QUÉBEC, le 19 juillet 2024 /CNW/ -
Lors de la rencontre des ministres
fédéral, provinciaux et territoriaux de l'Agriculture, le ministre
de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation et ministre
responsable de la région du Centre-du-Québec,
M. André Lamontagne, a tenu à aborder la question de
l'équivalence des normes. Les produits locaux doivent concurrencer
les produits importés, et il importe de faire en sorte que ceux-ci
respectent les exigences sanitaires tout en prenant en compte les
différences d'exigences environnementales et sociales.
Le ministre Lamontagne a rappelé que les États-Unis se sont
récemment dotés d'outils leur permettant de mener des enquêtes
commerciales plus poussées lors de manquements en matière de
travail et d'environnement. Il a donc encouragé le gouvernement
fédéral à profiter de cette occasion pour se pencher sur des pistes
de solutions afin de mieux protéger le marché intérieur.
Code de conduite
Le ministre se félicite de l'annonce de la participation de tous
les grands détaillants en alimentation au Code de conduite du
secteur des épiceries. En tant que coprésident depuis 2020 du
groupe de travail fédéral-provincial, il a contribué à mettre en
place les conditions nécessaires afin que l'industrie agisse en
concertation pour identifier et mettre en œuvre des solutions au
manque de transparence, de prévisibilité et d'équité entre
fournisseurs et détaillants. À terme, les entreprises pourront
compter sur un environnement d'affaires propice aux
investissements, ce qui bénéficiera aux consommateurs.
Gestion des risques
Toujours dans l'optique de mieux soutenir le secteur
agroalimentaire, le Québec a rappelé que les changements
climatiques affectent de plus en plus les entreprises agricoles et
qu'il est nécessaire de réviser les programmes de gestion des
risques. Notamment, le cadre fédéral-provincial-territorial
Agri-relance doit impérativement être amélioré afin qu'il suive
l'évolution du contexte climatique et qu'il réponde plus
adéquatement et diligemment à la diversité des productions.
Pesticides
Le Québec a approuvé le plan d'action soumis par le Groupe de
travail fédéral-provincial-territorial sur la gestion des
pesticides. Depuis des années, le ministre Lamontagne fait valoir
la nécessité d'accroître le développement de méthodes et d'outils
permettant de réduire la dépendance aux pesticides de synthèse et
de soutenir les entreprises agricoles dans l'adoption de méthodes
et d'outils de rechange.
Citation
« Je suis très satisfait du dénouement du dossier relatif
au code de conduite. C'est une illustration concrète du leadership
que peut exercer le Québec sur la scène agroalimentaire canadienne
et qui se traduit par des retombées pour nos entreprises et nos
consommateurs. Nos entreprises agricoles et de transformation font
face à de plus en plus de contraintes et ne cessent de faire
des efforts pour répondre aux exigences environnementales et
sociales. Je me réjouis donc de l'engagement des ministres de
l'Agriculture à appuyer la demande du Québec pour explorer les
façons de veiller à ce que les importations répondent à des normes
équivalentes à celles qui s'appliquent aux produits locaux.
Les difficultés rencontrées par les entreprises agricoles
québécoises au cours de la saison de production 2023 ont
clairement mis en évidence la nécessité de réduire la lourdeur
administrative des programmes de gestion des risques offerts et
d'accroître notre rapidité d'intervention, tout en nous adaptant
aux risques climatiques croissants. »
André Lamontagne, ministre de l'Agriculture, des
Pêcheries et de l'Alimentation et ministre responsable de la région
du Centre-du-Québec
Faits saillants
- Agri-relance est le cadre d'aide destiné à répondre aux
réalités rencontrées sur le terrain, puisqu'il a pour objectif de
compenser des coûts supplémentaires pour reprendre les activités de
production agricole. Ce programme est partagé entre le fédéral et
le provincial à 60 %-40 %.
- Le 11 mai 2023, un programme de fonds d'urgence de 25 millions
de dollars, avec un effet de levier de 167 millions de dollars, a
été annoncé par le gouvernement du Québec. Des paliers ont
également été ajoutés à l'automne 2023 afin de moduler l'aide
financière selon le chiffre d'affaires des entreprises. La hauteur
du fonds de roulement peut varier de 50 000 $ à 200 000 $.
Lien connexe
Québec.ca
Suivez le MAPAQ sur les réseaux sociaux :
Facebook, X, Instagram, LinkedIn, YouTube
SOURCE Cabinet du ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de
l'Alimentation