions et autres, par l'augmentation du montant au titre de
la dotation aux amortissements et par la hausse des charges
financières.
À l'exclusion des coûts liés aux indemnités de départ, aux
acquisitions et autres, des profits nets ou pertes nettes sur
placements, des variations nettes liées à la valeur de marché sur
dérivés utilisés à titre de couverture économique des régimes de
rémunération fondée sur des actions qui sont réglés en instruments
de capitaux propres, des coûts relatifs au remboursement anticipé
de la dette et des charges pour perte de valeur, le bénéfice net
ajusté a augmenté de 4,5 %, pour s'établir à 861 millions $, ce qui
a entraîné une augmentation de 5,5 % du BPA ajusté, à 0,96 $ par
action ordinaire.
Le BAIIA ajusté a augmenté de 2,2 %, pour s'établir à 2 457
millions $, entraîné par les hausses de 4,5 % pour les Services
sans fil de Bell et de 1,2 % pour les Services sur fil de Bell. Le
BAIIA ajusté de Bell Média a diminué de 2,7 % en raison de la
hausse des coûts relatifs à la programmation par rapport à
l'exercice précédent, ce qui comprend les droits de diffusion liés
à la Coupe du Monde 2018 de la FIFA. La marge du BAIIA
ajusté(2) consolidée de BCE a diminué, passant à 41,8 %,
contre 42,2 % au T3 2017, en raison de la croissance des produits
d'exploitation tirés des produits dans le sur-fil et le sans-fil,
qui génèrent des marges plus faibles, des coûts accrus pour le
contenu dans les médias ainsi que de l'incidence sur la marge de la
baisse au chapitre des services téléphoniques filaires.
Les dépenses d'investissement de BCE ont totalisé 1 010 millions
$, contre 1 040 millions $ au T3 de l'exercice précédent, ce qui
représente un ratio d'intensité du capital(4) (les
dépenses d'investissement en pourcentage du total des produits des
activités ordinaires) de 17,2 %, en baisse contre 18,3 % à
l'exercice précédent. Les dépenses d'investissement sont demeurées
concentrées sur l'expansion de notre réseau de fibre jusqu'aux
locaux de l'abonné (FTTP) pour brancher un plus grand nombre de
foyers et d'entreprises, sur le déploiement des petites cellules
sans fil afin d'optimiser la couverture mobile, la qualité du
signal et la capacité en données, ainsi que sur l'investissement
continu effectué au Manitoba pour
améliorer la couverture, la capacité et les vitesses du réseau à
large bande.
Les flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation de BCE
se sont établis à 2 043 millions $, en baisse de 8,5 % par rapport
à l'exercice précédent, la croissance du BAIIA ajusté ayant été
largement contrebalancée par la diminution de la trésorerie liée au
fonds de roulement et par le calendrier des paiements d'impôt sur
le résultat. Les flux de trésorerie disponibles générés ce
trimestre se sont établis à 1 014 millions $, soit 14,3 % de moins
qu'au T3 de l'exercice précédent, ce qui reflète la diminution des
flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation, déduction
faite des coûts liés aux acquisitions et autres payés, ce qui a été
partiellement compensé par la diminution des dépenses
d'investissement.
Au T3, BCE a ajouté 177 834 nouveaux abonnés nets des services
sans fil (y compris 135 323 abonnés des services postpayés et 42
511 abonnés des services prépayés); 47 749 nouveaux abonnés nets
d'Internet haute vitesse; 40 091 nouveaux abonnés nets des services
de télé IP; une diminution de 31 490 abonnés nets du service de
télé par satellite; et une perte nette de 74 921 abonnés des SAR
résidentiels.
Les connexions clients de BCE dans les services sans fil,
Internet et de télé et dans les SAR résidentiels totalisaient
19 287 130 à la fin du T3, soit une hausse de 2,2 % par rapport à
l'exercice précédent. Ce total inclut
9 487 368 abonnés du sans-fil, soit une hausse de
5,3 % (y compris les 8 728 436 abonnés des services postpayés, soit
une augmentation de 5,9 %), 3 904 304 abonnés d'Internet haute
vitesse, soit une augmentation de 3,8 %, 2 843 828 abonnés des
services de télé, soit une augmentation de 0,6 % (y compris les 1
639 233 abonnés des services de télé IP, soit une augmentation de
8,0 %), et enfin, 3 051 630 abonnés des SAR résidentiels, soit
une diminution de 6,8 %.
RÉSULTATS D'EXPLOITATION DE BCE PAR SECTEUR
Services sans fil de Bell
Le total des produits tirés
des services sans fil a augmenté de 5,9 %, se chiffrant à 2 182
millions $. Les produits tirés des services ont augmenté de 2,5 %
par rapport au T3 2017, pour s'établir à 1 630 millions $, en
raison de la solide croissance continue du nombre d'abonnés et de
la proportion accrue d'abonnés des services postpayés optant pour
des forfaits incluant une limite d'utilisation des données plus
élevée. Les produits d'exploitation tirés des produits ont augmenté
de 17,2 %, pour se chiffrer à 552 millions $, en raison des ventes
accrues de téléphones intelligents plus coûteux, comme l'illustrent
le plus grand nombre d'ajouts bruts d'abonnés et les mises à
niveau, plus nombreuses qu'à l'exercice précédent.
Le BAIIA ajusté des services sans fil a augmenté de 4,5 %, pour
se chiffrer à 951 millions $, dans la foulée de la progression
au chapitre des produits tirés des services, qui génèrent une marge
élevée, et du niveau élevé des ventes de produits. Cette
augmentation a été partiellement contrebalancée par la hausse de
7,0 % des coûts d'exploitation en raison du volume accru de ventes
de combinés, des dépenses d'exploitation des réseaux plus élevées
et de l'augmentation des coûts de soutien de la clientèle découlant
de la croissance rapide de la clientèle d'abonnés pour nos services
sans fil. Du fait de la proportion plus importante de ventes de
produits générant de faibles marges dans la composition des
produits tirés des services sans fil par rapport à l'exercice
précédent, ainsi que des rabais plus généreux accordés sur les
appareils, la marge des produits des activités ordinaires a diminué
de 0,6 point de pourcentage, à 43,6 %.
- Le total des ajouts nets d'abonnés des services postpayés et
prépayés a augmenté de 66,2 %, à 177 834, une performance record
pour un T3.
- Les ajouts nets d'abonnés des services postpayés ont augmenté
de 15,5 %, pour s'établir à 135 323, notre meilleur résultat pour
un T3 depuis 2012. Ce résultat découle de l'augmentation de 9,1 %
des ajouts bruts, de 426 719, qui reflète le leadership de Bell
dans les réseaux mobiles, le succès de nos promotions de vente et
la réalisation efficace des ventes dans nos canaux de vente au
détail, la croissance démographique au Canada, l'intégration
continue de clients découlant du contrat de services mobiles à long
terme que nous avons conclu avec Services partagés Canada (SPC)
ainsi que la diminution du taux de désabonnement(4) -
qui a reculé de 0,02 point de pourcentage, pour s'établir à 1,14 %
ce trimestre.
- La clientèle des services prépayés a augmenté de 42 511
abonnés, comparativement à une perte nette de 10 200 au T3 2017, du
fait que Lucky Mobile, notre service prépayé à faible coût, a
recueilli une large adhésion sur le marché. Cette augmentation a
contribué à l'augmentation de 57,7 % d'un exercice à l'autre des
ajouts bruts, de 108 928, ainsi qu'à la diminution du taux de
désabonnement, et représente un premier trimestre de résultats
positifs pour Bell au chapitre des ajouts nets d'abonnés pour les
services prépayés depuis le T4 2009.
- La clientèle des services sans fil postpayés de Bell totalisait
8 728 436 abonnés à la fin du T3, en hausse de 5,9 % par rapport au
T3 2017. La clientèle totale des services sans fil a augmenté de
5,3 %, à 9 487 368 abonnés.
- La facturation moyenne par utilisateur (FMU)(4)
combinée de Bell, la plus élevée de l'industrie, a diminué de 0,7 %
pour s'établir à 69,28 $. Ce résultat est principalement imputable
à la dilution occasionnée par les activations d'abonnés découlant
du contrat fédéral avec SPC, ainsi qu'à la proportion plus élevée
d'abonnés des services prépayés et aux réductions des produits
tirés des frais excédentaires d'utilisation des données découlant
de la limite d'utilisation des données plus élevée dans les
forfaits mensuels. Exclusion faite du contrat avec SPC, la FMU a
augmenté de 0,6 % par rapport à l'exercice précédent.
Services sur fil de Bell
Les produits d'exploitation
dans le sur-fil ont augmenté de 1,9 % dans la foulée de
l'amélioration de la croissance interne, d'un exercice à l'autre,
du chiffre d'affaires des services résidentiels, d'affaires et de
gros, ce qui s'est traduit par une augmentation de 0,8 % des
produits tirés des services, à 2 938 millions $, et une
augmentation de 20,1 % des produits d'exploitation tirés des
produits, à 209 millions $. Ces augmentations découlent des gains
nets, les plus importants de l'industrie, réalisés au chapitre des
abonnés des services Internet et de télé IP, de l'augmentation du
PMU(4) par foyer ainsi que de l'amélioration de la
performance de l'unité Bell Marchés Affaires résultant de la
croissance des produits tirés des services de connectivité à large
bande IP, des ventes accrues de produits de données et de solutions
d'affaires aux grandes entreprises clientes, de même que de
l'augmentation des ventes de minutes de conversations interurbaines
internationales de gros.
Le BAIIA ajusté dans le sur-fil a augmenté de 1,2 %, à 1 324
millions $, reflétant l'incidence de la forte croissance des
produits des activités ordinaires, alors que les coûts
d'exploitation ont augmenté de 2,4 %, à 1 823 millions $, en raison
des ventes accrues de produits de données filaires aux clients
d'affaires et de minutes de conversations interurbaines
internationales de gros. La marge du BAIIA ajusté dans le sur-fil a
reculé de 0,3 point de pourcentage, à 42,1 %, du fait de l'érosion
accrue au chapitre des abonnés des SAR, de la croissance des
produits d'exploitation tirés des produits générant de faibles
marges, ainsi que de l'incidence des rabais consentis sur les
forfaits de services résidentiels afin d'égaler les offres
promotionnelles de nos concurrents.
- Bell a ajouté 53 124 nouveaux abonnés des services Internet
haute vitesse de détail au T3, une augmentation de 27,4 % par
rapport à l'exercice précédent, ce qui reflète l'expansion continue
de la zone de couverture du réseau FTTP de Bell (qui rejoignait
environ 4,4 millions d'emplacements à la fin du T3, en hausse par
rapport à 3,6 millions à l'exercice précédent) ainsi que l'effet
des activations d'abonnés des services Internet découlant du
service Alt Télé de Bell. En incluant les pertes nettes d'abonnés
du service de gros, le total des ajouts nets des services Internet
haute vitesse s'est établi à 47 749 abonnés, en hausse de 7,5 % par
rapport au T3 de l'exercice précédent.
- La clientèle des services Internet haute vitesse de BCE
totalisait 3 904 304 abonnés à la fin du trimestre, une
augmentation de 3,8 % par rapport au T3 de l'exercice
précédent.
- Bell Télé a ajouté 40 091 nouveaux abonnés nets des services de
télé IP au T3, une augmentation de 10,1 % par rapport à l'exercice
précédent, malgré les offres promotionnelles de forfaits de
services de câblodistribution accrocheuses et la substitution
constante en faveur des services de télé par contournement.
L'amélioration de la performance reflète le maintien de la demande
des clients pour le service Alt Télé ainsi que notre offre de
forfaits de services résidentiels plus concurrentiels du fait de
l'expansion de la zone de couverture du réseau FTTP de Bell. BCE
comptait 1 639 233 abonnés des services de télé IP à la fin du T3,
en hausse de 8,0 % par rapport à la période correspondante de
l'exercice précédent.
- Les pertes nettes d'abonnés du service de télé par satellite
ont diminué de 9,1 %, pour s'établir à 31 490 au T3, ce qui résulte
de la diminution du taux de désabonnement et des migrations
d'abonnés, moindres d'un exercice à l'autre, vers Bell Télé Fibe.
Exclusion faite des pertes nettes dans notre marché de gros, la
clientèle d'abonnés du service Bell Télé Satellite a diminué de 26
861 ce trimestre, comparativement à une perte nette d'abonnés de 31
868 au T3 de l'exercice précédent.
- Le nombre total d'abonnés des services de télé de BCE s'est
établi à 2 843 828, en hausse de 0,6 % par rapport à 2 825 754 à la
fin du T3 2017.
- Les produits tirés des services de données filaires ont
augmenté de 2,8 %, pour s'établir à 1 867 millions $, par suite de
la solide croissance de la clientèle d'abonnés des services
Internet et de télé IP, de la hausse du PMU découlant des mises à
niveau à des vitesses Internet plus élevées et de l'adoption de
forfaits offrant plus de données, de l'effet des modifications des
prix, ainsi que des ventes accrues par l'unité Bell Marchés
Affaires de services de connectivité IP et de solutions aux grandes
entreprises clientes.
- Les produits tirés des autres services ont augmenté de 15,4 %,
pour s'établir à 60 millions $, en raison de la contribution
financière supplémentaire provenant de l'acquisition d'AlarmForce
Industries.
- Les produits d'exploitation tirés des produits filaires ont
augmenté de 20,1 %, pour s'établir à 209 millions $, ce qui découle
principalement des ventes plus élevées d'équipements aux clients
d'affaires.
- Les pertes nettes d'abonnés résidentiels des SAR ont augmenté
pour s'établir à 74 921, comparativement à 57 387 au T3 de
l'exercice précédent, en raison de la substitution constante en
faveur des services sans fil et IP ainsi que des offres
promotionnelles de forfaits de services de câblodistribution plus
accrocheuses. La clientèle totale d'abonnés des SAR résidentiels de
Bell s'est établie à 3 051 630 à la fin du T3, ce qui représente
une baisse de 6,8 % par rapport à la période correspondante de
l'exercice précédent.
- Les produits tirés des services voix filaires ont diminué de
4,4 %, pour s'établir à 950 millions $, par suite de l'érosion
continue au chapitre des SAR, de l'adoption croissante des forfaits
« tout inclus » pour les appels interurbains et de l'utilisation
moindre des services interurbains traditionnels, tant par les
clients résidentiels que par les clients d'affaires.
Bell Média
Les produits d'exploitation de Bell Média
ont augmenté de 1,1 % au T3, pour s'établir à 731 millions $,
ce qui résulte de la hausse des produits tirés de la publicité
ainsi que des frais d'abonnement.
Les ventes de publicité ont augmenté par rapport au T3 de
l'exercice précédent, en raison des produits tirés de la Coupe du
Monde 2018 de la FIFA, de la meilleure performance d'un exercice à
l'autre des chaînes spécialisées dans le divertissement et des
augmentations enregistrées par notre service de nouvelles à la télé
spécialisée, CP24. L'augmentation des produits tirés des frais
d'abonnement reflète la croissance continue de CraveTV et des
services TSN Direct et RDS Direct, qui diffusent des émissions de
sports en continu directement aux consommateurs.
Le BAIIA ajusté de Bell Média a diminué de 2,7 %, pour s'établir
à 182 millions $, ce qui résulte de l'augmentation des coûts
d'exploitation incluant les droits de diffusion dans les sports,
principalement pour la Coupe du Monde 2018 de la FIFA, de
l'enrichissement du contenu de CraveTV avec la programmation de HBO
et de Showtime ainsi que du renouvellement des ententes liées à la
programmation des services de télé spécialisée.
- CTV est demeuré le premier réseau de télévision au Canada avec
12 des 20 émissions les plus regardées de l'été, notamment
l'émission en tête du palmarès, The Amazing Race Canada. CTV a
également été le meilleur réseau au cours de la semaine de
premières diffusions avec les cinq émissions les plus
regardées.
- TSN est demeurée le chef de file des sports au Canada et la
chaîne de télé spécialisée numéro un au T3 et par rapport à
l'exercice précédent, l'auditoire ayant augmenté de 29 % au cours
du trimestre dans la principale catégorie démographique, soit les
adultes dans la tranche des 25 à 54 ans, grâce à l'attrait d'une
programmation très prisée présentant notamment la Coupe du Monde
2018 de la FIFA, le soccer de la MLS, le golf de la PGA, ainsi que
le football de la LCF et de la NFL. RDS, la chaîne de télé
francophone spécialisée dans les sports, a également vu croître son
auditoire pour les adultes dans la tranche des 25 à 54 ans de 29 %
par rapport au T3 de l'exercice précédent.
- Les propriétés anglophones de télé spécialisée dans le
divertissement de Bell Média ont généré une croissance de
l'auditoire de 14 % pour les adultes dans la tranche des 25 à 54
ans, les principales marques spécialisées Bravo, Comedy, Discovery,
E!, Gusto, Much, MTV et Space ayant toutes maintenu ou augmenté
leur auditoire dans les principales catégories démographiques.
- Bell Média a été le meilleur radiodiffuseur de chaînes de télé
spécialisée et de télé payante de langue française pour l'année de
diffusion 2017-2018, comptant le plus grand nombre des 10 chaînes
les plus populaires auprès des adultes dans la tranche des 25 à 54
ans, notamment Canal D, Canal Vie, RDS et Super Écran.
- Premier radiodiffuseur du Canada, Bell Média a rejoint en
moyenne 17 millions d'auditeurs de la radio, lesquels ont écouté,
chaque semaine, plus de 72 millions d'heures de contenu.
- Bell Média demeure le chef de file du secteur des médias
numériques parmi tous les diffuseurs et producteurs de vidéos
canadiens concurrents, avec des moyennes mensuelles de 406 millions
de pages consultées totales et de 944 millions de minutes de temps
d'utilisation. Nous avons rejoint 68 % de l'auditoire des médias
numériques, avec environ 21 millions de visiteurs uniques
mensuellement.
DIVIDENDE SUR ACTIONS ORDINAIRES
Le conseil
d'administration de BCE a déclaré un dividende trimestriel de 0,755
$ par action ordinaire, payable le 15 janvier 2019 aux actionnaires
inscrits à la fermeture des bureaux le 14 décembre 2018.
PERSPECTIVES POUR 2018
BCE a confirmé les objectifs
de son orientation financière pour 2018, tels qu'ils ont été
présentés le 3 mai 2018 afin de refléter l'adoption de la norme
internationale d'information financière 15 (IFRS 15) :
|
|
|
|
Orientation
au
3
mai
|
Orientation au
1er
novembre
|
Croissance des
produits des activités ordinaires
|
2 % à 4 %
|
Sur la bonne
voie
|
Croissance du BAIIA
ajusté
|
2 % à 4 %
|
Sur la bonne
voie
|
Intensité du
capital
|
approx. 17
%
|
Sur la bonne
voie
|
BPA ajusté
|
3,45 $ à 3,55
$
|
Sur la bonne
voie
|
Croissance du BPA
ajusté
|
1 % à 4 %
|
Sur la bonne
voie
|
Croissance des flux
de trésorerie disponibles
|
3 % à
7 %
|
Sur la bonne
voie
|
Dividende sur actions
ordinaires annualisé
|
3,02 $
|
3,02 $
|
Politique de
distribution de dividendes(3)
|
65 % à 75
%
des flux de
trésorerie
disponibles
|
Sur la bonne
voie
|
TÉLÉCONFÉRENCE À L'INTENTION DES ANALYSTES
FINANCIERS
BCE tiendra une téléconférence à l'intention des
analystes financiers afin de traiter de ses résultats du T3 2018,
le jeudi 1er novembre, à 8 h (heure de l'Est). Les
journalistes sont invités à y assister à titre d'auditeurs
seulement. Pour participer, composez le numéro sans frais
1-800-377-0758 ou le 416-340-2216. Une reprise sera disponible
jusqu'à minuit le 6 décembre 2018 au 1-800-408-3053 ou au
905-694-9451 (composez le code d'identification 7771836#).
La conférence téléphonique fera également l'objet d'une
webdiffusion en direct sur le site Web de BCE, à Téléconférence sur
les résultats de BCE pour le T3 2018. Le fichier MP3 sera
également disponible pour téléchargement sur cette page, peu de
temps après la téléconférence.
NOTES
L'information contenue dans le présent
communiqué est non auditée.
Au T1 2018, nous avons mis à jour notre définition du
bénéfice net ajusté et du BPA ajusté de manière à exclure les
pertes nettes (profits nets) lié(e)s à la valeur de marché sur
dérivés utilisés à titre de couverture économique des régimes de
rémunération fondée sur des actions qui sont réglés en instruments
de capitaux propres, car ils pourraient avoir une influence sur la
comparabilité de nos résultats financiers et peuvent éventuellement
donner une fausse représentation de l'analyse des tendances en
matière de performance de l'entreprise. Le bénéfice net ajusté et
le BPA ajusté de 2017 ont également été mis à jour à des fins de
comparaison.
(1) Les termes bénéfice net ajusté et BPA
ajusté n'ont pas de définition normalisée en vertu des normes
IFRS. Il est donc peu probable qu'ils puissent être comparés avec
des mesures similaires présentées par d'autres émetteurs. Nous
définissons le bénéfice net ajusté comme le bénéfice net
attribuable aux actionnaires ordinaires avant les coûts liés aux
indemnités de départ, aux acquisitions et autres, les pertes nettes
(profits nets) lié(e)s à la valeur de marché sur dérivés utilisés à
titre de couverture économique des régimes de rémunération fondée
sur des actions qui sont réglés en instruments de capitaux propres,
les pertes nettes (profits nets) sur placements, les coûts liés au
remboursement anticipé de la dette et les charges pour perte de
valeur. Nous définissons le BPA ajusté comme le bénéfice net ajusté
par action ordinaire de BCE. Nous utilisons le bénéfice net ajusté
et le BPA ajusté et nous croyons que certains investisseurs et
analystes utilisent ces mesures, entre autres, pour évaluer la
performance de nos activités avant l'incidence des coûts liés aux
indemnités de départ, aux acquisitions et autres, des pertes nettes
(profits nets) lié(e)s à la valeur de marché sur dérivés utilisés à
titre de couverture économique des régimes de rémunération fondée
sur des actions qui sont réglés en instruments de capitaux propres,
des pertes nettes (profits nets) sur placements, des coûts liés au
remboursement anticipé de la dette et des charges pour perte de
valeur, déduction faite de l'impôt et des participations ne donnant
pas le contrôle (PNDPC). Nous excluons ces éléments parce qu'ils
ont une influence sur la comparabilité de nos résultats financiers
et peuvent éventuellement donner une fausse représentation de
l'analyse des tendances en matière de performance de l'entreprise.
Le fait d'exclure ces éléments ne veut pas dire qu'ils sont non
récurrents. Le bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires
et le BPA sont les mesures financières selon les normes IFRS les
plus comparables. Le tableau ci-après présente un rapprochement du
bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires et du BPA avec
le bénéfice net ajusté, préparé sur une base consolidée et par
action ordinaire de BCE (BPA ajusté), respectivement.
(en millions de
dollars, sauf les montants par action)
|
|
|
|
T3 2018
|
T3 2017
|
|
TOTAL
|
PAR
ACTION
|
TOTAL
|
PAR ACTION
|
Bénéfice net
attribuable aux actionnaires ordinaires
|
814
|
0,90
|
803
|
0,90
|
Coûts liés aux
indemnités de départ, aux acquisitions et autres
|
39
|
0,04
|
17
|
0,01
|
Pertes nettes
(profits nets) lié(e)s à la valeur de marché sur dérivés utilisés à
titre de couverture économique des régimes de rémunération fondée
sur des actions qui sont réglés en instruments de capitaux
propres
|
5
|
0,01
|
(8)
|
(0,01)
|
|
|
|
|
|
Coûts liés au
remboursement anticipé de la dette
|
2
|
0,01
|
12
|
0,01
|
Charges pour perte de
valeur
|
1
|
-
|
-
|
-
|
Bénéfice net
ajusté
|
861
|
0,96
|
824
|
0,91
|
|
|
|
|
|
(2) Les termes BAIIA ajusté et marge du BAIIA
ajusté n'ont pas de définition normalisée en vertu des normes
IFRS. Il est donc peu probable qu'ils puissent être comparés avec
des mesures similaires présentées par d'autres émetteurs. Nous
définissons le BAIIA ajusté comme les produits d'exploitation moins
les coûts d'exploitation, comme il est présenté dans les états
consolidés du résultat net de BCE. Le BAIIA ajusté des secteurs de
BCE correspond au bénéfice sectoriel présenté à la note 4,
Information sectorielle, des états financiers du T3 2018 de
BCE. Nous définissons la marge du BAIIA ajusté comme le BAIIA
ajusté divisé par les produits d'exploitation. Nous utilisons le
BAIIA ajusté et la marge du BAIIA ajusté pour évaluer la
performance de nos activités, puisqu'ils reflètent leur rentabilité
continue. Nous croyons que certains investisseurs et analystes
utilisent le BAIIA ajusté pour évaluer la capacité d'une société
d'assurer le service de sa dette et de satisfaire à d'autres
obligations de paiement, et qu'il constitue une mesure courante
servant à évaluer les entreprises dans l'industrie des
télécommunications. Nous croyons que certains investisseurs et
analystes utilisent également le BAIIA ajusté et la marge du BAIIA
ajusté pour évaluer la performance de nos activités. Le BAIIA
ajusté est également un facteur dans la détermination de la
rémunération incitative à court terme pour l'ensemble des
dirigeants.
Il n'existe aucune mesure financière selon les normes IFRS
directement comparable au BAIIA ajusté et à la marge du BAIIA
ajusté. Pour remédier à cette situation, le tableau suivant
présente un rapprochement du bénéfice net et du BAIIA ajusté.
(en millions de
dollars)
|
|
|
|
|
|
T3 2018
|
|
T3 2017
|
|
Bénéfice
net
|
867
|
|
850
|
|
Coûts liés aux
indemnités de départ, aux acquisitions et autres
|
54
|
|
23
|
|
Amortissement des
immobilisations corporelles
|
779
|
|
760
|
|
Amortissement des
immobilisations incorporelles
|
220
|
|
207
|
|
Charges
financières
|
|
|
|
|
|
Charge
d'intérêts
|
255
|
|
242
|
|
|
Intérêts liés aux
obligations au titre des avantages postérieurs à
l'emploi
|
17
|
|
18
|
|
Autres
charges
|
41
|
|
56
|
|
Impôt sur le
résultat
|
224
|
|
249
|
|
BAIIA
ajusté
|
2 457
|
|
2 405
|
|
|
Produits
d'exploitation de BCE
|
5
877
|
|
5
697
|
|
Marge du BAIIA
ajusté
|
41,8
|
%
|
42,2
|
%
|
(3) Les termes flux de trésorerie disponibles et
ratio de distribution n'ont pas de définition normalisée en
vertu des normes IFRS. Il est donc peu probable qu'ils puissent
être comparés avec des mesures similaires présentées par d'autres
émetteurs. Nous définissons les flux de trésorerie disponibles
comme les flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation,
déduction faite des coûts liés aux acquisitions et autres payés,
qui comprennent les coûts importants liés aux litiges, et du
financement des cotisations volontaires aux régimes de retraite,
moins les dépenses d'investissement, les dividendes sur actions
privilégiées et les dividendes payés par des filiales aux
détenteurs de PNDPC. Nous excluons les coûts liés aux acquisitions
et autres payés et le financement des cotisations volontaires aux
régimes de retraite parce qu'ils ont une influence sur la
comparabilité de nos résultats financiers et peuvent éventuellement
donner une fausse représentation de l'analyse des tendances en
matière de performance de l'entreprise. Le fait d'exclure ces
éléments ne veut pas dire qu'ils sont non récurrents. Nous
considérons les flux de trésorerie disponibles comme un important
indicateur de la solidité financière et de la performance de nos
activités, car ils révèlent le montant des fonds disponibles pour
payer des dividendes, rembourser la dette et réinvestir dans notre
société. Nous croyons que certains investisseurs et analystes
utilisent les flux de trésorerie disponibles pour évaluer une
entreprise et ses actifs sous-jacents et pour évaluer la solidité
financière et la performance de nos activités. Les flux de
trésorerie liés aux activités d'exploitation sont la mesure
financière selon les normes IFRS la plus comparable. Nous
définissons le ratio de distribution comme les dividendes payés sur
actions ordinaires divisés par les flux de trésorerie disponibles.
Nous considérons le ratio de distribution comme un important
indicateur de la solidité financière et de la performance de nos
activités, car il met en évidence la pérennité des paiements de
dividendes de la société. Le tableau ci-après présente un
rapprochement des flux de trésorerie liés aux activités
d'exploitation et des flux de trésorerie disponibles, sur une base
consolidée.
(en millions de
dollars)
|
|
|
|
T3 2018
|
T3 2017
|
Flux de trésorerie
provenant des activités d'exploitation
|
2 043
|
2 233
|
Dépenses
d'investissement
|
(1 010)
|
(1 040)
|
Dividendes en
trésorerie payés sur actions privilégiées
|
(35)
|
(21)
|
Dividendes en
trésorerie payés par des filiales aux détenteurs de
PNDPC
|
(3)
|
(13)
|
Coûts liés aux
acquisitions et autres payés
|
19
|
24
|
Flux de trésorerie
disponibles
|
1 014
|
1 183
|
(4) Nous utilisons la FMU, le PMU, le taux de
désabonnement et l'intensité du capital pour évaluer les progrès
accomplis à l'égard de nos impératifs stratégiques. Ces indicateurs
de performance clés ne sont pas des mesures comptables et
pourraient ne pas être comparables à des mesures similaires
présentées par d'autres émetteurs.
MISE EN GARDE CONCERNANT LES DÉCLARATIONS
PROSPECTIVES
Certaines déclarations faites dans le présent
communiqué constituent des déclarations prospectives. Ces
déclarations prospectives comprennent, sans s'y limiter, des
déclarations concernant l'orientation financière (ce qui comprend
les produits des activités ordinaires, le BAIIA ajusté, l'intensité
du capital, le BPA ajusté et les flux de trésorerie disponibles),
la politique de distribution de dividendes sur actions ordinaires
de BCE, nos plans de déploiement pour les réseaux et les dépenses
d'investissement connexes, les économies en trésorerie annualisées
qui devraient découler de la réduction du nombre de postes de
cadre, nos perspectives commerciales, objectifs, plans et priorités
stratégiques, ainsi que d'autres déclarations qui ne sont pas des
faits historiques. Habituellement, les termes comme hypothèse,
but, orientation, objectif, perspective, projet, stratégie,
cible et d'autres expressions semblables, ainsi que les temps
et les modes comme le futur et le conditionnel de certains verbes
tels que viser, s'attendre à, croire, prévoir, avoir l'intention
de, planifier, chercher à et aspirer à, permettent de
repérer les déclarations prospectives. Toutes ces déclarations
prospectives sont faites conformément aux « dispositions refuges »
prévues dans les lois canadiennes applicables en matière de valeurs
mobilières et dans la loi américaine Private Securities
Litigation Reform Act of 1995.
Les déclarations prospectives, du fait même de leur nature, font
l'objet de risques et d'incertitudes intrinsèques et reposent sur
plusieurs hypothèses, tant générales que précises, donnant lieu à
la possibilité que les résultats ou les événements réels diffèrent
de façon significative des attentes exprimées ou sous-entendues
dans ces déclarations prospectives et que nos perspectives
commerciales, objectifs, plans et priorités stratégiques ne soient
pas atteints. Par conséquent, nous ne pouvons garantir la
réalisation des déclarations prospectives et nous mettons en garde
le lecteur contre le risque que représente le fait de s'appuyer sur
ces déclarations prospectives. Les déclarations prospectives qui
figurent dans le présent communiqué décrivent nos attentes en date
du 1er novembre 2018 et,
par conséquent, pourraient changer après cette date. Sauf dans la
mesure où les lois applicables en matière de valeurs mobilières
l'exigent, nous ne nous engageons aucunement à mettre à jour ou à
réviser les déclarations prospectives figurant dans le présent
communiqué, même à la suite de l'obtention de nouveaux
renseignements ou de l'occurrence d'événements futurs, ni pour
toute autre raison. Sauf indication contraire de la part de BCE,
les déclarations prospectives ne tiennent pas compte de l'effet
potentiel d'éléments exceptionnels, ni de cessions, de
monétisations, de fusions, d'acquisitions, d'autres regroupements
d'entreprises ou d'autres transactions qui pourraient être annoncés
ou survenir après le 1er novembre 2018. L'incidence
financière de ces transactions et de ces éléments exceptionnels
peut s'avérer complexe et dépend de faits particuliers à chacun
d'eux. Nous ne pouvons donc décrire de manière significative
l'incidence prévue ni la présenter de la même façon que les risques
connus touchant nos activités. Les déclarations prospectives qui
figurent dans le présent communiqué sont présentées dans le but
d'aider les investisseurs et les autres parties à comprendre
certains éléments clés de nos résultats financiers prévus pour
2018, ainsi que nos objectifs, priorités stratégiques et
perspectives commerciales pour 2018,
et à mieux comprendre le contexte dans lequel nous prévoyons
exercer nos activités. Le lecteur est donc mis en garde contre le
fait que cette information pourrait ne pas convenir à d'autres
fins.
Hypothèses importantes
Un certain nombre d'hypothèses
relatives à l'économie, au marché et aux activités d'exploitation
et d'hypothèses financières ont été formulées par BCE dans la
préparation de ses déclarations prospectives contenues dans le
présent communiqué, y compris, sans s'y limiter :
Hypothèses relatives à l'économie et au marché
canadiens
- Une amélioration graduelle de la croissance économique, étant
donné la plus récente estimation de la Banque du Canada de la
croissance du produit intérieur brut du Canada de 2,1 % en 2018, ce
qui représente une légère augmentation par rapport à l'estimation
antérieure de 2,0 %;
- les gains au chapitre de l'emploi devraient diminuer en 2018,
car le niveau d'investissement des entreprises devrait demeurer peu
élevé globalement;
- les taux d'intérêt devraient légèrement augmenter en 2018;
- le dollar canadien devrait se maintenir à son niveau actuel.
Toute nouvelle fluctuation pourrait être tributaire de l'incidence
de la force du dollar américain, des taux d'intérêt et des
variations des prix des marchandises;
- l'intensification de la concurrence dans le marché résidentiel,
le marché d'affaires et le marché de gros des services sur fil et
sans fil;
- une hausse, à un rythme toutefois moins rapide, du taux de
pénétration du secteur du sans-fil et de l'adoption des téléphones
intelligents;
- la faiblesse du marché publicitaire en raison de la demande
variable, et les coûts croissants pour obtenir de la programmation
télé;
- l'érosion constante de la clientèle du service de télé
linéaire, en raison du nombre grandissant d'abonnés qui se
débranchent du câble et de personnes qui n'ont jamais été abonnées
à un service de câblodistribution.
Hypothèses concernant notre secteur Services sans fil de
Bell
- Le maintien de notre part du marché des ajouts nets d'abonnés
des services postpayés dans le sans-fil pour les entreprises
titulaires;
- l'adoption continue des téléphones intelligents, des tablettes
et des applications de données, ainsi que l'introduction d'un plus
grand nombre d'appareils 4G LTE et LTE-A et de nouveaux services de
données;
- l'augmentation du coût des combinés découlant du nombre plus
élevé d'appareils haut de gamme en service, de l'augmentation des
nouvelles activations d'abonnés et d'un nombre plus élevé de mises
à niveau des appareils attribuable au nombre plus important
d'abonnés qui n'ont plus de contrat, en raison de la durée plus
courte des contrats de deux ans;
- la croissance des produits tirés des services sans fil
découlant de l'augmentation du nombre d'abonnés des services
postpayés et d'un volume de ventes accru de combinés;
- l'expansion de la couverture du réseau LTE-A à environ 92 % de
la population canadienne;
- la capacité de tirer profit de l'augmentation au chapitre de
l'utilisation des services de données et de l'abonnement des
clients à de nouveaux services de données;
- les perfectionnements technologiques constants apportés par les
fabricants de combinés ainsi que l'accélération des vitesses de
transmission, qui permettent aux clients d'optimiser l'utilisation
de nos services;
- l'absence d'incidence significative de nature financière,
opérationnelle ou concurrentielle découlant de modifications de la
réglementation sur nos activités dans le sans-fil.
Hypothèses concernant notre secteur Services sur fil de
Bell
- Une croissance positive du BAIIA ajusté pour l'ensemble de
l'exercice;
- une croissance continue de la clientèle d'abonnés résidentiels
des services de télé IP et Internet;
- l'accentuation de la substitution technologique par le sans-fil
et les services Internet;
- la croissance du PMU des services résidentiels par foyer,
générée par l'adoption croissante des forfaits multiproduits par
foyer et l'augmentation des tarifs;
- des offres accrocheuses de forfaits de services résidentiels
lancées par nos concurrents dans la câblodistribution dans les
zones où nous fournissons des services sur fil locaux;
- la migration continue des grandes entreprises clientes vers les
systèmes IP;
- les pressions continues de la concurrence visant à modifier les
prix dans nos marchés d'affaires et de gros;
- le maintien de l'intensité de la concurrence dans nos marchés
des petites et des moyennes entreprises, les câblodistributeurs et
d'autres entreprises de télécommunications continuant de cibler les
clients d'affaires;
- la mise à l'épreuve des catégories de produits qui génèrent
habituellement des marges élevées par l'offre, en croissance au
Canada, de services sur demande des grands fournisseurs mondiaux de
solutions d'affaires pour la transmission de la voix et de données
au moyen de services en nuage et par contournement;
- l'adoption accélérée par les abonnés des services par
contournement entraînant la réduction des forfaits télé;
- le déploiement continu du réseau de fibre permettant une
connexion directe et la consommation croissante des services de
télé par contournement et de vidéo en continu sur demande ainsi que
la multiplication des appareils, comme les tablettes, qui exigent
une bande passante très élevée, ce qui nécessitera un niveau
soutenu d'investissements constants;
- la réalisation d'économies de coûts du fait de la réduction du
nombre de postes de cadre, notamment à la suite de départs naturels
et de départs à la retraite, de la réduction des taux contractuels
des fournisseurs, de la diminution du trafic non acheminé par nos
propres réseaux et des synergies opérationnelles découlant de
l'intégration de MTS;
- l'absence d'incidence significative de nature financière,
opérationnelle ou concurrentielle découlant de modifications de la
réglementation sur nos activités dans le sur-fil.
Hypothèses concernant notre secteur Bell Média
- La performance au chapitre des produits des activités
ordinaires devrait refléter une amélioration de la croissance des
ventes de publicité à la télé soutenue par la diffusion de la Coupe
du Monde 2018 de la FIFA, la croissance de la clientèle d'abonnés
de CraveTV et la croissance continue de la publicité sur les
panneaux publicitaires extérieurs;
- l'augmentation des coûts d'exploitation entraînée par la hausse
des coûts de la programmation télé et des droits de diffusion dans
les sports, ainsi que l'investissement continu dans le contenu de
CraveTV;
- le soutien, de façon continue, de l'adoption de CraveTV;
- la capacité d'acquérir et de produire avec succès des émissions
à cotes d'écoute élevées et du contenu différencié;
- l'établissement et le maintien d'ententes stratégiques
relativement à l'approvisionnement en contenu sur tous les écrans
et toutes les plateformes;
- l'augmentation des produits des activités ordinaires générés
grâce à la monétisation des droits sur le contenu et des propriétés
de Bell Média sur l'ensemble des plateformes;
- une baisse du nombre d'abonnés pour de nombreuses propriétés de
télé de Bell Média entraînée par le dégroupement des chaînes de
télé et la popularité grandissante du visionnement de contenu par
contournement;
- l'absence d'incidence significative de nature financière,
opérationnelle ou concurrentielle découlant de modifications de la
réglementation sur nos activités dans les médias.
Hypothèses financières concernant BCE
La
section qui suit présente les principales hypothèses financières de
BCE pour 2018 :
- Un coût total des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi
qui devrait être d'environ 335 millions $ à 355 millions $, selon
un taux d'actualisation comptable estimatif de 3,6 %, qui se
compose d'un coût estimatif des services rendus au titre des
régimes d'avantages postérieurs à l'emploi supérieur au BAIIA
ajusté d'environ 270 millions $ à 280 millions $ et de charges
financières nettes estimatives au titre des régimes d'avantages
postérieurs à l'emploi inférieures au BAIIA ajusté d'environ 65
millions $ à 75 millions $;
- une dotation aux amortissements d'environ 4 000 millions $ à 4
050 millions $;
- des charges d'intérêts d'environ 975 millions $ à 1 000
millions $;
- un taux d'imposition effectif d'environ 25 %;
- des PNDPC d'environ 50 millions $;
- des besoins de capitalisation des régimes de retraite d'environ
400 millions $;
- des impôts en trésorerie d'environ 700 millions $ à 750
millions $;
- des versements d'intérêts nets d'environ 950 millions $ à 975
millions $;
- d'autres éléments des flux de trésorerie disponibles, ce qui
inclut une évolution du fonds de roulement, des coûts liés aux
indemnités de départ et autres payés, des dividendes sur actions
privilégiées et des dividendes aux détenteurs de PNDPC payés
d'environ 25 millions $;
- un nombre moyen d'actions ordinaires en circulation de BCE
d'environ 900 millions;
- un rachat d'actions ordinaires totalisant 175 millions $;
- un dividende sur actions ordinaires annuel de 3,02 $ par
action.
Les hypothèses qui précèdent, bien qu'elles aient été
considérées comme raisonnables par BCE le 1er novembre
2018, pourraient se révéler inexactes. Par conséquent, nos
résultats réels pourraient différer de façon significative de nos
attentes, telles qu'elles sont énoncées dans le présent
communiqué.
Risques importants
Les principaux facteurs de risque, en conséquence desquels nos
hypothèses et nos estimations pourraient être inexactes et les
résultats ou les événements réels pourraient différer de façon
significative de ceux qui sont exprimés ou sous-entendus dans nos
déclarations prospectives, y compris notre orientation financière
pour 2018, sont énumérés ci-dessous. La réalisation de nos
déclarations prospectives, y compris notre capacité à atteindre les
résultats financiers cibles indiqués dans notre orientation
financière pour 2018, dépend essentiellement de la performance de
notre entreprise qui, à son tour, est assujettie à de nombreux
risques. Par conséquent, le lecteur est mis en garde contre le fait
que tous les risques suivants sont susceptibles d'avoir une
incidence défavorable significative sur nos déclarations
prospectives. Ces risques comprennent, sans s'y limiter :
- l'intensité de l'activité de nos concurrents, y compris de
concurrents nouveaux et émergents, ainsi que l'incidence connexe
sur le coût lié à la conservation de nos clients actuels et à
l'obtention de nouveaux clients, de même que sur nos parts de
marché, nos volumes de service et nos stratégies d'établissement
des prix;
- le rythme de substitution technologique et la présence d'autres
fournisseurs de services qui contribuent à réduire l'utilisation de
nos services sur fil traditionnels;
- les initiatives, les procédures et les décisions réglementaires
ainsi que les consultations gouvernementales et les positions
gouvernementales qui nous touchent et qui touchent nos activités, y
compris, en particulier, celles qui concernent l'accès obligatoire
aux réseaux, les ventes aux enchères de spectre, l'approbation
d'acquisitions et les exigences relatives à l'octroi de licences de
radiodiffusion et à la propriété étrangère;
- l'incapacité à protéger nos actifs corporels et incorporels,
notamment les réseaux, les systèmes de TI, les locaux, les magasins
et l'information de nature sensible, contre des événements et des
attaques comme les cybermenaces, les dommages causés par les
incendies et les catastrophes naturelles;
- les risques liés à la sécurité et les risques de fuite de
données advenant le contournement des protocoles de contrôle de la
sécurité applicables à nos solutions infonuagiques;
- l'incidence défavorable de la séparation fondamentale entre le
contenu et le service de connectivité, ce qui modifie
l'environnement de nos activités liées à la télé et aux médias et
pourrait accélérer le débranchement des services de télé et la
réduction des dépenses pour ces services, ainsi que la
fragmentation du marché de la publicité et les changements qui s'y
produisent;
- la concurrence avec des concurrents mondiaux, en plus des
concurrents canadiens traditionnels, pour le contenu de
programmation, qui pourrait entraîner d'importantes hausses des
coûts d'acquisition du contenu et nuire à notre capacité d'obtenir
du contenu de premier plan;
- une conjoncture économique et des conditions des marchés des
capitaux défavorables, un niveau d'activité de détail et
commerciale en baisse, l'incidence négative connexe sur la demande
de nos produits et services et sur les prix de ceux-ci, et le
volume des créances douteuses;
- l'incapacité à optimiser les échéanciers pour le déploiement et
la mise à niveau de réseaux et de systèmes de TI, à évaluer
correctement les possibilités qu'offrent les nouvelles technologies
ainsi qu'à investir et à évoluer dans la bonne direction;
- l'incapacité à continuer d'investir de manière rigoureuse et
stratégique dans des fonctions de prochaine génération, notamment
des stratégies de service à la clientèle reposant sur l'information
en temps réel;
- l'incapacité à susciter une expérience client positive
découlant, en particulier, du défaut d'adopter de nouvelles
approches et de repousser les limites opérationnelles;
- la complexité de nos activités découlant des multiples
plateformes technologiques, systèmes de facturation et bases de
données de commercialisation, ainsi que d'une myriade de forfaits,
d'offres promotionnelles et de gammes de produits;
- l'incapacité à maintenir la performance opérationnelle optimale
de nos réseaux, étant donné une augmentation importante de la
demande relativement à la capacité des réseaux pour les services
Internet et sans fil;
- l'incapacité à mettre en œuvre ou à maintenir des systèmes de
TI performants soutenus par un cadre de gouvernance et opérationnel
efficace;
- le risque que nous puissions devoir engager des dépenses
d'investissement importantes qui dépasseraient nos objectifs en
matière d'intensité du capital, afin de fournir une capacité
supplémentaire et de réduire la congestion sur nos réseaux;
- l'incapacité à générer les avantages escomptés de nos
restructurations d'entreprises, des remplacements et des mises à
niveau de systèmes, des refontes de processus, et de l'intégration
des entreprises acquises;
- les événements liés à la fonctionnalité de nos réseaux, de nos
systèmes de TI, de notre équipement et de nos autres installations,
ainsi que notre capacité à les protéger, à les tester, à les
maintenir et à les remplacer;
- les risques liés au matériel en orbite et les autres risques
opérationnels auxquels sont exposés les satellites utilisés pour
fournir notre service de télé par satellite;
- l'incapacité à attirer des employés possédant les compétences
appropriées, à les fidéliser et à stimuler leur performance dans un
environnement sûr et sécuritaire;
- les interruptions de travail;
- l'incapacité à accéder à des sources de capital adéquates et à
générer des flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation
suffisants pour répondre à nos besoins de liquidités, financer les
dépenses d'investissement et soutenir la croissance planifiée;
- l'impossibilité de garantir que des dividendes seront déclarés
par le conseil d'administration de BCE ou que la politique de
distribution de dividendes de BCE sera maintenue;
- l'incapacité à gérer les différents risques de crédit, de
liquidité et de marché;
- la volatilité liée à l'obligation au titre des régimes de
retraite et les cotisations accrues aux régimes d'avantages
postérieurs à l'emploi;
- des impôts plus élevés découlant de l'adoption de nouvelles
lois fiscales ou de modifications apportées aux lois fiscales
existantes ou à leur interprétation, et l'incapacité à prévoir
l'issue des audits gouvernementaux;
- l'incapacité à réduire les coûts ainsi que toute augmentation
imprévue de coûts;
- l'incapacité à faire évoluer nos pratiques afin d'effectuer un
suivi et un contrôle efficaces des activités frauduleuses;
- le vol et le piratage de notre contenu en ligne, ainsi que
l'absence de recours judiciaires efficaces pour se défendre;
- les événements ayant une incidence sur la capacité de nos tiers
fournisseurs, impartiteurs et consultants à continuer de nous
fournir les produits et les services dont nous avons besoin pour
exercer nos activités et respecter différentes obligations;
- l'incapacité d'adopter des pratiques de gestion de
l'approvisionnement et des fournisseurs permettant de gérer
adéquatement les risques associés aux modèles de nos fournisseurs,
existants ou nouveaux;
- la qualité de nos produits et de nos services et la mesure dans
laquelle ils peuvent comporter des défauts de fabrication ou ne pas
être conformes aux normes et aux règlements gouvernementaux
applicables;
- un règlement défavorable des litiges, en particulier des
actions collectives;
- des modifications défavorables aux lois applicables et
l'incapacité d'agir en amont pour ce qui est du respect de nos
obligations juridiques et réglementaires;
- les préoccupations en matière de santé relatives aux émissions
de radiofréquences par des appareils de communications sans
fil;
- l'incapacité à maintenir le service à la clientèle et à assurer
le fonctionnement de nos réseaux si des épidémies, des pandémies et
d'autres éventualités menaçantes pour la santé survenaient;
- l'incapacité à comprendre les préoccupations concernant les
changements climatiques ou les attentes du public et du
gouvernement pour ce qui est des questions environnementales, et à
y répondre adéquatement.
Nous prévenons le lecteur que la liste de facteurs de risque qui
précède n'est pas exhaustive et que d'autres facteurs pourraient
avoir une incidence défavorable sur nos résultats. Nous
encourageons les investisseurs à lire également le rapport de
gestion annuel 2017 de BCE (inclus dans le rapport annuel 2017 de
BCE), daté du 8 mars 2018, ainsi que les rapports de gestion du
premier, du deuxième et du troisième trimestre de 2018 de BCE,
datés du 2 mai 2018, du 1er août 2018 et du 31 octobre 2018, respectivement, pour
obtenir plus de détails au sujet de certains des facteurs de risque
et hypothèses mentionnés et d'autres facteurs de risque et
hypothèses, ces documents étant déposés par BCE auprès des
autorités des provinces canadiennes en valeurs mobilières
(disponibles à Sedar.com) et de la Securities and Exchange
Commission des États-Unis (disponibles à SEC.gov). Ces documents
sont également disponibles à BCE.ca.
À propos de BCE
BCE, la plus grande entreprise de
communications du Canada, fournit des services sans fil à large
bande, de télé, Internet et de communications d'affaires évolués
et, par l'intermédiaire de Bell Média, chef de file en matière de
création de contenus au Canada, possède des actifs liés aux médias
de premier plan. Pour en savoir plus, visitez les sites Bell.ca ou
BCE.ca.
L'initiative Bell Cause pour la cause fait la promotion de la
santé mentale au Canada par des campagnes nationales de
sensibilisation et de lutte contre la stigmatisation comme la
Journée Bell Cause pour la cause, et elle assure un important
financement aux soins communautaires, à la recherche et aux
initiatives de leadership en milieu de travail. Pour en savoir
plus, visitez le site Bell.ca/cause.
Questions des médias :
Marie-Eve Francoeur
514 391-5263
marie-eve.francoeur@bell.ca
Questions des investisseurs :
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514 870-4619
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