MONTRÉAL, le 24 févr. 2020 /CNW Telbec/ - Québecor a déposé
au Conseil de la radiodiffusion et
des télécommunications canadiennes (CRTC) son intervention relative
au renouvellement des licences des services de langue française et
de langue anglaise de la Société Radio-Canada (SRC) exposant la
nécessité que le diffuseur public soit « davantage animé d'une
culture de service public que d'entreprise commerciale », tel que
souligné dans le Rapport Yale sur l'avenir des communications au
Canada.
Alors que les audiences publiques sur le sujet débuteront le 25
mai prochain, plusieurs questions doivent être posées quant au rôle
complémentaire que devrait jouer le diffuseur public et la place
qu'il devrait occuper. Est-il souhaitable que le diffuseur public
soit animé par une culture de performance et de rendement financier
au lieu d'une culture de service public? En quoi la diffusion de
certains contenus étrangers, comme les superproductions ou les
téléséries américaines, correspond véritablement au mandat de la
SRC? Est-ce équitable pour les contribuables de payer un abonnement
Tou.tv Extra pour accéder à du contenu qu'ils ont déjà payé à même
leurs impôts? Les réponses à ces questions seront déterminantes
pour assurer la pérennité du système de radiodiffusion
canadien.
« La SRC doit redevenir ce radiodiffuseur public fort avec un
mandat contribuant davantage au rayonnement de la culture
québécoise et canadienne ainsi que de ses artistes et de ses
créateurs. À l'heure où l'industrie de la télévision est grandement
fragilisée, faire concurrence au secteur privé avec des revenus
garantis du trésor public est manifestement inéquitable pour les
diffuseurs privés. Il en va de l'équilibre de notre système
télévisuel. Alors que nous sommes nombreux dans le milieu à
dénoncer depuis de nombreuses années la dérive du diffuseur public,
le CRTC et le gouvernement ont tout en main pour agir », a déclaré
Pierre Karl Péladeau, président et chef de la direction de
Québecor.
« Considérant qu'elle bénéficie d'une large enveloppe
parlementaire, la SRC ne devrait pas être soumise à des exigences
de performance commerciale. Préciser et baliser le mandat du
diffuseur public permettrait donc d'orienter sa programmation,
notamment en offrant davantage d'émissions de certaines catégories,
en favorisant la couverture de la nouvelle étrangère et le
journalisme d'enquête, ou encore, en veillant à soutenir et à
mettre en valeur le talent des artistes et des créateurs canadiens
plutôt qu'en acquérant des formats étrangers. Les téléspectateurs
pourraient ainsi bénéficier d'une vraie complémentarité entre le
public et le privé, soit d'une offre télévisuelle forte, utile et
beaucoup plus complète », a conclu France Lauzière, présidente et
chef de la direction de Groupe TVA et chef du contenu, Québecor
Contenu.
À propos de Québecor
Chef de file canadien des
télécommunications, du divertissement, des médias d'information et
de la culture, Québecor est l'une des entreprises de communication
intégrées les plus performantes de l'industrie. Portées par la
volonté de faire vivre la meilleure expérience qui soit à ses
clients, toutes les filiales et marques de Québecor se distinguent
par une offre de produits et services de qualité, multiplateformes
et convergents.
Québecor (TSX : QBR.A, QBR.B), dont le siège social est
solidement implanté au Québec, emploie plus de
10 000 personnes au Canada.
Entreprise familiale fondée en 1950, Québecor a à cœur de
s'impliquer activement dans sa communauté. Chaque année, elle
s'investit auprès de plus de 400 organismes dans les domaines aussi
essentiels que sont la culture, la santé, l'éducation,
l'environnement et l'entrepreneuriat.
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SOURCE Québecor