Le présent communiqué de presse contient des déclarations prospectives. Pour obtenir une description des facteurs de risque et des hypothèses connexes, veuillez consulter la section Mise en garde concernant les déclarations prospectives plus loin dans ce communiqué.

  • Bénéfice net en hausse de 29,0 %, à 699 millions $; bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires en hausse de 32,5 %, à 657 millions $, ou 0,75 $ par action ordinaire; hausse de 8,5 % du bénéfice net ajusté, à 667 millions $, entraînant une progression de 5,6 % du BPA ajusté, à 0,76 $
  • Flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation de 1 520 millions $ et flux de trésorerie disponibles de 923 millions $ contribuant à la hausse, pour l'ensemble de l'exercice, des flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation et des flux de trésorerie disponibles, de 5,9 % et de 7,6 %, respectivement
  • Augmentation des produits d'exploitation de 1,8 % découlant d'une plus forte croissance des produits tirés des services, de 2,3 % - la meilleure performance au chapitre du chiffre d'affaires depuis le T3 2015 - entraînant une croissance du BAIIA ajusté de BCE de 2,3 % et une progression de la marge dans un trimestre où la concurrence est très vive
  • Résultats exceptionnels dans le sans-fil : 112 393 ajouts nets d'abonnés des services postpayés, une hausse de 23,1 %; croissance des produits tirés des services de 7,2 % sur un PMU en hausse de 4,7 %; BAIIA ajusté en hausse de 5,1 %
  • Recrutement continu d'abonnés des services à large bande au T4 avec 54 307 ajouts nets de clients des services de télé IP et Internet
  • Hausse de 0,9 % du BAIIA ajusté dans le sur-fil sur des coûts d'exploitation en baisse de 1,8 %, générant une augmentation de 0,6 point de la marge, à 40,1 %; deuxième exercice consécutif de croissance positive du BAIIA ajusté pour les Services sur fil de Bell
  • Contribution importante de Bell Média avec une croissance des produits des activités ordinaires de 3,6 % entraînant une augmentation du BAIIA ajusté de 2,2 %; accélération de la croissance de la clientèle d'abonnés de CraveTV ce trimestre

MONTRÉAL, le 2 févr. 2017 /CNW Telbec/ - BCE Inc. (TSX: BCE) (NYSE: BCE), la plus grande entreprise de communications du Canada, a présenté aujourd'hui les résultats du quatrième trimestre (T4) et de l'ensemble de l'exercice 2016 ainsi que les objectifs de son orientation financière pour 2017, et a annoncé une majoration de 0,14 $ par action, soit 5,1 %, du dividende annuel par action ordinaire de BCE, qui est porté à 2,87 $.

 

FAITS SAILLANTS FINANCIERS

(en millions $, sauf les montants par action)
(non audité)

T4 2016

T4 2015

% de
variation


2016

2015

% de
variation


BCE









Produits d'exploitation

5 702

5 603

1,8

%

21 719

21 514

1,0

%

Bénéfice net

699

542

29,0

%

3 087

2 730

13,1

%

Bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires

657

496

32,5

%

2 894

2 526

14,6

%

Bénéfice net ajusté(1)

667

615

8,5

%

3 009

2 845

5,8

%

BAIIA ajusté(2)

2 121

2 073

2,3

%

8 788

8 551

2,8

%

BPA

0,75

0,58

29,3

%

3,33

2,98

11,7

%

BPA ajusté(1)

0,76

0,72

5,6

%

3,46

3,36

3,0

%

Flux de trésorerie provenant des activités d'exploitation

1 520

1 510

0,7

%

6 643

6 274

5,9

%

Flux de trésorerie disponibles(3)

923

916

0,8

%

3 226

2 999

7,6

%

 

« La performance que nous avons réalisée au T4 a permis de terminer l'exercice sur une excellente note, l'équipe de Bell s'étant activée sans relâche à déployer la stratégie relative au leadership dans les services à large bande, ce qui crée de la valeur pour nos clients, les diverses collectivités et les actionnaires. Bell est une entreprise dynamique : elle déploie de nouveaux réseaux de fibre et sans fil qui se classent parmi les meilleurs du monde et elle développe de manière exclusive les innovations en communications et médias que les Canadiens veulent réellement », a déclaré George Cope, président et chef de la direction de BCE et de Bell Canada. « Les innovations continuelles dans les réseaux et les services sont la clé de la position de mieux en mieux affirmée de Bell en tant que chef de file dans les communications à large bande, comme l'illustrent les données du T4, à savoir, des ajouts nets de plus de 54 000 abonnés du service Télé Fibe et des services Internet, et d'environ 240 000 abonnés en 2016; plus de 112 000 nouveaux abonnés nets des services sans fil postpayés pour le trimestre et 315 000 en 2016, une augmentation de 23 % et de 19 %, respectivement; et l'accélération de la croissance du service de vidéo en continu CraveTV de Bell Média. »

« Le succès remporté sur le marché par les services de niveau supérieur de Bell, et la croissance rapide de l'utilisation de ces services par les clients, notamment une hausse de 41 % de l'utilisation totale des services de données sans fil et de 31 % des services Internet à large bande par rapport au T4 de l'exercice précédent, ont entraîné une solide croissance des produits des activités ordinaires. Ces facteurs combinés à l'attention soutenue de notre équipe quant à l'efficience relative aux coûts dans un marché concurrentiel permet à Bell de réaliser des augmentations continues au chapitre de la rentabilité d'exploitation, en particulier pour nos activités dans le sans-fil, qui ont donné lieu à des hausses de 7,2 % des produits tirés des services, de 4,7 % du PMU et de 5,1 % du BAIIA ajusté. L'accroissement de nos flux de trésorerie disponibles nous permet de faire des investissements, plus élevés que ceux de toute autre entreprise du secteur, dans les réseaux primés sans fil LTE et de fibre de Bell ainsi que dans la R. et D. de produits; de mettre l'accent sur le rendement offert aux actionnaires en effectuant une autre majoration du dividende sur les actions ordinaires de BCE, la 13e depuis la fin de 2008; et de contribuer au bien-être collectif national, avec un autre don record de Bell pour la santé mentale en 2017 rendu possible par la mobilisation sans précédent des Canadiens la semaine dernière lors de la Journée Bell Cause pour la cause. »

Bell centre ses efforts sur un objectif clair : être reconnue par les clients comme la plus grande entreprise de communications du Canada, ce qu'elle compte atteindre grâce à l'exécution de six impératifs stratégiques : investir dans les réseaux et les services large bande, accélérer le sans-fil, tirer meilleur parti du sur-fil, accroître notre leadership dans les médias, améliorer le service à la clientèle et établir une structure de coûts concurrentielle. Cette stratégie de leadership dans les services à large bande a porté ses fruits : réseaux de fibre et sans fil LTE figurant parmi les plus performants au monde, solide performance continue dans les services de croissance que sont les services sans fil, de télé, Internet et de médias, 45 trimestres consécutifs de croissance ininterrompue d'un exercice à l'autre du BAIIA ajusté et 13 augmentations du dividende sur les actions ordinaires de BCE depuis la fin de 2008, soit une majoration totale de 97 %.

« Encore une fois en 2016, BCE a atteint tous les objectifs de son orientation financière. Année après année, nous réussissons à assurer la constance de notre rendement, ce qui confirme l'efficacité du modèle économique de Bell fondé sur six impératifs stratégiques et souligne l'importance que nous accordons sans relâche à la croissance rentable des abonnés et à la gestion rigoureuse des coûts dans un marché extrêmement concurrentiel et dynamique », a affirmé Glen LeBlanc, chef des affaires financières de BCE et de Bell Canada. « À l'aube de 2017, les activités et les bases financières de BCE sont solides. Notre bilan sain est appuyé par des cotes de crédit élevées et une bonne liquidité, et notre régime de retraite à prestations définies, qui présente un niveau de capitalisation très élevé, est bien positionné pour profiter d'un contexte de taux d'intérêt à la hausse. »

« Les objectifs de l'orientation de BCE pour 2017 reflètent des perspectives financières favorables pour les trois secteurs opérationnels de Bell, avec des flux de trésorerie disponibles constituant une base solide et stable pour la hausse de 5,1 % du dividende sur actions ordinaires de BCE en 2017 et permettant de maintenir les dépenses d'investissement à un niveau élevé afin de favoriser la croissance future de l'entreprise et de soutenir notre engagement visant à procurer aux actionnaires des rendements constants et durables. »

Transfert de la licence de radiodiffusion et de distribution de MTS à Bell approuvé par le CRTC
En décembre, le CRTC a approuvé le transfert à Bell de la licence de radiodiffusion terrestre détenue par Manitoba Telecom Services Inc., une autre étape du processus de réalisation de l'acquisition de MTS par BCE. La transaction, qui devrait se conclure d'ici la fin du T1 2017, a également été approuvée par les actionnaires de MTS et les tribunaux du Manitoba. De plus, Bell et MTS travaillent en étroite collaboration avec le Bureau de la concurrence et Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE) afin d'obtenir les dernières approbations requises.

Augmentation du dividende sur les actions ordinaires de BCE
L'annonce d'aujourd'hui sur le dividende, la 13e augmentation du dividende annuel par action ordinaire de BCE depuis le T4 2008, représente une augmentation de 97 %. Le dividende par action ordinaire annualisé de BCE augmentera de 5,1 %, ou 14 cents par action, pour passer de 2,73 $ à 2,87 $. Cette augmentation s'appliquera au dividende du T1 2017 de BCE, payable le 15 avril 2017 aux actionnaires inscrits à la fermeture des bureaux le 15 mars 2017. Il s'agit de la 9e année consécutive pour laquelle BCE a enregistré une croissance du dividende de 5 % ou plus, tout en maintenant le ratio de distribution(3) à l'intérieur de la fourchette de 65 % à 75 % des flux de trésorerie disponibles établie dans la politique. Cette décision de majorer le dividende pour 2017 s'appuie entièrement sur la croissance prévue des flux de trésorerie disponibles.

Cotisations volontaires aux régimes de retraite
BCE a versé des cotisations volontaires aux régimes de retraite de 400 millions $ en décembre 2016, ce qui a eu pour effet de renforcer l'excellente solvabilité de ses régimes de retraite à prestations définies (PD), de réduire le montant des obligations futures au titre des régimes de retraite et de placer BCE en bonne position pour prendre en charge le régime de retraite PD de MTS une fois l'acquisition conclue. Les cotisations volontaires ont servi à la capitalisation anticipée des obligations futures, ce qui a été une utilisation judicieuse des fonds en caisse à la fin de 2016. En effet, cette démarche a eu une incidence favorable sur les flux de trésorerie disponibles de BCE en 2017 en raison de la déductibilité fiscale des cotisations et du fait que la situation d'excédent des régimes sera atteinte plus rapidement, ce qui est avantageux si les taux d'intérêt augmentent.

Nouveaux records atteints lors de la Journée Bell Cause pour la cause 2017
Grâce aux nouvelles façons de communiquer à la disposition des Canadiens, comme les applications Instagram et Snapchat, la Journée Bell Cause pour la cause 2017 a constitué la plus importante conversation sur la santé mentale jamais engagée. En effet, le 25 janvier, 131 705 010 textos, appels et messages sur les réseaux sociaux pour le soutien à la cause ont été générés au total. Le mot-clic #BellCause a de nouveau été la tendance Twitter numéro un du Canada et dans le monde entier. De plus, globalement, les interactions sur les réseaux sociaux comme Twitter, Facebook, Snapchat et Instagram ont plus que triplé cette année. Comme Bell fait un don de 5 cents par interaction, les participants ont amassé un montant de 6 585 250,50 $ pour le financement des programmes en santé mentale. L'engagement de Bell envers la santé mentale représente maintenant un montant total de 86 504 429,05 $, qui atteindra au moins 100 millions $ en 2020. Bell Cause pour la cause offre son soutien à plus de 700 organismes qui mettent en place des initiatives en santé mentale pour la lutte contre la stigmatisation, les soins, la recherche et les milieux de travail dans chaque région du pays.

RÉSULTATS DE BCE
Les produits d'exploitation de BCE ont augmenté de 1,8 % au T4, pour s'établir à 5 702 millions $, ce qui reflète une croissance d'un exercice à l'autre de 2,3 % des produits tirés des services, qui se sont élevés à 5 169 millions $, du fait de la solide croissance du chiffre d'affaires dans les services sans fil, résidentiels et de médias. Les produits d'exploitation tirés des produits ont diminué de 3,2 %, pour s'établir à 533 millions $, ce qui résulte des rabais plus généreux et des offres accrocheuses accordés par nos concurrents sur les combinés mobiles ainsi que des ventes moindres de produits filaires aux clients d'affaires. Pour l'ensemble de l'exercice 2016, les produits d'exploitation de BCE ont augmenté conformément aux objectifs de l'orientation pour l'exercice, s'établissant à 21 719 millions $, une hausse de 1,0 % comparativement à 21 514 millions $ en 2015, dans la foulée de la croissance de 1,7 % des produits tirés des services, tandis que le total des produits d'exploitation tirés des produits a diminué de 7,2 %.

Le bénéfice net a augmenté de 29,0 %, pour s'établir à 699 millions $, comparativement à 542 millions $ au T4 2015, tandis que le bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires a totalisé 657 millions $ ce trimestre, soit 0,75 $ par action, en hausse de 32,5 % et de 29,3 %, respectivement, comparativement à 496 millions $, soit 0,58 $ par action, à l'exercice précédent. Ces augmentations d'un exercice à l'autre sont attribuables à la croissance des produits d'exploitation, qui a entraîné une augmentation du BAIIA ajusté, ainsi qu'à la diminution des coûts liés aux indemnités de départ, aux acquisitions et autres et à la réduction des autres charges. Ces augmentations ont été partiellement contrebalancées par l'augmentation du montant au titre de la dotation à l'amortissement des immobilisations incorporelles et par la hausse de l'impôt sur le résultat.

Les coûts liés aux indemnités de départ, aux acquisitions et autres ont diminué ce trimestre principalement du fait que les coûts de restructuration de la main-d'œuvre dans le sur-fil et les médias avaient été plus élevés au T4 2015. Les autres charges ont diminué du fait des pertes de valeur moindres d'un exercice à l'autre découlant des propriétés de Bell Média. Exclusion faite de l'incidence des coûts liés aux indemnités de départ, aux acquisitions et autres, des pertes nettes sur placements et des coûts relatifs au remboursement anticipé de la dette, le bénéfice net ajusté a augmenté de 8,5 %, pour s'établir à 667 millions $, soit 0,76 $ par action ordinaire, comparativement à 615 millions $, soit 0,72 $ par action ordinaire, au T4 2015.

Pour l'ensemble de l'exercice 2016, le bénéfice net a augmenté de 13,1 %, pour s'établir à 3 087 millions $, comparativement à 2 730 millions $ à l'exercice précédent, tandis que le bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires s'est établi à 2 894 millions $, soit 3,33 $ par action, en hausse de 14,6 % et de 11,7 %, respectivement, comparativement à 2 526 millions $, soit 2,98 $ par action, en 2015. Ces augmentations sont attribuables à la forte croissance des produits d'exploitation et au contrôle rigoureux exercé sur les coûts, qui ont entraîné une augmentation du BAIIA ajusté, à la diminution des coûts liés aux indemnités de départ, aux acquisitions et autres, à la réduction des charges financières reflétant la diminution de la charge d'intérêts sur divers instruments d'emprunt de Bell Canada et la réduction des intérêts liés aux obligations au titre des avantages postérieurs à l'emploi, ainsi qu'à l'augmentation des autres produits. Ces résultats ont été en partie contrebalancés par l'augmentation de la dotation à l'amortissement des immobilisations incorporelles et la hausse de l'impôt sur le résultat. Le bénéfice net ajusté de 3 009 millions $ et le bénéfice par action (BPA) ajusté de 3,46 $ en 2016 ont augmenté de 5,8 % et de 3,0 %, respectivement, par rapport à 2015, ce qui reflète l'augmentation du BAIIA ajusté dans les trois secteurs opérationnels de Bell.

Le BAIIA ajusté de BCE a augmenté de 2,3 %, pour s'établir à 2 121 millions $ au T4, entraîné par des hausses d'un exercice à l'autre de 5,1 % pour les Services sans fil, de 0,9 % pour les Services sur fil et de 2,2 % pour Bell Média. La marge du BAIIA ajusté(2) consolidée de BCE a légèrement augmenté, passant à 37,2 % ce trimestre, contre 37,0 % à l'exercice précédent, reflétant l'incidence de la hausse du produit moyen par utilisateur(4) (PMU) dans le sans-fil, l'accroissement de la portée de nos services Internet et de télé IP à large bande ainsi que la diminution des coûts d'exploitation dans le sur-fil. Conformément à la fourchette des objectifs de notre orientation pour 2016, soit une croissance de 2 % à 4 % pour l'exercice, le BAIIA ajusté de BCE a augmenté de 2,8 %, pour s'établir à 8 788 millions $, comparativement à 8 551 millions $ en 2015.

BCE a investi 993 millions $ en nouveau capital au T4, ce qui porte les dépenses d'investissement totales pour 2016 à 3 771 millions $, une augmentation de 4,0 % par rapport à 2015. Ces chiffres concordent avec les dépenses plus élevées prévues dans l'infrastructure de réseaux sur fil et sans fil à large bande évoluée et représentent un ratio d'intensité du capital(4) (les dépenses d'investissement en pourcentage du total des produits des activités ordinaires) de 17,4 % pour 2016, conformément à notre orientation prévue d'environ 17 %.

Les dépenses d'investissement ont été surtout concentrées dans l'expansion de notre réseau de fibre à large bande en vue de brancher un plus grand nombre de foyers et d'entreprises directement, ce qui comprend : la construction de l'infrastructure Fibe Gigabit à Toronto et dans d'autres centres urbains; l'investissement continu dans les réseaux de premier plan 4G LTE et LTE Advanced (LTE-A) de Bell, y compris le déploiement de la technologie des petites cellules afin d'optimiser la couverture, la qualité du signal et la capacité en données; et l'augmentation de la capacité des réseaux sans fil et Internet pour soutenir la croissance de la clientèle et l'utilisation accrue des services de données.

Les flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation de BCE au T4 se sont établis à 1 520 millions $, en hausse comparativement à 1 510 millions $ à l'exercice précédent, ce qui résulte de la croissance du BAIIA ajusté et de la diminution de l'impôt sur le résultat payé ainsi que de l'augmentation des coûts liés aux acquisitions et autres payés au T4 2015 découlant principalement du paiement effectué dans le cadre de l'exécution intégrale du jugement rendu relativement à un litige au sujet du piratage du signal de télé par satellite et des indemnités de départ d'employés et des coûts relatifs à l'intégration qui se rapportent à la privatisation de Bell Aliant. Ces résultats ont été largement contrebalancés par l'augmentation des cotisations volontaires, qui totalisent 400 millions $, versées aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi à la fin de 2016 par rapport à 250 millions $ à la fin de 2015, et par la diminution du fonds de roulement. BCE a généré des flux de trésorerie disponibles de 923 millions $ ce trimestre, une hausse de 0,8 % par rapport à 916 millions $ à l'exercice précédent, ce qui reflète l'augmentation des flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation et la diminution des dividendes en trésorerie payés sur les actions privilégiées du fait de l'échelonnement des paiements, en partie contrebalancées par l'augmentation des dépenses d'investissement. Pour l'ensemble de l'exercice 2016, les flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation de BCE ont augmenté de 5,9 %, pour s'établir à 6 643 millions $, comparativement à 6 274 millions $ en 2015, tandis que les flux de trésorerie disponibles ont progressé de 7,6 %, pour s'établir à 3 226 millions $, comparativement à 2 999 millions $.

Au T4 2016, BCE a ajouté 112 393 nouveaux abonnés nets des services sans fil postpayés et a subi une perte nette de 24 470 abonnés des services prépayés, a ajouté 35 905 nouveaux abonnés nets du service Télé Fibe et a subi une perte nette de 36 869 abonnés du service de télé par satellite et a ajouté 18 402 nouveaux abonnés nets d'Internet haute vitesse. Les pertes nettes totales au chapitre des SAR se sont établies à 100 630 abonnés. À la fin de 2016, BCE comptait au total 8 468 872 abonnés du sans-fil, soit une hausse de 2,7 % par rapport au T4 2015 (y compris les 7 690 727 abonnés des services postpayés, soit une augmentation de 4,3 %), 2 744 909 abonnés des services de télé au total, soit une augmentation de 0,2 % (y compris les 1 337 944 abonnés du service Télé Fibe, soit une augmentation de 13,1 %), 3 476 562 abonnés d'Internet haute vitesse au total, soit une augmentation de 1,9 %, et, enfin, 6 257 732 abonnés des SAR au total, soit une diminution de 6,4 %.

RÉSULTATS D'EXPLOITATION DE BCE PAR SECTEUR

Services sans fil de Bell
La croissance des produits d'exploitation des Services sans fil s'est accélérée ce trimestre, en hausse de 6,4 % par rapport au T4 2015, pour se chiffrer à 1 883 millions $, dans la foulée de l'augmentation de 7,2 % des produits tirés des services, à 1 702 millions $, découlant de la proportion accrue d'abonnés des services postpayés parmi notre clientèle et de la forte croissance d'un exercice à l'autre du PMU combiné. Les produits d'exploitation tirés des produits, de 170 millions $, sont essentiellement inchangés par rapport au T4 2015. Pour l'ensemble de l'exercice 2016, les produits d'exploitation des Services sans fil de Bell ont augmenté de 4,1 %, pour s'établir à 7 159 millions $, tandis que les produits tirés des services ont progressé de 5,7 %, à 6 602 millions $. Toutefois, le total des produits d'exploitation tirés des produits en 2016 a diminué de 12,7 %, à 515 millions $, malgré le nombre accru d'ajouts bruts d'abonnés par rapport à 2015, en raison de la diminution du prix moyen des combinés reflétant le maintien à un niveau soutenu de l'activité promotionnelle concurrentielle sur le marché tout au long de l'exercice et le nombre moins élevé de mises à niveau d'un exercice à l'autre.

Le BAIIA ajusté des Services sans fil a augmenté de 5,1 %, pour se chiffrer à 674 millions $ au T4, dans la foulée de la forte croissance des produits tirés des services découlant de la proportion accrue d'abonnés des services postpayés, qui génèrent une valeur plus élevée, parmi notre clientèle totale et en raison de la gestion rigoureuse des prix. La marge des produits tirés des services a diminué à 39,6 %, comparativement à 40,4 % au T4 2015, en raison de l'augmentation de 67 millions $ d'un exercice à l'autre des dépenses totales combinées à l'égard de la fidélisation de la clientèle et des coûts d'acquisition d'abonnés, qui a contribué à la croissance des coûts d'exploitation de 7,1 % ce trimestre. Pour l'ensemble de l'exercice 2016, le BAIIA ajusté a enregistré une augmentation de 6,2 %, pour se chiffrer à 3 003 millions $. La hausse du PMU combiné a largement compensé les coûts plus élevés relatifs à la fidélisation de la clientèle et à l'acquisition d'abonnés, ce qui a entraîné une augmentation de 0,2 point de pourcentage de la marge liée aux services, qui s'est établie à 45,5 %.


  • Les ajouts bruts d'abonnés des services postpayés ont totalisé 434 008, en hausse de 11,9 % par rapport au T4 2015, ce qui reflète l'intensification du niveau d'activité dans le marché en raison des offres plus avantageuses lancées pendant la période des fêtes par rapport à l'exercice précédent, le maintien du leadership de Bell en matière de vitesses des réseaux mobiles et le niveau soutenu de réalisation des ventes globalement dans tous nos canaux. Pour l'ensemble de l'exercice 2016, les ajouts bruts d'abonnés des services postpayés ont augmenté de 5,2 %, à 1 408 030, comparativement à 1 338 141 en 2015.

  • Les ajouts nets d'abonnés des services postpayés ont augmenté de 23,1 %, à 112 393, comparativement à 91 308 au T4 2015, ce qui résulte du nombre plus élevé d'ajouts bruts. Pour l'ensemble de l'exercice 2016, les ajouts nets d'abonnés des services postpayés ont augmenté de 18,8 %, à 315 311, comparativement à 265 369 en 2015, dans la foulée du nombre plus élevé d'ajouts bruts et de la diminution du taux de désabonnement(4).

  • Le taux de désabonnement des services postpayés a augmenté de 0,07 point de pourcentage, pour s'établir à 1,45 % ce trimestre, ce qui reflète l'activité promotionnelle saisonnière habituellement plus intense sur le marché et la désactivation d'abonnés générant un PMU peu élevé découlant de la perte d'un contrat avec une entreprise. Le taux de désabonnement des services postpayés pour l'ensemble de l'exercice 2016 a diminué de 0,03 point de pourcentage, pour s'établir à 1,25 %, ce qui reflète l'activité plus intense globalement sur le marché en 2015 en raison de l'émergence de la double cohorte ainsi que les retombées positives sur le plan opérationnel découlant de nos investissements continus dans la vitesse et la qualité des réseaux, la fidélisation de la clientèle et l'excellence du service.

  • La clientèle des services postpayés des Services sans fil de Bell totalisait 7 690 727 abonnés à la fin de 2016, une augmentation de 4,3 % par rapport à 2015. La clientèle totale des services sans fil a augmenté de 2,7 %, pour s'établir à 8 468 872 abonnés. Le pourcentage des abonnés des services postpayés utilisant un téléphone intelligent a augmenté à 83 %, comparativement à 78 % à la fin de 2015, tandis que la proportion d'abonnés des services postpayés sur le réseau LTE a atteint 81 %, en hausse comparativement à 68 % à l'exercice précédent.

  • Le PMU combiné a augmenté de 4,7 %, pour s'établir à 66,69 $ au T4, en raison de la proportion plus élevée d'abonnés des services postpayés, d'un pourcentage accru d'abonnés avec des contrats de deux ans, à tarifs plus élevés, de l'utilisation plus intensive des services de données sur nos réseaux mobiles 4G LTE et LTE-A et d'une approche rigoureuse en matière d'établissement des prix. Pour l'ensemble de l'exercice 2016, le PMU combiné a augmenté de 3,8 %, pour s'établir à 65,46 $.

  • Le coût d'acquisition(4) a augmenté de 3,0 %, pour s'établir à 541 $ par abonné au T4, en raison de l'alignement des offres à l'égard des combinés sur celles, plus généreuses, de nos concurrents, de la proportion plus importante de téléphones intelligents haut de gamme en service, du nombre plus élevé d'ajouts bruts d'abonnés des services postpayés par rapport à l'exercice précédent et des coûts plus élevés pour les combinés en raison de la faiblesse du dollar canadien. Pour l'ensemble de l'exercice 2016, le coût d'acquisition a augmenté de 5,8 %, pour s'établir à 494 $.

  • Les dépenses relatives à la fidélisation de la clientèle ont augmenté, pour s'établir à 16,4 % des produits tirés des services sans fil, contre 14,3 % au T4 2015, ce qui reflète la proportion plus élevée de mises à niveau de combinés haut de gamme et l'activité promotionnelle plus intense sur le marché. Les dépenses relatives à la fidélisation de la clientèle pour l'ensemble de l'exercice 2016 se sont établies à 13,2 % du total des produits tirés des services sans fil.

  • Le réseau sans fil LTE-A de Bell fournissait le service à 73 % de la population canadienne à la fin de 2016, à des vitesses de téléchargement de données pouvant atteindre 260 mégabits par seconde (Mbps) (vitesses moyennes attendues de 18 Mbps à 74 Mbps). De plus, notre service LTE-A tribande offrait des vitesses de téléchargement pouvant atteindre 335 Mbps (vitesses moyennes attendues de 25 Mbps à 100 Mbps). Le réseau mobile national 4G LTE est également offert à titre de complément, rejoignant 97 % des Canadiens à la fin de 2016, à des vitesses de téléchargement allant de 75 Mbps à 150 Mbps (vitesses moyennes attendues de 12 Mbps à 40 Mbps).

Services sur fil de Bell
Les produits d'exploitation des Services sur fil ont diminué de 0,8 %, pour s'établir à 3 137 millions $ au T4, en raison de la diminution des produits tirés des services de gros dans la foulée des révisions à la baisse des tarifs pour les services Internet de gros par le CRTC et de la diminution au chapitre des ventes de minutes de conversations interurbaines internationales, ainsi que de la diminution des dépenses des clients d'affaires d'un exercice à l'autre pour les principaux services de connectivité ainsi que les produits de données, ce qui reflète la faible croissance économique et les pressions concurrentielles sur les prix. Cette situation a été compensée par la performance financière de l'unité Services résidentiels des Services sur fil de Bell, qui a enregistré une croissance positive des produits des activités ordinaires ce trimestre, malgré les rabais plus généreux consentis pour l'acquisition d'abonnés et la fidélisation de la clientèle afin d'aligner les offres promotionnelles de forfaits de services lancées par nos concurrents, et par la contribution de l'exploitant de centres de données Les Réseaux Q9 Inc. (Q9), qui a été acquis le 3 octobre 2016. De même, les produits d'exploitation des Services sur fil pour l'ensemble de l'exercice 2016 ont diminué de 1,3 %, à 12 104 millions $.

Compte tenu de la portée croissante de la large bande et de la diminution de 1,8 % du total des coûts d'exploitation découlant du maintien d'un contrôle des dépenses, des économies liées à la fibre ainsi que de l'amélioration du service à la clientèle et d'autres mesures d'efficience opérationnelle, le BAIIA ajusté dans le sur-fil a augmenté de 0,9 %, à 1 259 millions $ au T4, entraînant une augmentation de 60 points de base de la marge, qui est passée à 40,1 %.

Pour un deuxième exercice consécutif en 2016, les Services sur fil de Bell ont généré une croissance positive du BAIIA ajusté, qui a augmenté de 0,8 %, à 5 042 millions $, ce qui a permis une amélioration de 0,9 point de pourcentage de la marge de Bell, la plus élevée en Amérique du Nord, à 41,7 %. Cette croissance a été favorisée par la diminution de 2,7 % des coûts d'exploitation d'un exercice à l'autre, qui résulte des synergies réalisées à la suite de l'intégration de Bell Aliant, des économies de coûts découlant des initiatives de restructuration de la main-d'œuvre entreprises à la fin de 2015 et de l'amélioration continue du service.

  • Bell Télé a ajouté 35 905 nouveaux abonnés nets du service Télé Fibe, comparativement à 74 092 au T4 2015, ce qui reflète le niveau limité d'expansion de la zone de couverture combiné au niveau croissant de maturité des marchés établis pour le service Télé Fibe, le nombre moindre de clients délaissant la télé par satellite, ainsi que des offres de forfaits de services généralement moins généreuses qu'à l'exercice précédent. En 2016, les ajouts nets du service Télé Fibe ont totalisé 155 153, comparativement à 253 329 à l'exercice précédent. À la fin de 2016, BCE comptait 1 337 944 abonnés du service Télé Fibe, soit une hausse de 13,1 % d'un exercice à l'autre.

  • Les pertes nettes d'abonnés du service Télé Satellite ont été relativement stables ce trimestre, à 36 869, comparativement à 36 306 au T4 2015. Pour l'ensemble de l'exercice 2016, les pertes nettes d'abonnés du service Télé Satellite ont augmenté de 1,9 %, pour s'établir à 148 740, contre 145 949 en 2015, du fait que nos concurrents dans la câblodistribution ont proposé leurs offres de recrutement d'abonnés de manière ciblée dans les zones où nos services de télé IP ne sont pas offerts. À la fin de 2016, BCE comptait un nombre total combiné de 2 744 909 abonnés des services de télé, comparativement à 2 738 496 à la fin de 2015.

  • Les ajouts nets d'abonnés d'Internet haute vitesse ont totalisé 18 402 ce trimestre, comparativement à 38 908 au T4 2015. Malgré une solide croissance d'un exercice à l'autre pour ce qui est des nouvelles activations d'abonnés dans la zone de couverture de notre service de fibre jusqu'au domicile (FTTH) qui s'accroît rapidement, le total des ajouts nets d'abonnés d'Internet a diminué par suite de la hausse du taux de désabonnement des clients résidentiels découlant des offres promotionnelles pour des forfaits de services encore plus accrocheuses lancées par nos concurrents dans la câblodistribution et du volume accru de clients de Bell dont les offres promotionnelles ont pris fin, ainsi que du nombre moindre d'activations de clients de gros.

  • Avec, pour l'ensemble de l'exercice 2016, des ajouts nets d'abonnés d'Internet de 85 099, comparativement à 155 052 en 2015, BCE a continué de fortifier sa position de premier fournisseur de services Internet du Canada grâce à une clientèle d'abonnés d'Internet haute vitesse de 3 476 562 à la fin de 2016, en hausse de 1,9 % par rapport à 2015.

  • La zone de couverture du réseau de fibre à large bande de Bell rejoignait environ 8,3 millions de foyers et d'entreprises à la fin de 2016, comprenant environ 2,9 millions d'emplacements de la fibre jusqu'aux locaux de l'abonné (FTTP).

  • Les produits tirés des données filaires ont augmenté de 2,9 %, pour s'établir à 1 916 millions $ au T4, ce qui découle de la croissance combinée des produits tirés des services Internet et de télé résidentiels, de 5,8 %, et de la forte croissance, de 11,8 %, au chapitre des solutions d'affaires, reflétant la contribution financière plus élevée de Q9. Cette augmentation a été partiellement contrebalancée par la diminution des ventes de produits de données filaires aux grandes entreprises clientes en raison de la faiblesse de l'économie et par la baisse continue dans les services de données traditionnels, dans la foulée de la migration des clients d'affaires vers les services IP et de la réduction des dépenses globales dans les communications. De même, pour l'ensemble de l'exercice 2016, les produits tirés des services de données filaires ont augmenté de 2,6 %, pour s'établir à 7 350 millions $.

  • Les pertes nettes d'abonnés résidentiels des SAR ont augmenté de 16,0 %, à 67 385, comparativement à 58 081 au T4 2015, en raison de la diminution de l'effet marqué des activations de Télé Fibe, qui ont affiché une baisse d'un exercice à l'autre, des généreux rabais consentis par nos concurrents dans les offres promotionnelles pour des forfaits de services ainsi que de l'augmentation constante de la substitution technologique des services locaux en faveur des services sans fil et Internet. Pour l'ensemble de l'exercice 2016, les pertes nettes d'abonnés résidentiels des SAR ont totalisé 283 993, en hausse de 2,1 % comparativement à 278 124 en 2015.

  • Les pertes nettes d'abonnés d'affaires des SAR ont diminué de 31,9 %, à 33 245 au T4, comparativement à 48 829 à l'exercice précédent, reflétant l'amélioration de la performance des petites entreprises ainsi que la diminution du nombre de désactivations de grandes entreprises et le ralentissement de la conversion des lignes téléphoniques d'affaires au profit des services IP. De même, pour l'ensemble de l'exercice 2016, les pertes nettes d'abonnés d'affaires des SAR ont diminué de 18,0 %, à 131 415, comparativement à 160 310 en 2015.

  • La clientèle totale des abonnés des SAR à la fin de 2016 était de 6 257 732, soit 6,4 % de moins qu'à l'exercice précédent, entraînant une diminution des produits tirés des services locaux et d'accès au T4 et pour l'ensemble de l'exercice 2016 de 6,1 % et de 5,6 %, respectivement, à 753 millions $ et à 3 089 millions $. Les produits tirés des services interurbains ont diminué de 12,7 %, à 178 millions $ ce trimestre, et de 10,8 %, à 741 millions $ en 2016, par suite de la diminution au chapitre des SAR et des ventes de minutes de conversations interurbaines internationales par rapport à 2015.

Bell Média
Les produits d'exploitation tirés du secteur Média ont augmenté de 3,6 %, pour s'établir à 845 millions $, en hausse comparativement à 816 millions $ au T4 2015. Cette augmentation est le résultat des produits tirés des frais d'abonnement plus élevés découlant de l'expansion à l'échelle nationale du service The Movie Network (TMN) en mars 2016 et de la croissance continue de CraveTV et de la gamme de produits vidéo en continu GO de Télé Partout.

Les produits tirés de la publicité au T4 sont essentiellement inchangés par rapport à l'exercice précédent, car les baisses au chapitre des services de télé traditionnelle reflètent principalement la non-récurrence des produits générés au T4 2015 par l'élection fédérale et la faiblesse du marché publicitaire à la radio, qui ont été compensées par la croissance au chapitre de l'affichage extérieur enregistrée par Astral Affichage découlant d'acquisitions et de nouveaux contrats obtenus en 2016 et par l'augmentation d'un exercice à l'autre des produits tirés des services des chaînes spécialisées dans le divertissement et dans l'information de Bell Média.

Le BAIIA ajusté du secteur Média a augmenté de 2,2 %, pour se chiffrer à 188 millions $, comparativement à 184 millions $ au T4 2015, ce qui résulte de l'augmentation d'un exercice à l'autre des produits des activités ordinaires qui a largement compensé la croissance des coûts d'exploitation, de 4,0 %, attribuable à l'expansion à l'échelle nationale du service TMN, l'enrichissement du contenu de CraveTV ainsi que les charges accrues d'Astral Affichage liées aux acquisitions et aux contrats obtenus pour l'affichage extérieur au dernier exercice.

Pour l'ensemble de l'exercice 2016, les produits d'exploitation ont augmenté de 3,6 %, à 3 081 millions $, les coûts d'exploitation ayant augmenté de 3,9 %, ce qui a entraîné une croissance du BAIIA ajusté de 2,8 %, à 743 millions $.

  • CTV s'est classée au rang de premier réseau pour la 13e saison d'automne consécutive pour l'ensemble des téléspectateurs et dans toutes les principales catégories démographiques chez les adultes, avec 10 des 20 émissions les plus regardées, soit plus que tous les autres réseaux canadiens réunis.

  • Dans ses propriétés de télé spécialisée et de télé payante anglophone, Bell Média a rejoint 82 % des téléspectateurs canadiens anglophones de la télé spécialisée et de la télé payante d'une semaine moyenne au T4 et a diffusé 12 des 20 émissions les plus regardées par les téléspectateurs adultes dans les tranches déterminantes. Discovery est demeurée la meilleure chaîne spécialisée dans le divertissement aux heures de grande écoute, tandis que TMN, Space et Bravo se classent toutes parmi les 10 meilleures chaînes.

  • Bell Média a conservé sa position de leader du marché francophone au Québec, les cotes d'écoute de sa télé spécialisée et de sa télé payante s'élevant à 77 % de l'ensemble des téléspectateurs d'une semaine moyenne. Cinq des dix chaînes de télé spécialisée et de télé payante les plus populaires chez les téléspectateurs dans les tranches déterminantes sont des propriétés de Bell Média : RDS, Canal D, Super Écran, Canal Vie et Z.

  • L'auditoire total aux heures de grande écoute au T4 pour TSN affiche une hausse de 11 % par rapport à l'exercice précédent, du fait de la hausse de l'auditoire moyen de la LCF, de la NFL et des Raptors de Toronto ainsi que des séries éliminatoires de la Coupe MLS, trois de ces matchs se classant parmi les matchs de la MLS les plus regardés de l'histoire de la télé canadienne et ayant attiré 1,3 million de téléspectateurs pour la finale. Au cours du trimestre, le contrat de TSN avec MLS a été prolongé de cinq ans.

  • La finale du championnat mondial junior du 5 janvier a été l'émission de hockey la plus regardée à la télé canadienne depuis 2015, faisant converger 5,2 millions de téléspectateurs vers TSN et RDS. 

  • Bell Média demeure le chef de file du secteur canadien des médias numériques avec un total de 18,4 millions de visiteurs uniques mensuellement au T4, une moyenne de 961 millions de minutes de temps d'utilisation mensuellement et une moyenne de 47,3 millions de vidéos regardées mensuellement.

  • Bell Média a maintenu sa position de premier radiodiffuseur du Canada au T4, rejoignant 17,1 millions d'auditeurs, lesquels ont écouté, chaque semaine, plus de 77 millions d'heures de contenu.

  • Le 3 janvier, Bell Média a acquis Cieslok Media, une entreprise spécialisée dans les panneaux publicitaires extérieurs grand format installés dans les principales régions urbaines. Permettant l'intensification de la présence numérique d'Astral Affichage, Cieslok est une entreprise de publicité extérieure prépondérante avec 120 panneaux d'affichage très en vue à Vancouver, Edmonton, Calgary et Montréal, ainsi qu'à Toronto, dont les plus imposants panneaux d'affichage multimédias du Canada sont situés dans le Yonge-Dundas Square. Astral Affichage compte 30 000 panneaux publicitaires au Québec, en Ontario, en Alberta, en Nouvelle-Écosse et en C.-B.

DIVIDENDE SUR LES ACTIONS ORDINAIRES
Le conseil d'administration de BCE a déclaré un dividende trimestriel de 0,7175 $ par action ordinaire, payable le 15 avril 2017 aux actionnaires inscrits à la fermeture des bureaux le 15 mars 2017.

PERSPECTIVES POUR 2017
Notre plan d'affaires pour 2017 s'appuie sur les résultats financiers positifs et l'élan opérationnel réalisés en 2016 et reflétant le haut niveau de rentabilité dans le sans-fil et les activations d'abonnés des services postpayés, l'accroissement de la portée des services Internet et de télé à large bande, l'amélioration de la performance financière du secteur Média, ainsi qu'une gestion efficace des coûts d'exploitation et une approche rigoureuse en matière d'établissement des prix dans l'ensemble de nos secteurs opérationnels et pour tous nos produits.

Les objectifs de l'orientation de BCE pour 2017 s'appuient sur les progrès continus dans la réalisation de nos six impératifs stratégiques et sur des perspectives financières favorables pour les trois secteurs opérationnels de Bell, avec des flux de trésorerie disponibles plus élevés constituant une base solide et stable pour la majoration de 5,1 % du dividende par action ordinaire annualisé de BCE en 2017, ainsi que pour le maintien à un niveau élevé de nos dépenses d'investissement dans l'infrastructure réseau sur fil et sans fil visant à soutenir la croissance future. Ces objectifs reflètent également le fait que nous avons confiance de pouvoir poursuivre avec succès nos activités dans les Services sans fil, les Services sur fil et le secteur Média dans le contexte d'un marché extrêmement concurrentiel et dynamique.

Notre orientation pour 2016, nos résultats de 2016 ainsi que nos objectifs de l'orientation financière pour 2017, qui ne tiennent pas compte actuellement de l'acquisition de MTS en cours, sont les suivants :






Orientation pour
2016

Résultats de
2016

Orientation pour
2017

Croissance des produits des activités ordinaires

1 % à 3 %

1,0 %

1 % à 2 %

Croissance du BAIIA ajusté

2 % à 4 %

2,8 %

1,5 % à 2,5 %

Intensité du capital

approx. 17 %

17,4 %

approx. 17 %

BPA ajusté

3,45 $ à 3,55 $

3,46 $

3,42 $ à 3,52 $

Croissance des flux de trésorerie disponibles

approx. 4 % à
12 %

7,6 %

approx. 3 % à 7 %

Dividende par action ordinaire annualisé

2,73 $

2,73 $

2,87 $

Politique de distribution du
dividende

65 % à 75 % des
flux de trésorerie
disponibles

71,5 % des flux
de trésorerie
disponibles

65 % à 75 % des
flux de trésorerie
disponibles

 

TÉLÉCONFÉRENCE À L'INTENTION DES ANALYSTES FINANCIERS
BCE tiendra une téléconférence à l'intention des analystes financiers afin de traiter de ses résultats du T4 2016 et de l'orientation financière pour 2017, le jeudi 2 février, à 8 h (heure de l'Est). Les journalistes sont invités à y assister à titre d'auditeurs seulement. Pour participer, composez le numéro sans frais 1-866-223-7781 ou le 416-340-2216. Une reprise sera disponible pendant une semaine au 1-800-408-3053 ou au 905-694-9451 (composez le code d'identification 2972315#).

La téléconférence sera archivée sur le site Web de BCE sous : Téléconférence sur les résultats de BCE pour le T4 2016. Le fichier MP3 sera également disponible pour téléchargement sur cette page, peu de temps après la téléconférence.

NOTES
L'information contenue dans le présent communiqué est non auditée.

(1)  Les termes bénéce net ajusté et BPA ajusté n'ont pas de définition normalisée en vertu des IFRS. Il est donc peu probable qu'ils puissent être comparés avec des mesures similaires présentées par d'autres émetteurs. Nous définissons le bénéfice net ajusté comme le bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires avant les coûts liés aux indemnités de départ, aux acquisitions et autres, les (profits nets) pertes nettes sur placements et les coûts liés au remboursement anticipé de la dette. Nous définissons le BPA ajusté comme le bénéfice net ajusté par action ordinaire de BCE. Nous utilisons le bénéfice net ajusté et le BPA ajusté et nous croyons que certains investisseurs et analystes utilisent ces mesures, entre autres, pour évaluer la performance de nos activités avant l'incidence des coûts liés aux indemnités de départ, aux acquisitions et autres, des (profits nets) pertes nettes sur placements et des coûts liés au remboursement anticipé de la dette, déduction faite de l'impôt et des participations ne donnant pas le contrôle (PNDPC). Nous excluons ces éléments parce qu'ils ont une influence sur la comparabilité de nos résultats financiers et peuvent éventuellement donner une fausse représentation de l'analyse des tendances en matière de performance de l'entreprise. Le fait d'exclure ces éléments ne veut pas dire qu'ils sont non récurrents. Le bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires et le BPA sont les mesures financières selon les IFRS les plus comparables. Le tableau ci-après présente un rapprochement du bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires et du BPA avec le bénéfice net ajusté, préparé sur une base consolidée et par action ordinaire de BCE (BPA ajusté), respectivement.

 

(en millions de dollars, sauf les montants par action)


T4 2016

T4 2015

2016

2015


Total

Par
action

Total

Par
action

Total

Par
action

Total

Par
action

Bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires

657

0,75

496

0,58

2 894

3,33

2 526

2,98

Coûts liés aux indemnités de départ, aux acquisitions et autres

9

0,01

112

0,12

104

0,12

327

0,38

Pertes nettes (profits nets) sur placements

1

-

1

0,01

3

-

(21)

(0,02)

Coûts liés au remboursement anticipé de la dette

-

-

6

0,01

8

0,01

13

0,02

Bénéfice net ajusté

667

0,76

615

0,72

3 009

3,46

2 845

3,36

 

(2)  Les termes BAIIA ajusté et marge du BAIIA ajusté n'ont pas de définition normalisée en vertu des IFRS. Il est donc peu probable qu'ils puissent être comparés avec des mesures similaires présentées par d'autres émetteurs. Nous définissons le BAIIA ajusté comme les produits d'exploitation moins les coûts d'exploitation, comme il est présenté dans les comptes consolidés de résultat de BCE. Le BAIIA ajusté des secteurs de BCE correspond au bénéfice sectoriel présenté à la note 4 des états financiers consolidés de 2016 de BCE. Nous définissons la marge du BAIIA ajusté comme le BAIIA ajusté divisé par les produits d'exploitation. Nous utilisons le BAIIA ajusté et la marge du BAIIA ajusté pour évaluer la performance de nos activités, puisqu'ils reflètent leur rentabilité continue. Nous croyons que certains investisseurs et analystes utilisent le BAIIA ajusté pour évaluer la capacité d'une société d'assurer le service de sa dette et de satisfaire à d'autres obligations de paiement, et qu'il constitue une mesure courante servant à évaluer les entreprises dans l'industrie des télécommunications. Nous croyons que certains investisseurs et analystes utilisent également le BAIIA ajusté et la marge du BAIIA ajusté pour évaluer la performance de nos activités. Le BAIIA ajusté est également un facteur dans la détermination de la rémunération incitative à court terme pour l'ensemble des dirigeants. Il n'existe aucune mesure financière selon les IFRS directement comparable au BAIIA ajusté et à la marge du BAIIA ajusté. Pour remédier à cette situation, le tableau suivant présente un rapprochement du bénéfice net et du BAIIA ajusté.

 










(en millions de dollars)










T4 2016


T4 2015


2016


2015


Bénéfice net

699


542


3 087


2 730


Coûts liés aux indemnités de départ,
aux acquisitions et autres

11


152


135


446


Amortissement des immobilisations corporelles

719


731


2 877


2 890


Amortissement des immobilisations incorporelles

165


136


631


530


Charges financières










Charge d'intérêts

225


226


888


909



Intérêts liés aux obligations au titre des
avantages postérieurs à l'emploi

20


28


81


110


Autres (charges) produits

30


70


21


12


Impôt sur le résultat 

252


188


1 110


924


BAIIA ajusté

2 121


2 073


8 788


8 551



Produits d'exploitation de BCE

5 702


5 603


21 719


21 514


Marge du BAIIA ajusté

37,2

%

37,0

%

40,5

%

39,7

%

 

(3)  Les termes flux de trésorerie disponibles et ratio de distribution n'ont pas de définition normalisée en vertu des IFRS. Il est donc peu probable qu'ils puissent être comparés avec des mesures similaires présentées par d'autres émetteurs. Nous définissons les flux de trésorerie disponibles comme les flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation, déduction faite des coûts liés aux acquisitions et autres payés, qui comprennent les coûts importants liés aux litiges, et du financement des cotisations volontaires aux régimes de retraite, moins les dépenses d'investissement, les dividendes sur actions privilégiées et les dividendes payés par des filiales aux détenteurs de PNDPC. Nous excluons les coûts liés aux acquisitions et autres payés et le financement des cotisations volontaires aux régimes de retraite parce qu'ils ont une influence sur la comparabilité de nos résultats financiers et peuvent éventuellement donner une fausse représentation de l'analyse des tendances en matière de performance de l'entreprise. Le fait d'exclure ces éléments ne veut pas dire qu'ils sont non récurrents. Nous considérons les flux de trésorerie disponibles comme un important indicateur de la solidité financière et de la performance de nos activités, car ils révèlent le montant des fonds disponibles pour payer des dividendes, rembourser la dette et réinvestir dans notre société. Nous croyons que certains investisseurs et analystes utilisent les flux de trésorerie disponibles pour évaluer une entreprise et ses actifs sous-jacents et pour évaluer la solidité financière et la performance de nos activités. Les flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation sont la mesure financière selon les IFRS la plus comparable. Nous définissons le ratio de distribution comme les dividendes payés sur les actions ordinaires divisés par les flux de trésorerie disponibles. Nous considérons le ratio de distribution comme un important indicateur de la solidité financière et de la performance de nos activités, car il met en évidence la pérennité des paiements de dividendes de la société. Le tableau ci-après présente un rapprochement des flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation et des flux de trésorerie disponibles, sur une base consolidée.


 

(en millions de dollars, sauf les montants par action)






T4 2016

T4 2015

2016

2015

Flux de trésorerie provenant des activités d'exploitation

1 520

1 510

6 643

6 274

Dépenses d'investissement

(993)

(958)

(3 771)

(3 626)

Dividendes en trésorerie payés sur actions privilégiées

(21)

(37)

(126)

(150)

Dividendes en trésorerie payés par des filiales aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle

(11)

(8)

(46)

(41)

Coûts liés aux acquisitions et autres payés

28

159

126

292

Cotisation volontaire au régime de retraite à prestations définies

400

250

400

250

Flux de trésorerie disponibles

923

916

3 226

2 999

 

(4)  Nous utilisons le PMU, le taux de désabonnement, le coût d'acquisition et l'intensité du capital pour évaluer les progrès accomplis à l'égard de nos impératifs stratégiques. Ces indicateurs de performance clés ne sont pas des mesures comptables et pourraient ne pas être comparables à des mesures similaires présentées par d'autres émetteurs.

MISE EN GARDE CONCERNANT LES DÉCLARATIONS PROSPECTIVES
Certaines déclarations faites dans le présent communiqué constituent des déclarations prospectives. Ces déclarations prospectives comprennent, sans s'y limiter, des déclarations concernant l'orientation financière pour 2017 (ce qui comprend les produits des activités ordinaires, le BAIIA ajusté, l'intensité du capital, le BPA ajusté et les flux de trésorerie disponibles), le dividende par action ordinaire annualisé et la politique de distribution du dividende sur actions ordinaires de BCE pour 2017, l'échéancier et la réalisation prévus de l'acquisition proposée par BCE de la totalité des actions émises et en circulation de MTS, nos plans de déploiement pour les réseaux et les dépenses d'investissement connexes, nos perspectives commerciales, objectifs, plans et priorités stratégiques, ainsi que d'autres déclarations qui ne sont pas des faits historiques. Habituellement, les termes comme hypothèse, but, orientation, objectif, perspective, projet, stratégie, cible et d'autres expressions semblables, ainsi que les temps et les modes comme le futur et le conditionnel de certains verbes tels que viser, s'attendre à, croire, prévoir, avoir l'intention de, planifier, chercher à et aspirer à, permettent de repérer les déclarations prospectives. Toutes ces déclarations prospectives sont faites conformément aux « dispositions refuges » prévues dans les lois canadiennes applicables en matière de valeurs mobilières et dans la loi américaine intitulée Private Securities Litigation Reform Act of 1995.

Les déclarations prospectives, du fait même de leur nature, font l'objet de risques et d'incertitudes intrinsèques et reposent sur plusieurs hypothèses, tant générales que précises, donnant lieu à la possibilité que les résultats ou les événements réels diffèrent de façon importante des attentes exprimées ou sous-entendues dans ces déclarations prospectives et que nos perspectives commerciales, objectifs, plans et priorités stratégiques ne soient pas atteints. Par conséquent, nous ne pouvons garantir la réalisation des déclarations prospectives et nous mettons en garde le lecteur contre le risque que représente le fait de s'appuyer sur ces déclarations prospectives. Les déclarations prospectives qui figurent dans le présent communiqué décrivent nos attentes en date du 2 février 2017 et, par conséquent, pourraient changer après cette date. Sauf dans la mesure où les lois canadiennes en matière de valeurs mobilières l'exigent, nous ne nous engageons aucunement à mettre à jour ou à réviser les déclarations prospectives figurant dans le présent communiqué, même à la suite de l'obtention de nouveaux renseignements ou de l'occurrence d'événements futurs ni pour toute autre raison. Sauf indication contraire de la part de BCE, les déclarations prospectives ne tiennent pas compte de l'effet potentiel d'éléments exceptionnels, ni de cessions, de monétisations, de fusions, d'acquisitions, d'autres regroupements d'entreprises ou d'autres transactions qui pourraient être annoncés ou survenir après le 2 février 2017. L'incidence financière de ces transactions et de ces éléments exceptionnels peut s'avérer complexe et dépend des faits particuliers à chacun d'eux. Nous ne pouvons donc décrire de manière significative l'incidence prévue ni la présenter de la même façon que les risques connus touchant nos activités. Les déclarations prospectives qui figurent dans le présent communiqué sont présentées dans le but d'aider les investisseurs et les autres parties à comprendre certains éléments clés de nos résultats financiers prévus pour 2017, ainsi que nos objectifs, priorités stratégiques et perspectives commerciales pour 2017, et à mieux comprendre le contexte dans lequel nous prévoyons exercer nos activités. Le lecteur est donc mis en garde contre le fait que cette information pourrait ne pas convenir à d'autres fins.

 

Hypothèses importantes
Un certain nombre d'hypothèses relatives à l'économie, au marché et aux activités d'exploitation ont été formulées par BCE dans la préparation de ses déclarations prospectives contenues dans le présent communiqué, y compris, sans s'y limiter :

Hypothèses relatives à l'économie et au marché canadiens

  • Une amélioration graduelle de la croissance économique, basée sur la plus récente estimation de la Banque du Canada de la croissance du produit intérieur brut du Canada de 2,1 % en 2017;
  • une modeste croissance des niveaux d'emploi, car le niveau d'investissement des entreprises devrait demeurer peu élevé globalement;
  • un dollar canadien qui devrait se maintenir près de son niveau actuel. Toute nouvelle fluctuation pourrait être tributaire de l'incidence de la vigueur du dollar américain, des taux d'intérêt et des variations des prix des marchandises;
  • l'intensification de la concurrence dans le marché résidentiel, le marché d'affaires et le marché de gros des services sur fil et sans fil;
  • une hausse, à un rythme toutefois moins rapide, du taux de pénétration du secteur du sans-fil et de l'adoption des téléphones intelligents;
  • le maintien d'une approche rigoureuse en matière d'établissement des prix dans le secteur du sans-fil;
  • la faiblesse attendue du marché publicitaire en raison de la demande variable, et les coûts croissants pour obtenir de la programmation télévisuelle.

Hypothèses concernant notre secteur Services sans fil de Bell

  • Le maintien de notre part du marché des activations d'abonnés des services postpayés dans le sans-fil pour les entreprises titulaires;
  • l'adoption continue des téléphones intelligents, des tablettes et des applications de données, ainsi que l'introduction d'un plus grand nombre d'appareils 4G LTE et de nouveaux services de données;
  • l'augmentation des dépenses relatives à l'acquisition d'abonnés et à la fidélisation de la clientèle, en raison de la hausse des coûts des combinés et d'un nombre plus élevé de mises à niveau des appareils, ce qui reflète un nombre plus important d'abonnés qui n'ont plus de contrat, en raison de la durée plus courte des contrats de deux ans;
  • une croissance du PMU combiné, stimulée par une proportion accrue d'abonnés des services postpayés utilisant des téléphones intelligents, une consommation croissante des services de données sur les réseaux 4G LTE et LTE-A et la hausse des tarifs d'accès découlant de l'augmentation des tarifs;
  • l'achèvement de la construction du réseau LTE, qui couvre 99 % de la population canadienne, et l'expansion de la couverture du réseau LTE-A à environ 83 % de la population canadienne;
  • la capacité de tirer profit de l'augmentation au chapitre de l'utilisation des services de données et de l'abonnement des clients à de nouveaux services de données;
  • les perfectionnements technologiques constants apportés par les fabricants de combinés ainsi que l'accélération des vitesses de transmission, qui permettent aux clients d'optimiser l'utilisation de nos services;
  • l'absence d'incidence importante de nature financière, opérationnelle ou concurrentielle découlant de modifications de la réglementation sur nos activités dans le sans-fil.

Hypothèses concernant notre secteur Services sur fil de Bell

  • Une croissance continue du nombre d'abonnés résidentiels des services de télé IP et Internet;
  • l'accentuation de la substitution technologique par le sans-fil et les services Internet;
  • la croissance du PMU des services résidentiels par foyer, générée par l'adoption croissante des forfaits multiproduits par foyer et l'augmentation des tarifs;
  • des offres accrocheuses de forfaits de services résidentiels lancées par nos concurrents dans la câblodistribution dans les zones où nous fournissons des services sur fil;
  • la migration continue des grandes entreprises clientes vers les systèmes IP;
  • les pressions continues de la concurrence visant à modifier les prix dans nos marchés d'affaires et de gros;
  • le maintien de l'intensité de la concurrence dans nos marchés des petites et des moyennes entreprises, les câblodistributeurs et d'autres entreprises de télécommunications continuant de cibler les clients d'affaires;
  • la consommation croissante des services de télé par contournement et de vidéo en continu sur demande ainsi que la multiplication des appareils, comme les tablettes, qui exigent une bande passante très élevée, ce qui nécessitera un niveau soutenu d'investissements constants;
  • le dégroupement des chaînes de télé qui n'accélérera pas de façon significative la réduction des forfaits télé par les clients;
  • la réalisation d'économies de coûts du fait de la réduction des postes de cadre à la suite de départs naturels et de départs à la retraite, de la réduction des taux contractuels des fournisseurs et de la diminution du trafic non acheminé par nos propres réseaux;
  • une plus faible performance financière des services de gros en raison d'une décision du CRTC, publiée en octobre 2016, qui diminue considérablement les tarifs facturés en fonction de la capacité pour les services Internet haute vitesse de gros groupés;
  • aucune autre modification de la réglementation sur nos activités dans le sur-fil ayant une incidence importante de nature financière, opérationnelle ou concurrentielle.

Hypothèses concernant notre secteur Bell Média

  • Une augmentation des produits des activités ordinaires d'un exercice à l'autre reflétant la croissance de la clientèle d'abonnés de CraveTV, l'expansion à l'échelle nationale de The Movie Network, qui a commencé en mars 2016, et la croissance de la publicité sur les panneaux publicitaires extérieurs soutenue par les acquisitions et les nouveaux contrats obtenus;
  • l'augmentation des coûts d'exploitation entraînée par la hausse des coûts de la programmation télévisuelle et des droits de diffusion dans les sports et l'investissement continu lié au contenu de CraveTV;
  • le soutien, de façon continue, de l'adoption de CraveTV;
  • la capacité d'acquérir et de produire avec succès des émissions à cotes d'écoute élevées et du contenu différencié;
  • l'établissement et le maintien d'ententes stratégiques relativement à l'approvisionnement en contenu sur tous les écrans et toutes les plateformes;
  • l'augmentation des produits des activités ordinaires générés grâce à la monétisation des droits sur le contenu et des propriétés de Bell Média sur l'ensemble des plateformes;
  • une baisse modérée du nombre d'abonnés pour de nombreuses propriétés de télé de Bell Média entraînée par le dégroupement des chaînes de télé et la popularité grandissante du visionnement de contenu par contournement;
  • l'absence d'incidence importante de nature financière, opérationnelle ou concurrentielle découlant de modifications de la réglementation sur nos activités dans les médias.

Les hypothèses qui précèdent, bien qu'elles aient été considérées comme raisonnables par BCE le 2 février 2017, pourraient se révéler inexactes. Par conséquent, nos résultats réels pourraient différer de façon importante de nos attentes, telles qu'elles sont énoncées dans le présent communiqué.

Risques importants
Les principaux facteurs de risque, en conséquence desquels nos hypothèses et nos estimations pourraient être inexactes et les résultats ou les événements réels pourraient différer de façon importante de ceux qui sont exprimés ou sous-entendus dans nos déclarations prospectives, y compris notre orientation financière pour 2017, sont énumérés ci-dessous. La réalisation de nos déclarations prospectives, y compris notre capacité à atteindre les résultats financiers cibles indiqués dans notre orientation financière pour 2017, dépend essentiellement de la performance de notre entreprise qui, à son tour, est assujettie à de nombreux risques. Par conséquent, le lecteur est mis en garde contre le fait que tous les risques suivants sont susceptibles d'avoir une incidence défavorable importante sur nos déclarations prospectives. Ces risques comprennent, sans s'y limiter :

  • les initiatives, les procédures et les décisions réglementaires ainsi que les consultations gouvernementales et les positions gouvernementales qui nous touchent et qui touchent nos activités, y compris, en particulier, celles qui concernent l'accès obligatoire aux réseaux, le principe de neutralité du Net, les ventes aux enchères de spectre, l'approbation d'acquisitions et les exigences relatives à l'octroi de licences de radiodiffusion et à la propriété étrangère;
  • l'intensité de l'activité de nos concurrents, y compris de concurrents nouveaux et émergents, ainsi que l'incidence connexe sur le coût lié à la conservation de nos clients actuels et à l'obtention de nouveaux clients, de même que sur nos parts de marché, nos volumes de service et nos stratégies d'établissement des prix;
  • le rythme de substitution technologique et la présence d'autres fournisseurs de services qui contribuent à réduire l'utilisation de nos services sur fil traditionnels;
  • l'incidence défavorable de la séparation fondamentale entre le contenu et le service de connectivité, ce qui modifie l'environnement de nos activités liées à la télé et aux médias et pourrait accélérer le débranchement des services de télé et la réduction des dépenses pour ces services, ainsi que la fragmentation du marché de la publicité et les changements qui s'y rapportent;
  • la concurrence avec des concurrents mondiaux, en plus des concurrents canadiens traditionnels, pour le contenu de programmation, qui pourrait entraîner d'importantes hausses des coûts d'acquisition du contenu et nuire à notre capacité d'obtenir du contenu de premier plan;
  • une conjoncture économique et des conditions des marchés des capitaux défavorables, un niveau d'activité de détail et commerciale en baisse, l'incidence négative connexe sur la demande de nos produits et services et sur les prix de ceux-ci, et le volume des créances douteuses;
  • l'incapacité à protéger nos actifs, notamment les réseaux, les systèmes de TI, les locaux et l'information de nature sensible, contre des événements et des attaques comme les cybermenaces, et les dommages causés par les incendies et les catastrophes naturelles;
  • l'incapacité à optimiser les échéanciers pour le déploiement et la mise à niveau de réseaux et de systèmes de TI, à évaluer correctement les possibilités qu'offrent les nouvelles technologies ainsi qu'à investir et à évoluer dans la bonne direction;
  • l'incapacité à continuer d'investir de manière rigoureuse et stratégique dans des fonctions de prochaine génération, notamment des stratégies de service à la clientèle reposant sur l'information en temps réel;
  • l'incapacité à susciter une expérience client positive découlant, en particulier, du défaut d'adopter de nouvelles approches et de repousser les limites opérationnelles;
  • la complexité de nos activités découlant des multiples plateformes technologiques, systèmes de facturation et bases de données de commercialisation, ainsi que d'une myriade de forfaits, d'offres promotionnelles et de gammes de produits;
  • l'incapacité à maintenir la performance opérationnelle optimale de nos réseaux, étant donné une augmentation importante de la demande relativement à la capacité des réseaux pour les services Internet et sans fil;
  • l'incapacité à mettre en œuvre ou à maintenir des systèmes de TI performants soutenus par un cadre de gouvernance et opérationnel efficace;
  • le risque que nous puissions devoir engager des dépenses d'investissement importantes qui dépasseraient nos objectifs en matière d'intensité du capital, afin de fournir une capacité supplémentaire et de réduire la congestion sur nos réseaux;
  • l'incapacité à générer les avantages escomptés de nos restructurations d'entreprises, des remplacements et des mises à jour de systèmes, des refontes de processus, et de l'intégration des entreprises acquises;
  • les événements liés à la fonctionnalité de nos réseaux, de nos systèmes de TI, de notre équipement et de nos autres installations, ainsi que notre capacité à les protéger, à les tester, à les maintenir et à les remplacer;
  • les risques liés au matériel en orbite et les autres risques opérationnels auxquels sont exposés les satellites utilisés pour fournir nos services de télé par satellite;
  • l'incapacité à attirer des employés possédant les compétences appropriées, à les fidéliser et à stimuler leur performance dans un environnement sûr et sécuritaire;
  • les interruptions de travail;
  • l'incapacité à accéder à des sources de capital adéquates et à générer des flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation suffisants pour répondre à nos besoins de liquidités, financer les dépenses d'investissement et soutenir la croissance planifiée;
  • l'impossibilité de garantir que des dividendes seront déclarés par le conseil d'administration de BCE ou que la politique de distribution de dividendes de BCE sera maintenue;
  • l'incapacité à gérer les différents risques de crédit, de liquidité et de marché;
  • la volatilité liée à l'obligation au titre des régimes de retraite et les cotisations accrues aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi;
  • des impôts plus élevés découlant de l'adoption de nouvelles lois fiscales ou de modifications apportées aux lois fiscales existantes ou à leur interprétation, et l'incapacité à prévoir l'issue des audits gouvernementaux;
  • l'incapacité à réduire les coûts ainsi que toute augmentation imprévue de coûts;
  • l'incapacité à faire évoluer nos pratiques afin d'effectuer un suivi et un contrôle efficaces des activités frauduleuses, y compris l'utilisation non autorisée de notre contenu et le vol de nos services de télé;
  • les événements ayant une incidence sur la capacité de nos tiers fournisseurs et impartiteurs à continuer de nous fournir les produits et les services dont nous avons besoin pour exercer nos activités;
  • l'incapacité d'adopter des pratiques de gestion de l'approvisionnement et des fournisseurs permettant de gérer adéquatement les risques associés aux modèles de nos fournisseurs, existants ou nouveaux;
  • la qualité de nos produits et de nos services et la mesure dans laquelle ils peuvent comporter des défauts de fabrication ou ne pas être conformes aux normes et aux règlements gouvernementaux applicables;
  • les risques liés à la sécurité et les risques de fuite de données advenant le contournement des protocoles de contrôle de la sécurité applicables à nos solutions infonuagiques;
  • un règlement défavorable des litiges, en particulier des actions collectives;
  • des modifications défavorables aux lois applicables et l'incapacité d'agir en amont pour ce qui est du respect de nos obligations juridiques et réglementaires;
  • les préoccupations en matière de santé relatives aux émissions de radiofréquences par des appareils de communication sans fil;
  • l'incapacité à maintenir le service à la clientèle et à assurer le fonctionnement de nos réseaux si des épidémies, des pandémies et d'autres éventualités menaçantes pour la santé survenaient;
  • l'incapacité à comprendre les préoccupations concernant les changements climatiques ou les attentes du public et du gouvernement pour ce qui est des questions environnementales, et à y répondre adéquatement;
  • l'échéancier et la réalisation prévus de l'acquisition proposée de MTS et de la cession subséquente proposée, de MTS à TELUS Corporation, d'un certain nombre d'abonnés des services sans fil postpayés et d'emplacements exploités par des concessionnaires, qui sont assujettis à des conditions de clôture ainsi qu'à d'autres risques et incertitudes et pour lesquels rien ne garantit que les avantages anticipés seront réalisés.

 

Nous prévenons le lecteur que la liste de facteurs de risque qui précède n'est pas exhaustive et que d'autres facteurs pourraient avoir une incidence défavorable sur nos résultats. Nous encourageons les investisseurs à lire également l'Avis concernant les déclarations prospectives de BCE daté du 2 février 2017 pour obtenir plus de détails au sujet de certains des facteurs de risque et hypothèses mentionnés et d'autres facteurs de risque et hypothèses, ce document étant déposé par BCE auprès des autorités des provinces canadiennes en valeurs mobilières (disponible à Sedar.com) et de la Securities and Exchange Commission des États-Unis (disponible à SEC.gov). Ce document est également disponible à BCE.ca.

L'Avis concernant les déclarations prospectives de BCE daté du 2 février 2017 est intégré par renvoi dans le présent communiqué de presse.

Pour obtenir plus de renseignements, veuillez consulter la présentation intitulée Téléconférence sur les résultats du T4 2016 et l'orientation financière 2017, datée du 2 février 2017, disponible sur le site Web de BCE.

À PROPOS DE BCE
Plus grande entreprise de communications du Canada, BCE fournit des services d'accès large bande sans fil, de télévision, Internet et de communications d'affaires large bande par l'intermédiaire de Bell Canada et de Bell Aliant. Première entreprise canadienne de services multimédias, Bell Média possède des actifs de premier plan dans les secteurs de la télévision, de la radio, de l'affichage et des médias numériques. Pour en savoir plus, visitez le site BCE.ca.

L'initiative Bell Cause pour la cause fait la promotion de la santé mentale par des campagnes nationales de sensibilisation et de lutte contre la stigmatisation, comme la Journée Bell Cause pour la cause, et par un important financement des soins communautaires, de la recherche et des initiatives en milieu de travail. Pour en savoir plus, visitez le site Bell.ca/cause.

Questions des médias :

Jean Charles Robillard
Communications, Bell
514-870-4739
jean_charles.robillard@bell.ca

Questions des investisseurs :

Thane Fotopoulos
Relations avec les investisseurs, BCE
514-870-4619
thane.fotopoulos@bell.ca

 

SOURCE Bell Canada

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