QUÉBEC, le 26 juin 2018 /CNW Telbec/ - En association avec
Éléphant : mémoire du cinéma québécois, le Musée national
des beaux-arts du Québec (MNBAQ) est heureux de présenter Dames
galantes (1990) de Jean-Charles
Tacchella, qui signe le scénario avec Jacques Emmanuel, le dimanche 1er juillet à
14 h à l'Auditorium Sandra et Alain
Bouchard du pavillon Pierre
Lassonde. Ce film restauré par Éléphant, qui
s'inscrit dans un cycle sur les coproductions, met en vedette
Richard Bohringer, Isabella Rossellini, Eva
Grimaldi et la Québécoise Anne Létourneau. Avant la
projection, les spectateurs pourront visionner un court entretien
vidéo tourné par Claude Fournier
avec Jean-Charles Tacchella, il y a
quelques années, à sa résidence près de Paris.
Dames galantes est une comédie d'époque réalisée avec la
France et l'Italie. Elle porte la
signature d'un grand penseur du cinéma, doublé d'un réalisateur à
succès. Parmi les productions de Tacchella qui se sont démarquées :
Cousin cousine (1975) et Escalier C (1985), deux
œuvres cinématographiques, dont il a aussi écrit les scénarios.
Cousin cousine a non seulement conquis le public américain,
mais il a également décroché trois nominations aux Oscars dans les
catégories : meilleur film étranger, meilleur scénario et meilleure
actrice pour Marie-Christine
Barrault.
Synopsis
Dames galantes est une évocation
historique des aventures amoureuses d'un grand séducteur, Brantôme,
qui décida, à l'âge de quarante ans, de se faire écrivain pour
garder en mémoire toutes ses amours. Comme il le souhaitait, sa
gloire fut posthume, soit cinquante ans après sa mort, avec la
publication des Vies des dames galantes.
Jean-Charles Tacchella, en
bref
Tacchella n'avait pas encore 13 ans lorsqu'il a décidé
de consacrer sa vie au cinéma. Il se lie bientôt d'amitié avec des
artisans du septième art tels qu'Erich von Stroheim, Anna Magnani, Vittorio
De Sica et crée un mensuel avec Henri Colpi intitulé Ciné-Digest. En
1948, il participe à la fondation d'un ciné-club d'avant-garde, «
Objectif 49 », présidé par Jean Cocteau. Berceau de la Nouvelle
Vague, ce ciné-club organise, en 1949 à Biarritz, le Festival du
film maudit, le premier festival du film d'auteur. Cette année-là,
le producteur Pierre Braunberger
l'engage comme humoriste. Tacchella commence aussi à travailler à
des scénarios de façon anonyme et s'implique à la télévision en
imaginant la première émission à laquelle le public participe.
C'est principalement comme scénariste et réalisateur qu'il laissera
sa marque. La présentation de Dames galantes au MNBAQ est
donc une belle occasion d'apprécier le travail d'un grand homme de
cinéma et de renouer avec son œuvre.
À propos d'Éléphant : mémoire du cinéma
québécois
Mis sur pied en 2007, Éléphant : mémoire
du cinéma québécois est un vaste chantier entièrement financé
par Québecor destiné à numériser, restaurer, conserver et rendre
accessible l'ensemble des longs métrages de fiction du patrimoine
cinématographique québécois. Codirigé par Claude Fournier et Marie-José Raymond,
Éléphant a, depuis sa création, restauré 225 films qui sont
offerts 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 sur le service de vidéo
sur demande illico de Vidéotron au canal 900, sur illico.tv et
sur l'application illico. Les films sont également accessibles en
version originale et sous-titrée en anglais sur iTunes Canada et dans tous les pays du monde où l'une
des langues officielles est le français ou l'anglais. De plus,
depuis le 15 mars 2018, 50 de ces films sont aussi offerts en
version sous-titrée en espagnol dans les pays hispanophones. Le
site Internet Éléphant : mémoire du cinéma québécois,
www.elephantcinema.quebec, constitue quant à lui la plus importante
banque de données et d'information sur le cinéma québécois.
Les films restaurés par Éléphant : mémoire du cinéma
québécois peuvent maintenant être visionnés sur grand écran
dans le confort de deux grandes institutions culturelles, grâce au
récent partenariat avec la Cinémathèque québécoise et le Musée
national des beaux-arts du Québec (MNBAQ).
Éléphant : mémoire du cinéma québécois est un projet
philanthropique. À cet effet, Québecor n'en tire aucun avantage
pécuniaire. À l'exception d'un montant minimal pour couvrir une
partie des frais d'exploitation de la plateforme, la totalité des
revenus de la diffusion de ces films est reversée aux détenteurs
des droits et aux créateurs du cinéma québécois.
SOURCE Québecor