QUÉBEC, le 6 juin 2017 /CNW Telbec/ - Le Musée national des
beaux-arts du Québec (MNBAQ) est heureux de s'associer à
Éléphant : mémoire du cinéma québécois pour une autre
projection Éléphant sur grand écran, un film exceptionnel de
Gilles Carle, d'après l'œuvre de
Roger Lemelin : Les Plouffe. Entièrement tournée à Québec,
cette histoire palpitante propose 198 minutes de pur plaisir grâce
à une pléiade d'acteurs immenses, les Juliette Huot, Émile Genest, Denise Filiatrault, Anne Létourneau, Stéphane
Audran, Gabriel Arcand, Serge Dupire, Paul Berval, Pierre Curzi et Louise Laparé, pour ne nommer
que ceux-là. Cette projection aura lieu le dimanche 11 juin
prochain, à 14 h, mais pour ceux et celles qui assisteront à
cette présentation spéciale, une surprise les attend peut-être…
Gabriel Arcand, l'inoubliable
interprète d'Ovide, déplacera des montagnes pour tenter d'être à
Québec ce jour-là, afin de répondre aux questions des cinéphiles.
Une raison de plus pour assister à cette présentation, car voir
Les Plouffe, c'est voir notre
histoire et la comprendre un peu mieux, c'est voir Québec et
retomber amoureux de la ville.
Les Plouffe,
chef-d'œuvre de notre cinéma
Cette œuvre, c'est tout un
Québec à comprendre ou à redécouvrir dans le confort de
l'auditorium Sandra et Alain
Bouchard du pavillon Pierre
Lassonde. Et c'est la version préférée de Gilles Carle, celle qui avait été projetée au
Festival de Taormina, en Sicile, en 1981, qui dure trois heures et
18 minutes, qui sera proposée. Cette version définitive a été
reconstituée et restaurée par Éléphant, une tâche colossale,
puisqu'après la sortie de son film, le cinéaste l'a cisaillé,
rassemblé et remonté quatre fois en moins d'un mois, abandonnant au
hasard et à la négligence, toutes les retailles de son film. À cet
effet, l'histoire de ce sauvetage par Éléphant est reconstituée en
détail sur un blogue écrit par Claude
Fournier, en septembre 2010, le lien :
http://bit.ly/2qlmMau
Ce 198 minutes passe comme en un éclair en compagnie de la
famille Plouffe, qui traverse le tumulte des années 40, bousculée
de l'intérieur par le désespoir de Théophile, le père, les
angoisses de Joséphine, la mère, les tribulations amoureuses
d'Ovide et de Napoléon et les exploits sportifs de Guillaume, leurs
fils. Avec Les Plouffe, il
faut voir aussi tous ces figurants de Québec qui, par milliers, ont
participé à la procession aux flambeaux de la Fête-Dieu, une scène
magistrale, digne de Cecil B. de
Mille, du Gilles Carle comme
on l'aime : forcené, survolté et inspiré.
À propos d'Éléphant : mémoire du cinéma
québécois
Mis sur pied en 2007, Éléphant : mémoire du
cinéma québécois est un vaste chantier destiné à numériser,
restaurer, conserver et rendre accessible l'ensemble des
longs-métrages de fiction du patrimoine cinématographique
québécois. Codirigé par Claude
Fournier et Marie-José Raymond, Éléphant a, depuis sa
création, restauré 225 films qui sont offerts 24 heures sur 24 et 7
jours sur 7 sur le service de vidéo sur demande illico de Vidéotron
au canal 900, sur illico.tv et sur l'application illico. De plus,
les films sont également accessibles, à mesure qu'ils y sont
versés, sur iTunes Canada,
États-Unis, France, et autres pays
d'Europe et d'Afrique, en version
originale et sous-titrée, partout où l'une des langues officielles
est le français ou l'anglais. Le site Internet Éléphant :
mémoire du cinéma québécois, www.elephantcinema.quebec,
constitue quant à lui la plus importante banque de données et
d'information sur le cinéma québécois.
Les films restaurés par Éléphant : mémoire du cinéma
québécois peuvent maintenant être visionnés sur grand écran
dans le confort de deux grandes institutions culturelles, grâce au
récent partenariat avec la Cinémathèque québécoise et le Musée
national des beaux-arts du Québec (MNBAQ).
Éléphant : mémoire du cinéma québécois est un projet
philanthropique entièrement financé par Québecor. À cet effet,
Québecor n'en tire aucun avantage pécuniaire. À l'exception d'un
montant minimal pour couvrir une partie des frais d'exploitation de
la plateforme, la totalité des revenus de la diffusion de ces films
est reversée aux détenteurs des droits et aux créateurs du cinéma
québécois.
SOURCE Québecor