CREDIT AGRICOLE SA : Résultats 4ème trimestre et année 2023 - TRÈS
BONS RÉSULTATS EN 2023
TRÈS BONS
RÉSULTATS EN 2023 |
|
|
|
|
|
|
|
2023 |
CRÉDIT AGRICOLE S.A. |
|
GROUPE CRÉDIT AGRICOLE |
|
|
|
Publié |
Sous-jacent |
|
|
Publié |
Sous-jacent |
|
|
Revenus |
|
25 180 m€+12,0% 12M/12M |
24 563 m€+9,5% 12M/12M |
|
|
36 492 m€+4,8% 12M/12M |
35 641 m€+3,8% 12M/12M |
|
|
Charges hors FRU |
|
- 13 632 m€ +8,1% 12M/12M |
- 13 618 m€+8,9% 12M/12M |
|
|
- 21 464 m€+5,7% 12M/12M |
- 21 450 m€+6,6% 12M/12M |
|
|
Résultat Brut d’Exploitation |
|
11 039 m€+19,6% 12M/12M |
10 436 m€+12,5% 12M/12M |
|
|
14 408 m€+5,2% 12M/12M |
13 572 m€+1,3% 12M/12M |
|
|
Coût du risque |
|
- 1 777
m€ +1,8% 12M/12M |
- 1 693 m€ +9,2% 12M/12M |
|
|
- 2 941m€ +1,7% 12M/12M |
- 2 856 m€ +5,9% 12M/12M |
|
|
RNPG |
|
6 348 m€+19,6% 12M/12M |
5 923 m€+11,0% 12M/12M |
|
|
8 258 m€ +3,3% 12M/12M |
7 647 m€-1,5% 12M/12M |
|
|
Coex (hors FRU) |
|
54,1%-1,9 pp 12M/12M |
55,4%-0,3 pp 12M/12M |
|
|
58,8% +0,5 pp 12M/12M |
60,2 %+1,5 pp 12M/12M |
|
|
Les variations 2023/2022 sont en pro-forma IFRS17
RNPG AU PLUS HAUT NIVEAU ET EN FORTE CROISSANCE
- Une performance
tirée par la forte croissance des revenus dans tous les pôles
métiers, s’appuyant sur l’ensemble des projets de
développement
- Tous les
indicateurs financiers en ligne, ou en avance par rapport à la
trajectoire PMT Ambitions 2025
- COEX à
55,4% (sous-jacent hors FRU) inférieur au plafond PMT de
58%
- ROTE à
12,6% (sous-jacent) supérieur à la cible PMT de 12%
- CET1
CASA phasé à 11,8% supérieur à la cible PMT de 11%
- CET1 GCA
phasé à 17,5% (820pb>SREP)
DIVIDENDE 2023 REFLÉTANT CETTE TRÈS BONNE
PERFORMANCE
- Porté à
1,05€/action (+24% vs. dividende 2022 hors rattrapage
2019)
- Triplé
en 9 ans
T4-23 MARQUÉ PAR LA SINISTRALITÉ CLIMATIQUE APRÈS UN
T4-22 PARTICULIÈREMENT ÉLEVÉ
- Revenus
stables T4/T4, en hausse de +9,1% hors Assurances, impacté
ce trimestre par la forte sinistralité climatique et un effet de
base IFRS17
- Charges
récurrentes en évolution maîtrisée de +3,7% T4/T4
- Coût du
risque dans la tendance des trimestres précédents
STRATÉGIE CLIMAT
RENFORCÉE ET
ACCÉLÉRÉE,
PRESENTÉE LORS DU WORKSHOP CLIMAT
- Amplification
des engagements en faveur de la transition vers les énergies
bas-carbone
- Extension des
ambitions en matière de décarbonation de nos portefeuilles (Net
Zero)
- Amélioration de
la notation CDP de B à A-, signe de nos avancées en matière de
stratégie climat
|
|
Dominique Lefebvre, Président de la SAS Rue
La Boétie et Président du Conseil d’administration de Crédit
Agricole S.A. « Le Groupe Crédit Agricole présente de
très bons résultats en 2023, dont les trois quarts sont conservés
et réinvestis dans l’économie, en faveur des grandes transitions
sociétales. » |
|
Philippe Brassac,Directeur général de Crédit
Agricole S.A. « Les très bons résultats du Groupe CA en 2023
(8,3 Mds€), ainsi que ceux du quatrième trimestre (1,7 Md€)
pourtant naturellement impactés par une forte sinistralité
climatique, démontrent une nouvelle fois l’utilité et la solidité
de notre modèle. » |
|
Ce communiqué de presse commente les résultats
de Crédit Agricole S.A. ainsi que ceux du Groupe
Crédit Agricole, qui regroupe les entités de
Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales du
Crédit Agricole, lesquelles détiennent 59,7% de
Crédit Agricole S.A. Les éléments spécifiques qui,
retraités des différents soldes intermédiaires auxquels ils se
rapportent, permettent de calculer les résultats sous-jacents, sont
détaillés dans les annexes de ce communiqué. Tous les chiffres 2022
sont présentés en pro forma IFRS17.
Groupe Crédit Agricole
Déploiement du plan stratégique
Le modèle de développement de banque universelle permet
d'assurer une dynamique de croissance des revenus régulière et
élevée
Crédit Agricole S.A. s’appuie sur un modèle
offrant un potentiel de croissance organique sans cesse renouvelé.
Ce modèle s’appuie sur trois axes : la conquête client,
l’équipement des clients et le développement des offres. A ce titre
la conquête client brute s’élève à 1,9 million de nouveaux clients
en 2023, augmentant le fonds de commerce de 191 000 clients
sur l’année. L’équipement des clients croît naturellement, sur les
différentes offres. Ainsi, la part de marché crédits aux ménages
s’établit structurellement à 30%1 et permet de tirer les parts de
marché sur les autres offres qui sont aujourd’hui à 30% en gestion
d’actifs2, 28% en paiements3, 22% en prévoyance individuelle4, 19%
en assurance emprunteur4, 15% en assurance vie4, 7% en assurance
dommage et 4% en services immobilier. Enfin, en lien avec le modèle
de banque universelle, les offres clients s’étoffent
régulièrement : les métiers CA Transitions et Energies
(CAT&E) et CA Santé et Territoires (CAST) ont ainsi été
récemment déployés pour d’une part industrialiser le financement de
projets d’énergie renouvelable ainsi que la production et
fourniture d’électricité, et d’autre part offrir des solutions
améliorant l’accessibilité aux soins et l’accompagnement du
vieillissement.
Ce modèle est complété d’un flux régulier
d’acquisitions et de partenariats, via la consolidation des métiers
de Crédit Agricole S.A. sur leurs marchés pour construire la banque
universelle. En 2023, le développement externe de Crédit Agricole
S.A. s’est fait selon six axes de développement. Tout d’abord, la
Banque privée et les Services financiers aux institutionnels ont
changé d’échelle via, d’une part, l’opération en cours avec Degroof
Petercam5 et, d’autre part, l’acquisition en août 2023 des
activités européennes de RBC Investor Services. Ensuite, les
Services financiers spécialisés ont développé une offre complète
dédiée à la mobilité via la joint-venture Leasys créée avec
Stellantis pour devenir leader européen de la location longue
durée, la reprise à 100% de CA Auto Bank afin de développer des
partenariats avec des constructeurs de plus petite taille ainsi
qu’avec des distributeurs indépendants, l’acquisition de six
filiales européennes de ALD et LeasePlan et enfin la création
de CA Mobility Services pour créer 20 offres de service d’ici 2026,
via notamment : la prise de participation minoritaire dans
WATEA6, la création d’une co-entreprise avec Opteven7 et la prise
de participation dans le capital d’HiFlow. Par ailleurs, l’année a
été marquée par le franchissement du cap de 1 million de véhicules
financés en Europe depuis le début 2023, ce qui confirme la
dynamique de Crédit Agricole Consumer Finance sur le marché de la
mobilité. En parallèle, les Assurances ont étendu leur réseau de
distribution via de nouveaux partenariats commerciaux : accord
de distribution non-vie et emprunteurs en Italie entre Crédit
Agricole Asssurances et Banco BPM8, partenariat Pacifica et Renault
(Mobilize Financial Services) pour l’assurance automobile. Par
ailleurs, Crédit Agricole S.A. structure les services dans
l’immobilier, via l’acquisition des activités de Property
management de Casino, et accélère la digitalisation et l’innovation
grâce à sa prise de participation dans Worklife9 et, pour les
services de paiement, son partenariat avec Wordline10. A cet égard,
Crédit Agricole S.A a annoncé l’acquisition d’une participation
minoritaire de 7 % au capital de Worldline le 22 janvier 2024.
Enfin, au titre de l’accompagnement des transitions dans les
nouveaux métiers CA T&E et CAST, Crédit Agricole S.A. a pris
une participation minoritaire dans R3 (conseil en transition
énergétique) pour 40%, dans Selfee (production et fourniture
d’énergie) pour 43%, et Crédit Agricole Assurances a pris une
participation majoritaire dans Omedys pour 93% et Medicalib pour
86% (cf plus bas).
Ces deux piliers du modèle de développement de
banque universelle de Crédit Agricole S.A. permet d’assurer une
dynamique de croissance des revenus régulière et élevée. De 2017 à
2023, les revenus ont cru chaque année quel que soit
l’environnement.
Avancées du Projet Client
Le déploiement du projet Client s’est
matérialisé par l’établissement de feuilles de route pour les deux
nouveaux métiers CA Transitions et Energies, CA Santé et
Territoires.
D’une part, CA Transitions & Energies se
structure autour de deux activités : d’une part le conseil en
transitions auprès des particuliers (via J’écorénove mon logement),
des entreprises et collectivités publiques (via R3), et d’autre
part la production et la fourniture d'électricité renouvelable en
circuit court, en coopération avec les acteurs des territoires,
avec à l'appui une offre d'investissement et une offre de
financement. A cet égard les objectifs sont les suivants :
structurer et distribuer près de 19 milliards d’euros de
financement de projets d’énergies renouvelables en cumulé d’ici
2030, produire 2 GW de capacité installée d’ici 2028 à partir
d’actifs détenus par le Crédit Agricole, et fournir 500 GWH d’ici
2026, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 196 000
habitants11. D’autre part, CA Santé et Territoires s’organise en
deux leviers industriels au service du Groupe : l’accès à la
santé et le « bien vieillir ». Au titre de l’accès
à la santé, Crédit Agricole S.A. souhaite répondre aux besoins de
santé primaire sur l’ensemble du territoire français à tout moment.
Des acquisitions ciblées (Omedis, solution de téléconsultation
assistée, et Medicalib, solution de mise en relation entre patients
et paramédicaux pour des soins à domicile) ont été menées à cet
effet pour structurer l’offre client. Au titre du « bien
vieillir », Crédit Agricole S.A souhaite anticiper et
accompagner l’adaptation de la société au vieillissement avec des
solutions de services et d’hébergement.
Par ailleurs, les avancées du projet client se
sont matérialisées via une progression de la satisfaction client et
une plus grande digitalisation. En effet, l’Indice de
Recommandation Client des Caisses régionales est en progression sur
les professionnels, les entreprises et les patrimoniaux. Le Crédit
Agricole est devenu la Banque préférée des entrepreneurs
français12, LCL a été élu Service Client13 et CA Italia a été
classée numéro 1 en matière d’Indice de recommandation client14. En
parallèle, la part des clients digitaux au sein des Caisses
régionales est forte (76,9%15) et en augmentation (+8,7 points de
pourcentage depuis trois ans). LCL a déployé un parcours digital
pour les souscriptions Assurances et 12% de ses ventes se fait en
« selfcare ». Enfin, le nouveau lancement commercial de
BforBank a eu lieu en septembre 2023. L’augmentation de la
satisfaction client et de la digitalisation s’est traduite dans les
chiffres de conquête, ainsi depuis le début de Plan Moyen terme la
conquête nette s’établit à 573 000 nouveaux clients pour un
objectif de 1 million de clients sur toute la durée du Plan.
Stratégie climat
De nouveaux engagements forts dans la continuité
des engagements existants ont été annoncés lors du workshop climat
qui s’est tenu le 14 décembre 2023.
D’une part, le Groupe Crédit Agricole a annoncé
concentrer et renforcer son soutien aux énergies renouvelables
(ENR) et bas carbone, qui s’illustre notamment au travers de deux
objectifs : la multiplication par 3 des financements d’ENR
structurés chaque année par CAT&E, en France, entre 2020 et
2030, ce qui portera à 19 milliards d’euros les financements
cumulés en 2030 ; et l’augmentation de +80% de l’exposition de
CACIB aux énergies bas carbone entre 2020 et 2025, soit
13,3 milliards d’euros en 2025 (vs. un objectif de +60%
annoncé fin 2022). Le Groupe Crédit Agricole accélère également son
désengagement des énergies fossiles, en particulier avec l’annonce
de l’arrêt de tout nouveau projet d’extraction fossile ; la
mise en place d’une approche sélective dans l’accompagnement des
énergéticiens ; et enfin l’accélération de la réduction des
émissions financées de -75% d’ici 2030 sur le secteur Pétrole et
Gaz par rapport à 2020 (vs - 30% annoncés initialement en
2022).
Enfin, le Crédit Agricole a désormais pris des
engagements sur 10 secteurs qui représentent 60% des encours du
Groupe et 75% des émissions mondiales, avec la publication de
trajectoires Net Zéro sur 8 secteurs : pétrole et gaz,
automobile, électricité, immobilier commercial, aviation, shipping,
acier, ciment ; et des mesures permettant un accompagnement
des trajectoires sur l’immobilier résidentiel et l’agriculture.
L’atteinte de ces objectifs est soutenue par une
mise en action collective pour intégrer ces engagements au cœur de
l’action du Groupe : dans les offres, en alimentant l’expansion du
champ serviciel et des expertises du Groupe ; dans les
process, en pilotant le carbone comme une ressource rare, intégrée
aux process budgétaires, aux politiques risques et aux décisions
d’octroi ; dans les reportings, en communiquant de manière
transparente et annuellement sur l’avancée des trajectoires de
décarbonation.
Activité du Groupe
L’activité commerciale connait
une activité ralentie de crédits en France compensée par les
excellentes performances des autres activités.
Sur l’année 2023, la conquête
brute s’établit à 1,9 million de clients en Banque de
proximité et le fonds de commerce progresse de +
191 000 clients. Le ralentissement de l’activité de détail observé
en France se traduit par une production de crédits atone en
Banque de proximité en France. Ainsi, entre le
troisième trimestre 2023 et le quatrième trimestre 2023, la
production est stable en Caisses régionales (-1,4%) et en baisse
chez LCL (-6,6%). En crédit à la consommation, la
production est stable par rapport au quatrième trimestre 2022, la
sélectivité accrue des dossiers de crédits étant maintenue.
En parallèle, les activités de banque de
financement et d’investissement, la gestion d’actifs, les
assurances et la banque de proximité à l’international sont à
nouveau caractérisés par une très bonne dynamique sur ce trimestre.
En effet, la banque de financement et
d’investissement présente une performance record sur le
trimestre et l’année 2023. Elle continue d’afficher des positions
de premier plan, 2ème en émission de green, social and sustainable
bonds16 en euros, et 2ème en émissions all bonds in euros dans le
monde17. La gestion d’actifs s’appuie sur une
forte collecte (26 milliards d’euros en 2023 dont 19 milliards
d’euros au quatrième trimestre 2023) portant les actifs sous
gestion au-delà de 2 000 milliards d’euros. Les
assurances bénéficient également d’un taux d’unité
de compte sur la collecte brute record, s’établissant à
50,2% ce trimestre; le taux d’équipement assurance-dommage est
en hausse à 43,1% pour les Caisses régionales (+0,5 point de
pourcentage par rapport au quatrième trimestre 2022), 27,5% pour
LCL (+0,4 point de pourcentage), 18,8% chez CA Italia (+2,0 points
de pourcentage) le chiffre d’affaires assurance dommage progresse
de +7,6% par rapport au quatrième trimestre 2022 ; et
l’activité est dynamique en prévoyance (chiffre d’affaires en
hausse de +10,6% par rapport au quatrième trimestre 2022). Enfin,
au sein de CA Italia, la production de crédits est toujours en
forte reprise augmentant de +32,3% en Italie par rapport au
troisième trimestre 2023.
Enfin, les encours de crédits en Banque de
proximité, s’établissant à 876 milliards d’euros18, ont cru à
nouveau avec une augmentation de +2,5% par rapport au quatrième
trimestre 2022. Les encours de collecte au bilan en Banque de
proximité, s’établissant à 823 milliards d’euros19, ont également
cru ce trimestre avec une augmentation +2,0% par rapport à
septembre 2023 dont +1,5% pour les Caisses régionales, +3,9% chez
LCL et 1,8% pour CA Italia.
Résultats du Groupe
Au quatrième trimestre 2023, le
résultat net part du Groupe
publié du Groupe Crédit Agricole s’établit à
1 724 millions d’euros, en baisse de
-23,2% par rapport au quatrième trimestre 2022.
Les éléments spécifiques de ce
trimestre ont un impact total de +86 millions d’euros en
résultat net part du Groupe et sont composés d’éléments
comptables récurrents pour +69 millions d’euros et d’éléments non
récurrents pour +17 millions d’euros. Les éléments récurrents
correspondent principalement à la reprise de la provision Épargne
Logement de +63 millions d’euros (+5 millions d’euros pour LCL, +4
millions d’euros pour AHM et +55 millions d’euros pour les Caisses
régionales) ; les autres éléments récurrents de +6 millions
d’euros se répartissent entre la partie spread émetteur de la FVA20
et le secured lending (+4 millions d’euros) et les couvertures de
portefeuilles de prêts (+1 million d’euros). Les éléments non
récurrents sont liés à la poursuite de la réorganisation des
activités Mobilité21 sur le pôle SFS (+17 millions d’euros).
Retraité de ces éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent22 du Groupe Crédit Agricole
atteint 1 638 millions d’euros, en
baisse de -27,5% par rapport au quatrième trimestre 2022.
Résultats consolidés du Groupe Crédit Agricole au T4-2023 et au
T4-2022
En m€ |
T4-23publié |
Eléments spécifiques |
T4-23sous-jacent |
T4-22publié |
Eléments spécifiques |
T4-22sous-jacent |
∆ T4/T4publié |
∆ T4/T4sous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit
net bancaire |
8 769 |
93 |
8 677 |
8 852 |
(63) |
8 914 |
(0,9%) |
(2,7%) |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(5 682) |
4 |
(5 686) |
(5 283) |
(84) |
(5 199) |
+7,5% |
+9,4% |
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Résultat brut d'exploitation |
3 088 |
97 |
2 991 |
3 568 |
(147) |
3 715 |
(13,5%) |
(19,5%) |
Coût du risque
de crédit |
(762) |
- |
(762) |
(753) |
- |
(753) |
+1,1% |
+1,1% |
Sociétés mises
en équivalence |
73 |
- |
73 |
97 |
(8) |
105 |
(24,7%) |
(30,5%) |
Gains ou pertes
sur autres actifs |
(19) |
- |
(19) |
(13) |
- |
(13) |
+45,4% |
+45,4% |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
2 |
12 |
(9) |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Résultat avant impôt |
2 382 |
109 |
2 274 |
2 899 |
(155) |
3 054 |
(17,8%) |
(25,5%) |
Impôt |
(455) |
(23) |
(432) |
(436) |
176 |
(612) |
+4,3% |
(29,4%) |
Résultat net
des activité arrêtées ou en cours de cession |
(10) |
- |
(10) |
(27) |
(14) |
(13) |
(63,2%) |
(24,3%) |
Résultat net |
1 918 |
86 |
1 832 |
2 435 |
7 |
2 428 |
(21,3%) |
(24,6%) |
Intérêts
minoritaires |
(194) |
- |
(194) |
(190) |
(20) |
(170) |
+2,1% |
+13,9% |
Résultat net part du Groupe |
1 724 |
86 |
1 638 |
2 246 |
(13) |
2 258 |
(23,2%) |
(27,5%) |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
64,8% |
|
65,5% |
59,7% |
|
58,3% |
+5,1 pp |
+7,2 pp |
Au quatrième trimestre 2023, le produit
net bancaire sous-jacent s’élève à 8
677 millions d'euros, en baisse de -2,7% par rapport au
quatrième trimestre 2022, expliquée par le pôle Gestion d’épargne
et assurances (-23.3%) dans lequel le métier Assurance est impacté
par la forte sinistralité climatique en comparaison d’un T4-22
favorable, ainsi que d’un effet de base IFRS1723, et le pôle Banque
de proximité en France (-4.7%) sous l’effet de la hausse du coût de
refinancement et des ressources clientèles, partiellement compensé
par la hausse progressive du taux à la production des crédits et
par les produits de la macrocouverture. Les revenus des autres
pôles sont en en hausse : les Services Financiers Spécialisés
(+23,9%) bénéficiant de l’intégration ligne à ligne de CA Auto
Bank24 depuis le deuxième trimestre 2023 ainsi que de la reprise
des activités ALD et Leaseplan dans six pays européens25 depuis le
troisième trimestre 2023 ; la Banque de proximité à
l’international progresse de +9,2% avec une marge nette d’intérêts
en hausse sur la période en lien avec la hausse des taux
d’intérêts ; le pôle Grandes clientèles affiche des revenus en
hausse de +8,6%, bénéficiant d’un haut niveau de revenus en BFI et
de l’intégration de ISB26 en services financiers
institutionnels.
Les charges d’exploitation sous-jacentes
hors fonds de résolution unique (FRU) s’établissent à
-5 686 millions d’euros, en hausse de +9,4% par rapport au
quatrième trimestre 2022. Cette hausse s’explique tout d’abord par
la hausse des charges récurrentes des métiers (frais de personnel
et rémunération variable principalement en Grande Clientèle, dans
la Banque de proximité à l’international et au LCL). Elle
s’explique également par un effet périmètre de +192 millions
d’euros lié à la consolidation de CA Auto Bank au sein du pôle
Services financiers spécialisés (+83 millions d’euros), des
activités ISB au sein du pôle Services financiers aux
institutionnels (+100 millions d’euros) et à la première
intégration de CATE (+9 millions d’euros) au sein du pôle AHM. Et
elle s’explique enfin par des éléments non récurrents, soit un
effet de base 2022 et d’autres éléments exceptionnels. Au global,
le Groupe affiche un coefficient d’exploitation sous-jacent
hors FRU à 65,5%, en hausse de +7,2 points de
pourcentage par rapport au quatrième trimestre 2022 et un
résultat brut d’exploitation sous-jacent
à 2 991 millions d’euros, en baisse de -19,5% sur la même
période.
Le coût du risque de crédit
sous-jacent augmente de façon modérée à -762 millions
d’euros, soit une hausse de +1,1% par rapport au quatrième
trimestre 2022 qui s’élevait à -753 millions d’euros. La charge de
-762 millions d’euros sur le quatrième trimestre 2023 se décompose
en une dotation sur encours sains (niveau 1 et 2) de
-27 millions d’euros (contre une dotation de -50 millions
d’euros au quatrième trimestre 2022), un provisionnement de
-669 millions d’euros pour risque avéré (niveau 3),
contre -741 millions d’euros au quatrième trimestre 2022 qui
intégrait des dotations sur un dossier spécifique, et enfin une
dotation de -66 millions d’euros de risques autres correspondant
principalement à des provisions juridiques. Les niveaux de
provisionnement ont été déterminés en tenant compte de plusieurs
scénarios économiques pondérés, comme lors des précédents
trimestres, et en appliquant des ajustements forfaitaires sur des
portefeuilles sensibles. Les scénarios économiques pondérés du
quatrième trimestre ont fait l’objet d’une mise à jour, avec un
scénario favorable (PIB à +1,2% en France en 2024, +1,6% en 2025)
et un scénario défavorable (PIB à +0,1% en France en 2024 et +0,7%
en 2025). Le
coût du risque sur encours27
sur quatre trimestres glissants atteint 25
points de base, soit en ligne avec l’hypothèse du Plan à
Moyen Terme de 25 points de base. Il atteint
26 points de base en vision trimestrielle
annualisée28.
Le résultat avant impôt sous-jacent
s’établit à 2 274 millions d'euros, en baisse de
-25,5% par rapport au quatrième trimestre 2022. Le résultat avant
impôt sous-jacent intègre la contribution des sociétés
mises en équivalence pour 73 millions d’euros
(en baisse de -30,5%, notamment expliqué par la consolidation ligne
à ligne de CA Auto Bank, ex FCA Bank) ainsi que le résultat net sur
autres actifs qui atteint -19 millions d’euros ce
trimestre. La charge d’impôt sous-jacente
est en baisse de -29,4% sur la période. Le
résultat net sous-jacent avant déduction des
minoritaires est en baisse de -24,6% pour s’établir à 1 832
millions d’euros. Les intérêts minoritaires augmentent de
+13,9%. Enfin, le
résultat net part du Groupe sous-jacent
s’établit à 1 638 millions d’euros, en baisse de
-27,5% par rapport au quatrième trimestre 2022.
Résultats consolidés du Groupe Crédit Agricole 2023 et 2022 |
|
En m€ |
2023publié |
Eléments spécifiques |
2023sous-jacent |
2022publié |
Eléments spécifiques |
2022sous-jacent |
∆ 12M/12Mpublié |
∆ 12M/12Msous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net
bancaire |
36 492 |
851 |
35 641 |
34 804 |
480 |
34 324 |
+4,8% |
+3,8% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(21 464) |
(14) |
(21 450) |
(20 304) |
(174) |
(20 130) |
+5,7% |
+6,6% |
FRU |
(620) |
- |
(620) |
(803) |
- |
(803) |
(22,8%) |
(22,8%) |
Résultat brut d'exploitation |
14 408 |
837 |
13 572 |
13 698 |
306 |
13 392 |
+5,2% |
+1,3% |
Coût du risque de
crédit |
(2 941) |
(84) |
(2 856) |
(2 892) |
(195) |
(2 697) |
+1,7% |
+5,9% |
Sociétés mises en
équivalence |
263 |
(39) |
302 |
419 |
(8) |
427 |
(37,2%) |
(29,4%) |
Gains ou pertes sur
autres actifs |
88 |
89 |
(1) |
28 |
- |
28 |
x 3,1 |
ns |
Variation de valeur
des écarts d'acquisition |
2 |
12 |
(9) |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Résultat avant impôt |
11 821 |
814 |
11 007 |
11 253 |
103 |
11 150 |
+5,0% |
(1,3%) |
Impôt |
(2 748) |
(203) |
(2 545) |
(2 647) |
59 |
(2 706) |
+3,8% |
(5,9%) |
Rés. net des activ.
arrêtées ou en cours de cession |
(3) |
- |
(3) |
121 |
80 |
40 |
ns |
ns |
Résultat net |
9 071 |
611 |
8 459 |
8 727 |
242 |
8 484 |
+3,9% |
(0,3%) |
Intérêts
minoritaires |
(813) |
(0) |
(813) |
(729) |
(7) |
(722) |
+11,4% |
+12,5% |
Résultat net part du Groupe |
8 258 |
611 |
7 647 |
7 997 |
236 |
7 762 |
+3,3% |
(1,5%) |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
58,8% |
|
60,2% |
58,3% |
|
58,6% |
+0,5 pp |
+1,5 pp |
Sur l’année 2023, le
résultat net part du Groupe publié est de 8
258 millions d'euros, contre 7 997
millions d'euros sur l’année 2022, soit une hausse de
+3,3%.
Les éléments spécifiques pour l’année
2023 ont un effet positif de
+611 millions d’euros sur le
résultat net part du Groupe publié et sont
composés d’éléments comptables récurrents pour +331 millions
d’euros et d’éléments non récurrents pour +280 millions d’euros.
Les éléments récurrents correspondent principalement à la reprise
de la provision Épargne Logement de + 360 millions d’euros, ainsi
que les éléments de volatilité comptable du pôle Grandes clientèles
(-11 millions d’euros sur la DVA et -18 millions d’euros sur les
couvertures de portefeuilles de prêts). Les éléments non récurrents
sont liés à la réorganisation des activités Mobilité29 sur le pôle
Services financiers spécialisés (+176 millions d’euros), ainsi que
la reprise de la provision pour amende Échanges Images Chèques
(+104 millions d’euros).
Hors éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent s’élève à 7
647 millions d'euros, en baisse de -1,5% par
rapport à l’année 2022.
Le produit net bancaire sous-jacent
s’élève à 35 641 millions d’euros, en hausse de
+3,8% par rapport à l’année 2022. Cette hausse
s’explique par un très haut niveau de revenus sur l’ensemble des
métiers du pôle Gestion de l’épargne et
Assurances, l’intégration ligne à ligne de CA Auto Bank au
sein du pôle Services financiers spécialisés, un
très haut niveau de revenus sur le pôle Grandes
clientèles et la hausse de la marge nette d’intérêts au
sein du pôle Banques de proximité à
l’international ; a contrario, les revenus du pôle
Banques de proximité France sont
impactés par la baisse de la marge d’intérêts.
Les charges d’exploitation
sous-jacentes hors FRU s’élèvent à -21 450 millions d’euros, en
hausse de +6,6 % par rapport à l’année 2022, intégrant
notamment l’effet périmètre lié à la consolidation ligne à ligne de
CA Auto Bank au sein du pôle Services financiers spécialisés depuis
le deuxième trimestre 2023, la consolidation des activités ISB au
sein du pôle Services financiers aux institutionnels depuis le
troisième trimestre 2023 et la première consolidation de CATE dans
le pôle AHM au quatrième trimestre 2023. Le reste de la hausse
s’explique par l’augmentation des frais de personnel dans un
contexte inflationniste et des rémunérations variable en lien avec
la performance des métiers, ainsi que la hausse des dépenses IT.
Le coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU
s’établit à 60,2% en augmentation de +1,5 point de pourcentage
par rapport à celui de l’année 2022. Le FRU s’élève à -620 millions
d’euros en 2023, en baisse de -22,8 % par rapport à 2022.
Ainsi, le résultat brut
d’exploitation sous-jacent atteint 13 572 millions
d’euros, en hausse de +1,3% par rapport à l’année 2022.
Le coût du risque
sous-jacent s’établit à -2 856 millions
d’euros (dont -220 millions d’euros de coût du risque sur
encours sains (niveau 1 et 2), -2 554 millions d’euros de
coût du risque avéré (niveau 3), et - 82 millions d’euros de
risques autres), soit une hausse de +5,9% par rapport à l’année
2022.
En 2023, les indicateurs de risque confirment
la qualité de l’actif du groupe Crédit
Agricole et du niveau de couverture de ses risques. Le
portefeuille de prêts est diversifié, plutôt orienté habitat (46%
des encours bruts) et entreprises (32% des encours bruts). Le stock
de provisions s’élève à 20,7 milliards d’euros (dont 11,1 milliards
d’euros pour les Caisses régionales), dont 42% de provisions sur
encours sains (48% pour les Caisses régionales). Le stock de
provisions sur encours sains a augmenté, au niveau du Groupe, de
+3,3 milliards d’euros depuis le quatrième trimestre 2019. La
gestion prudente de ce stock de provisions permet au Groupe Crédit
Agricole de présenter l’un des meilleurs30 taux de couverture
global des créances douteuses (à 82,6% à fin décembre 2023) parmi
les grandes banques européennes.
Le résultat sous-jacent avant
impôts, activités cédées et minoritaires ressort à
11 007 millions d’euros, en légère baisse de -1,3% par à
l’année 2022. La charge d’impôt est de -2 545 millions d’euros, en
baisse de -5,9%, avec un taux d’impôt effectif sous-jacent
s’établissant à 23,8%.
Le résultat net part du Groupe
sous-jacent s’établit ainsi à 7 647 millions d’euros, en
baisse de -1,5% par rapport à l’année 2022.
NB : Sauf mention contraire, les résultats
par pôle métier sont commentés ci-après sur la base des résultats
publiés.
Caisses régionales
Sur l’année 2023, la conquête brute est
positive avec +1,1 million de nouveaux clients31. La base
client des Caisses régionales est caractérisée par son fort taux de
principalisation du compte courant à 76,1%32 (en hausse de 2 points
de pourcentage depuis trois ans), et par sa forte part de clients
digitaux à 76,9%33. Le stock de cartes de paiement est en hausse
avec +1,7% sur un an et est composé à 14,8% de cartes haut de
gamme. Enfin, le taux d’équipement sur l’assurance
dommage est de 43,1% à fin décembre 2023, en hausse de +
0,5 point par rapport à septembre 2022.La production de
crédit est en baisse de -28,6% par rapport au quatrième
trimestre 2022 et de -1,4% par rapport au troisième trimestre 2023.
La baisse est marquée sur l’habitat (-40,8% par rapport au
quatrième trimestre 2022, - 15,9% par rapport au troisième
trimestre 2023). En contrepartie, le taux à la production des
crédits habitat a augmenté par rapport au troisième trimestre
2023 de + 42 points de base et le taux moyen à l’octroi sur 20
à 25 ans est de 4,32% la première semaine de janvier 2024.
Les encours de crédit atteignent
646,2 milliards d’euros à fin décembre 2023 (+2,4% par rapport
à fin décembre 2022 et +0,2% par rapport à fin septembre 2023)
tirés notamment par le marché des entreprises (+2,6% par rapport au
quatrième trimestre 2022).Les encours de collecte
globale sont en hausse de +3,9% sur un an et atteignent
888,0 milliards d’euros à fin décembre 2023. Cette croissance est
notamment portée par les encours de collecte bilan, qui atteignent
595,8 milliards d’euros à fin décembre 2023, en progression de
+3,3% par rapport à fin décembre 2022. Par rapport à fin septembre
2023, la collecte bilan progresse de +1,5% s’appuyant sur une
augmentation des dépôts à terme de +18,3% et dans une moindre
mesure les livrets (+2,2%). La décollecte des dépôts à vue s’est
stabilisée (-3,4%) par rapport à fin septembre 2023. Les encours de
collecte hors-bilan s’établissent à 292,2 milliards d’euros à fin
décembre 2023, en hausse de +5,0% sur un an, portée par une
collecte nette notamment sur les UCO et des effets marché
positifs.Au quatrième trimestre 2023, le produit net
bancaire publié des Caisses régionales y compris dividende SAS Rue
La Boétie s’élève à 3 223 millions d’euros, en
baisse de -4,0% par rapport au quatrième trimestre 2022. La marge
d’intermédiation baisse de -31,8%34 par rapport au quatrième
trimestre 2022, et de -10,6% par rapport au troisième trimestre
202335 pénalisée par la hausse du coût de refinancement
partiellement compensée par la hausse du rendement des crédits et
la macro-couverture. Le PNB de portefeuille est en hausse au
quatrième trimestre 2023 compte tenu d’effets de marché positifs.
Les commissions restent bien orientées à +6,5% grâce à une bonne
dynamique sur les moyens de paiement et sur l’assurance.
Les charges d’exploitation sont en baisse de -2,0%
par rapport au quatrième trimestre 2022, en raison d’un effet de
base au quatrième trimestre 2022 intégrant notamment un don pour
l’illettrisme pour 35 millions d’euros et des coûts de
transformation CAGIP pour 30 millions d’euros ; la croissance
des charges récurrentes est ainsi stable par rapport au quatrième
trimestre 2022 (-0,0%36). Le résultat brut
d’exploitation est ainsi en baisse de -9,8% par rapport au
quatrième trimestre 2022. Le coût du
risque est en hausse de +3,9% par rapport au quatrième
trimestre 2022 et s’élève à -322 millions d’euros. Les
indicateurs de risque restent stables avec un coût du risque sur
encours à 18 points de base, un taux de créances douteuses et
litigieuses à 1,8% (soit +0,1 point de pourcentage comparé au
troisième trimestre 2023) et un taux de couverture élevé à 96,5%
(soit -1,1 point de pourcentage comparé au troisième trimestre
2023). Le résultat net part du Groupe des Caisses
régionales s’élève à 349 millions d’euros au quatrième trimestre
2023, en baisse de -16,9% en comparaison au quatrième trimestre
2022. La contribution des Caisses régionales aux résultats
du Groupe Crédit Agricole s’élève à 336 millions
d’euros37 (-23,5% comparé au quatrième
trimestre 2022) en résultat net part du Groupe publié au quatrième
trimestre 2023, avec un produit net bancaire à
3 227 millions d’euros (-5,0%) et un coût du risque
à -321 millions d’euros (+4,6%).Sur l’année 2023,
le produit net bancaire y compris dividende SAS Rue La
Boétie s’établit à 14 792 millions d’euros, en baisse
de -4,7% par rapport à 2022. La marge d’intermédiation hors reprise
de provisions épargne logement est en baisse de -27,6% sur l’année.
Elle est pénalisée par la hausse du coût de refinancement qui s’est
faite plus rapidement que le repricing progressif de la nouvelle
production de crédits. Le PNB de portefeuille est en hausse en
raison d’effet marché positif et les commissions sont en hausse de
+3,7% en 2023. Les charges d’exploitation sont en hausse contenue,
+2,1% sur l’année 2023. Le résultat brut
d’exploitation est par conséquent en baisse de -15,4% sur
l’année 2023 et s’établit à 5 061 millions d’euros. Enfin, le
coût du risque reste stable sur l’année, +1,3%, et
s’établit à 1 155 millions d’euros. Le résultat net
part du Groupe des Caisses régionales y compris dividende SAS Rue
La Boétie s’élève à 3 386 millions d’euros, en baisse de
-15,9% sur l’année 2023.La contribution des Caisses
régionales aux résultats du Groupe Crédit Agricole en 2023
s’élève à 1 756 millions d’euros (-32,6%) en résultat net part
du groupe publié, avec un produit net bancaire à 13 259 millions
d’euros (-6,3%) et un coût du risque à -1 152 millions d’euros
(+1,4%).
Crédit Agricole S.A.
Résultats
Le Conseil d’administration de Crédit Agricole
S.A., réuni sous la présidence de Dominique Lefebvre le 7
février 2024, a examiné les comptes du quatrième trimestre
2023.
Résultats consolidés de Crédit Agricole S.A. au T4-2023 et au
T4-2022
En
m€ |
T4-23publié |
Eléments spécifiques |
T4-23sous-jacent |
T4-22publié |
Eléments spécifiques |
T4-22sous-jacent |
∆ T4/T4publié |
∆ T4/T4sous-jacent |
Produit
net bancaire |
6 040 |
19 |
6 021 |
5 967 |
(63) |
6 029 |
+1,2% |
(0,1%) |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(3 710) |
4 |
(3 714) |
(3 231) |
(20) |
(3 211) |
+14,8% |
+15,7% |
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Résultat
brut d'exploitation |
2 330 |
24 |
2 307 |
2 735 |
(83) |
2 818 |
(14,8%) |
(18,1%) |
Coût du risque
de crédit |
(440) |
- |
(440) |
(443) |
- |
(443) |
(0,7%) |
(0,7%) |
Sociétés mises
en équivalence |
61 |
- |
61 |
80 |
(8) |
88 |
(24,3%) |
(31,3%) |
Gains ou pertes
sur autres actifs |
(17) |
- |
(17) |
(10) |
- |
(10) |
+61,3% |
+61,3% |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
2 |
12 |
(9) |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Résultat
avant impôt |
1 937 |
35 |
1 902 |
2 362 |
(91) |
2 453 |
(18,0%) |
(22,5%) |
Impôt |
(369) |
(4) |
(365) |
(323) |
160 |
(483) |
+14,1% |
(24,5%) |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
(10) |
- |
(10) |
(27) |
(14) |
(13) |
ns |
ns |
Résultat
net |
1 558 |
32 |
1 527 |
2 012 |
55 |
1 957 |
(22,6%) |
(22,0%) |
Intérêts
minoritaires |
(224) |
(0) |
(224) |
(228) |
(30) |
(199) |
(2,1%) |
+12,4% |
Résultat
net part du Groupe |
1 334 |
31 |
1 303 |
1 784 |
25 |
1 758 |
(25,2%) |
(25,9%) |
Bénéfice
par action (€) |
0,36 |
0,01 |
0,35 |
0,49 |
0,01 |
0,48 |
(25,2%) |
(26,1%) |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
61,4% |
|
61,7% |
54,2% |
|
53,3% |
+7,3 pp |
+8,4 pp |
Au quatrième trimestre 2023, le
résultat net part du Groupe
publié de Crédit Agricole S.A. s’élève à 1
334 millions d’euros,
soit une baisse de -25,2% par rapport au quatrième trimestre
2022.
Les éléments spécifiques de ce
trimestre ont un impact de +31 millions d’euros en résultat net
part du Groupe et sont composés d’éléments comptables récurrents
pour +14 millions d’euros et d’éléments non récurrents pour +17
millions d’euros. Les éléments récurrents correspondent
principalement à la reprise de la provision Épargne Logement de +8
millions d’euros (+4 millions d’euros sur LCL et +4 millions
d’euros sur AHM) ; les autres éléments récurrents se
compensent entre la partie spread émetteur de la FVA38 et le
secured lending (+4 millions d’euros) et les couvertures de
portefeuilles de prêts (+1 million d’euros). Les éléments non
récurrents sont liés à la poursuite de la réorganisation des
activités Mobilité39 sur le pôle SFS (+17 millions d’euros).
Hors éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent40 s’établit à 1
303 millions d’euros, en baisse de -25,9% par
rapport au quatrième trimestre 2022.
Les revenus sous-jacents
atteignent 6 021 millions d’euros, stables à -0,1% par rapport
au quatrième trimestre 2022, mais en hausse de +9,1% hors métier
Assurances. Hors Assurances, la croissance des revenus est portée
par l’ensemble des métiers : la Gestion
d’actifs enregistre une hausse de +2,1% tirée par le
résultat financier et avec des commissions de gestion
stables ; les revenus du pôle Grandes
clientèles sont en hausse de +8,5%, grâce à un bon niveau
de revenus en BFI (+1,1%) par rapport à un quatrième trimestre 2022
qui était déjà élevé et des revenus des Services financiers aux
institutionnels (+39,9%) bénéficiant de l’intégration des activités
européennes de ISB41 ; les revenus du pôle Services
financiers spécialisés sont en hausse de +23,9%
bénéficiant de l’intégration de CA Auto Bank42 et de la reprise des
activités d’ALD et LeasePlan dans 6 pays européens43 depuis le
troisième trimestre 2023, le taux de marge de CACF est en
progression entre le quatrième et le troisième trimestre 2023 ; les
revenus du pôle Banque de proximité en France sont
en amélioration de +4,2%44 sous l’effet de la croissance de la
marge nette d’intérêts à hauteur de +3,5% et de celle des
commissions à hauteur de +4,9% ; les revenus du pôle
Banque de proximité à l’international progressent
de +8,7%, avec une progression de +4,4% pour CA Italia portée par
la croissance de la MNI et une progression de +22,5%45 pour la
Pologne, l’Egypte et l’Ukraine. Les revenus du métier
Assurances sont en baisse de -47,3% par rapport au
quatrième trimestre 2022 proforma IFRS17, expliquée à hauteur de
-262 millions d’euros par une forte sinistralité climatique sur le
trimestre en comparaison à un quatrième trimestre 2022 favorable,
et à hauteur d’environ -205 millions d’euros par un effet de base
IFRS1746 et autres.
Les charges d’exploitation
sous-jacentes s’élèvent à -3 714 millions d’euros, en
hausse de +15,7% par rapport au quatrième trimestre 2022 (soit une
hausse de -503 millions d’euros), dont +3,7% sur les charges
récurrentes des métiers (soit une hausse de -141 millions d’euros
dont environ -103 millions d’euros de frais de personnel et
rémunération variable principalement dans les pôles Grande
Clientèle, Banque de proximité à l’international et au LCL). Cette
évolution des charges intègre également un effet périmètre de -192
millions d’euros, lié à la consolidation de CA Auto Bank au sein du
pôle Services financiers spécialisés (-83 millions d’euros), à la
consolidation des activités ISB au sein du pôle Services financiers
aux institutionnels (-100 millions d’euros) et à la première
intégration de Crédit Agricole transitions et énergies au sein du
pôle AHM (-9 millions d’euros). A cela s’ajoutent également des
effets non récurrents pour environ -187 millions d’euros dont
environ – 97 millions d’euros d’effet de base 202247 et environ -
89 millions d’euros d’autres éléments exceptionnels48, ainsi que
+18 millions d’euros d’effet change.
Le coefficient d’exploitation
sous-jacent hors FRU s’établit ainsi à 61,7% au quatrième
trimestre 2023, soit +8,4 points de pourcentage par rapport au
quatrième trimestre 2022.
Le
résultat brut d’exploitation sous-jacent
s’établit à 2 307 millions d’euros, en hausse de -18,1%.
Au 31 décembre 2023, les indicateurs de risque
confirment la qualité des actifs de
Crédit Agricole S.A. et du niveau de couverture de ses
risques. Le portefeuille de prêts est diversifié, plutôt
orienté habitat (27% des encours bruts) et entreprises (43% des
encours bruts de Crédit Agricole S.A.). Le taux de créances
douteuses diminue légèrement par rapport au trimestre précédent et
demeure toujours bas à 2,6% (-0,1 point de pourcentage). Le taux de
couverture49, élevé, à 70,8%, est en hausse de
+0,1 point de pourcentage sur le trimestre.
Le stock total de provisions50
s’établit à 9,6 milliards d’euros pour Crédit Agricole
S.A., en baisse (-2,7%) par rapport à fin septembre 2023. Sur ce
stock de provisions, 35% sont liés au provisionnement des encours
sains contre 22% fin 2019. Le stock de provisions pour encours
sains est en hausse de +1,4 milliard d’euros par rapport à fin
2019.
Le coût du risque de crédit
sous-jacent est stable à -440 millions d’euros (soit -0,7% par
rapport au quatrième trimestre 2022 qui s’élevait à -443 millions
d’euros). La charge de -440 millions d’euros sur le quatrième
trimestre 2023 se décompose en une faible dotation sur encours
sains (niveau 1 et 2) de -0,8 millions d’euros (contre une reprise
de +53 millions d’euros au quatrième trimestre 2022), un
provisionnement de -373 millions d’euros pour risque avéré (niveau
3 - contre -521 millions d’euros au quatrième trimestre 2022), et
enfin une dotation de -66 millions d’euros pour risques autres,
correspondant principalement à des provisions juridiques. Les
niveaux de provisionnement ont été déterminés en tenant compte de
plusieurs scénarios économiques pondérés, comme lors des précédents
trimestres, et en appliquant des ajustements forfaitaires sur des
portefeuilles sensibles. Les scénarios économiques pondérés du
quatrième trimestre ont fait l’objet d’une mise à jour, avec un
scénario favorable (PIB à +1,2% en France en 2024, +1,6% en 2025)
et un scénario défavorable (PIB à +0,1% en France en 2024 et +0,7%
en 2025). Le coût du risque sur encours sur quatre trimestres
glissants51 atteint 33 points de base, soit
en ligne avec l’hypothèse du Plan à Moyen Terme à 40 points de
base et 34 points de base en vision
trimestrielle annualisée52.
La contribution sous-jacente des
sociétés mises en équivalence
ressort à 61 millions d’euros (-31,3% par rapport au
quatrième trimestre 2022) et le résultat net sur autres
actifs s’établit à -17 millions d’euros (-7
millions d’euros par rapport au quatrième trimestre 2022) ;
les variations sur ces deux catégories du compte de résultat ayant
été impactées par un effet périmètre avec la consolidation ligne à
ligne de CA Auto Bank au sein du pôle Services Financiers
Spécialisés.
Ainsi, le résultat net sous-jacent avant
impôt s’établit à 1 902 millions d’euros, en baisse
de -22,5% par rapport au quatrième trimestre 2022.
Le taux d’impôt effectif
sous-jacent s’établit à 19,7% et la charge d’impôt
sous-jacente est de -365 millions d’euros, en baisse de
-24,5% par rapport au quatrième trimestre 2022. Le résultat
net des activités arrêtées ou en cours de cession
s’établit à -10 millions d’euros, contre -13 millions
d’euros au quatrième trimestre 2022.
Le résultat net sous-jacent
avant minoritaires affiche donc une baisse de -22,0%
à 1 527 millions d’euros. Les intérêts
minoritaires s’établissent
à -224 millions d’euros, en hausse de +12,4% sur un
an.
Ainsi, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent est en baisse de -25,9% par rapport au
quatrième trimestre 2022 à 1 303 millions d'euros.
Le bénéfice par action sous-jacent
(pro-forma IFRS 17) sur le quatrième trimestre 2023
atteint 0,35 €, il est en baisse de -26,1% par rapport au quatrième
trimestre 2022.
Résultats consolidés de Crédit Agricole S.A. 2023 et 2022
|
|
|
|
|
|
|
|
|
En
m€ |
2023publié |
Eléments spécifiques |
2023sous-jacent |
2022publié |
Eléments spécifiques |
2022sous-jacent |
∆ 2023/2022publié |
∆ 2023/2022sous-jacent |
Produit
net bancaire |
25 180 |
617 |
24 563 |
22 491 |
68 |
22 423 |
+12,0% |
+9,5% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(13 632) |
(14) |
(13 618) |
(12 614) |
(110) |
(12 504) |
+8,1% |
+8,9% |
FRU |
(509) |
- |
(509) |
(647) |
- |
(647) |
(21,3%) |
(21,3%) |
Résultat
brut d'exploitation |
11 039 |
603 |
10 436 |
9 231 |
(42) |
9 273 |
+19,6% |
+12,5% |
Coût du risque
de crédit |
(1 777) |
(84) |
(1 693) |
(1 746) |
(195) |
(1 551) |
+1,8% |
+9,2% |
Sociétés mises
en équivalence |
197 |
(39) |
235 |
371 |
(8) |
379 |
(46,9%) |
(37,9%) |
Gains ou pertes
sur autres actifs |
85 |
89 |
(4) |
15 |
- |
15 |
x 5,5 |
ns |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
2 |
12 |
(9) |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Résultat
avant impôt |
9 546 |
580 |
8 966 |
7 871 |
(245) |
8 116 |
+21,3% |
+10,5% |
Impôt |
(2 201) |
(153) |
(2 047) |
(1 806) |
150 |
(1 956) |
+21,8% |
+4,7% |
Rés. net des
activ. arr.ou en cours de cession |
(3) |
- |
(3) |
121 |
80 |
40 |
ns |
ns |
Résultat
net |
7 343 |
427 |
6 916 |
6 186 |
(15) |
6 201 |
+18,7% |
+11,5% |
Intérêts
minoritaires |
(995) |
(2) |
(992) |
(879) |
(17) |
(863) |
+13,1% |
+15,1% |
Résultat
net part du Groupe |
6 348 |
425 |
5 923 |
5 306 |
(32) |
5 338 |
+19,6% |
+11,0% |
Bénéfice
par action (€) |
1,94 |
0,14 |
1,80 |
1,68 |
(0,01) |
1,69 |
+15,6% |
+6,5% |
Coef
d'exploitation hors FRU (%) |
54,1% |
|
55,4% |
56,1% |
|
55,8% |
-1,9 pp |
-0,3 pp |
Sur l’année 2023, le
résultat net part du Groupe publié est de 6
348 millions d'euros, au plus haut et en forte croissance
de +19,6% par rapport à l’année 2022, s’appuyant sur
l’ensemble des projets de développement.
Les éléments spécifiques pour l’année
2023 ont un effet positif de
+425 millions d’euros sur le
résultat net part du Groupe publié et sont
composés d’éléments comptables récurrents pour +188 millions
d’euros et d’éléments non récurrents pour +237 millions d’euros.
Les éléments récurrents correspondent principalement à la reprise
de la provision Épargne Logement de +216 millions d’euros, ainsi
que les éléments de volatilité comptable du pôle Grandes clientèles
(-11 millions d’euros sur la DVA et -18 millions d’euros sur les
couvertures de portefeuilles de prêts). Les éléments non récurrents
sont liés à la réorganisation des activités Mobilité53 sur le pôle
Services financiers spécialisés (+176 millions d’euros), ainsi que
la reprise de la provision pour amende Echanges Images Chèques (+62
millions d’euros).
Hors éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe sous-jacent
ressort à 5
923 millions d'euros, en hausse de
+11,0% par rapport à l’année 202254.
Le bénéfice par action sous-jacent
atteint 1,80 euro par action pour
l’année 2023, en hausse de +6,5% par rapport à l’année
2022.
Le RoTE55
sous-jacent, calculé sur la base d’un RNPG
sous-jacent annualisé56 et de charges IFRIC linéarisées sur
l’année, net des coupons annualisés
d’Additional Tier 1 (retour sur fonds propres
part du Groupe hors incorporels) et retraité de certains
éléments volatiles comptabilisé en capitaux propres (dont réserves
latentes) atteint 12,6% sur l’année
2023, stable par rapport à l’année 2022.
Le produit net bancaire
sous-jacent augmente de +9,5% par rapport
à l’année 2022, tiré par l’ensemble des pôles métiers. Les
charges d’exploitation sous-jacentes hors FRU sont
en hausse de +8,9%. Ainsi, le coefficient d’exploitation hors FRU
s’établit à 55,4%, en amélioration de 0,3 point de pourcentage par
rapport à celui de 2022 et inférieur à la cible du Plan Moyen Long
Terme. Le FRU sur la période s’élève à -509 millions d’euros, en
baisse de -21,3% par rapport à 2022. Le résultat brut
d’exploitation sous-jacent atteint ainsi 10
436 millions d’euros, +12,5% par rapport à
l’année 2022. Le
coût du risque affiche une hausse
de +9,2% sur la période, et s’établit à -1
693 millions d'euros contre -1
551 millions d'euros sur l’année 2022. Enfin, le
résultat des sociétés mise en équivalence est en baisse de
-37,9%, liée à l’intégration ligne à ligne de CA Auto Bank depuis
le deuxième trimestre 2023.
Analyse de l’activité et des résultats des pôles et
métiers de Crédit Agricole S.A.
Activité du pôle Gestion de l’épargne et
Assurances
Au quatrième trimestre 2023, les encours du pôle
Gestion de l’épargne et Assurances (GEA) s’établissent à
2 564 milliards d’euros, en hausse de +2,9% par rapport à
fin septembre 2023 grâce à la collecte nette positive et des effets
marchés favorables ce trimestre (+72,9 milliards d’euros). La
collecte nette du trimestre s’élève à +19,4 milliards d’euros sur
le pôle, principalement expliquée par une collecte nette de +19,5
milliards d’euros sur Amundi, une collecte nette de +0,5 milliard
d’euros sur l’épargne retraite, tandis que la Gestion de Fortune
décollecte légèrement (-0,6 milliard d’euros). Par ailleurs, la
déconsolidation de Lyxor Inc. crée un effet périmètre de -20,0
milliards d’euros ce trimestre. Sur un an, les encours gérés sont
également en hausse de +6,2% en raison d’un effet marché favorable
(+144,9 milliards d’euros), la collecte nette sur un an étant
positive (+23,9 milliards d’euros) et favorablement impactée par
une collecte dynamique sur les unités de comptes obligataires. Les
encours hors double compte s’élèvent à 2 285 milliards d’euros
au 31 décembre 2023, en hausse de +6,8% sur 1 an.
L’activité en Assurances (Crédit
Agricole Assurances) réalise au quatrième trimestre un
chiffre d’affaires global de 9,5 milliards d’euros, en hausse de
+12,4% par rapport au quatrième trimestre 2022 porté par la hausse
du chiffre d’affaires en Epargne-Retraite, en Dommages et
Prévoyance / Emprunteur / Assurances Collectives. Le chiffre
d’affaires de l’ensemble de l’année 2023 atteint le niveau record
de 37,2 milliards d’euros, en hausse de +4,5% par rapport à l’année
2022.
En Epargne / Retraite, le
chiffre d’affaires du quatrième trimestre 2023 s’élève à 7,1
milliards d’euros (+13,6% par rapport au quatrième trimestre 2022),
bénéficiant notamment de l’acquisition d’un contrat de retraite
collective significatif. Le taux d’unités de compte dans la
collecte brute progresse de +5,9 points de pourcentage par rapport
au quatrième trimestre 2022 à 50,2%. En excluant le contrat de
retraite collective mentionné précédemment, le taux d’unités de
compte dans la collecte brute serait de 45,5%. La collecte nette
s’élève à +0,5 milliard d’euros ce trimestre, la collecte nette
positive des contrats en unités de compte (+1,8 milliard d’euros)
permettant de compenser la décollecte nette sur les fonds euros
(-1,3 milliard d’euros). Sur l’ensemble de l’année 2023, le chiffre
d’affaires s’élève à 26,4 milliards d’euros, en progression de
+4,4% par rapport à l’ensemble de l’année 2022, porté par les
produits en unités de compte obligataires et la retraite
collective.
Les encours (épargne, retraite
et prévoyance) atteignent le niveau record de 330,3 milliards
d’euros, en augmentation sur un an de +8,9 milliards d’euros,
soit +2,8%. La part des unités de compte dans les encours s’établit
à un niveau record de 28,9%, en hausse de +3,3 points de
pourcentage sur un an, portée par le succès de la commercialisation
des unités de comptes obligataires, la retraite collective et des
marchés financiers favorables.
Le taux moyen de participation aux
bénéfices des contrats en euro de Predica s’élève 2,80%57
à fin 2023, en hausse de +50 centimes par rapport à l’année
dernière (après une hausse de +106 centimes en 2022). Enfin, la
provision pour participations aux excédents (PPE58) s’élève à 9,8
milliards d’euros au 31 décembre 2023 et représente 4,5% du total
des encours euros.
En Dommages, l’activité est
dynamique, avec un chiffre d’affaires qui s’établit à 1,1 milliard
d’euros au quatrième trimestre 2023, en hausse de +7,6% par rapport
au quatrième trimestre 2022. En 2023, le chiffre d’affaires
s’établit à 5,7 milliards d’euros, en hausse de +9,1% par rapport à
l’ensemble de l’année 2022. A fin décembre 2023, le portefeuille de
contrats Dommages s’établit à près de 15,8 millions59, en
progression de +3,5% sur un an. L’équipement des
particuliers dans les réseaux bancaires du Groupe Crédit
Agricole est en progression par rapport à fin décembre 2022 sur
l’ensemble des réseaux : à 43,1%, +0,5 point de pourcentage
pour les Caisses régionales, à 27,5%, +0,4 point de pourcentage
pour LCL, et à 18,8% pour CA Italia en intégrant la base de
clientèle de Creval, soit +2,0 points de pourcentage. Le ratio
combiné s’établit à 97,1%60, en dégradation de 1,8 point de
pourcentage sur un an, le quatrième trimestre 2023 ayant été
fortement impacté par la sinistralité climatique, tandis que
l’actualisation reste stable.
En Prévoyance / Emprunteur / Assurances
collectives, le chiffre d’affaires du quatrième trimestre
2023 s’établit à 1,3 milliard d’euros, en progression de +10,6% par
rapport au quatrième trimestre 2022, grâce à la croissance du
chiffre d’affaires en prévoyance et santé individuelles (+4,0%) et
en assurances collectives (+34,7%). Le chiffre d’affaires sur
l’assurance emprunteurs progresse de +10,1%, porté par la hausse
des taux d’adossement sur les Caisses régionales et LCL et les
primes uniques à l’international. Sur l’ensemble de l’année 2023,
le chiffre d’affaires s’élève à 5,1 milliards d’euros, en hausse de
+8,3% par rapport à 2022.
Le quatrième trimestre du marché de la gestion
d’actif en Europe a été marqué par un contexte d’aversion au risque
élevé et se traduit par une collecte modeste, essentiellement en
produits de trésorerie, et une forte décollecte en gestion active
que la gestion passive ne parvient pas de compenser.
Dans ce contexte, la Gestion d’actifs
(Amundi) a enregistré une collecte élevée, soutenue
notamment sur les produits de trésorerie, obligataires, la gestion
passive et l’Asie, sur les segments de clientèle Retail comme
Institutionnels, de même que dans les JV.
Les encours gérés atteignent 2
037 milliards d’euros au 31 décembre 2023, en hausse de +3,2% par
rapport au 30 septembre 2023 et de +7,0% par rapport au 31
décembre 2022.
Par segment de clientèle, le
Retail enregistre une collecte positive de +1,1
milliard d’euros ce trimestre, marquée comme les
trimestres précédents par un haut niveau d’aversion au risque mais
affichant un bon niveau d’activité dans les réseaux partenaires en
France et à l’International (+1,1 milliard d’euros), et +0,5
milliard d’euros sur les distributeurs tiers. En Chine, Amundi BOC
est en décollecte de -0,4 milliard d’euros. Sur l’année, la
collecte est tirée par les réseaux France et les distributeurs
tiers et les réseaux internationaux hors Amundi BOC affichent une
collecte à l’équilibre, face à la concurrence des BTP Valore en
Italie, malgré le succès des fonds obligataires à maturité.
Le segment Institutionnels
enregistre une forte collecte, à
+12,0 milliards d’euros, portée par la Trésorerie (+7,0
milliards d’euros), notamment pour les Corporates. La collecte MLT
est positive grâce à l’allocation d’un nouveau mandat pour les
assureurs CA&SG (+4,0 milliards d’euros), malgré la poursuite
des retraits sur contrats euros. Sur l’année, l’activité est
marquée par le retour de la collecte en produits de trésorerie,
celle sur les actifs MLT est positive grâce à l’obligataire et au
passif, malgré la poursuite des sorties sur les contrats en
euros.
Enfin, les JV61 affichent une collecte positive
dans tous les pays, à +6,3 milliards d’euros, grâce à la
poursuite du développement de la JV indienne SBI MF et à la
collecte sur Amundi NH (Corée du Sud); la JV chinoise ABC-CA se
stabilise (Chine, +0,9 milliard d’euros hors Channel Business),
grâce à la collecte positive en fonds mutuels. Comme le trimestre,
l’année est marquée sur ce segment par la poursuite de la collecte
sur SBI MF (Inde) en gestion active, un bon niveau d’activité en
gestion active et en trésorerie sur Amundi NH en Corée, la Chine
affichant des sorties de mandats institutionnels peu margés.
En Gestion de
fortune62, les encours
gérés s’établissent au total (CA Indosuez Wealth Management et
Banque privée de LCL) à 197,5 milliards d’euros à fin décembre 2023
(dont 135,1 milliards d’euros pour Indosuez Wealth Management), et
sont en hausse de +1,6% par rapport à fin septembre 2023, les
effets marchés favorables compensant la décollecte chez LCL.
Résultats du pôle Gestion de l’épargne et
Assurances
Les données 2023 du métier Assurances, et donc
les données du pôle Gestion de l’épargne et Assurances, sont
comparées à des données 2022 pro-forma IFRS17.
Au quatrième trimestre 2023, le
pôle GEA réalise un produit net bancaire de
1 555 millions d’euros, en baisse de -22,9% par rapport au
quatrième trimestre 2022 expliqué notamment par les évènements
climatiques du quatrième trimestre impactant l’Assurance, tandis
que les revenus de Gestion d’actifs résistent grâce aux commissions
de gestion et aux revenus financiers, les revenus en Gestion de
fortune diminuant légèrement.
Les charges hors FRU sont en hausse de + 11,2%
notamment expliquée par une hausse des charges de l’assurance
(effet base 2022 et hausse des charges informatiques). Ainsi le
coefficient d’exploitation hors FRU s’élève à 46,7 %, en
hausse de +14,3 points de pourcentage par rapport au quatrième
trimestre 2022. Le résultat brut d’exploitation s’établit à 828
millions d’euros, en baisse de -39,2% par rapport au quatrième
trimestre 2022. L’impôt s’établit à -173 millions d’euros, en
baisse de -57,2%. Le résultat net part du
Groupe du pôle GEA s’établit à
546 millions d’euros, en baisse de -36,2% par rapport au
quatrième trimestre 2022. Entre le quatrième trimestre 2023 et le
quatrième trimestre 2022, le résultat net part du
Groupe est en hausse sur la Gestion d’Actifs (+4,1%), en
baisse sur les métiers d’assurances (-47,0%) et la gestion de
fortune (-55,9%) en raison des premiers frais liés à la transaction
Degroof Petercam et divers éléments non récurrents.
Sur l’ensemble de l’année 2023,
le pôle GEA réalise un produit net bancaire de 6
688 millions d’euros, en hausse de +6,8% par rapport à l’ensemble
de l’année 2022, avec une contribution positive portée par tous les
métiers. Les charges hors FRU sont en hausse de +3,0%. Ainsi le
coefficient d’exploitation hors FRU s’élève à 43,0 %, en
baisse de -1,6 point de pourcentage par rapport à l’ensemble
de l’année 2022. Le résultat brut d’exploitation s’établit à
3 808 millions d’euros, en hausse de +10,0% par rapport à
l’ensemble de l’année 2022. L’impôt s’établit à -872 millions
d’euros en baisse de -7,3%. Le résultat net part du
Groupe du pôle GEA s’établit à 2
541 millions d’euros, en hausse de +11,4% par rapport à
l’ensemble de l’année 2022, sur l’ensemble des métiers du
pôle : la gestion d’actifs (+8,6%), les métiers d’assurances
(+12,6%) et la gestion de fortune (+12,5%).
Sur l’ensemble de l’année 2023, le pôle GEA
contribue à hauteur de 38% au résultat net part du Groupe
sous-jacent des pôles métiers de Crédit Agricole S.A. (hors
pôle AHM) et à hauteur de 26% aux revenus sous-jacents hors
AHM.
Au 31 décembre 2023, les fonds propres alloués
au pôle s’élèvent à 12,4 milliards d’euros dont 10,6 milliards
d’euros sur les Assurances, 1,3 milliard d’euros sur la
Gestion d’actifs et 0,6 milliard d’euros sur la Gestion de
fortune. Les emplois pondérés du pôle sont de 52,9 milliards
d’euros dont 33,6 milliards d’euros sur les Assurances,
13,4 milliards d’euros sur la Gestion d’actifs et
5,9 milliards d’euros sur la Gestion de fortune.
Le RoNE (retour sur fonds
propres alloués normalisés) sous-jacent du pôle
s’établit à 23,6% au 31 décembre 2023.
Résultats Assurances
Au quatrième trimestre 2023, le produit
net bancaire des assurances atteint
521 millions d’euros, en baisse de -47,3% par rapport au
quatrième trimestre 2022 proforma IFRS17 impactés par une forte
sinistralité climatique sur le trimestre en comparaison d’un
quatrième trimestre 2022 favorable (-262 millions d’euros) et un
effet de base IFRS 1763 / autres (~ -205 millions d’euros).
Le produit net bancaire est constitué notamment
ce trimestre de 588 millions d’euros de revenus sur l’Epargne
retraite64, 188 millions d’euros sur la protection des personnes65
et -30 millions d’euros en assurances-dommages66.
Le résultat brut d’exploitation
s’établit à 447 millions d’euros et le niveau d’impôts est de -79
millions d’euros. Ainsi, le résultat net part du
Groupe s’établit à 335 millions d’euros, en baisse de
-47,0% par rapport au quatrième trimestre 2022 proforma IFRS17.
La « Contractual service margin », ou
CSM s’élève à 23,8 milliards d’euros au 31 décembre 2023, en
augmentation de +9,5% par rapport au 31 décembre 2022 grâce à
une CSM sur affaires nouvelles supérieure à l’allocation de CSM en
résultat, dans un contexte de marché favorable à l’Epargne
/Retraite. Le facteur d’allocation de CSM67 sur stock s’élève à
8,5% sur l’ensemble de l’année 2023.
Le produit net bancaire de l’assurance sur
l’ensemble de l’année 2023 atteint 2 543
millions d’euros, en hausse de +11,7% par rapport à l’ensemble
2022, et de -2,3% hors effet de base IFRS1768, en raison notamment
d’une sinistralité (tempêtes et inondations) défavorable en fin
d’année 2023. Le résultat brut d’exploitation est supérieur de
+10,4% par rapport à l’ensemble de 2022. Enfin, la charge d’impôt
sur 2023 diminue de -18,1% notamment expliqué par un effet base
2022. Pour finir, le résultat net part du groupe atteint 1 653
millions d’euros, en hausse de +12,6% par rapport à l’ensemble de
l’année 2022.
Les Assurances contribuent à hauteur de 25% au
résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles métiers de Crédit
Agricole S.A. (hors pôle AHM) à fin décembre 2023 et de 10% à
leurs revenus sous-jacents.
Crédit Agricole Assurances affiche, par ailleurs
sa solidité et sa résilience avec un ratio prudentiel Solvabilité 2
à un niveau élevé de 214% au 31 décembre 2023, en hausse de 10
points de pourcentage par rapport à fin 2022 et en baisse de 8
points de pourcentage par rapport au 30 juin 2023.
Résultats Gestion d’actifs
Au quatrième trimestre 2023, le
produit net bancaire atteint
786 millions d’euros, en progression de +2,1% par rapport
au quatrième trimestre 2022, grâce à la résistance des commissions
de gestion, des revenus financiers portés par la hausse des taux
court terme, et un bon niveau de commissions de surperformance
malgré l’impact réglementaire (ESMA). Les charges
d’exploitation hors FRU s’élèvent à -435 millions d’euros, en
hausse de +2.7% par rapport au quatrième trimestre 2022 et sont
maitrisées malgré le contexte inflationniste, grâce aux efforts
constants de productivité et aux synergies Lyxor pleinement
réalisées. Ainsi, le coefficient d’exploitation hors
FRU s’établit à 55,3%. Le résultat brut
d’exploitation augmente de +1,4% par rapport au quatrième
trimestre 2022. La contribution des sociétés mises en équivalence,
reprenant la contribution des joint-ventures asiatiques d’Amundi,
s’établit à 29 millions d’euros, en hausse de +20,5% par rapport au
quatrième trimestre 2022, et la charge d’impôt s’élève à
-89 millions d’euros, en hausse de +2,0%. Au final, le
résultat net part du Groupe augmente de +4,1%, à
195 millions d’euros.
Sur l’ensemble de l’année 2023,
le produit net bancaire s’établit à un haut niveau
(+3 122 millions d’euros), en hausse de +2,2%, tiré comme au
trimestre par les revenus financiers (80 millions d’euros vs.
-48 millions d’euros sur l’ensemble de l’année 2022) et les
revenus d’Amundi Technology (+23,6% à 60 millions
d’euros) ; les commissions nettes de gestion sont en légère
baisse, dans un environnement marqué par un contexte d’aversion aux
risques ; les commissions de surperformance en revanche sont en
baisse plus marquée, à -28,0% (123 millions d’euros vs.
171 millions d’euros).
Les charges d’exploitation hors
FRU sont maîtrisées, en baisse de -1,5% (+1,9% hors couts
d’intégration Lyxor en 2022), et bénéficient de nouveaux efforts de
productivité et des synergies Lyxor. Le coefficient
d’exploitation hors FRU s’élève à 55,7%, en amélioration
de 2,1 points de pourcentage par rapport à l’ensemble de l’année
2022. Ainsi, le résultat brut d’exploitation
augmente de +7,4% par rapport à l’ensemble de l’année 2022. Le
résultat des sociétés mises en équivalence augmente de +15,7%. Au
final, le résultat net part du Groupe de l’ensemble de l’année
s’établit à 760 millions d’euros en hausse de +8,6%.
La Gestion d’actifs contribue à hauteur de 11%
au résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles métiers de
Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) à fin décembre 2023 et
12% de leurs revenus sous-jacents.
Résultats Gestion de
fortune69
Le produit net bancaire de la
gestion de fortune du quatrième trimestre 2023, quoiqu’en baisse de
-4,1% par rapport au quatrième trimestre 2022 se maintient à un
niveau élevé à 247 millions d’euros grâce notamment à un bon niveau
de revenus sur les commissions (+9% par rapport au quatrième
trimestre 2022). Les charges hors FRU atteignent
217 millions d’euros, en hausse de +6,5%, principalement impactées
par des frais de transaction liés au projet Degroof Petercam et des
éléments non récurrents. Le coefficient
d’exploitation augmente de +8,7 points de pourcentage sur
trois mois pour s’établir à 87,6%. Le résultat brut d’exploitation
diminue de -43,8% à 31 millions d’euros. Hors frais liés à la
transaction Degroof Petercam et éléments non récurrents, le
résultat brut d’exploitation s’élève à +46,9 millions d’euros, en
baisse de -5,0% par rapport au troisième trimestre 2023 et -13,9%
par rapport au quatrième trimestre 2022.
Le résultat net part du Groupe
s’élève à 15 millions d’euros, -55,9% par rapport au quatrième
trimestre 2022.
Sur l’ensemble de l’année 2023, le produit net
bancaire du métier gestion de fortune dépasse le milliard d’euros
pour atteindre 1 023 millions d’euros, en augmentation de
+10,1% par rapport à l’ensemble de l’année 2022, Les charges hors
FRU sont en augmentation de +6,9%. Le résultat brut d’exploitation
augmente ainsi de +25,7% pour s’établir à 195 millions d’euros.
Ainsi, le résultat net part du Groupe augmente de +12,5% pour
atteindre 127 millions d’euros en 2023. Sur l’ensemble de l’année
2023, le coefficient d’exploitation hors FRU s’élève à 80,6% et
s’améliore de -2,3 points de pourcentage par rapport à 2022.
La Gestion de fortune contribue à hauteur de 2%
au résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles métiers de
Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) à fin décembre 2023 et 4%
de leurs revenus sous-jacents.
Activité du pôle Grandes clientèles
La Banque de financement et
d’investissement (BFI) et les services financiers
aux institutionnels confirment ce trimestre un bon niveau
d’activité.
Au quatrième trimestre,
les revenus sous-jacents70 de la
Banque de financement et d’investissement (BFI)
sont en légère augmentation de +1,1% par rapport au quatrième
trimestre 2022, et s’établissent à 1 452 millions d’euros. Cette
hausse est tirée par la Banque de Financement avec
des revenus sous-jacents à 860 millions d’euros, en hausse de +4,4%
par rapport au quatrième trimestre 2022 grâce à un haut niveau de
revenus sur la banque commerciale (+6,8% par rapport au 4ème
trimestre 2022) porté par les activités de Cash management et de
Télécoms. Le PNB des financements structurés augmente de +0,7% par
rapport au 4ème trimestre 2022, confirmant ainsi la bonne dynamique
commerciale, notamment sur le Shipping et le Power. Les revenus
sous-jacents de la Banque de Marché et
d’Investissement sont en baisse de -3,2% par rapport au
quatrième trimestre 2022 et s’établissent à 592 millions
d’euros ; les revenus sur FICC sont en baisse de -3,1% par
rapport au quatrième trimestre 2022 en raison d’un effet de base
défavorable, mais les revenus de ce trimestre restent à un niveau
élevé et sont tirés par les produits structurés de taux et la
titrisation. En banque d’investissement, le quatrième trimestre est
marqué par une bonne performance des structurés actions.
Sur l’année 2023, les
revenus sous-jacents71 de la
Banque de financement et d’investissement (BFI)
sont en augmentation de +7,1% par rapport à 2022, et s’établissent
au niveau record de 6 140 millions d’euros. Cette hausse est tirée
par la Banque de Marché et d’Investissement dont
les revenus sous-jacents s’établissent à 2 968 millions d’euros, et
sont en forte hausse de +12,7% par rapport à 2022 ; en
particulier grâce aux revenus sur FICC portés par les produits
structurés de taux, le crédit primaire et la titrisation. Les
revenus de la banque d’investissement sont en augmentation sur
l’année grâce à la bonne performance des structurés actions.
La Banque de Financement affiche des revenus
sous-jacents à 3 173 millions d’euros, en hausse de +2,3%
par rapport à 2022 grâce à une forte croissance des revenus sur les
financements structurés de +7,1%, avec une progression des revenus
de l’ensemble des lignes produits. Les revenus de la banque
commerciale sont stables par rapport à 2022, et bénéficient d’une
bonne performance sur le Cash management et les Télécoms.
La Banque de Financement et d’Investissement
affiche des positions de leader sur les crédits
syndiqués (#2 en France72 et #3 en EMEA73) et sur les
émissions obligataires (#2 All bonds in EUR Worldwide74 et #2
Green, Social & Sustainable bonds en EUR75). La Banque de
Financement et d’Investissement gagne des positions sur les
émissions obligataires en euro, passant de la 5ème place en 2021, à
la 3ème place en 2022 et à la 2ème place en 2023. La
VaR réglementaire moyenne s’établit à 13,2
millions d’euros sur le quatrième trimestre 2023 en baisse par
rapport au troisième trimestre 2023 à 15,6 millions d’euros, en
lien avec l’évolution des positions et celle des marchés
financiers. Elle demeure à un niveau reflétant la gestion
prudente des risques.
Au quatrième trimestre 2023, les encours
conservés et administrés des Services financiers
aux institutionnels (CACEIS) sont en hausse respective de
+15,4% et +51,9% par rapport au quatrième trimestre 2022, grâce à
la consolidation des encours d’ISB76, au dynamisme commercial et à
un effet marché favorable. Les encours conservés
affichent ainsi une hausse de +4,5% à fin décembre 2023 par rapport
à fin septembre 2023 pour atteindre 4 707 milliards
d’euros. Les encours administrés sont quant à eux
en hausse de +1,5% à fin décembre 2023 par rapport à fin septembre
2023, pour atteindre 3 299 milliards d’euros. Par
ailleurs, les volumes de règlement-livraison
progressent de +39% (hors ISB) au quatrième trimestre 2023 par
rapport au quatrième trimestre 2022.
Résultats pôle Grandes clientèles
Au quatrième trimestre
2023, le produit net bancaire du pôle
Grandes clientèles atteint
1 935 millions d’euros, en hausse de +13,0% par
rapport au quatrième trimestre 2022, principalement du fait de
l’effet de la consolidation d’ISB77 dans les Services financiers
aux institutionnels et d’une bonne performance de la Banque de
Financement et d’Investissement tirée par la banque de financement.
Les charges d’exploitation hors FRU sont en hausse
par rapport au quatrième trimestre 2022 (+20,8%), effet de la
consolidation d’ISB, ainsi que des frais de personnel et des
investissements IT accompagnant le développement des métiers. Ainsi
le résultat brut d’exploitation du pôle
est en hausse de +1,9% par rapport au quatrième trimestre 2022 à
726 millions d’euros. Le pôle enregistre une dotation nette globale
du coût du risque de -39 millions d’euros au
quatrième trimestre 2023, à comparer à une dotation de -15 millions
d’euros au quatrième trimestre 2022. Le résultat avant
impôts s’élève à 691 millions d’euros, stable sur la
période (-0,2%). La charge d’impôt s’élève à -129 millions d’euros.
Enfin, le résultat net part du Groupe atteint 525
millions d’euros au quatrième trimestre 2023, à comparer avec un
résultat de 499 millions d’euros au quatrième trimestre
2022.
Sur l’année 2023, le
produit net bancaire du pôle Grandes clientèles
s’établit à 7 779 millions d’euros, soit +10,9% par rapport à 2022,
performance essentiellement liée aux bons résultats de la Banque de
marché et d’Investissement, ainsi qu’à l’effet de la consolidation
d’ISB. Les charges d’exploitation hors FRU
augmentent de +15,4% par rapport à 2022 à 4 507 millions
d’euros, essentiellement liés aux frais de personnel et aux
investissements IT ainsi qu’à l’effet de la consolidation d’ISB.
Les charges FRU sont en nette baisse de -29,4% par
rapport à 2022. Ainsi le résultat brut
d’exploitation de l’année 2023 s’élève à 2 960
millions d’euros, en hausse de +11,0% par rapport à 2022. Le
coût du risque termine en 2023 en dotation nette
de -120 millions d’euros par rapport à une dotation de -251
millions d’euros en 2022 qui intégrait l’impact de la guerre
Ukraine /Russie. Ainsi, la contribution du métier au
résultat net part du Groupe s’établit à 2 011
millions d’euros, en forte hausse de +17,6% par rapport à 2022.
Le pôle contribue à hauteur de 38% au
résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles
métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) à fin décembre 2023
et de 26% aux revenus sous-jacents hors AHM.
Au 31 décembre 2023, les fonds
propres alloués au pôle s’élèvent à 12,8
milliards d’euros et les emplois pondérés du pôle
sont de 134,9 milliards d’euros.
Le RoNE (retour sur fonds
propres alloués normalisés) sous-jacent du pôle s’établit quant à
lui à 16,9% à fin décembre 2023.
Résultats Banque de financement et
d’investissement
Au quatrième trimestre 2023, le
produit net bancaire de la Banque de
Financement et d’Investissement s’établit à 1 460
millions d’euros, soit le plus haut niveau de revenus pour un
4ème trimestre. Il est en hausse de +6,3% par rapport au quatrième
trimestre 2022, croissance tirée ce trimestre par la Banque de
Financement. Les charges
d’exploitation hors FRU
enregistrent une hausse de +8,9% pour s’établir à
-848 millions d’euros, principalement en raison d’un effet de
base défavorable sur les taxes, de la hausse des rémunérations
variables en lien avec la performance de l’activité, et aussi en
lien avec les investissements humains et IT en accompagnement du
développement des métiers. Le
résultat brut d’exploitation est en
hausse de +2,9% par rapport au quatrième trimestre 2022 et
s’établit ainsi à 611 millions d’euros. Le coefficient
d’exploitation hors FRU atteint 58,1%, en variation défavorable de
+1,4 point de pourcentage sur la période. Le coût du
risque enregistre une dotation nette faible de -32
millions d’euros, à comparer à une dotation de -12 millions d’euros
au quatrième trimestre 2022. Enfin, le résultat avant
impôt du quatrième trimestre 2023 s’élève à
580 millions d’euros, stable par rapport à 582 millions
d’euros au quatrième trimestre 2022. La charge d’impôt est de
-99 millions d’euros. Au final, le
résultat net part du Groupe s’établit
à 470 millions d’euros sur le quatrième trimestre 2023,
en hausse de +7,0% par rapport au quatrième trimestre 2022.
Sur l’année 2023, le
produit net bancaire progresse de +6,3% par
rapport à 2022 pour s’établir à
6 101 millions d’euros. Il dépasse pour la première
fois 6 milliards d’euros, et atteint son plus haut niveau
historique pour une année. Les charges hors FRU
augmentent de +10,7%, principalement sur les frais de personnel
intégrant l’ajustement des rémunérations variables à l’activité,
ainsi que sur les frais informatiques pour accompagner le
développement des métiers. La contribution au FRU
enregistre une baisse significative de -29,5% et s’élève à -271
millions d’euros sur 2023. Ainsi, le résultat brut
d’exploitation à 2 485 millions d’euros est
en nette hausse (+6,6% par rapport à 2022). Le coût du
risque enregistre une dotation de -111 millions d’euros
sur 2023, contre -248 millions sur 2022 qui enregistraient le
provisionnement prudent des expositions russes (provision de -374
millions d’euros sur encours sains sur la Russie en 2022). La
charge d’impôt s’élève à -578 millions d’euros, en hausse de +12,1%
en lien avec la croissance de l’activité. Au final, le
résultat net part du Groupe s’établit
au plus haut niveau historique à 1 754 millions d’euros
pour l’année 2023, progressant de +14,6% sur la période.
Les emplois pondérés à fin décembre
2023 sont en baisse de -5,3 milliards d’euros par rapport
à fin décembre 2022, et de -3,2 milliards d’euros par rapport à
fin septembre 2023 à 124,9 milliards d’euros. Cette
baisse sur l’année s’explique par un effet change favorable, une
consommation maitrisée sur les activités de financement, la
normalisation du risque de marché qui revient à des niveaux
pré-crise russo-ukrainienne et par une amélioration continue de
qualité du portefeuille de crédit.
Résultats Services financiers aux
institutionnels
Au quatrième trimestre 2023,
le produit net bancaire
des services financiers aux institutionnels enregistre une forte
hausse de +39,9%% par rapport au quatrième trimestre 2022 et
s’établit à 475 millions d’euros. Cette progression est
principalement liée à l’effet de la consolidation d’ISB78,79; elle
est tirée également par la croissance des commissions grâce à la
progression des encours et les premières synergies avec ISB. La
marge d’intérêt est stable par rapport au troisième trimestre 2023,
mais progresse par rapport au quatrième trimestre 2022. Les
charges d’exploitation hors FRU sont en hausse de
+62,6% à -360 millions d’euros. Elles reflètent aussi l’effet
de la consolidation d’ISB et intègrent -25,4 millions d’euros de
coûts d’intégration au titre de l’acquisition d’ISB. Le
résultat brut d’exploitation est en baisse de
-2,9% et s’établit à 114 millions d’euros au quatrième trimestre
2023. Le coefficient d’exploitation hors FRU ressort à 75,9%, et à
70,6% hors frais d’intégration d’ISB, soit une variation
défavorable de +5,3 points de pourcentage par rapport au quatrième
trimestre 2022. Le trimestre enregistre également 5 millions
d’euros en résultat sur les sociétés mises en équivalence. Ce
dernier intègre à présent la contribution d’Uptevia depuis le
premier trimestre 2023. Le résultat net atteint
ainsi 81 millions d’euros, en baisse de -8,1% par rapport
au quatrième trimestre 2022. Après partage avec les minoritaires
pour 26 millions d’euros, la contribution du métier au
résultat net part du Groupe
s’élève à 55 millions d’euros au quatrième trimestre
2023, soit -8,3% par rapport au quatrième trimestre 2022.
Le produit net bancaire de l’année
2023 est en hausse de +31,5% par rapport à 2022, effet de
la consolidation d’ISB, de la bonne dynamique commerciale notamment
sur les commissions et de la hausse de la marge d’intérêt. Les
charges hors FRU sont en hausse de +31,7% et
intègrent -39,5 millions d’euros de frais d’intégration au titre de
l’acquisition des activités d’ISB, tandis que les charges
FRU enregistrent une forte baisse de -28,3%. Le
résultat brut d’exploitation est en très forte
hausse de 41,2% par rapport à 2022. Le résultat
net est ainsi en hausse de +42,4%. Au final, la
contribution du métier au résultat net part du
Groupe sur 2023 s’établit à 257 millions d’euros, en
progression de +43,3% par rapport à 2022.
L’intégration complète d’ISB
est planifiée d’ici fin 2025 avec les fusions juridiques des
entités et les migrations des clients planifiées en 2024.
Activité Services financiers spécialisés
Au quatrième trimestre 2023, la
production commerciale de Crédit Agricole Consumer
Finance (CACF) s’élève à 12,1 milliards d’euros, stable par rapport
au quatrième trimestre 2022, reflétant la poursuite de la
sélectivité des dossiers. La part de la production trimestrielle
liée au canal automobile80 s’élève à 53%. En cumul, sur
l’année 2023, la production est en hausse de +5,4%, portée
par la progression du canal Automobile (+17%). Par ailleurs,
l’année a été marquée par le franchissement du cap de 1 million de
véhicules financés en Europe depuis le début 2023. Ce chiffre
confirme la dynamique de CACF sur le marché de la mobilité. Enfin,
le taux client à la production poursuit sa
progression et enregistre une hausse de +39 points de base par
rapport au troisième trimestre 2023. Les encours
gérés de CACF s’établissent à 113 milliards d’euros à fin
décembre 2023, soit une hausse de +1,8 % sur un an. Les encours des
entités automobiles représentent 44,7 milliards d’euros, soit 40%
des encours totaux, dont 27,581 milliards au titre de Crédit
Agricole Auto Bank. La contribution de Leasys aux encours de
décembre 2023 est de 7,5 milliards d’euros à 100%.
Pour rappel, sur l’année 2023, l’activité du
pôle Services financiers spécialisés et en particulier de CACFa été
marquée par la réorganisation des activités « Mobilité »
dont : (1) la mise en place de l’accord entre CACF et
Stellantis, effectif depuis début avril 2023 et qui se matérialise
par la finalisation de la création de la joint-venture Leasys
détenue à 50/50 avec Stellantis et la reprise à 100% de CA Auto
Bank (anciennement FCA Bank) et Drivalia (location automobile,
autopartage) ; (2) l’acquisition depuis début août 2023 par
CACF des activités d’ALD et LeasePlan dans six pays européens
représentant une flotte totale de plus de 100 000 véhicules (dont
30 000 véhicules repris par Leasys et 70 000 par CA Auto
Bank) et un total d’encours d’1,7 milliard d’euros et (3) enfin la
création de CA Mobility Services pour créer 20 offres de service
d’ici 2026, via notamment la prise de participation
minoritaire dans WATEA par Crédit Agricole Leasing & Factoring,
la création d’une co-entreprise avec Opteven et la prise de
participation dans le capital d’HiFlow.
En outre, Agilauto Partage, filiale commune de
Crédit Agricole Consumer Finance et Crédit Agricole Leasing &
Factoring a inauguré le service d’autopartage rural du groupe
Crédit Agricole. Ce nouveau service de mobilité électrique
s’inscrit dans le projet sociétal du groupe Crédit Agricole pour
accélérer les transformations indispensables de la société en
proposant des solutions innovantes et adaptées aux besoins de tous.
De plus, depuis le 1er janvier 2024, Sofinco Auto Moto Loisirs
s’est rapproché de CA Auto Bank France pour créer le futur leader
du financement de la mobilité en France. Le nouveau CA Auto Bank
France ambitionne d’atteindre 3,2 milliards d’euros de production
d’ici 2026. Enfin, Leasys, le 3ème acteur du marché européen, vise
un objectif d’atteindre 1 million de véhicules d’ici 2026.
L’activité de Crédit Agricole Leasing
& Factoring (CAL&F) est dynamique au quatrième
trimestre 2023 et se traduit par un gain de parts de marché en
France en affacturage et en crédit-bail mobilier82. La
production commerciale en affacturage reste
soutenue sur le trimestre, +22,8% par rapport au quatrième
trimestre 2022, sur l’ensemble des segments et avec les deals
significatifs en France. Les encours d’affacturage
sont en hausse de +8,5% par rapport à fin 2022, grâce à la hausse
du chiffre d’affairés factoré à un niveau record de 32 milliards
d’euros, tiré par la France et Allemagne. La production
commerciale en crédit-bail progresse de +3,9% par rapport
au quatrième trimestre 2022, tirée par le marché des énergies
renouvelables et France et par la production en Pologne. Les
encours de crédit-bail sont en hausse de +7,9% sur
un an, à la fois en France et à l’international et atteignent 18,9
milliards d’euros à fin décembre 2023 (dont 15 milliards d’euros en
France et 3,9 milliards d’euros à l’international).
Résultat Services financiers spécialisés
Le résultat net part du
Groupe du quatrième trimestre 202383 et
de l’année 202384 du pôle Services financiers spécialisés est
positivement impacté par la réorganisation des activités Mobilité
de CACF.
Au quatrième trimestre 2023, le produit
net bancaire des Services financiers spécialisés est en
hausse de +23,9% par rapport au quatrième trimestre 2022 et s’élève
à 880 millions d’euros, dont +196 millions d’euros au titre de la
contribution de CA Auto Bank au revenu trimestriel du pôle. Les
charges hors FRU s’élèvent à -449 millions d’euros, en hausse de
+24,9%, dont -78 millions d’euros de CA Auto Bank. En conséquence,
le résultat brut d’exploitation est en
progression de +22,9% à 431 millions d’euros et le
coefficient d’exploitation hors FRU s’établit à
51% (+0,4 points de pourcentage). Le coût du
risque est en hausse de +26,6%, à -184 millions d’euros,
dont -25 millions d’euros de contribution de CA Auto Bank sur le
trimestre. La baisse du résultat des sociétés mises en
équivalence de -41,6% par rapport au quatrième trimestre
2022, à 40 millions d’euros, ainsi que l’impact positif de +12
millions d’euros sur la variation de valeur des écarts
d'acquisition sont liés exclusivement aux éléments de la
réorganisation des activités Mobilité de CACF. La charge
d’impôt d’élève à -53 millions d’euros, en baisse de
-13,3% par rapport au quatrième trimestre 2022 et en légère hausse
de +1,6% hors éléments one-off du trimèstre83. Ainsi, le
résultat net part du Groupe atteint
217 millions d’euros, +19,3% sur la période. Hors éléments
one-off du trimestre83, le résultat s’établit à 200 millions
d’euros, stable (+1%) par rapport au quatrième trimestre 2022.
Sur l’année 2023, le
produit net bancaire des Services financiers
spécialisés augmente de +29,3% à 3 597 millions d’euros, porté par
une bonne performance de CAL&F (+8,0% par rapport à l’année
2022) et des revenus en hausse pour CACF (+35,9% par rapport à
2023) grâce au pivot stratégique initié cette année autour de la
Mobilité, notamment l’intégration à 100% de CA Auto Bank, la
reprise des activités ALD/LeasePlan et la création de CA Mobility
Services. Hors éléments one-off de l’année 202384, le
produit net bancaire du pôle s’élève à 3 297 millions
d’euros, soit une hausse de +18,5% sur la période. Les
charges hors FRU augmentent de +15,9% comparé à 2022, en
lien, notamment avec la hausse des frais de personnel, les frais IT
et l’effet périmètre. Le coefficient d’exploitation hors FRU reste
bas, à 51,9%, en amélioration de -5,4 points de pourcentage par
rapport à 2022. La contribution au FRU s’élève à
-29 millions d’euros sur l’année 2023, en baisse de -15,7% par
rapport à la même période 2022. Le coût du risque
s’établit à -870 millions d’euros sur l’année 2023, en hausse de
+63,3% sur l’année 2023 (+47,4% hors éléments one-off84 ). Outre
l’effet périmètre lié à l’intégration à 100% de CA Auto Bank, la
hausse du coût du risque sur l’année s’explique par le rehaussement
des provisions sur le risque avéré. La contribution des
sociétés mises en équivalence est en baisse de
-57,9% (-46,6% retraités des éléments one-off84) par rapport au
2022. La charge d’impôt hors éléments one-off84
s’établie à -214 millions d’euros (+2,1% par rapport à 2022). Le
résultat net part du Groupe atteint ainsi 751
millions d’euros, en hausse de +13,4% par rapport à 2022, mais en
baisse de -11,9% hors éléments one-off de l’année 202384, en lien
notamment avec la hausse du coût du risque sur la période.
Le pôle contribue à hauteur de 10% au
résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles
métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) sur
l’année 2023 et de 13% aux revenus sous-jacents
hors AHM.
Au 31 décembre 2023, les fonds
propres alloués au pôle s’élèvent à 6,5
milliards d’euros et les emplois pondérés du pôle
sont de 68,9 milliards d’euros.
Le RoNE (retour sur fonds
propres alloués normalisés) sous-jacent du pôle s’établit quant à
lui à 10,1 % au 31 décembre 2023.
Résultats Crédit à la
consommation
Au quatrième trimestre 2023, le produit
net bancaire s’élève à 690 millions d’euros, en hausse de
+30,4% par rapport au quatrième trimestre 2022, bénéficiant de la
consolidation de CAAB85 et d’un taux de marge à la production en
progression par rapport au troisième trimestre 2023, tiré par la
progression du taux client ainsi que la stabilisation du cout de
refinancement. Les charges hors FRU s’élèvent à
-350 millions d’euros, en hausse de +33,6%, principalement sous
l’effet de la consolidation de CA Auto Bank85. Hors effet périmètre
et les éléments one-off les charges sont maitrisées, + 3,6% par
rapport au quatrième trimestre 2022. Par conséquent, le
résultat brut d’exploitation s’établit à 341
millions d’euros, en hausse de +27,2%, et le coefficient
d’exploitation hors FRU s’élève à 50,6%, en amélioration de
+1,2 points de pourcentage. Le coût du risque
s’élève à -170 millions d’euros au quatrième trimestre 2023, en
hausse de +39,1%85, par rapport à la même période en 2022, mais
poursuit sa normalisation depuis le troisième trimestre 2023. Le
coût du risque sur encours annualisé s’élève à 121
bps86. Les taux de créances douteuses et de couverture s’élèvent
respectivement à 4,0% (stable par rapport au septembre 2023) et
80,8% (contre 82,4% à fin juin 2023). Le résultat des
sociétés mises
en équivalence est en baisse de
-39,4% par rapport au quatrième trimestre 2022 (-45,9% hors
éléments one-off du trimestre87) et s’établit à 41 millions
d’euros, dont la contribution de Leasys pour 17 millions d’euros.
La variation de valeur des écarts d'acquisition
s’élève à 12 millions d’euros sur le trimètre et correspond au
badwill lié à la réorganisation des activités Mobilité. La charge
d’impôts atteint -35 millions d’euros, -31% par
rapport à la même période en 2022. Hors éléments spécifiques, elle
s’élève à -51 millions d’euros au quatrième trimestre 2023, en
baisse de -16%. Enfin, le résultat
net part du
Groupe s’élève à 168 millions d’euros (+24,4%).
Hors éléments one-off liés à la réorganisation des activités
Mobilité de CACF87, il atteint 150 millions d’euros, stable
(-0,2%) par rapport au quatrième trimestre 2022.
Sur l’année 2023, les éléments
spécifiques qui affectent le Crédit à la consommation sont liés à
la réorganisation des activités Mobilité de CACF88. Le
produit net bancaire publié s’élève à 2 889
millions d’euros (+35,9%). Retraité des éléments one-off88 il
s’établit à 2 589 millions d’euros, en hausse de +21,8% par
rapport aux 2022, bénéficiant de l’intégration de CA Auto Bank, qui
compense l’impact négatif de la hausse des coûts de refinancement
sur le prix à la production. Les charges publiées
s’élèvent à -1 291 millions d’euros (+19,7%) hors FRU.
Retraitées des éléments one-off88, les charges sont en hausse de
+18,4% par rapport à 2022 et stables à périmètre constant. La
contribution au FRU s’élève à -13 millions d’euros (-17,7% par
rapport au 2022). Le coefficient d’exploitation
hors éléments one-off88 et hors FRU est en amélioration de -1,4
points de pourcentage par rapport au 2022 à 49,3%. En conséquence,
hors éléments one-off88, le résultat brut
d’exploitation est en hausse de +25,9% par rapport au
2022. Le coût du risque89 s’élève
à -808 millions d’euros (+68,2% sur l’année 2023). Retraité des
éléments one-off88, le coût du risque s’établit à 723 millions
d’euros, en hausse de +50,6% par rapport à 2022. Hormis l’effet
périmètre, le coût du risque poursuit sa normalisation. Le
cout du risque sur l’encours
s’établit à 121 points de base à fin décembre 2022 (-4 point de
base par rapport au 2022). La contribution des sociétés
mises en équivalence s’élève à 134 millions d’euros,
-56,5% par rapport à 2022 et -45,5% retraité des éléments
one-off88. Le résultat sur autres actifs s’élève à
78 millions d’euros. Cette ligne est principalement composée
d’éléments one-off88. Hors ces éléments, le résultat net
sur autres actifs s’élève à -11 millions d’euros sur
l’année 2023. Enfin, la charge d’impôt est stable
sur l’année hors éléments one-off88. Les intérêts minoritaires sont
en baisse de -26,3% à -79 millions d’euro par rapport à 2022.
Ainsi, le résultat net
part du Groupe publié de
l’année 2023 s’élève à 675 millions d’euros (+16,6%).
Retraité des éléments one-off88, le résultat 2023 atteint
499 millions d’euros, en baisse de -16,1% par rapport à
2022.
Résultats Leasing &
Affacturage
Au quatrième trimestre 2023, le
produit net bancaire atteint
189 millions d’euros, en hausse de +5% par rapport au
quatrième 2022, tiré principalement par le leasing. Les revenus sur
l’affacturage sont restés stables sur le trimestre, l’effet volume
favorable ayant été compensé par une baisse du prix moyen. Les
charges hors FRU restent maitrisées avec une
hausse modérée de +1,7% par rapport au quatrième trimestre 2022,
principalement liée à la hausse des salaires en Pologne et aux
moyens allouées pour accompagner les développements en Allemagne et
en Italie. Le coefficient d’exploitation hors FRU
s’élève à 52,4%, en amélioration de -1,7 points de pourcentage par
rapport au quatrième trimestre 2022. En conséquence, le
résultat brut d’exploitation atteint 90 millions d’euros,
en progression de +8,9% par rapport au quatrième trimestre 2022. Le
coût du risque poursuit sa normalisation et
s’établit à -14 millions d’euros sur le trimestre, en baisse de
-39,3% par rapport à la même période en 2022, qui s’explique
notamment par un effet de base du quatrième trimestre 2022 élevé
sur le risque avéré. Ainsi, le
résultat net part du Groupe
s’établit à 49 millions d’euros, en hausse de + 4,8% par
rapport au quatrième trimestre 2022.
Sur l’année 2023, le
produit net bancaire s’établit à 708 millions
d’euros, en hausse de +8,0% par rapport aux 2022, tirée par une
bonne dynamique des activités d’affacturage, notamment en France et
la progression des volumes de crédit-bail en Pologne. Les
charges hors FRU s’établissent à -381 millions d’euros, en
hausse maitrisée de +4,6% par rapport à l’année 2022,
principalement liée à la révision des salaires et l’accompagnement
de la croissance en Pologne, ainsi que la bonne maitrise des
charges IT sur l’année. La contribution au FRU s’élève à -15
millions d’euros sur 2023 (-14,0% par rapport à 2022). Ainsi, le
résultat brut d’exploitation affiche une
progression à +14% par rapport à l’année 2022 pour atteindre 311
millions d’euros. Le coefficient d’exploitation hors
FRU s’établit 53,9%, en amélioration de 1,7 point de
pourcentage par rapport à l’année 2022. Le coût du
risque atteint -63 millions d’euros, en hausse de +18,6%
sur la période, principalement liée au renforcement des provisions
pour le risque avéré en France et sur quelques pays à
l’international. Enfin, le
résultat net part du Groupe
s’élève à 176 millions d’euros, en hausse de +2,8% par rapport à
l’année 2022.
Activité de la Banque de proximité Crédit Agricole
S.A.
En Banques de proximité chez
Crédit Agricole S.A. ce trimestre en France, la production de
crédits suit la tendance de marché et poursuit son ralentissement
notamment chez LCL, dans un contexte de hausse des taux, mais la
conquête reste soutenue, et l’équipement des clients en assurances
est dynamique.
Activité Banque de proximité en France
Pour la Banque de proximité en
France, la production de crédit chez LCL
baisse de -31,1% par rapport au quatrième trimestre 2022, en lien
avec le ralentissement global du marché lié au contexte de hausse
des taux du marché et avec un effet base lié au niveau de
production élevé en 2022. Sur le marché des Professionnels, la
production est en baisse de -14,0% par rapport au quatrième
trimestre 2022, -11,0% sur le marché Entreprises, -50,5% sur
l’Habitat dans un contexte de ralentissement du marché français
(-38% sur la production habitat selon la Banque de France quatrième
trimestre 2023/ quatrième trimestre 2022), tandis que les taux à la
production des prêts habitat poursuivent leur hausse (+46 points de
base du taux entre le troisième trimestre 2023 et le quatrième
trimestre 2023). Le taux à la signature s’établit à 4,41% (première
semaine de janvier 2024). Les encours de crédits atteignent 168,8
milliards d’euros à fin décembre 2023 en hausse de +2,7% par
rapport à fin décembre 2022, dont +3,4% sur les crédits habitats,
+3,8% sur les crédits aux professionnels, +0,5% sur les crédits aux
entreprises et +0,5% sur les crédits à la consommation. Les encours
de collecte, qui s’établissent à 247,6 milliards d’euros à fin
décembre 2023, sont également en hausse, de +5,3% par rapport à fin
décembre 2022, portés par la collecte bilan (+7,0%) en lien avec la
progression des comptes à terme (+94,0% par rapport à fin décembre
2022, +22,0% par rapport à fin septembre 2023) et des livrets / DAV
rémunérés (+9,3% par rapport à fin décembre 2022, +1,7% par rapport
à fin septembre 2023), l’épargne hors bilan étant en hausse
également par rapport à fin décembre 2022 (+2,2%) portée par des
effets marché positifs.
Sur l’année 2023, la conquête
brute s’établit à 331 000 nouveaux clients et la conquête nette à
41 000 clients. Le taux d’équipement en assurances automobile, MRH,
santé, juridique, tous mobiles/portables ou GAV progresse de +0,4
point de pourcentage par rapport au quatrième trimestre 2022 pour
s’établir à 27,5% à fin décembre 2023.
Activité Banque de proximité en Italie
L’activité de la Banque de proximité en
Italie, reste soutenue au quatrième trimestre 2023 et le
dynamisme est ainsi confirmé sur toute l’année 2023. La conquête
brute sur l’année 2023 a ainsi atteint 175 000 nouveaux
clients, et le fonds de commerce a cru de 58 000 clients. Le taux
d’équipement assurance dommage90 poursuit sa progression (+2,0
points de pourcentage par rapport au quatrième trimestre 2022 y
compris Creval) pour s’établir à 18,8%.
Crédit Agricole Italia est la banque universelle
italienne classée numéro 1 en Indice Recommandation Client en
202391, ce qui confirme le fort niveau de satisfaction de ses
clients.
En parallèle, les encours de crédits de CA
Italia à fin décembre 2023 s’établissent à 61,192 milliards
d’euros, en hausse de +2,8% par rapport à fin décembre 2022,
contrairement au marché italien en baisse93. La hausse des encours
est d’ailleurs particulièrement marquée sur les entreprises, avec
+6% par rapport à fin décembre 2022, s’appuyant sur une production
très dynamique, en hausse de +38% comparée à fin décembre 2022. Le
taux moyen du stock total de crédits poursuit sa progression, en
hausse de +42 points de base rapport au troisième trimestre
2023.
Enfin, les encours de collecte à fin décembre
2023 s’élèvent à 115,8 milliards d’euros, en hausse de +3,5% par
rapport à fin décembre 2022. En particulier, la collecte bilan
s’améliore de +5,4% par rapport à fin décembre 2022, notamment
tirée par l’épargne à terme. La collecte hors bilan progresse de
+1,1% par rapport à fin décembre 2022, malgré la concurrence du
titre souverain italien sur la période.
Activité Groupe Crédit Agricole en Italie94
Les métiers du Groupe présents en Italie
poursuivent leur développement en 2023. Ils servent 6 millions de
clients à fin décembre 2023 et la part de marché du Groupe s’élève
à 5%95 en Italie à fin 2023.
Les métiers du Groupe se classent 2ème en crédit
à la consommation96, 3ème en gestion d’actifs97, et 4ème en
bancassurance vie98
Les encours de crédits sont stables à 100
milliards d’euros à fin décembre 2023, +1% sur l’année. Les encours
de collecte globaux atteignent 331 milliards d’euros à fin 2023, en
hausse de +4,4% par rapport à fin 2022.
Activité Banque de proximité à l’international hors
Italie
Le périmètre de ce pôle inclut l’Egypte, la
Pologne et l’Ukraine à fin décembre 2023. Le contrôle de Crédit du
Maroc a été cédé au quatrième trimestre 2022, après passage en IFRS
5 au premier trimestre 2022 (cession de 63,7%, la participation
résiduelle de 15% étant comptabilisée en IFRS5).
Pour la Banque de proximité à
l’international hors Italie, l’activité commerciale a été
très dynamique en Pologne et Egypte.
Les encours de crédit des
Banques de proximité à l’international en Pologne, en Egypte et en
Ukraine s’établissent 7,3 milliards d’euros à fin décembre 2023 en
hausse de +6,5% par rapport à fin décembre 2022, essentiellement
tirée par la Pologne et l’Egypte. Les encours de collecte
totale s’établissent à 11,9 milliards d’euros et sont en
hausse de +15,2% par rapport à fin décembre 2022.
Plus particulièrement, à change constant
en Pologne et en Egypte, les encours de crédit
sont en forte hausse de +9,5% par rapport à fin décembre 2022 et
les encours de collecte progressent de +12% sur la même période. En
Pologne, les encours de crédit augmentent de +7%
par rapport à décembre 2022 avec une activité très dynamique sur
tous les segments (production de crédits +37% par rapport au
quatrième trimestre 2022), la collecte bilan progresse +4,0%. En
Egypte, les encours de crédit augmentent de +22% à
change constant par rapport à fin décembre 2022. Les encours de
collecte bilan sont en forte progression de +39% à change constant
par rapport à fin décembre 2023.
L’excédent net de collecte sur
les crédits de la Pologne et de l’Egypte s’élève à
2,6 milliards d’euros au 31 décembre 2023, et atteint 4,1
milliards d’euros en incluant le périmètre de l’Ukraine99.
Au 31 décembre 2023, le pôle Banque de
proximité contribue à hauteur de 22% au résultat net part
du Groupe des pôles métiers de Crédit Agricole S.A hors AHM et de
30% aux revenus sous-jacents hors AHM.
Au 31 décembre 2023, les fonds propres alloués
au pôle s’élèvent à 9,6 milliards d’euros dont 5,0 milliards
d’euros sur la Banque de proximité en France,
4,6 milliards d’euros sur la Banque de proximité à
l’international. Les emplois pondérés du pôle sont de
102 milliards d’euros dont
53,1 milliards d’euros sur la Banque de proximité en
France et 48,9 milliards d’euros sur la Banque de proximité à
l’international.
Résultats Banque de proximité en France
Au quatrième trimestre 2023, le
produit net bancaire de LCL est en hausse de +4,9%
par rapport au quatrième trimestre 2022, et atteint
959 millions d’euros100. Hors reprise sur provision
Epargne Logement, le produit net bancaire est en hausse à +4,2% par
rapport au quatrième trimestre 2022 et s’établit à 953 millions
d’euros. La marge nette d’intérêt, hors reprise sur provision
Epargne Logement, est en légère hausse par rapport au quatrième
trimestre 2022 (+3,5%) et en hausse de +1,3% par rapport au
trimestre précédent, soutenue par le repricing progressif des
crédits et une forte contribution la macrocouverture, mais toujours
pénalisée par l’augmentation du coût des ressources clients et du
refinancement. Ce trimestre les commissions sont dynamiques (+4,9%)
portées par l’assurance vie et non vie. Les charges hors
FRU sont en hausse de +12,7% et s’établissent à -654
millions d’euros, mais sont pénalisées par d’une part un effet de
base au T4 2022 lié à des éléments non récurrents fiscaux et par
d’autre part des éléments non récurrents spécifiques au T4 2022
pour -32 millions d’euros ayant trait à des provisions sur des
sujets ressources humaines (provisions sur congés payés),
immobilier et IT. La hausse des charges récurrentes est moins
significative, s’établissant à +6,0% et est portée par la hausse
des frais de personnel et des charges informatiques. Le coefficient
d’exploitation hors FRU se détériore de 4,7 points de pourcentage,
et atteint ce trimestre 68,2%. Le résultat brut d’exploitation est
ainsi en baisse de -8,8%, à 305 millions d’euros. Le coût
du risque poursuit sa normalisation, à -96 millions
d’euros, en hausse de +23,0% par rapport au quatrième trimestre
2022, et de +37,8% par rapport au troisième trimestre 2023. Le coût
du risque sur encours101 s’élève à 18 points de base. Le taux de
couverture s’établit à 61,6% à fin décembre, en baisse de -0,4
point de pourcentage ce trimestre par rapport à fin septembre 2023.
Le taux de créances douteuses atteint 2,0% à fin décembre 2023, en
hausse de +0,1 point de pourcentage par rapport à fin septembre
2023. Finalement, le résultat net part du Groupe
atteint 162 millions d’euros, en baisse de -18,4% par rapport au
quatrième trimestre 2022.
Sur l’année 2023, les revenus
de LCL sont stables par rapport à l’année 2022 et atteignent
3 850 millions d’euros, sous l’effet de la contraction de la
marge nette d’intérêt (-6,4%) dans un contexte de hausse du coût du
refinancement et des ressources, compensée par une hausse des
commissions (+4,5%), notamment celles sur l’assurance vie et
non-vie et les moyens de paiement. Les charges hors FRU sont
maîtrisées (+3,3%) portées essentiellement par les frais de
personnel et le coefficient d’exploitation hors FRU reste de bon
niveau (+2,0 points de pourcentage) à 62,2% en ligne avec
l’objectif PMT de LCL fixé à moins de 65%. Le résultat brut
d’exploitation diminue ainsi de -3,5% et le coût du risque augmente
de +27,1% en lien avec la normalisation du risque de crédit. Au
final, la contribution du métier au résultat net part du groupe
atteint 835 millions d’euros et diminue de -7,1%.
Au final, le métier contribue à hauteur de 12%
au résultat net part du Groupe sous-jacent des
pôles métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) à
l’année 2023 et de 15% aux revenus sous-jacents
hors AHM.
Le RoNE (retour sur fonds propres alloués
normalisés) sous-jacent de LCL s’établit quant à lui à 14,2% au 31
décembre 2023.
Résultats Banque de proximité à
l’international102
Au quatrième trimestre 2023,
les revenus de la Banque de proximité à
l’international s’établissent à 974 millions d’euros, en
progression de +8,7% (+11% à change constant) par rapport au
quatrième trimestre 2022, tirés principalement par la hausse de la
marge nette d’intérêt dans le contexte de hausse des taux. Les
charges d’exploitation restent maîtrisées malgré
le contexte inflationniste et s’élèvent à -627 millions d’euros,
soit +5,8% par rapport au quatrième trimestre 2022, +6,0% à change
constant. Ainsi, le résultat brut d’exploitation
s’établit à 347 millions d’euros, en hausse de +14,3% (+19,9% à
change constant) sur la période. Le coût du risque
atteint -102 millions d’euros, en baisse de -46% par rapport au
quatrième trimestre 2022. Le résultat net part du
Groupe de la Banque de proximité à l’international
s’établit ainsi à 103 millions d’euros à fin 2023, contre 150
millions d’euros à fin 2022. Pour rappel, le résultat de 2022
intégrait un gain fiscal lié à l’affrancamento chez CA Italia pour
un impact de +114 millions d’euros en résultat net part du Groupe,
partiellement compensé par une provision supplémentaire de -14
millions d’euros sur Crédit du Maroc.
Sur l’année 2023, les
revenus de de la Banque de proximité à
l’international augmentent de +19,7% pour s’établir à 3
949 millions d’euros (+13,7% à change constant). Cette hausse est
tirée par la très bonne performance de la marge nette d’intérêt sur
la période en lien avec l’environnement très favorable de taux. Les
charges hors FRU restent maîtrisées dans un
contexte inflationniste à -2 118 millions d’euros, en légère hausse
par rapport à l’année 2022 à cours courant (+2,5%) et constant
(+0,9%), bénéficiant d’un effet de base avec des charges
d’intégration de Creval retraitées en sous-jacent en 2022 pour -30
millions d’euros. Le FRU s’élève à 40 millions d’euros sur l’année,
soit une progression de +4,9% par rapport à 2023. Le
résultat brut d’exploitation s’établit à 1 791
millions d’euros, en hausse de +50% (+34,2% à change constant). Le
coût du risque est en baisse de -33,7% à -464
millions d’euros par rapport à 2022, principalement sous l’effet du
provisionnement prudent au titre du risque sur l’Ukraine, retraité
en résultat sous-jacent du premier trimestre 2022103. Au final,
le résultat net part du Groupe de la
Banque de proximité à l’international s’établit à
703 millions d’euros, contre 273 millions sur 2022. Rappelons enfin
qu’en 2022, un gain fiscal lié à l’affrancamento a bonifié le
résultat net part du Groupe de l’Italie à hauteur de 114 millions
d’euros, celui-ci a été partiellement compensé par une provision de
-14 millions comptabilisée sur Crédit du Maroc104.
Sur l’année 2023, la Banque de Proximité à
l’International contribue à hauteur de 10% au résultat net part du
Groupe sous-jacent des pôles métiers de Crédit Agricole S.A.
(hors AHM) et de 15% à leurs revenus sous-jacents hors AHM.
Résultats Banque de proximité en
Italie
Au quatrième trimestre 2023,
les revenus de Crédit Agricole
Italia s’établissent à 714 millions d’euros, en hausse de
+4,4% par rapport au quatrième trimestre 2022. La hausse des taux
continue de soutenir la marge nette d’intérêt ayant un impact
positif sur le taux moyen du stock de crédits à l’actif (+42 points
de base comparé au troisième trimestre 2023, après +34 points de
base au troisième trimestre comparé au deuxième trimestre 2023).
Néanmoins, la marge nette d’intérêts du quatrième trimestre 2023
est en légère baisse comparée à celle du troisième trimestre 2023.
Les charges d’exploitation hors FRU sont en hausse
(+3,3%) par rapport au quatrième trimestre 2022, à -499 millions
d’euros portées les charges de personnel. Ainsi, le résultat brut
d’exploitation augmente (+7,1%) par rapport au quatrième trimestre
2022, s’établissant à 214 millions d’euros. Le coût du
risque du quatrième trimestre s’élève à -96 millions
d’euros, en baisse de -26,5% par rapport au quatrième trimestre
2022, dont -90 millions au titre du risque avéré, et une reprise de
+13 millions au titre du provisionnement des encours sains. Le coût
du risque sur encours105 est à 64106 points de base, en hausse de 9
points de base par rapport au troisième trimestre 2023. Le taux de
créances douteuses s’établit à 3,5%, en légère baisse par rapport
au troisième trimestre 2023 (-0,1 point) et le taux de couverture à
69,7% (+0,3 point de pourcentage par rapport au troisième trimestre
2023). Le résultat avant impôt s’élève à 121 millions d’euros sur
le trimestre, soit +68,9% par rapport au même trimestre de l’an
dernier. La charge d’impôt représente -38 millions d’euros.
Rappelons qu’au quatrième trimestre 2022, un gain fiscal non
récurrent lié à l’affrancamento a été comptabilisé et retraité en
résultat sous-jacent pour +146 millions d’euros. Le
résultat net part du Groupe de CA Italia s’établit
ainsi à 64 millions d’euros en baisse de -57,4% par rapport au
quatrième trimestre 2022.Hors gain fiscal affrancamento, le
résultat net part du Groupe progresse significativement de +77,7%
sur la période.
Sur l’année
2023, les revenus de
Crédit Agricole Italia augmentent de +18,7% pour
s’établir à 3 018 millions d’euros. Cette forte progression
s’explique majoritairement par la très bonne performance de la
marge nette d’intérêt sur l’année en lien avec la hausse des taux.
Les charges hors FRU sont maîtrisées dans un
contexte inflationniste à 1 662 millions d’euros, en légère hausse
de +2% par rapport à 2022, et en hausse de +3,9% une fois retraités
des coûts d’intégration Creval de -30 millions d’euros constatés en
2022. Le FRU s’élève à 40 millions d’euros sur l’année, soit une
progression de +4,9% par rapport à 2023. Ainsi, le résultat
brut d’exploitation s’établit à 1 316 millions d’euros, en
hausse de +50,4% par rapport à 2022 (+45,4% après retraitement des
coûts d’intégration de Creval de 2022). Le coût du
risque est en légère hausse de +5,8% à -330 millions
d’euros par à 2022. Le coût du risque sur encours s’élève à 55
points de base107, le taux de couverture reste élevé à 69,7% (+0,3
point de pourcentage sur le trimestre), et le taux de créances
douteuses est en baisse de -0,1 point de pourcentage à 3,5%. Le
résultat avant impôt s’élève à 990 millions d’euros sur le
trimestre, soit +73% par rapport à l’an dernier. La charge d’impôt
représente -296 millions d’euros. Rappelons qu’en 2022, un gain
fiscal non récurrent lié à l’affrancamento a été comptabilisé et
retraité en résultat sous-jacent pour +146 millions d’euros au
quatrième trimestre. Le résultat net part du
Groupe de CA Italia s’établit à 540 millions d’euros en
hausse de 24,7% par rapport à 2022. Hors gain fiscal affrancamento,
le résultat net part du Groupe progresse significativement de +69%
sur la période.
Le RoNE (retour sur fonds propres alloués
normalisés) sous-jacent de CA Italia s’établit à 17,7% au 31
décembre 2023.
Résultat Groupe Crédit Agricole en
Italie108
En 2023, le résultat net part du Groupe
sous-jacent des entités en Italie atteint
1 043 millions d’euros en forte progression de 22% par rapport
à 2022. Il reflète l’excellente dynamique des différentes lignes
métiers présentes, avec cette année, une contribution en hausse de
la marge nette d’intérêt de CA Italia. En termes de répartition par
métiers, ce résultat se ventile de la façon suivante : 52%
pour la Banque de proximité, 24% pour les Services financiers
spécialisés, 15% pour la Gestion de l’épargne et l’Assurance, et 9%
pour la Grandes Clientèles. Enfin, la contribution de l'Italie
représente 15% du résultat net part du Groupe de Crédit Agricole
S.A sur l’année 2023.
Résultats Banque de proximité à
l’international - hors Italie109
Au quatrième trimestre 2023,
les revenus de la Banque de proximité à
l’international hors Italie s’établissent à 260 millions
d’euros, en progression de +22,5% (+32,2% à change constant) par
rapport au quatrième trimestre 2022. La hausse des revenus est
marquée en Pologne (+31% et +23% à change constant) et en Egypte
(+17% et 58,8% à change constant) portée par une marge nette
d’intérêts en hausse. Les charges d’exploitation
s’élèvent à 128 millions d’euros, en hausse de +17% par rapport au
quatrième trimestre 2022 (+18,2% à change constant). Le
résultat brut d’exploitation s’établit à 132
millions d’euros, en hausse de +28,5% (+49% à change constant) par
rapport au quatrième trimestre 2022. Le coût du
risque atteint -6 millions d’euros, en forte baisse de
-89,3%. Par ailleurs, à fin décembre 2023, le taux de couverture
des encours de crédit reste élevé en Pologne et en Egypte à 126% et
à 116% respectivement. En Ukraine, le taux de couverture locale
reste prudent. Au final, la contribution de la Banque de
proximité à l’international hors Italie au résultat net
part du Groupe est de 38 millions d’euros, comparé à un résultat
net part du Groupe de -1 million d’euros au quatrième trimestre
2022. Pour rappel, en 2022, une provision de -14 millions avait été
comptabilisée sur Crédit du Maroc110 et avait été reclassée en
élément spécifique. Hors cet effet, le résultat net part du Groupe
quasi triple sur la période.
Sur 2023, les
revenus de la Banque de proximité à
l’international hors Italie s’établissent à 931 millions
d’euros, en hausse de +23,1% (+43,2% à change constant) par rapport
à 2022, tirée par la hausse de la marge net d’intérêt en Pologne et
en Egypte et la baisse du coût du risque. Les charges
d’exploitation hors FRU sont en hausse modérée de 4,4% sur
l’année (+12,7% à change constant) dans un contexte inflationniste
et s’élèvent à -456 millions d’euros. Ainsi, le
résultat brut d’exploitation
s’établit à 475 millions d’euros, en hausse de +48,8% (+93,6% à
change constant) par rapport à 2022. Le coût du
risque s’établit à -134 millions d’euros, en baisse de
-65,4% par rapport à 2022 qui était impacté par le provisionnement
de -195 millions d’euros au titre de l’Ukraine, retraité en
résultat sous-jacent du premier trimestre 2022. Le résultat
sur les activités arrêtées s’élève à -3 millions d’euros à
fin 2023. Pour rappel, en 2022, une provision de -14 millions avait
été comptabilisée sur Crédit du Maroc110 et avait été reclassée en
élément spécifique. Au final, la contribution de la Banque de
proximité à l’international hors Italie au résultat net
part du Groupe est de 163 millions d’euros en 2023 (-160
millions d’euros en 2022, impacté alors par le provisionnement de
l’Ukraine principalement), soit un plus haut niveau historique.
Le RoNE (retour sur fonds propres alloués
normalisés) sous-jacent de la Banque de proximité à l’international
hors Italie s’établit à 24,6% au 31 décembre 2023.
Résultat Activités hors métiers
L’effet lié aux « marges internes » au
moment de la consolidation de l’activité assurances au niveau de
Crédit Agricole a été comptabilisé dans le pôle Activités Hors
Métiers, contribuant à réduire davantage le coefficient
d’exploitation de Crédit Agricole S.A. L’impact trimestriel des
marges internes est de -215 millions d’euros en revenus et de
+ 215 millions d’euros en charges ; l’impact sur l’année
2023 est de -822 millions d’euros en revenus et de + 822
millions d’euros en charges.
Le résultat net part du Groupe des activités
hors métiers s’établit à -218 millions au quatrième
trimestre 2023, en dégradation de
-117 millions d’euros par rapport au quatrième trimestre
2022. La contribution du pôle Activités hors métiers
s’analyse en distinguant la contribution « structurelle »
(-219 millions d’euros) des autres éléments (1 million
d’euros). La contribution de la composante
« structurelle », en dégradation de –50 millions
d’euros par rapport au quatrième trimestre 2022, se décompose en
trois types d’activités :
- Les
activités et fonctions d’organe central de
Crédit Agricole S.A. entité sociale. Cette
contribution atteint -238 millions d’euros au quatrième
trimestre 2023, en dégradation de -57 millions d’euros, intégrant
notamment un impact défavorable de -72 millions d’euros sur
l’impôt, lié à un effet de base au quatrième trimestre 2022.
- Les
métiers non rattachés aux pôles métiers, comme
CACIF (Private equity), CA Immobilier, BforBank et depuis le
quatrième trimestre 2023 Crédit Agricole Transition et Energies,
intégrés en mise en équivalence. Leur contribution s’élève à +18
millions d’euros au quatrième trimestre 2023, en hausse de +6
millions d’euros.
- Les
activités support du Groupe. Leur contribution
s’élève à +1 million d’euros ce trimestre (stable rapport au
quatrième trimestre 2022).
La contribution des
« autres éléments » est en baisse
de -67 millions d’euros par rapport au quatrième trimestre 2022,
intégrant un impact défavorable de -51 millions d’euros sur
l’impôt, lié notamment à un effet de base au quatrième trimestre
2022.Sur l’année 2023, le résultat net part du
Groupe du pôle AHM s’élève à -593 millions d’euros, en hausse
de +15 millions d’euros, par rapport à l’année 2022. La
composante structurelle contribue à hauteur de -699 millions
d’euros et les autres éléments du pôle enregistrent une
contribution de +106 millions d’euros sur l’année 2023.La
contribution de la composante « structurelle » est en
amélioration de +186 millions d’euros par rapport à l’année 2022 et
se décompose en trois types d’activités :
- Les activités et
fonctions d’organe central de Crédit Agricole S.A. entité
sociale. Cette contribution atteint
-919 millions d’euros, en amélioration de +34 millions
d’euros par rapport l’année 2022 ;
- Les métiers non
rattachés aux pôles métiers, comme CACIF (Private equity),
CA Immobilier, BforBank et depuis le quatrième trimestre 2023
Crédit Agricole Transition et Energies : leur contribution, à
+207 millions d’euros, est en hausse de +156 millions d’euros
par rapport l’année 2022.
- Les fonctions
support du Groupe : leur contribution est de +13 millions
d’euros, en baisse de -4 millions d’euros comparé avec la
contribution sur l’année 2022.
La contribution des
« autres éléments » s’établit à 106 millions
d’euros, en baisse de -171 millions d’euros par rapport à l’année
2022.
Le résultat net part du Groupe sous-jacent du
pôle AHM s’élève sur l’année 2023 à -810 millions d’euros, en ligne
avec la cible de PMT de -800 millions d’euros.
Au 31 décembre 2023, les emplois pondérés sont
de 28,9 milliards d’euros.
* *
*
Solidité financière
Groupe Crédit Agricole
Au 31 décembre 2023, le ratio Common
Equity Tier 1 (CET1) phasé du groupe Crédit Agricole
s’établit à 17,5%, stable par rapport à fin septembre 2023. Ainsi,
le Groupe Crédit Agricole affiche un coussin substantiel de
8,2 points de pourcentage entre le niveau de son
ratio CET1 et l’exigence SREP111 fixée à 9,3% et affiche l’écart au
SREP le plus important parmi les GSIB européennes112. Le ratio CET1
non phasé atteint 17,4%.
Au cours du quatrième trimestre 2023 :
- Le ratio CET1 bénéficie d’un impact
de +18 points de base lié au résultat conservé,
qui est supérieur à la croissance organique des métiers,
- L’évolution des emplois pondérés
liée à la croissance organique des
métiers impacte le ratio CET1 du Groupe à hauteur de -9
points de base, correspondant à la hausse des emplois pondérés des
métiers y compris change (dont +0,7 milliard d’euros pour les
Caisses régionales).
Sur l’année 2023 le CET 1 phasé
est stable avec un résultat conservé générant +100
points de base face à une croissance organique des
métiers de -72 points de base, un impact des acquisitions
et partenariats du groupe de -9 points de base, et un effet
méthodologies et autres de +1 points de base. Les opérations de
fonds propres du groupe impactent cette année également pour -23
points de base le ratio CET 1 du Groupe avec l’anticipation depuis
le troisième trimestre 2023 de l’impact de l’achat d’actions Crédit
Agricole S.A. par la SAS Rue la Boétie (-17 points de base).
Le ratio Tier 1 phasé ressort à
18,5% et le ratio global phasé est à 21,1% à fin
décembre 2023.
Le ratio de levier phasé
ressort à 5,5%, bien au-dessus de l’exigence réglementaire de 3,5%.
A l’exigence minimale de 3% s’ajoute, depuis le 01/01/2023 et
uniquement pour les établissements d’importance systémique mondiale
(G-SII) un coussin de ratio de levier, défini comme la moitié du
coussin G-SII de l’entité soit s’élevant à 0,5% pour le Groupe
Crédit Agricole.
Les emplois pondérés du Groupe
Crédit Agricole s’élèvent à 609,9 milliards euros, en hausse de
+4,4 milliards d’euros par rapport au 30 septembre 2023. La
croissance organique des métiers (y compris change)
contribue à cette évolution pour +5,4 milliards d’euros dont +0,7
milliard d’euros d’emplois pondérés sur les Caisses régionales et
les effets méthodologies et règlementaires ont un
effet favorable ce trimestre de -1,0 milliard d’euros lié à des
revues de modèles et de données dans les pôles SFS et Grandes
clientèles.
Seuils de déclenchement du montant
maximum de distribution (MMD et L-MMD)
La transposition de la réglementation bâloise
dans la loi européenne (CRD) a instauré un mécanisme de restriction
des distributions applicables aux dividendes, aux instruments AT1
et aux rémunérations variables. Le principe du Montant Maximal
Distribuable (MMD, somme maximale qu’une banque est autorisée à
consacrer aux distributions) vise à restreindre les distributions
lorsque ces dernières résulteraient en un non-respect de l’exigence
globale de coussins de fonds propres.
La distance au seuil de déclenchement du MMD
correspond ainsi au minimum entre les distances respectives aux
exigences SREP en capital CET1, Tier 1 et Fonds propres totaux.
Le Groupe Crédit Agricole, au
31 décembre 2023, dispose d’une marge de sécurité de 742
points de base au-dessus du seuil de déclenchement du MMD, soit 45
milliards d’euros de capital CET1.
Crédit Agricole S.A., au 31
décembre 2023, dispose d’une marge de sécurité de 323
points de base au-dessus du seuil de déclenchement du MMD, soit 13
milliards d’euros de capital CET1.
Le non-respect de l’exigence de coussin de ratio
de levier entraînerait une restriction de distributions et le
calcul d’un montant maximal distribuable (L-MMD).
Au 31 décembre 2023, le Groupe Crédit
Agricole dispose d’une marge de sécurité de 196
points de base au-dessus du seuil de déclenchement du L-MMD, soit
40 milliards d’euros de capital Tier 1.
TLAC
Le Groupe Crédit Agricole doit
satisfaire à tout moment aux exigences de ratio TLAC suivantes
:
- un ratio TLAC
supérieur à 18% des actifs pondérés des risques (Risk Weighted
Assets - RWA), niveau auquel s’ajoute, d’après la directive
européenne CRD5, une exigence globale de coussins de fonds propres
(incluant pour le Groupe Crédit Agricole un coussin de conservation
de 2,5%, un coussin G-SIB de 1% et le coussin contracyclique fixé à
0,42% pour le Groupe CA au 31/12/23). En tenant compte de
l’exigence globale de coussins de fonds propres, le Groupe Crédit
Agricole doit respecter un ratio TLAC supérieur à 21,9% ;
- un ratio TLAC
supérieur à 6,75% de l’exposition en levier (Leverage Ratio
Exposure - LRE).
L’objectif 2025 du Groupe Crédit
Agricole est de conserver un ratio TLAC supérieur ou égal à 26% des
RWA hors dette senior préférée éligible.
Au 31 décembre 2023, le ratio TLAC du
Groupe Crédit Agricole s’élève à 26,9% des RWA et
8,0% de l’exposition en levier, hors dette senior préférée
éligible113, soit bien au-delà des
exigences. Le ratio TLAC exprimé en pourcentage des actifs pondérés
des risques s’inscrit en baisse de 20 points de base sur le
trimestre, en lien avec la hausse des RWA sur la période. Exprimé
en pourcentage de l’exposition en levier (LRE), le ratio TLAC est
en baisse de 20 points de base par rapport à septembre 2023.
Le Groupe présente ainsi un ratio TLAC hors
dette senior préférée éligible supérieur de 500 points de base,
soit 30 milliards d’euros, au-delà de l’exigence actuelle de 21,9%
des RWA.
Sur l’ensemble de l’année 2023, 6,5 milliards
d’euros équivalent ont été émis sur le marché (dette senior non
préférée et Tier 2) en plus des 1,25 milliard d’euros AT1. A fin
décembre, le montant de titres senior non préférés du Groupe Crédit
Agricole pris en compte dans le calcul du ratio TLAC s’élève à 28,9
milliards d’euros.
MREL
Les niveaux minimums à respecter sont déterminés
dans des décisions prises par les autorités de résolution et
notifiées à chaque établissement, puis révisées périodiquement. Le
Groupe Crédit Agricole doit respecter depuis le 1er janvier 2022
une exigence minimale de MREL total de :
- 21,04% des RWA,
niveau auquel s’ajoute d’après la directive européenne CRD5, une
exigence globale de coussins de fonds propres (incluant pour le
Groupe Crédit Agricole un coussin de conservation de 2,5%, un
coussin G-SIB de 1% et le coussin contracyclique fixé à 0,42% pour
le Groupe CA au 31/12/23). En tenant compte de l’exigence globale
de coussins de fonds propres, le Groupe Crédit Agricole doit
respecter un ratio MREL total supérieur à 25,0% ;
- 6,02% de la
LRE.
Au 31 décembre 2023, le Groupe Crédit
Agricole présente un ratio MREL à 32,1% des RWA et 9,5% de
l’exposition en levier, bien au-delà de l’exigence de MREL
total.
Une exigence de subordination additionnelle au
TLAC (« MREL subordonné ») est également déterminée par les
autorités de résolution et exprimée en pourcentage des RWA et de la
LRE, dans laquelle les instruments de dette senior sont exclus, à
l’instar du TLAC, dont le ratio est équivalent à celui du MREL
subordonné pour le Groupe Crédit Agricole. Au 31 décembre 2023,
cette exigence de MREL subordonné pour le Groupe Crédit Agricole
n’excède pas l’exigence de TLAC.
La distance au seuil de déclenchement du montant
maximum de distribution liée aux exigences de MREL (M-MMD)
correspond au minimum entre les distances respectives aux exigences
de MREL, MREL subordonné et TLAC exprimées en RWA.
Le Groupe Crédit Agricole, au
31 décembre 2023, dispose ainsi d’une marge de sécurité de
500 points de base au-dessus du seuil de déclenchement du
M-MMD, compte tenu de l’exigence TLAC applicable au 31/12/2023,
soit 30 milliards d’euros de capital CET1.
A partir du 1er janvier 2024, le Groupe Crédit
Agricole devra respecter les exigences de MREL suivantes :
- MREL total :
21,71% des RWA (niveau auquel s’ajoutera l’exigence globale de
coussins de fonds propres) et 6,13% de l’exposition en levier.
- MREL subordonné
: 17,14% des RWA (niveau auquel s’ajoutera l’exigence globale de
coussins de fonds propres) et 6,13% de l’exposition en levier.
Crédit Agricole S.A.
Au 31 décembre 2023, le ratio de
solvabilité de Crédit Agricole S.A. s’établit au-dessus de la cible
du Plan à Moyen Terme, avec un ratio
Common Equity Tier 1 (CET1) de
11,8% en vision phasée, stable par rapport au 30 septembre
2023. Ainsi, Crédit Agricole S.A. affiche un coussin confortable de
3,6 points de pourcentage entre le niveau de son ratio CET1 et
l’exigence SREP fixée à 8,2%. Le ratio CET1 non phasé atteint
11,7%.
Au cours du quatrième trimestre 2023 :
- Le ratio CET1
bénéficie d’un impact positif de +10 points de base lié au
résultat conservé. Cet impact correspond au
résultat net part du Groupe net des coupons AT1 pour +32 points de
base et à la proposition de dividende de 1,05 euro sur l’année
(dont 29 centimes sur le trimestre) qui a un impact de -22 points
de base dont -6 points de base lié à l’impact du dividende au-delà
de 50%, le taux de distribution sur le résultat attribuable
publiable de l’année 2023 ressortant à 54%.
- L’évolution
des emplois pondérés liée à la croissance organique des
métiers impacte le ratio CET1 à hauteur de -8 points de
base, intégrant une hausse des emplois pondérés des métiers à
hauteur +2,9 milliards d’euros concentrée sur le pôle Services
financiers spécialisés à hauteur de +1,5 milliard d’euros lié à
l’activité de CA Auto Bank et à un effet saisonnier sur CAL&F,
sur la Banque de proximité en France pour +0,8 milliard d’euros et
sur les Activités hors métiers pour +2,9 milliards d’euros qui sont
impactés ce trimestre par une position de change temporaire en vue
d’un call AT1 en USD en janvier 2024. Cette croissance des emplois
pondérés est partiellement compensée par le pôle Grandes clientèles
pour -3,6 milliards d’euros bénéficiant d’un effet change
favorable et d’une baisse des emplois pondérés de la Banque de
marché.
- Les
effets méthodologies et règlementaires impactent
favorablement le ratio CET1 à hauteur de +2 points de base les
OCI et Autres à hauteur de -4 points de base, dont
-9 points de base au titre du programme de rachat d’actions Crédit
Agricole S.A. lancé au quatrième trimestre compensant
l’augmentation de capital réservée aux salariés du troisième
trimestre 2023.
Sur l’année 2023, le CET 1
phasé est en croissance de +53 points de base avec un résultat
conservé générant +66 points de base face à une croissance
organique des métiers de -48 points de base, un impact des
acquisitions et partenariats du groupe de -10 points de base, et un
effet méthodologies et autres de +45 points de base notamment lié à
l’impact positif d’IFRS 17 au premier trimestre pour +31 points de
base et à l’arrêt de la déduction des goodwill assurances au
troisième trimestre 2023 pour +15 points de base Le ratio
de levier phasé s’établit à 3,8% à fin décembre 2023, en
baisse de -20 points de base par rapport au 30 septembre 2023 et
au-dessus de l’exigence de 3%.
Le ratio Tier 1 phasé ressort à
13,2% et le ratio global phasé est à 17,2% ce trimestre.
Les emplois pondérés de Crédit
Agricole S.A. s’élèvent à 387,5 milliards euros à fin décembre
2023, en hausse de +3,6 milliards d’euros par rapport au 30
septembre 2023. La contribution des métiers (y
compris effet change) s’élève à +4,7 milliards d’euros, intégrant
une hausse des emplois pondérés du pôle Banque de proximité à
hauteur +1,6 milliard d’euros, du pôle Services financiers
spécialisés à hauteur de +1,5 milliard d’euros et du pôle activité
hors métiers à hauteur de +2,9 milliards d’euros, partiellement
compensé par un effet favorable sur le pôle Grande clientèle à
hauteur de -3,6 milliards d’euros. La VME assurance contribue
également à la hausse des emplois pondérés à hauteur de +1,8
milliard d’euros (y compris effets liés aux OCI). Les effets
méthodologies et autres ont un effet favorable de -1,0 milliard
d’euros principalement lié à des revues de modèles et de données
dans les pôles SFS et Grandes clientèles.
Liquidité et Refinancement
L’analyse de la liquidité est réalisée à
l’échelle du Groupe Crédit Agricole.
Afin de fournir une information, simple,
pertinente et auditable de la situation de liquidité du Groupe,
l’excédent de ressources stables du bilan cash bancaire est calculé
trimestriellement.
Le bilan cash bancaire est élaboré à partir des
comptes en normes IFRS du Groupe Crédit Agricole. Il repose d’abord
sur l’application d’une table de passage entre les états financiers
IFRS du Groupe et les compartiments du bilan cash et dont la
définition est communément admise sur la place. Il correspond au
périmètre bancaire, les activités d’assurance étant gérées avec
leur propre contrainte prudentielle.
À la suite de la répartition des comptes IFRS
dans les compartiments du bilan cash, des calculs de compensation
(nettings) sont effectués. Ils concernent certains éléments de
l’actif et du passif dont l’impact est symétrique en termes de
risque de liquidité. Ainsi, les impôts différés, impacts de la
juste valeur, dépréciations collectives, ventes à découvert et
autres actifs et passifs font l’objet d’un netting pour un montant
de 56 milliards d’euros à fin décembre 2023. De même, 129 milliards
d’euros de repos/reverse repos sont éliminés, dans la mesure où ces
encours sont la traduction de l’activité du desk Titres effectuant
des opérations de prêts/emprunts de titres qui se compensent. Les
autres nettings effectués pour la construction du bilan cash, pour
un montant total de 177 milliards d’euros à fin décembre 2023, sont
relatifs aux dérivés, appels de marge, comptes de régularisation /
règlement / liaison et aux titres non liquides détenus par la
Banque de financement et d’investissement (BFI) et sont intégrés au
compartiment des « Actifs de négoce à la clientèle ».
Il est à noter que la centralisation à la Caisse
des Dépôts et Consignations ne fait pas l’objet d’un netting dans
la construction du bilan cash ; le montant de l’épargne centralisée
(97 milliards d’euros à fin décembre 2023) étant intégré à l’actif
dans les « Actifs de négoce à la clientèle » et au passif dans les
« Ressources clientèle ».
Dans une dernière étape, d’autres retraitements
permettent de corriger les encours que les normes comptables
attribuent à un compartiment, alors qu’ils relèvent économiquement
d’un autre compartiment. Ainsi, les émissions Senior dans les
réseaux bancaires ainsi que les refinancements de la Banque
Européenne d’Investissements et Caisse des Dépôts et Consignations
et les autres refinancements de même type adossés à des prêts
clientèle, dont le classement comptable engendrerait une
affectation au compartiment « Ressources marché long
terme », sont retraités pour apparaître comme des
« Ressources clientèle ».
On notera que parmi les opérations de
refinancement banques centrales, les encours correspondant au
T-LTRO (Targeted Longer-Term Refinancing Operations) sont intégrés
dans les « Ressources marché long terme ». En effet, les opérations
de T-LTRO 3 sont assimilées à un refinancement sécurisé de long
terme, identique du point de vue du risque de liquidité à une
émission sécurisée.
Les opérations de pension livrée (repos)
moyen-long terme sont également comprises dans les « Ressources
marché long terme ».
Enfin, les contreparties bancaires de la BFI
avec lesquelles nous avons une relation commerciale sont
considérées comme de la clientèle pour la construction du bilan
cash.
Le bilan cash bancaire du Groupe, à 1 698
milliards d’euros au 31 décembre 2023, fait apparaître un
excédent des ressources stables sur emplois stables de 190
milliards d’euros, en hausse de 12 milliards d’euros par
rapport à fin septembre 2023 après remboursement de l’échéance de
TLTRO du mois de décembre (11 Mds€).
L’encours total T-LTRO 3 pour le Groupe Crédit
Agricole s’élève à 26,8 milliards d’euros114 au 31 décembre 2023,
en baisse de 11 milliards d’euros115 remboursé sur le trimestre. A
noter, concernant la position en ressources stables, que le
pilotage interne du Groupe exclut le surplus temporaire de
ressources stables apportées par l’augmentation du refinancement
T-LTRO 3, afin de sécuriser l’objectif du Plan à Moyen Terme de
110-130 milliards d’euros, indépendamment de la stratégie de
remboursement.
Par ailleurs, compte-tenu des excédents de
liquidité, le Groupe demeure en position prêteuse à court terme au
31 décembre 2023 (dépôts Banques centrales supérieurs au montant de
l’endettement court terme net).
Les ressources de marché à moyen-long
terme s’élèvent à 263 milliards d’euros au 31 décembre
2023, en hausse de 1 milliard d’euro par rapport à fin
septembre 2023. Les émissions de dettes senior préférées et senior
non préférées compensent le remboursement de ressources T-LTRO 3 en
décembre 2023.
Elles comprennent les dettes seniors
collatéralisées à hauteur de 98 milliards d’euros, les dettes
seniors préférées à hauteur de 111 milliards d’euros, les dettes
seniors non préférées pour 32 milliards d’euros et des titres Tier
2 s’élevant à 22 milliards d’euros.
Les réserves de liquidité du Groupe, en
valeur de marché et après décotes, s’élèvent à 445 milliards
d’euros au 31 décembre 2023, en hausse de 26 milliards
d’euros par rapport au 30 septembre 2023.
Elles couvrent plus de deux fois l’endettement
court terme net (hors replacements en Banques centrales).
Cette hausse des réserves de liquidité
s’explique principalement par la hausse du programme CA FH SFH
auto-souscrit et la forte hausse de la collecte clientèle redéposée
en Banques Centrales.
Le Groupe Crédit Agricole a par ailleurs
poursuivi ses efforts afin de maintenir les réserves immédiatement
disponibles (après recours au financement BCE). Les actifs non-HQLA
éligibles en banque centrale après décote s’élèvent à 136 milliards
d’euros.
Les établissements de crédit sont assujettis à
un seuil sur le ratio LCR, fixé à 100% depuis le 1er janvier
2018.
Au 31 décembre 2023, les ratios LCR
moyens sur 12 mois s’élèvent respectivement à 144,3% pour le Groupe
Crédit Agricole et 142,7% pour Crédit Agricole S.A. Les
ratios LCR de fin de mois s’élèvent respectivement à 140,8% pour le
Groupe Crédit Agricole (soit un excédent de 88,4 milliards d’euros)
et 142,3% pour Crédit Agricole S.A. (soit un excédent de 81,1
milliards d’euros). Ils sont supérieurs à l’objectif du Plan à
Moyen Terme (environ 110%).
Par ailleurs, les ratios NSFR du Groupe
Crédit Agricole et de Crédit Agricole S.A. sont supérieurs à
100%, conformément à l’exigence règlementaire entrée en
application le 28 juin 2021 et supérieurs à l’objectif du Plan à
Moyen Terme (>100%).
Le Groupe continue de suivre une politique
prudente en matière de refinancement à moyen long
terme, avec un accès très diversifié aux marchés, en
termes de base investisseurs et de produits.
En 2023, les principaux émetteurs du
Groupe ont levé sur le marché l’équivalent de 58,4 milliards
d’euros116,117 de dette à moyen long
terme, dont 45% émis par Crédit Agricole S.A. On note
notamment les montants suivants pour le Groupe :
-
Crédit Agricole CIB a émis 15 milliards d’euros en format
structuré ;
-
Crédit Agricole Consumer Finance a émis 7,0 milliards d’euros sous
forme de titrisations ABS et 2,5 milliards d’euros équivalent
en émission EMTN de la part de l’entité Crédit Agricole Auto Bank
(CAAB) ;
-
Crédit Agricole Leasing et Factoring a émis 350 millions d’euros
sous la forme de titrisations ABS ;
-
CA Italia a émis en format senior collatéralisé en juin pour 1
milliard d’euros à 6 ans ;
-
Crédit Agricole next bank (suisse) a émis 350 millions de francs
suisses en format senior collatéralisé en 2023 ;
-
Crédit Agricole Assurances a émis un Tier 2 à 10 ans pour 500
millions d’euros et a réalisé une offre de rachat sur deux souches
subordonnées perpétuelles (FR0012444750 & FR0012222297) pour
500 millions d’euros en octobre.
Le financement à moyen long terme du Groupe peut
se décomposer à travers les catégories suivantes :
-
16,2 milliards d’euros de financement sécurisé ;
-
23,2 milliards d’euros de financement non sécurisé vanille
;
-
15 milliards d’euros de financement structuré ;
-
4,1 milliards d’euros de dépôts institutionnels long-terme et
CD.
Par ailleurs, 27,8 milliards d’euros ont
également été levés hors marché et se répartissent entre :
-
20,3 milliards d’euros au travers des réseaux de banques (banque de
proximité du Groupe ou réseaux externes) ;
-
6,1 milliards d’euros auprès des organismes supranationaux et
institutions financières ;
-
1,4 milliard d’euros auprès de véhicules de refinancement nationaux
(dont CRH).
En 2023, Crédit Agricole S.A. a levé sur
le marché l’équivalent de 26,2 milliards
d’euros118,119 :
La banque a levé l’équivalent de 26,2 milliards
d’euros, dont 4,8 milliards d’euros en dette senior non préférée et
1,7 milliard d’euros en dette Tier 2, ainsi que 12,2 milliards
d’euros de dette senior préférée et 7,5 milliards d’euros de dette
senior collatéralisée. Le financement est diversifié en formats et
en devises avec notamment :
-
8,5 milliards d’euros120 ;
-
5,85 milliards de dollars américains (5,5 milliards d’euros
équivalent) ;
-
1,3 milliard de livres sterling (1,4 milliard d’euros
équivalent) ;
-
177 milliards de yen japonais121 (1,2 milliard d’euros
équivalent) ;
-
0,6 milliard de francs suisses (0,6 milliard d’euros
équivalent) ;
-
0,9 milliard de dollars australiens (0,6 milliard d’euros
équivalent) ;
-
0,9 milliard dollars singapouriens (0,6 milliard d’euros
équivalent) ;
-
1,0 milliard de Hong-Kong dollars (0,1 milliard d’euros
équivalent) ;
-
2,0 milliards de Yuan chinois (0,3 milliard d’euros
équivalent).
A noter que Crédit Agricole S.A. a réalisé 54%
de son refinancement en devises hors euros depuis le début de
l’année.122,123
De plus, Crédit Agricole S.A. a émis le 3
janvier 2023 un AT1 Perpétuel NC6 ans pour 1,25 milliard d’euros au
taux initial de 7,25%.
Le plan de financement MLT de marché 2024 est
fixé à 26 milliards d’euros, dont 17 milliards d’euros de dette
senior préférées ou senior collatéralisées et 9 milliards d’euros
de dette senior non préférée ou Tier 2. Ce plan de refinancement a
été réalisé à 35% au 31 janvier 2024.
Crédit Agricole S.A. a émis le 2 janvier 2024 un
AT1 Perpétuel NC6,2 ans pour 1,25 milliard d’euros au taux initial
de 6,5%.
Enfin, Crédit Agricole a réalisé la mise à jour
de son Green bond Framework en novembre 2023 et a réalisé deux
émissions marché en format green depuis (en format Senior non
préféré et senior collatéralisé), pour un total de 2,5 milliards
d’euros.
Environnement économique et
financier
Rétrospective 2023
En 2023, les économies avancées ont fait preuve
d’une résistance inattendue grâce à des amortisseurs de nature
diverse et diversement sollicités : épargne accumulée durant la
pandémie de Covid, bilans privés sains, marché du travail tendu,
investissements encouragés par les stratégies publiques, moindre
sensibilité au choc de taux d’intérêt. Elles ont mieux résisté
qu’anticipé à une inflation encore élevée, aux resserrements
monétaires violents ainsi qu’à une reprise chinoise décevante.
Elles ont, en outre, continué d’évoluer dans un contexte
international empreint d’incertitudes majeures de nature notamment
géopolitiques, comme la poursuite de la guerre en Ukraine et
l’émergence du conflit israélo-palestinien en octobre.
Aux États-Unis, outre les
soutiens, plus substantiels qu’attendu, fournis par une épargne
abondante et le stimulus lié à la politique industrielle du
président Biden, la sensibilité moindre à la remontée des taux
d’intérêt a constitué le principal facteur de résilience. Alors que
la croissance poursuivait son ralentissement au cours du premier
semestre (avec des variations trimestrielles annualisées en repli
vers 2,1%), la seconde partie de l’année a confirmé une robustesse
inespérée au regard du durcissement monétaire. Grâce au rebond des
deuxième et troisième trimestres (4,9% puis 3,3% en rythme
trimestriel annualisé), la croissance moyenne s’est établie à 2,5%
en 2023 (après 1,9% en 2022). Ce bon résultat s’explique par la
résistance de la consommation de services et de biens (qui
apportent, respectivement, environ un point et ½ point de
croissance) que justifient la hausse soutenue du revenu disponible
réel (4,2% en moyenne) et la légère baisse du taux d’épargne (à 4%
au dernier trimestre). La croissance a également été soutenue par
les dépenses publiques et la demande externe nette (avec des
contributions respectives de près de 0,7 et 0,6 point de
croissance) alors que l’investissement privé et les stocks ont pesé
sur la croissance (à laquelle ils soustraient respectivement 0,2 et
0,3 point). Grâce à la baisse des prix de l’énergie et à
l’assagissement des prix alimentaires, le recul de l’inflation
totale s’est poursuivi (3,4% sur 12 mois en décembre 2023 ; 6,5% un
an auparavant) en dépit de la baisse plus limitée de l’inflation
sous-jacente (3,9% sur 12 mois en décembre 2023 ; 5,7% un an
auparavant). L’évolution de l’indice des “Personal Consumption
Expenditure”, référence suivie par la Réserve fédérale a confirmé
la désinflation, malgré une inflation sous-jacente plus tenace.
Dans la zone euro, après avoir
été fortement pénalisée en 2022 par la hausse des prix du gaz liée
à la guerre en Ukraine, l’inflation a largement profité du repli
des prix de l’énergie mais aussi des biens alimentaires.
L’inflation totale s’est ainsi significativement repliée (passant
de 9,2% en décembre 2022 à 2,9% en décembre 2023) alors que
l’inflation sous-jacente (hors énergie et aliments non transformés)
restait plus dynamique (en hausse de 3,9% en décembre 2023 contre
6,9% un an auparavant). En décembre, la plus forte contribution au
taux d'inflation annuel émanait en effet des services (environ +1,7
point de pourcentage, pp) alors que l’énergie contribuait
négativement à l’inflation (environ -0,7 pp). Pénalisée par une
inflation forte, la consommation des ménages a tout d’abord pesé
sur la croissance avant de se reprendre au cours de la seconde
moitié de l’année. Au 3ème trimestre, les contributions
négligeables de l’investissement et de la demande externe nette,
d’une part, et négative des stocks, d’autre part, ont éclipsé la
contribution pourtant positive de la consommation des ménages. Le
PIB s’est ainsi replié de 0,1% au cours du trimestre mais est
demeuré stable sur un an. Cette stagnation annuelle est le résultat
des difficultés de l’Allemagne (-0,4% sur un an) qui contrastent
avec la progression modérée de l’Italie (0,1%), plus nette de la
France (0,6%) et surtout de l’Espagne (1,8%). Après un 4ème
trimestre en stagnation, le taux de croissance moyen de la zone
euro se serait établi 0,5% en 2023. Quant à la France, la
croissance annuelle s’y serait élevée à 0,9% en 2023.
Dans un contexte d’activité robuste aux
Etats-Unis et moins déprimée que redouté en zone euro, de marchés
du travail résistants et d’inflations encore loin des cibles de 2%,
les grandes banques centrales sont restées très
vigilantes. Après avoir baissé de façon mécanique grâce aux effets
de base favorables des prix de l’énergie et de l’alimentation, la
désinflation a ralenti, faisant redouter l’enclenchement de boucles
prix-salaire et des effets de second tour plus marqués et durables.
La fermeté de la Réserve fédérale et de la BCE dans leur lutte
contre l’inflation a donc été confortée. Après avoir relevé la
fourchette cible du taux des fed funds de 425 points de base en
2022 à (4,25% ; 4,50%), la Réserve fédérale a
maintenu son resserrement monétaire de façon cependant moins
agressive (100 points de base portant la borne haute de la
fourchette à 5,50% en juillet 2023). Elle a également poursuivi le
resserrement quantitatif engagé en juin 2022 (non-réinvestissement
des titres détenus et arrivant à maturité). Après avoir augmenté
ses taux directeurs de 250 points de base en 2022, la
BCE a également continué son resserrement
monétaire avec des hausses totalisant 200 points de base portant
les taux de refinancement et de dépôt à respectivement 4,50% et 4%
à partir de septembre 2023. Après l’expansion de son bilan
(opérations de refinancement à long terme ciblées, TLTRO, programme
d'achat d'actifs, APP, puis programme d’achats d’urgence en cas de
pandémie, PEPP), la BCE a poursuivi son resserrement quantitatif
(fin des achats nets de titres, remboursements des TLTRO) avec
comme prévision, toutes choses égales par ailleurs, de résorber
l’excès de liquidité d'ici 2029. La BCE a toutefois décidé de
maintenir le réinvestissement des tombées du PEPP au premier
semestre 2024, soit un peu plus longuement qu’escompté, avant de
les réduire progressivement pour y mettre un terme fin 2024.
Sur les marchés obligataires,
l’année 2023 peut être très schématiquement divisée en trois
parties. Les marchés ont entamé l’année 2023 en tablant sur un
scénario exagérément optimiste supposant un rebond vif et pérenne
de l’économie chinoise, une normalisation rapide de l’inflation et
la fin imminente des resserrements monétaires. Les tensions
obligataires (taux de swap à 2 et 10 ans) se sont ainsi globalement
apaisées en dépit d’un soubresaut violent en mars lié aux
perturbations affectant le système bancaire américain (faillites de
trois banques régionales américaines, particulièrement exposées aux
nouvelles technologies et à l’immobilier). A la faveur de la
résistance de l’inflation, de la remontée du prix du pétrole
(décision de l’OPEP de réduire sa production) et de la poursuite
des resserrements monétaires, les attentes des marchés ont été
déçues et les taux se sont de nouveau inscrits sur une trajectoire
haussière jusqu’à ce que les banques centrales optent pour le statu
quo monétaire en septembre. L’espoir d’une fin de resserrement
enfin atteinte, voire d’une détente rapide, a alors alimenté un
mouvement de repli des taux d’intérêt.
Malgré leur baisse en fin d’année, les taux
américains (Treasuries) à 2 ans (4,25% fin décembre 2023) et 10 ans
(3,90%) se sont significativement tendus en 2023 : à,
respectivement, 4,60% et 3,95%, les taux moyens enregistrent des
hausses de 160 et 100 points de base, accentuant l’inversion de la
courbe sur l’ensemble de l’année. La hausse des taux souverains
européens a également été massive. Les taux allemands à 2 ans et 10
ans se sont en moyenne établis à, respectivement, 2,90% et 2,45%
(en hausse de 215 et 130 points de base). En fin d’année, le Bund
atteignait environ 2% soit un repli de près de 40 points de base
sur an. Au cours de l’année, si le spread offert par la France
s’est stabilisé autour de 50 points de base au-dessus du Bund, ceux
de l’Italie et de l’Espagne (respectivement 95 et 170 points de
base par rapport au Bund) se sont contractés.
Portés par une croissance plus résistante et une
inflation en repli, éclipsant un contexte international troublé et
un assouplissement monétaire différé, les marchés actions ont
affiché des performances brillantes. Pariant sur un atterrissage en
douceur, l’appétit pour le risque s’est globalement maintenu en
dépit d’un climat géopolitique tendu et incertain : les
progressions moyennes des indices l’attestent (S&P 500 +24%,
Eurostoxx 50 + 17%, CAC 40 +14%). Enfin, l’euro s’est en moyenne
apprécié très légèrement (+3%) contre le dollar qui, lui-même,
s’est apprécié contre le yen (+7%) et le yuan (+5%).
Perspectives 2024
Bien que les économies avancées aient fait
preuve d’une résistance inattendue en 2023, elles ralentissent à
des rythmes variés, sûrement mais doucement. Sans s’effondrer, mais
sans que l’inflation non plus ne s’effondre rapidement.
L'incertitude reste cependant élevée, en raison notamment des
conflits en Ukraine et au Proche-Orient, et des risques baissiers
pèsent sur notre scénario de croissance.
Aux Etats-Unis, si le
resserrement monétaire agressif agit avec un retard relativement
important (qui a été sous-estimé), il n’est cependant pas indolore
: ses effets se diffusent simplement plus lentement et plus
durablement. Affichant une croissance toujours positive mais
inférieure à son taux potentiel, l’économie américaine se
maintiendrait ainsi à flot jusqu’au milieu de l’année 2024, avant
que l’impact des hausses de taux d’intérêt ne morde plus
significativement à la faveur de refinancements de dette. Notre
scénario central table sur une récession, à la jonction des années
2024 et 2025, mais seulement légère car la situation financière des
entreprises et, surtout, des ménages est saine. Ceux-ci devraient
en outre profiter d’un marché du travail « déséquilibré » au profit
de l’offre et dont le refroidissement se traduirait par une
remontée légère du taux de chômage. Ils bénéficieront du recul de
l’inflation qui, même si la hausse du prix des services se révèle
tenace, passerait sous la barre des 3% au deuxième trimestre 2024.
Notre scénario table sur une inflation totale à 2,4% et une
inflation sous-jacente à 2,7% fin 2024, des niveaux proches
desquels elles resteraient tout au long de l’année 2025. En termes
de croissance moyenne, notre scénario retient un ralentissement
sensible en 2024 (à 1,6% après 2,5% en 2023) suivi d’un nouveau
fléchissement en 2025 (à seulement 0,5% en 2025) en dépit de
l’accélération prévue en fin de période grâce à la baisse des taux
d’intérêt.
En zone euro, le ralentissement
est certes marqué, mais amorti par le processus désinflationniste
qui permet de dessiner un scénario d’atterrissage sans fracas sur
une tendance de croissance dégradée. Les facteurs négatifs (taux
d’intérêt réels plus élevés, choc structurel de compétitivité lié à
l’énergie, environnement extérieur très incertain) conduisent, en
effet, l’économie de la zone euro sur un rythme de croissance
inférieur à un potentiel affaibli par rapport à la période
pré-pandémie. Mais certains des facteurs positifs qui ont permis à
la croissance européenne de fléchir sans s’effondrer, malgré une
inflation en baisse mais encore élevée et une transmission
puissante du resserrement monétaire, seront encore à l’œuvre en
2024. Il s’agit, surtout, de l’emploi et des salaires qui résistent
au détriment de la productivité et des coûts salariaux
unitaires.
Avec un délai de transmission de douze à
dix-huit mois après la dernière remontée des taux de septembre
2023, le déploiement de la transmission monétaire se poursuivra en
2024 comprimant le rythme de progression de l’investissement total
: il resterait positif (0,9% en 2024 et 1,8% en 2025), mais très
inférieur à la moyenne 2014-2019. La reprise de la demande
intérieure sera tirée principalement par le redressement de la
consommation privée (1,1% en 2024 et 1,3% en 2025). L’augmentation
du taux de chômage, faible et temporaire (6,7% en 2024 et 6,6% en
2025, après 6,6% en 2023), ne ferait pas dérailler ce rebond fondé
sur une progression de la masse salariale et de son pouvoir
d’achat. Les ménages pourront aussi s’appuyer sur une importante
épargne cumulée, qui ne serait plus alimentée par la précaution dès
que la dynamique désinflationniste contribuera à améliorer la
confiance. L’orientation budgétaire devient en revanche plus
restrictive ôtant définitivement l’ensemble des soutiens (Covid et
énergie) dès 2024.
La croissance s’établirait donc à 0,7% en 2024
avant de se redresser en 2025 à 1,4%. L’inflation totale moyenne
(glissement annuel) atteindrait 2,8% et 2,5% en 2024 et 2025
respectivement. Ce scénario de croissance très « molle » s’appuie
sur une reprise de la consommation des ménages elle-même justifiée
par des créations d’emplois moins dynamiques mais toujours
positives, une progression soutenue des salaires, la poursuite à un
rythme ralenti de la désinflation et, in fine, une amélioration de
la confiance laissant entrevoir une baisse de l'épargne de
précaution. Ce scénario est néanmoins entouré de risques baissiers
: la « bascule » vers un scénario de récession ne requiert pas de
choc externe, mais une simple déviation des hypothèses favorables
sur lesquelles repose notre scénario central (poursuite de la
désinflation, assouplissement des conditions de financement,
maintien de l’activité et de l’emploi, gains de pouvoir d’achat des
salaires).
Quant à la France, le scénario
retient une « histoire » dont les éléments sont essentiellement
ceux du scénario dessiné pour la zone euro : poursuite de la
reprise de la consommation en 2024 qui resterait robuste en 2025
(reflux de l'inflation, salaires dynamiques, légère baisse du taux
d'épargne), repli modeste de l’investissement des entreprises avant
son redressement à l’occasion de la détente des conditions
financières (fin 2024 puis 2025, contribution faiblement positive
de la demande extérieure nette. Après 0,9% en 2023, la croissance
atteindrait donc respectivement 1% et 1,3% en 2024 et 2025.
En Chine, un an après l’abandon
brutal du zéro-Covid, la croissance demeure « plombée » par des
problèmes structurels et les politiques de soutien ne parviennent
pas à insuffler la confiance nécessaire à la stabilisation, puis au
redémarrage. L’économie chinoise évolue sous son rythme potentiel
et demeure marquée par une insuffisance chronique de la demande
domestique, qui se reflète dans l’absence d’inflation : déflation
et grave crise immobilière, mais aussi population vieillissante,
accumulation d’épargne de précaution et dette interne élevée
rappellent le Japon de la fin des années 1980 et sa « décennie
perdue ». La cible de croissance 2024 devrait être officiellement
annoncée en mars lors des sessions parlementaires : elle se
situerait entre 4,5% et 5%. Il semble plus probable que le
gouvernement privilégie une approche plus prudente et conservatrice
avec une cible autour de 4,5%, afin de ne pas prendre le risque
politique de « passer à côté ». Notre prévision 2024 se situe dans
cette zone, à 4,4%.
En termes de politique
monétaire, il faudra s’armer de patience. Si les grandes
banques centrales sont parvenues au terme de leurs hausses de taux
directeurs, elles n’en ont pas pour autant fini avec l’inflation.
Au recul mécanique et rapide de l’inflation totale doit succéder
celui, plus ardu, de l’inflation sous-jacente qui risque de
résister. Aux Etats-Unis, la Réserve Fédérale souhaite voir
l’inflation mesurée par l'indice PCE (“Personal Consumption
Expenditure”) passer durablement sous 3% avant d’assouplir sa
politique monétaire. En zone euro, le risque d’une demande qui
alimente l’inflation a disparu, mais le canal de transmission de
l’inflation par les salaires est encore ouvert et le risque
d’effets de second tour ne peut être totalement écarté.
Dans notre scénario, les rythmes d’inflation
convergeraient lentement vers les « zones de confort » (qui restent
encore floues) des banques centrales dont elles excéderaient
néanmoins toujours les cibles de 2%. Ces perspectives d’inflation
justifient un scénario de desserrement monétaire prudent : en
termes de baisses de taux directeurs, les attentes des marchés
semblent « agressives ».
Aux États-Unis, notre scénario
ne table sur une première baisse de 25 points de base qu’en juillet
2024. Le rythme de baisse serait progressif, avec une deuxième
baisse de 25 points de base en novembre seulement, portant la borne
haute du taux des Fed funds à 5% fin 2024. Le recul envisagé de la
croissance pourrait autoriser la Fed à accélérer ses baisses en
2025 : la borne haute se situerait à 3,50% fin 2025, un seuil sous
lequel la Fed pourrait avoir du mal à passer compte tenu de la
persistance d’une inflation supérieure à l’objectif et d’un taux
d'intérêt neutre susceptible d’être plus élevé qu’auparavant.
Quant à la BCE, elle prévoit
une décélération des salaires et attendra que celle-ci soit
effectivement confirmée. Elle devrait, par ailleurs, continuer de
surveiller les profits unitaires afin de s’assurer que les hausses
de salaires à venir seront bien absorbées par les marges et non
répercutées sur les prix de vente. Sa première baisse de taux (25
points de base) interviendrait donc seulement en septembre 2024.
Elle serait suivie de cinq baisses de 25 points de base chacune
jusqu’à ce que la BCE atteigne son taux neutre, avec un taux de
dépôt à 2,50%, au deuxième trimestre 2025. Fin 2025, cette
politique porterait le taux de refinancement et de dépôt à,
respectivement, 2,75% et 2,50%, avec un resserrement du corridor
des taux.
Tout comme pour la politique monétaire, notre
scénario de taux d’intérêt longs est d’un «
optimisme tempéré ». Inflation, croissance mais aussi nécessité de
ne pas détendre trop rapidement les conditions financières : tout
invite les banques centrales à la patience et milite en faveur d’un
scénario de repli modéré des taux longs, une fois la séquence des
baisses de taux directeurs véritablement enclenchée.
Aux États-Unis, notre scénario retient un repli
des rendements des obligations souveraines, lorsque la Fed
procédera à ses premières baisses, et table sur un taux à dix ans
d’environ 4% fin 2024. En zone euro, notre scénario sur les
rendements des titres d’États ne « s’éclaircit » qu’au second
semestre 2024. La baisse cumulée de 75 points de base en 2024 des
taux directeurs de la BCE que notre scénario retient à partir de
septembre devrait alors permettre aux marchés obligataires
d’entamer une phase de baisse et de pentification modérées. Après
s’être tendu au cours du premier semestre 2024, le rendement du
Bund se situerait fin 2024 vers 2,60% alors que les taux souverains
à 10 ans approcheraient 3,30% en France et 4,60% en Italie.
Annexe 1 – Eléments spécifiques,
Groupe Crédit Agricole et Crédit Agricole
S.A.
Groupe Crédit
Agricole – Eléments spécifiques, T4-23, T4-22,
2023 et 2022
|
|
T4-23 |
T4-22 |
|
2023 |
2022 |
€m |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
DVA (GC) |
|
6 |
4 |
(24) |
(18) |
|
(15) |
(11) |
(19) |
(14) |
Couvertures de portefeuilles de prêts (GC) |
|
2 |
1 |
(38) |
(28) |
|
(24) |
(18) |
21 |
16 |
Provisions Epargne logement (LCL) |
|
6 |
5 |
- |
- |
|
58 |
43 |
34 |
26 |
Provisions Epargne logement (AHM) |
|
5 |
4 |
- |
- |
|
236 |
175 |
53 |
39 |
Provisions Epargne logement (CR) |
|
74 |
55 |
- |
- |
|
192 |
142 |
412 |
306 |
Déclassement d'actifs en cours de cession - PNB (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
0 |
0 |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) |
|
- |
- |
- |
- |
|
300 |
214 |
- |
- |
Provision exceptionnelle sur les moratoires en Pologne (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(21) |
(17) |
Amende Echange Images Chèques (AHM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
42 |
42 |
- |
- |
Amende Echange Images Chèques (LCL) |
|
- |
- |
- |
- |
|
21 |
21 |
- |
- |
Amende Echange Images Chèques (CR) |
|
- |
- |
- |
- |
|
42 |
42 |
- |
- |
Total
impact en PNB |
|
93 |
69 |
(63) |
(46) |
|
851 |
650 |
480 |
355 |
Coûts d'intégration Creval (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(30) |
(18) |
Coûts d'intégration Lyxor (GEA) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(59) |
(31) |
Coûts de transformation CAGIP (AHM) |
|
- |
- |
(20) |
(15) |
|
- |
- |
(20) |
(15) |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) |
|
4 |
3 |
- |
- |
|
(14) |
(10) |
- |
- |
Coûts de transformation CAGIP (CR) |
|
- |
- |
(30) |
(22) |
|
- |
- |
(30) |
(22) |
Don pour l'illettrisme (CR) |
|
- |
- |
(35) |
(26) |
|
- |
- |
(35) |
(26) |
Déclassement d'actifs en cours de cession - Charges (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(0) |
(0) |
Total
impact en Charges |
|
4 |
3 |
(84) |
(63) |
|
(14) |
(10) |
(174) |
(111) |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(85) |
(61) |
- |
- |
Provision pour risque fonds propres Ukraine (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(195) |
(195) |
Total
impact coût du risque de crédit |
|
- |
- |
- |
- |
|
(85) |
(61) |
(195) |
(195) |
Coûts de transformation CACF/Stellantis (SFS) |
|
- |
- |
(8) |
(16) |
|
- |
- |
(8) |
(16) |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(39) |
(39) |
- |
- |
Total impact
mise en équivalence |
|
- |
- |
(8) |
(16) |
|
(39) |
(39) |
(8) |
(16) |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) |
|
- |
- |
- |
- |
|
89 |
57 |
- |
- |
Total
impact en Gains ou pertes nets sur autres actifs |
|
- |
- |
- |
- |
|
89 |
57 |
- |
- |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) |
|
12 |
12 |
- |
- |
|
12 |
12 |
- |
- |
Total
impact variation des écarts d'acquisition |
|
12 |
12 |
- |
- |
|
12 |
12 |
- |
- |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) |
|
- |
3 |
- |
- |
|
- |
3 |
- |
- |
Gain "affrancamento / reallineamento" (BPI) |
|
- |
- |
146 |
126 |
|
- |
- |
146 |
126 |
Total
impact en Impôts |
|
- |
3 |
146 |
126 |
|
- |
3 |
146 |
126 |
Plus-value Cession La Médicale (GEA) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
101 |
101 |
Déclassement d'actifs en cours de cession Crédit du Maroc
(BPI) |
|
- |
- |
(14) |
(14) |
|
- |
- |
(14) |
(14) |
Déclassement d'actifs en cours de cession (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(7) |
(10) |
Total
impact en Activités en cours de cession |
|
- |
- |
(14) |
(14) |
|
- |
- |
80 |
77 |
Impact total des retraitements |
|
109 |
86 |
(23) |
(13) |
|
814 |
611 |
330 |
236 |
Gestion de l'épargne et Assurances |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
42 |
70 |
Banque de proximité-France |
|
80 |
59 |
(64) |
(48) |
|
312 |
248 |
382 |
283 |
Banque de proximité-International |
|
- |
- |
132 |
112 |
|
- |
- |
(121) |
(128) |
Services financiers spécialisés |
|
16 |
17 |
(8) |
(16) |
|
263 |
176 |
(8) |
(16) |
Grandes Clientèles |
|
8 |
6 |
(63) |
(46) |
|
(39) |
(29) |
2 |
1 |
Activités hors métiers |
|
5 |
4 |
(20) |
(15) |
|
277 |
216 |
32 |
24 |
* Impacts avant impôts et avant intérêts minoritaires
Crédit
Agricole S.A. – Eléments
spécifiques, T4-23, T4-22, 2023 et
2022
|
|
T4-23 |
T4-22 |
|
2023 |
2022 |
En m€ |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
DVA (GC) |
|
6 |
4 |
(24) |
(18) |
|
(15) |
(11) |
(19) |
(14) |
Couvertures de portefeuilles de prêts (GC) |
|
2 |
1 |
(38) |
(28) |
|
(24) |
(18) |
21 |
15 |
Provisions Epargne logement (LCL) |
|
6 |
4 |
- |
- |
|
58 |
41 |
34 |
24 |
Provisions Epargne logement (AHM) |
|
5 |
4 |
- |
- |
|
236 |
175 |
53 |
39 |
Déclassement d'actifs en cours de cession - PNB (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
0 |
0 |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) |
|
- |
- |
- |
- |
|
300 |
214 |
- |
- |
Amende Echange Images Chèques (AHM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
42 |
42 |
- |
- |
Amende Echange Images Chèques (LCL) |
|
- |
- |
- |
- |
|
21 |
20 |
- |
- |
Provision exceptionnelle sur les moratoires en Pologne (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(21) |
(17) |
Total
impact en PNB |
|
19 |
14 |
(63) |
(45) |
|
617 |
464 |
68 |
48 |
Coûts de transformation CAGIP (AHM) |
|
- |
- |
(20) |
(13) |
|
- |
- |
(20) |
(13) |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) |
|
4 |
3 |
- |
- |
|
(14) |
(10) |
- |
- |
Coûts d'intégration Creval (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(30) |
(16) |
Déclassement d'actifs en cours de cession - Charges (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(0) |
(0) |
Coûts d'intégration Lyxor (GEA) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(59) |
(30) |
Total
impact en Charges |
|
4 |
3 |
(20) |
(13) |
|
(14) |
(10) |
(110) |
(60) |
Provision pour risque fonds propres Ukraine (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(195) |
(195) |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(85) |
(61) |
- |
- |
Total
impact coût du risque de crédit |
|
- |
- |
- |
- |
|
(85) |
(61) |
(195) |
(195) |
Coûts de transformation CACF/Stellantis (SFS) |
|
- |
- |
(8) |
(16) |
|
- |
- |
(8) |
(16) |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(39) |
(39) |
- |
- |
Total
impact Mise en équivalence |
|
- |
- |
(8) |
(16) |
|
(39) |
(39) |
(8) |
(16) |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) |
|
- |
- |
- |
- |
|
89 |
57 |
- |
- |
Total
impact Gains ou pertes sur autres actifs |
|
- |
- |
- |
- |
|
89 |
57 |
- |
- |
Réorganisation
des activités Mobilité (SFS) |
|
12 |
12 |
- |
- |
|
12 |
12 |
- |
- |
Total
impact variation des écarts d'acquisition |
|
12 |
12 |
- |
- |
|
12 |
12 |
- |
- |
Réorganisation
des activités Mobilité (SFS) |
|
- |
3 |
- |
- |
|
- |
3 |
- |
- |
Gain
"affrancamento / reallineamento" (BPI) |
|
- |
- |
146 |
114 |
|
- |
- |
146 |
114 |
Total
impact en Impôts |
|
- |
3 |
146 |
114 |
|
- |
3 |
146 |
114 |
Déclassement d'actifs en cours de cession (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(7) |
(10) |
Plus-value Cession La Médicale (GEA) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
101 |
101 |
Déclassement d'actifs en cours de cession Crédit du Maroc
(BPI) |
|
- |
- |
(14) |
(14) |
|
- |
- |
(14) |
(14) |
Total
impact en Activités en cours de cession |
|
- |
- |
(14) |
(14) |
|
- |
- |
80 |
77 |
Impact total des retraitements |
|
35 |
31 |
41 |
25 |
|
580 |
425 |
(18) |
(32) |
Gestion de l'épargne et Assurances |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
42 |
71 |
Banque de proximité-France |
|
6 |
4 |
- |
- |
|
79 |
61 |
34 |
24 |
Banque de proximité-International |
|
- |
- |
132 |
100 |
|
- |
- |
(121) |
(138) |
Services financiers spécialisés |
|
16 |
17 |
(8) |
(16) |
|
263 |
176 |
(8) |
(16) |
Grandes Clientèles |
|
8 |
6 |
(63) |
(45) |
|
(39) |
(28) |
2 |
1 |
Activités hors métiers |
|
5 |
4 |
(20) |
(13) |
|
277 |
216 |
32 |
26 |
* Impacts avant impôts et avant intérêts
minoritaires
Annexe 2 – Groupe Crédit Agricole :
résultats par pôle
Groupe Crédit Agricole – Résultats par pôle, T4-23 et
T4-22
|
T4-23 (publié) |
En m€ |
CR |
LCL |
BPI |
GEA |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
3 227 |
959 |
1 000 |
1 550 |
880 |
1 936 |
(782) |
8 769 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(2 485) |
(654) |
(646) |
(726) |
(449) |
(1 209) |
488 |
(5 682) |
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat brut d'exploitation |
742 |
305 |
353 |
824 |
431 |
727 |
(294) |
3 088 |
Coût du risque |
(321) |
(96) |
(98) |
(4) |
(184) |
(39) |
(20) |
(762) |
Coût du risque juridique |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Sociétés mises en équivalence |
(0) |
- |
(0) |
29 |
40 |
5 |
- |
73 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
(1) |
0 |
2 |
(5) |
(11) |
(1) |
(4) |
(19) |
Résultat avant impôt |
420 |
209 |
258 |
843 |
288 |
692 |
(328) |
2 382 |
Impôts |
(85) |
(39) |
(104) |
(172) |
(53) |
(130) |
128 |
(455) |
Rés. net des activités abandonnées |
(0) |
- |
(10) |
- |
- |
- |
- |
(10) |
Résultat net |
336 |
170 |
144 |
671 |
235 |
562 |
(200) |
1 918 |
Intérêts minoritaires |
0 |
0 |
(24) |
(123) |
(18) |
(25) |
(4) |
(194) |
Résultat net part du Groupe |
336 |
170 |
120 |
548 |
217 |
537 |
(204) |
1 724 |
|
T4-22 (publié) |
En m€ |
CR |
LCL |
GEA |
BPI |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
3 396 |
915 |
2 021 |
916 |
710 |
1 712 |
(819) |
8 852 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(2 530) |
(581) |
(653) |
(610) |
(359) |
(1 000) |
450 |
(5 283) |
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat brut d'exploitation |
866 |
334 |
1 368 |
306 |
351 |
712 |
(369) |
3 568 |
Coût du risque |
(307) |
(78) |
(11) |
(190) |
(145) |
(15) |
(7) |
(753) |
Coût du risque juridique |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Sociétés mises en équivalence |
0 |
- |
24 |
1 |
68 |
4 |
(0) |
97 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
(1) |
3 |
(4) |
1 |
(2) |
(9) |
(1) |
(13) |
Résultat avant impôt |
558 |
259 |
1 377 |
118 |
271 |
693 |
(377) |
2 899 |
Impôts |
(120) |
(51) |
(405) |
106 |
(61) |
(156) |
250 |
(436) |
Rés. net des activités abandonnées |
(0) |
- |
3 |
(28) |
(3) |
1 |
0 |
(27) |
Résultat net |
439 |
208 |
975 |
196 |
207 |
537 |
(127) |
2 435 |
Intérêts minoritaires |
(0) |
(0) |
(112) |
(28) |
(26) |
(28) |
3 |
(190) |
Résultat net part du Groupe |
439 |
208 |
863 |
168 |
182 |
510 |
(123) |
2 246 |
Groupe Crédit Agricole – Résultats par pôle, 2023 et
2022
|
2023 (publié) |
En
m€ |
CR |
LCL |
BPI |
GEA |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
13 259 |
3 850 |
4 040 |
6 693 |
3 597 |
7 780 |
(2 728) |
36 492 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(9 702) |
(2 396) |
(2 189) |
(2 874) |
(1 673) |
(4 507) |
1 877 |
(21 464) |
FRU |
(111) |
(44) |
(40) |
(6) |
(29) |
(312) |
(77) |
(620) |
Résultat brut d'exploitation |
3 446 |
1 410 |
1 811 |
3 813 |
1 896 |
2 961 |
(928) |
14 408 |
Coût du risque |
(1 152) |
(301) |
(463) |
(5) |
(871) |
(120) |
(28) |
(2 941) |
Sociétés mises en équivalence |
9 |
- |
1 |
102 |
130 |
21 |
- |
263 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
5 |
21 |
3 |
(10) |
71 |
2 |
(5) |
88 |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
12 |
- |
(9) |
2 |
Résultat avant impôt |
2 308 |
1 130 |
1 353 |
3 900 |
1 237 |
2 865 |
(971) |
11 821 |
Impôts |
(551) |
(256) |
(425) |
(868) |
(306) |
(691) |
350 |
(2 748) |
Rés. net des activités abandonnées |
(0) |
- |
(3) |
1 |
(0) |
- |
- |
(3) |
Résultat net |
1 756 |
874 |
924 |
3 033 |
931 |
2 174 |
(621) |
9 071 |
Intérêts minoritaires |
(0) |
(0) |
(145) |
(466) |
(79) |
(118) |
(4) |
(813) |
Résultat net part du Groupe |
1 756 |
874 |
780 |
2 566 |
851 |
2 056 |
(625) |
8 258 |
|
2022 (publié) |
En
m€ |
CR |
LCL |
GEA |
BPI |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
14 156 |
3 851 |
6 290 |
3 373 |
2 782 |
7 012 |
(2 660) |
34 804 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(9 441) |
(2 321) |
(2 791) |
(2 131) |
(1 443) |
(3 905) |
1 727 |
(20 304) |
FRU |
(156) |
(69) |
(7) |
(38) |
(34) |
(442) |
(56) |
(803) |
Résultat brut d'exploitation |
4 560 |
1 462 |
3 492 |
1 204 |
1 304 |
2 665 |
(989) |
13 698 |
Coût du risque |
(1 137) |
(237) |
(17) |
(701) |
(533) |
(251) |
(17) |
(2 892) |
Sociétés mises en équivalence |
5 |
- |
88 |
2 |
308 |
15 |
- |
419 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
24 |
8 |
(3) |
7 |
2 |
(8) |
(2) |
28 |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat avant impôt |
3 452 |
1 232 |
3 560 |
513 |
1 081 |
2 421 |
(1 008) |
11 253 |
Impôts |
(845) |
(300) |
(948) |
(67) |
(222) |
(592) |
328 |
(2 647) |
Rés. net des activités abandonnées |
(0) |
- |
127 |
(7) |
0 |
- |
0 |
121 |
Résultat net |
2 607 |
932 |
2 739 |
439 |
860 |
1 830 |
(680) |
8 727 |
Intérêts minoritaires |
(1) |
(0) |
(422) |
(113) |
(109) |
(91) |
6 |
(729) |
Résultat net part du Groupe |
2 606 |
932 |
2 318 |
327 |
751 |
1 739 |
(674) |
7 997 |
Annexe 3 – Crédit Agricole S.A. :
Résultats par pôle
Crédit Agricole S.A. – Résultats par pôle, T4-23 et T4-22
|
T4-23 (publié) |
En m€ |
GEA |
GC |
SFS |
BP (LCL) |
BPI |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
1 555 |
1 935 |
880 |
959 |
974 |
(262) |
6 040 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(726) |
(1 209) |
(449) |
(654) |
(627) |
(44) |
(3 710) |
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat brut d'exploitation |
828 |
726 |
431 |
305 |
347 |
(306) |
2 330 |
Coût du risque |
(4) |
(39) |
(184) |
(96) |
(102) |
(14) |
(440) |
Sociétés mises en équivalence |
29 |
5 |
40 |
- |
(0) |
(12) |
61 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
(5) |
(1) |
(11) |
0 |
2 |
(3) |
(17) |
Résultat avant impôt |
848 |
691 |
288 |
209 |
246 |
(345) |
1 937 |
Impôts |
(173) |
(129) |
(53) |
(39) |
(103) |
128 |
(369) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
- |
- |
(10) |
- |
(10) |
Résultat net |
675 |
562 |
235 |
170 |
134 |
(217) |
1 558 |
Intérêts minoritaires |
(130) |
(37) |
(18) |
(8) |
(31) |
(1) |
(224) |
Résultat net part du Groupe |
546 |
525 |
217 |
162 |
103 |
(218) |
1 334 |
|
T4-22 (publié) |
En m€ |
GEA |
GC |
SFS |
BP (LCL) |
BPI |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
2 016 |
1 712 |
710 |
915 |
896 |
(283) |
5 967 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(653) |
(1 000) |
(359) |
(581) |
(593) |
(45) |
(3 231) |
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat brut d'exploitation |
1 363 |
712 |
351 |
334 |
303 |
(327) |
2 735 |
Coût du risque |
(11) |
(15) |
(145) |
(78) |
(189) |
(4) |
(443) |
Sociétés mises en équivalence |
24 |
4 |
68 |
- |
1 |
(16) |
80 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
(4) |
(9) |
(2) |
3 |
1 |
0 |
(10) |
Résultat avant impôt |
1 371 |
693 |
271 |
259 |
115 |
(347) |
2 362 |
Impôts |
(403) |
(156) |
(61) |
(51) |
106 |
241 |
(323) |
Rés. net des activités abandonnées |
3 |
1 |
(3) |
- |
(28) |
0 |
(27) |
Résultat net |
971 |
537 |
207 |
208 |
194 |
(106) |
2 012 |
Intérêts minoritaires |
(117) |
(38) |
(26) |
(9) |
(44) |
5 |
(228) |
Résultat net part du Groupe |
855 |
499 |
182 |
199 |
150 |
(100) |
1 784 |
Crédit Agricole S.A. – Résultats par pôle, 2023 et 2022
|
2023 (publié) |
En m€ |
GEA |
GC |
SFS |
BP (LCL) |
BPI |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
6 688 |
7 779 |
3 597 |
3 850 |
3 949 |
(683) |
25 180 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(2 874) |
(4 507) |
(1 673) |
(2 396) |
(2 118) |
(64) |
(13 632) |
FRU |
(6) |
(312) |
(29) |
(44) |
(40) |
(77) |
(509) |
Résultat brut d'exploitation |
3 808 |
2 960 |
1 896 |
1 410 |
1 791 |
(825) |
11 039 |
Coût du risque |
(5) |
(120) |
(870) |
(301) |
(464) |
(17) |
(1 777) |
Sociétés mises en équivalence |
102 |
21 |
130 |
- |
1 |
(58) |
197 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
(10) |
2 |
71 |
21 |
3 |
(3) |
85 |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
12 |
- |
- |
(9) |
2 |
Résultat avant impôt |
3 894 |
2 864 |
1 237 |
1 130 |
1 332 |
(911) |
9 546 |
Impôts |
(872) |
(690) |
(306) |
(256) |
(422) |
346 |
(2 201) |
Rés. net des activités abandonnées |
1 |
- |
(0) |
- |
(3) |
- |
(3) |
Résultat net |
3 024 |
2 174 |
931 |
874 |
906 |
(565) |
7 343 |
Intérêts minoritaires |
(483) |
(162) |
(79) |
(39) |
(204) |
(28) |
(995) |
Résultat net part du Groupe |
2 541 |
2 011 |
852 |
835 |
703 |
(593) |
6 348 |
|
2022 (publié) |
En m€ |
GEA |
GC |
SFS |
BP (LCL) |
BPI |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
6 261 |
7 013 |
2 782 |
3 851 |
3 299 |
(715) |
22 491 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(2 791) |
(3 905) |
(1 443) |
(2 321) |
(2 067) |
(87) |
(12 614) |
FRU |
(7) |
(442) |
(34) |
(69) |
(38) |
(56) |
(647) |
Résultat brut d'exploitation |
3 463 |
2 666 |
1 304 |
1 462 |
1 194 |
(859) |
9 231 |
Coût du risque |
(17) |
(251) |
(533) |
(237) |
(700) |
(9) |
(1 746) |
Sociétés mises en équivalence |
88 |
15 |
308 |
- |
2 |
(43) |
371 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
(3) |
(8) |
2 |
17 |
7 |
0 |
15 |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat avant impôt |
3 532 |
2 423 |
1 081 |
1 242 |
504 |
(910) |
7 871 |
Impôts |
(941) |
(592) |
(222) |
(300) |
(66) |
315 |
(1 806) |
Rés. net des activités abandonnées |
127 |
- |
0 |
- |
(7) |
0 |
121 |
Résultat net |
2 718 |
1 831 |
860 |
941 |
432 |
(596) |
6 186 |
Intérêts minoritaires |
(436) |
(120) |
(109) |
(42) |
(159) |
(13) |
(879) |
Résultat net part du Groupe |
2 282 |
1 711 |
751 |
899 |
273 |
(609) |
5 306 |
Annexe 4 – Données par
action
Crédit Agricole S.A. – Bénéfice par action, actif net par action et
RoTE |
Crédit
Agricole S.A. – données par action |
|
|
|
|
|
|
(en
m€) |
|
T4-2023 IFRS17 |
T4-2022 IFRS4 |
|
2023 IFRS17 |
2022 IFRS4 |
|
|
|
|
|
|
|
Résultat net
part du Groupe - publié |
|
1 334 |
1 557 |
|
6 348 |
5 437 |
- Intérêts sur
AT1 y compris frais d’émission, avant IS |
|
(233) |
(85) |
|
(463) |
(412) |
RNPG attribuable
aux actions ordinaires - publié |
[A] |
1 101 |
1 472 |
|
5 885 |
5 025 |
Nombre d'actions
moyen, hors titres d'auto-détention (m) |
[B] |
3 028 |
3 025 |
|
3 029 |
2 989 |
Résultat net par action - publié |
[A]/[B] |
0,36 € |
0,49 € |
|
1,94 € |
1,68 € |
RNPG
sous-jacent |
|
1 303 |
1 531 |
|
5 923 |
5 468 |
RNPG sous-jacent
attribuable aux actions ordinaires |
[C] |
1 070 |
1 446 |
|
5 460 |
5 056 |
Résultat net par action - sous-jacent |
[C]/[B] |
0,35 € |
0,48 € |
|
1,80 € |
1,69 € |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(en
m€) |
|
|
|
|
31/12/23 IFRS17 |
31/12/22 IFRS4 |
Capitaux propres
- part du Groupe |
|
|
|
|
71 086 |
64 633 |
- Emissions
AT1 |
|
|
|
|
(7 220) |
(5 989) |
- Réserves
latentes OCI - part du Groupe |
|
|
|
|
1 074 |
3 536 |
Actif net non réévalué (ANC) attrib. aux actions
ord. |
[D] |
|
|
|
61 760 |
59 005 |
- Écarts
d’acquisition & incorporels** - part du Groupe |
|
|
|
|
(17 347) |
(18 395) |
ANC tangible non réévalué (ANT) attrib. aux actions
ord. |
[E] |
|
|
|
44 413 |
40 610 |
Nombre
d'actions, hors titres d'auto-détention (fin de période, m) |
[F] |
|
|
|
3 029,2 |
3 023,6 |
ANC par action,
après déduction du dividende à verser (€) |
[D]/[F] |
|
|
|
20,4 € |
19,5 € |
+ Dividende à
verser (€) |
[H] |
|
|
|
1,05 € |
1,05 € |
ANT par action,
après déduction du dividende à verser (€) |
[G]=[E]/[F] |
|
|
|
14,7 € |
13,4 € |
ANT par action, avt
déduct. du divid. à verser (€) |
[G]+[H] |
|
|
|
15,7 € |
14,5 € |
*
dividende proposé par le Conseil d'administration et en attente de
versement |
|
|
|
|
|
** y
compris les écarts d'acquisition dans les participations ne donnant
pas le contrôle |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(en
m€) |
|
|
|
|
2023 IFRS17 |
2022 IFRS4 |
Résultat net
part du Groupe - publié |
[K] |
|
|
|
6 348 |
5 437 |
Dépréciation
d’immobilisation incorporelle |
[L] |
|
|
|
0 |
0 |
RNPG publié |
[N] = ([K]-[L]-[M])*4/4+[M] |
|
|
|
6 348 |
5 437 |
Intérêts sur AT1
y compris frais d’émission, avant IS, annualisés |
[O] |
|
|
|
-463 |
-412 |
Résultat publié
ajusté |
[P] = [N]+[O] |
|
|
|
5 885 |
5 025 |
AN tangible
moyen non réévalué attribuable aux actions ordinaires (3) |
[J] |
|
|
|
43 281 |
40 028 |
ROTE publié
ajusté (%) |
= [P] / [J] |
|
|
|
13,6% |
12,6% |
Résultat net
part du Groupe sous-jacent |
[Q] |
|
|
|
5 923 |
5 468 |
RNPG sous-jacent
annualisé |
[R] = ([Q]-[M])*4/4+[M] |
|
|
|
5 923 |
5 468 |
Résultat
sous-jacent ajusté |
[S] = [R]+[O] |
|
|
|
5 460 |
5 056 |
ROTE sous-jacent
ajusté (%) |
= [S] / [J] |
|
|
|
12,6% |
12,6% |
***
y compris hypothèse de distribution du résultat en cours de
formation |
|
|
|
0,0% |
0,0% |
(1) Moyenne de l’ANC tangible non réévalué
attribuable aux actions ordinaires calculée entre les bornes
31/12/2022 et 31/12/2023
(2) ROTE calculé sur la base d’un RNPG annualisé
et de charges IFRIC linéarisées
Indicateurs Alternatifs de
Performance124
ANC Actif net comptable (non
réévalué)
L’actif net comptable non réévalué correspond
aux capitaux propres part du Groupe duquel ont été retraités le
montant des émissions AT1, des réserves latentes liées aux
valorisations par capitaux propres recyclables et du projet de
distribution de dividende sur résultat annuel.
ANPA Actif Net Par Action - ANTPA
Actif net tangible par actionL’actif net par action est
une des méthodes de calcul pour évaluer une action. Il correspond à
l’Actif net comptable rapporté au nombre d’actions en circulation
en fin de période hors titres d’auto-détention.
L’actif net tangible par action correspond à
l’actif net comptable retraité des actifs incorporels et écarts
d’acquisition, rapporté au nombre d’actions en circulation en fin
de période hors titres d’auto-détention.
BNPA Bénéfice Net Par
ActionC’est le résultat net part du groupe de
l’entreprise, net des intérêts sur la dette AT1, rapporté au nombre
moyen d’actions en circulation hors titres d’auto-détention. Il
indique la part de bénéfice qui revient à chaque action (et non pas
la part du bénéfice distribué à chaque actionnaire qu’est le
dividende). Il peut diminuer, à bénéfice total inchangé, si le
nombre d’actions augmente.
Coefficient d’exploitationLe
coefficient d’exploitation est un ratio calculé en divisant les
charges par le produit net bancaire ; il indique la part de produit
net bancaire nécessaire pour couvrir les charges.
Coût du risque sur encoursLe
coût du risque sur encours est calculé en rapportant la charge du
coût du risque (sur quatre trimestres glissants) aux encours de
crédit (sur une moyenne des quatre derniers trimestres, début de
période). Le coût du risque sur encours peut également être calculé
en rapportant la charge annualisée du coût du risque du trimestre
aux encours de crédit début de trimestre. De manière similaire, le
coût du risque de la période peut être annualisé et rapporté à la
moyenne encours début de période.
Depuis le premier trimestre 2019, les encours
pris en compte sont les encours de crédit clientèle, avant
déduction des provisions.
Le mode de calcul de l’indicateur est spécifié
lors de chaque utilisation de l’indicateur.
Créance douteuseUne créance
douteuse est une créance en défaut. Un débiteur est considéré en
situation de défaut lorsqu’au moins une des deux conditions
suivantes est satisfaite :
- un arriéré de
paiement significatif généralement supérieur à 90 jours sauf si des
circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des
causes non liées à la situation du débiteur ;
- l’entité estime
improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses
obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles
mesures telles que la réalisation d’une sûreté.
Créance dépréciéeUne créance
dépréciée est une créance ayant fait l’objet d’une provision pour
risque de non-remboursement.
MRELLe ratio MREL (Minimum
Requirement for Own Funds and Eligible Liabilities) est défini dans
la Directive européenne « Redressement et Résolution des
Banques » (Bank Recovery and Resolution Directive - BRRD).
Cette directive établit un cadre pour la résolution des banques
dans l’ensemble de l’Union Européenne, visant à doter les autorités
de résolution d’instruments et de pouvoirs communs pour s’attaquer
préventivement aux crises bancaires, préserver la stabilité
financière et réduire l’exposition des contribuables aux pertes. La
directive (UE) 2019/879 du 20 mai 2019 dite « BRRD2 » est venue
modifier la BRRD et a été transposée en droit français par
Ordonnance 2020-1636 du 21 décembre 2020.
Le ratio MREL correspond à un coussin de fonds
propres et de passifs éligibles devant être disponibles pour
absorber les pertes en cas de résolution. Sous BRRD2, le ratio MREL
est calculé comme étant le montant de fonds propres et de passifs
éligibles exprimé en pourcentage des actifs pondérés des risques
(RWA), ainsi qu’en pourcentage de l’exposition en levier (LRE).
Sont éligibles au numérateur du ratio MREL total les fonds propres
prudentiels du Groupe, ainsi que les passifs éligibles émis par
l’organe central et le réseau des affiliés, c’est-à-dire les titres
subordonnés, les dettes senior non préférées et certaines dettes
senior préférées d’échéance résiduelle de plus d’un an.
Taux de couverture des créances
dépréciées (ou douteux) Ce taux rapporte les
encours de provisions aux encours de créances clientèles brutes
dépréciées.
Taux des créances dépréciées (ou
douteux) Ce taux rapporte les encours de créances
clientèle brutes dépréciées sur base individuelle, avant
provisions, aux encours de créances clientèle brutes totales.
TLACLe Conseil de stabilité
financière (Financial Stability Board - FSB) a défini le calcul
d’un ratio visant à estimer l’adéquation des capacités d’absorption
de pertes et de recapitalisation des banques systémiques (Global
Systemically Important Banks - G-SIBs). Ce ratio de
Total Loss Absorbing Capacity (TLAC) fournit aux
autorités de résolution le moyen d’évaluer si les G- SIBs ont
une capacité suffisante d’absorption de pertes et de
recapitalisation avant et pendant la résolution. Il s’applique aux
établissements d’importance systémique mondiale, donc au groupe
Crédit Agricole. Agricole. L’exigence de ratio TLAC a été
transposée en droit de l’Union européenne via CRR2 et s’applique
depuis le 27 juin 2019.
Sont éligibles au numérateur du ratio TLAC les
fonds propres prudentiels du Groupe, ainsi que les titres
subordonnés et les dettes senior non préférées éligibles d’échéance
résiduelle de plus d’un an émis par Crédit Agricole SA.
RNPG Résultat net part du
GroupeLe résultat net correspond au bénéfice ou à la perte
de l’exercice (après impôt sur les sociétés). Le résultat net part
du Groupe est égal à ce résultat diminué de la quote-part revenant
aux actionnaires minoritaires des filiales consolidées
globalement.
RNPG sous-jacentLe résultat net
part du Groupe sous-jacent correspond au résultat net part du
Groupe publié duquel a été retraité des éléments spécifiques (i.e.
non récurrents ou exceptionnels) afin de faciliter la compréhension
du résultat réel de la société.
RNPG attribuable aux actions
ordinaires Le Résultat net part du Groupe attribuable aux
actions ordinaires correspond au résultat net part du Groupe duquel
ont été déduits les intérêts sur la dette AT1 y compris les frais
d’émissions avant impôt.
RoTE Retour sur fonds propres tangibles
- Return on Tangible EquityLe RoTE (Return on Tangible
Equity) est une mesure de la rentabilité sur fonds propres
tangibles en rapportant le RNPG annualisé à l’ANC du groupe
retraité des immobilisations incorporelles et écarts d’acquisition.
Le RNPG annualisé correspond à l’annualisation du RNPG (T1x4 ; S1x2
; 9Mx4/3) hors dépréciation d’immobilisations incorporelles et en
retraitant chaque période des impacts IFRIC afin de les linéariser
sur l’année.
Avertissement
L’information financière de Crédit Agricole S.A.
et du Groupe Crédit Agricole pour le quatrième trimestre et l’année
2023 est constituée de ce communiqué de presse, des slides de
présentation et, des annexes à cette présentation, disponibles sur
le site
https://www.credit-agricole.com/finance/publications-financieres.
Ce communiqué de presse peut comporter des
informations prospectives du Groupe, fournies au titre de
l’information sur les tendances. Ces données ne constituent pas des
prévisions au sens du règlement délégué UE 2019/980 du 14 mars 2019
(chapitre 1, article 1,d).
Ces éléments sont issus de scenarios fondés sur
un certain nombre d’hypothèses économiques dans un contexte
concurrentiel et réglementaire donné. Par nature, ils sont donc
soumis à des aléas qui pourraient conduire à la non-réalisation des
projections et résultats mentionnés. De même, les informations
financières reposent sur des estimations notamment lors des calculs
de valeur de marché et des montants de dépréciations d’actifs.
Le lecteur doit prendre en considération
l’ensemble de ces facteurs d’incertitudes et de risques avant de
fonder son propre jugement.
Normes applicables et
comparabilité
Les chiffres présentés au titre de la période de
douze mois close au 31 décembre 2023 ont été établis en conformité
avec le référentiel IFRS tel qu’adopté par l’Union européenne et
applicable à cette date, et avec la réglementation prudentielle en
vigueur à ce jour. Les procédures d’audit menées par les
commissaires aux comptes sur les états financiers consolidés sont
en cours.
Sauf mention contraire, l’ensemble des chiffres
présentés dans cette présentation pour l’année 2022 sont en
proforma IFRS 17.
Note : Les périmètres de consolidation des
groupes Crédit Agricole S.A. et Crédit Agricole n’ont pas changé de
façon matérielle depuis le dépôt auprès de l’AMF du Document
d’enregistrement universel 2022 de Crédit Agricole S.A. et de
l’amendement A.01 de ce Document d’enregistrement universel 2022
comprenant les informations réglementées pour le Groupe Crédit
Agricole.
La somme des valeurs contenues dans les tableaux
et analyses peut différer légèrement du total en raison de
l’absence de gestion des arrondis.
Au 30 juin 2023, Crédit Agricole Auto Bank est
le nom de la nouvelle entité issue de la reprise à 100% de FCA Bank
par Crédit Agricole Consumer Finance. Crédit Agricole Auto Bank est
consolidée selon la méthode de l’intégration globale dans les
comptes consolidés de Crédit Agricole S.A.
Au 30 juin 2023, Leasys est la nouvelle filiale
commune entre CACF et Stellantis, elle est consolidée selon la
méthode de mise en équivalence dans les comptes consolidés de
Crédit Agricole S.A.
Au 30 septembre 2023, Crédit Agricole Consumer
Finance a finalisé l’acquisition des activités d’ALD et Lease Plan
dans six pays européens. L’acquisition est réalisée par Drivalia,
filiale de Crédit Agricole Auto Bank, et Leasys.
Au 30 septembre 2023, l’acquisition de RBC
Investor Services’ en Europe, hors entités Jersey et UK, est
finalisée et l’entité a été renommée CACEIS Investor Services Bank
(« ISB »). ISB est intégrée dans le périmètre de
consolidation de Crédit Agricole S.A. en tant que filiale de
CACEIS.
Agenda financier
3 mai
2024 Publication
des résultats du premier trimestre 202422 mai
2024 Assemblée
générale1 août
2024 Publication
des résultats du deuxième trimestre et du premier semestre 20246
novembre
2024 Publication des
résultats du troisième trimestre et des neuf mois 2024
Contacts
CONTACTS PRESSE CRÉDIT AGRICOLE
Alexandre
BaratOlivier Tassain |
+ 33 1 57 72 12 19+
33 1 43 23 25 41 |
alexandre.barat@credit-agricole-sa.fr
olivier.tassain@credit-agricole-sa.fr |
Mathilde
Durand |
+ 33 1 57 72 19
43 |
mathilde.durand@credit-agricole-sa.fr |
Bénédicte
Gouvert |
+ 33 1 49 53 43
64 |
benedicte.gouvert@ca-fnca.fr |
CONTACTS RELATIONS INVESTISSEURS CRÉDIT AGRICOLE
S.A.
Investisseurs
institutionnels |
+ 33 1 43 23 04
31 |
investor.relations@credit-agricole-sa.fr |
Actionnaires
individuels |
+ 33 800
000 777 (numéro vert France uniquement) |
relation@actionnaires.credit-agricole.com |
|
|
|
Cécile
Mouton |
+ 33 1 57 72 86
79 |
cecile.mouton@credit-agricole-sa.fr |
Relations investisseurs actions : |
|
|
Jean-Yann
AsserafFethi Azzoug |
+ 33 1 57 72 23 81+
33 1 57 72 03 75 |
jean-yann.asseraf@credit-agricole-sa.fr
fethi.azzoug@credit-agricole-sa.fr |
Joséphine
Brouard |
+ 33 1 43 23 48
33 |
joséphine.brouard@credit-agricole-sa.fr |
Oriane Cante |
+ 33 1 43 23 03
07 |
oriane.cante@credit-agricole-sa.fr |
Nicolas
Ianna |
+ 33 1 43 23 55
51 |
nicolas.ianna@credit-agricole-sa.fr |
Leila Mamou |
+ 33 1 57 72 07
93 |
leila.mamou@credit-agricole-sa.fr |
Anna
Pigoulevski |
+ 33 1 43 23 40
59 |
anna.pigoulevski@credit-agricole-sa.fr |
Annabelle
Wiriath |
+ 33 1 43 23 55
52 |
annabelle.wiriath@credit-agricole-sa.fr |
|
|
|
Relations investisseurs crédit et agences de notation
: |
|
Rhita Alami
Hassani |
+ 33 1 43 23 15
27 |
rhita.alamihassani@credit-agricole-sa.fr |
Gwenaëlle
Lereste |
+ 33 1 57 72 57
84 |
gwenaelle.lereste@credit-agricole-sa.fr |
Florence Quintin
de Kercadio |
+ 33 1 43 23 25
32 |
florence.quintindekercadio@credit-agricole-sa.fr |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Tous nos communiqués de presse sur : www.credit-agricole.com -
www.creditagricole.info
1 Parts de marché crédits aux ménages et assimilés LCL et CR à
fin sept. 23- étude Banque de France2 Parts de marché sur les OPCVM
en France à fin décembre 2023 sur tous segments de clients3
Restitution Banque de France dans les rapports OSMP 2023 (données
2022)4 Données internes 5 Signature d’un accord en vue d’une prise
de participation majoritaire 6 Outil de gestion de flotte digital
sur abonnement mensuel7 Extension de garanties8 En sus de
l’acquisition d’une prise de participation de 9,9% du capital de
Banco BPM en 20229 Outil de gestion des avantages salariés10
Création d’une joint-venture pour développer des offres
commerçantes innovantes.11 Soit l’équivalent de la population de
Reims12 Ipsos13 BVA 202314 Source : étude Doxa octobre 202315
Pourcentage de clients particuliers majeurs avec un DAV actif, avec
au moins une synchronisation sur Ma Banque ou ayant visité le
nouveau portail client Crédit Agricole en ligne dans le mois16
Bloomberg17 Refinitiv18 Dont 646 milliards d’euros pour les Caisses
régionales, 169 milliards d’euros pour LCL et 61 milliards d’euros
pour CA Italie19 Dont 596 milliards d’euros pour les Caisses
régionales, 162 milliards d’euros pour LCL et 66 milliards d’euros
pour CA Italie20DVA (Debt Valuation Adjustment)21 Les
éléments spécifiques (one-off) liés à la réorganisation des
activités Mobilité de CACF, ont impacté le quatrième trimestre 2023
du pôle SFS et de CACF de manière suivante : +17 m€ en RNPG,
dont +4 m€ sur les charges, -+12 m€ de badwill et +1 m€ sur
l’impôt. Pour rappel l’impact en RNPG était de +140 m€ au T2-23 et
+19m€ au T3-23.22Cf. plus de détails sur les éléments spécifiques en
Annexes. 23 Effet de base IFRS17 : c’est-à-dire, après retraitement
de l’effet de base de 2022 qui ne tenait pas compte des décisions
de gestion sur les placements mises en œuvre en fin d’année 2022
(cantonnement des fonds propres et désensibilisation du
portefeuille)24 Effet périmètre CA Auto Bank T4-23 : PNB 196m€,
charges -83 m€, coût du risque -25 m€25 Intégration des activités
ALD Leaseplan au Portugal et Luxembourg au sein de Leasys, et
intégration des activités ALD Leaseplan en Irlande, Norvège,
République Tchèque et Finlande au sein de CAAB26 Impact en revenus
RBC IS Europe T4-23 : +111 m€27 Le coût du risque sur encours (en
points de base) sur quatre trimestres glissants est calculé sur la
base du coût du risque des quatre derniers trimestres auquel est
rapporté la moyenne des encours de début de période des quatre
derniers trimestres28 Le coût du risque sur encours (en point de
base) annualisé est calculé sur la base du coût du risque du
trimestre multiplié par quatre auquel est rapporté l’encours de
début de période du trimestre29 Les éléments
spécifiques (one-off) liés à la réorganisation des activités
Mobilité de CACF, ont impacté le résultat 2023 du pôle SFS et de
CACF de manière suivante : +176 m€ en RNPG (dont 300 m€ sur
les revenus, -14 m€ sur les charges, -85 m€ sur le coût du risque,
-39 m€ sur le résultat des sociétés mises en équivalence ; +89
m€ de gain sur autres actifs, +12 m€ de badwill et -87 m€ sur
l’impôt).
30 Source : Analyse faite à partir des
publications 31/12/2023 sur les prêts à la clientèle, les encours
Stage 3 et les provisions Stage 1, 2 et 3 de Crédit Agricole SA,
Groupe Crédit Agricole, Banco Santander, BNP Paribas, Deutsche
Bank, ING, UBS, Groupe BPCE et Unicredit et au 30/09/2023 pour la
Société Générale, Standard Chartered, Barclays, et HSBC31 Le fonds
de commerce croît de +7 000 nouveaux clients en 202332
Pourcentage de DAV des clients particuliers majeurs avec plus de
120 flux sur les 12 derniers mois, calculé sur l’ensemble des
clients33 Pourcentage de clients particuliers majeurs avec un DAV
actif, avec au moins une synchronisation sur Ma Banque ou ayant
visité le nouveau portail client Crédit Agricole En Ligne dans le
mois34 Hors reprise de provisions épargne logement de 74 millions
d’euros au quatrième trimestre 202335 Hors reprise de provisions
épargne logement de 118 millions d’euros au troisième trimestre
2023 et de 74 millions d’euros au quatrième trimestre 202336 Après
retraitement des effets de base du T4 22 et de l’intégration de
Hyperion37 L’écart avec le RNPG de 349 millions d’euros est lié à
l’intégration de CAMCA et des retraitements comptables de
consolidation aux bornes du Groupe Crédit Agricole 38 DVA
(Debt Valuation Adjustment)39 Les éléments spécifiques
(one-off) liés à la réorganisation des activités Mobilité de CACF,
ont impacté le quatrième trimestre 2023 du pôle SFS et de CACF de
manière suivante : +17 m€ en RNPG, dont +4 m€ sur les charges,
-+12 m€ de badwill et +1 m€ sur l’impôt. Pour rappel l’impact en
RNPG était de +140 m€ au T2-23 et +19m€ au T3-23.
40 Sous-jacent, hors éléments spécifiques. Cf.
plus de détails sur les éléments spécifiques en Annexes. 41 Impact
en revenu RBC IS Europe sur le T4-23 : +111 m€42 Impact en revenu
CA Auto Bank sur le T4-23 : +196 m€43 Intégration des activités ALD
Leaseplan au Portugal et Luxembourg au sein de Leasys, et
intégration des activités ALD Leaseplan en Irlande, Norvège,
République Tchèque et Finlande au sein de CAAB44 +4,9% en tenant
compte de la reprise de provision Épargne Logement pour 6 m€45
Variation à change courant ; +32,2% à change constant46 Effet
de base au T4-22 ne tenant pas compte des décisions de gestion sur
les placements mises en œuvre en fin d’année 2022, ie. cantonnement
des fonds propres et désensibilisation du portefeuille47 Dont
effets taxes positifs48 Dont impact de l’arrêt de la Cour de
cassation sur le calcul des congés payés, mises au rebus, coûts
d’intégration ISB et frais liés à la transaction Degroof
Petercam
49 Taux de provisionnement calculé avec au
dénominateur les encours en « stage 3 », et au numérateur
la somme des provisions enregistrées en ‘’stages’’ 1, 2 et 350
Stock de provisions (risque avéré et hors défaut IFRS9)
51 Le coût du risque sur encours (en points de
base) sur quatre trimestres glissants est calculé sur la base du
coût du risque des quatre derniers trimestres auquel est rapporté
la moyenne des encours de début de période des quatre derniers
trimestres 52 Le coût du risque sur encours (en points de base)
annualisé est calculé sur la base du coût du risque du trimestre
multiplié par quatre auquel est rapporté l’encours de début de
période du trimestre53 Les éléments spécifiques
(one-off) liés à la réorganisation des activités Mobilité de CACF,
ont impacté le résultat 2023 du pôle SFS et de CACF de manière
suivante : +176 m€ en RNPG (dont 300 m€ sur les revenus, -14
m€ sur les charges, -85 m€ sur le coût du risque, -39 m€ sur le
résultat des sociétés mises en équivalence ; +89 m€ de gain
sur autres actifs, +12 m€ de badwill et -87 m€ sur l’impôt).
54 Sous-jacent, hors éléments spécifiques. Cf.
plus de détails sur les éléments spécifiques en Annexes55 Voir
détails du calcul du ROTE (retour sur fonds propres hors
incorporels) et du RONE (retour sur fonds propres normalisés) des
métiers56 Le RNPG sous-jacent annualisé correspond à
l’annualisation du RNPG sous-jacent (T1x4 ; S1x2 ; 9Mx4/3) en
retraitant chaque période des impacts IFRIC afin de les linéariser
sur l’année57 jusqu’à 3,85% sur le contrat Anaé dont le taux UC
> 50% et bénéficiant de frais de gestion de 0,5%58 Périmètre Vie
France
59 Périmètre : Dommages France et
international60 Ratio combiné dommage (Pacifica) yc actualisation
et hors désactualisation : (sinistralité + frais généraux +
commissions) / cotisations, net de réassurance ; le ratio combiné
net hors effets d’actualisation et désactualisation 2023 est de
100,7%.61 Collecte nette incluant les actifs conseillés et
commercialisés et les fonds de fonds, comprenant 100 % de la
collecte nette des JV asiatiques ; pour Wafa Gestion au Maroc, la
collecte nette est reprise pour la part d’Amundi dans le capital de
la JV62 LCL Banque Privée et Indosuez Wealth Management63 Effet de
base au T4-22 ne tenant pas compte des décisions de gestion sur les
placements mises en œuvre en fin d’année 2022, ie cantonnement des
fonds propres et désensibilisation du portefeuille64 Montant
d’allocation de CSM et de RA yc. assurances obsèques65 Montant
d’allocation de CSM et de RA 66 Net du coût de la réassurance, hors
résultat financier67 Facteur d’allocation de CSM = Allocation CSM
en P&L / [CSM ouverture + évolution du stock + New Business]68
Effet de base IFRS17 : c’est-à-dire, après retraitement de l’effet
de base de 2022 qui ne tenait pas compte des décisions de gestion
sur les placements mises en œuvre en fin d’année 2022 (cantonnement
des fonds propres et désensibilisation du portefeuille)69 Périmètre
Indosuez Wealth Management70 Les éléments spécifiques de la BFI ont
un impact de +7,8 millions d’euros au
quatrième trimestre 2023, et se composent du DVA (la
partie spread émetteur de la FVA, et le secured lending) pour +6,0
millions d’euros, ainsi que de la couverture des portefeuilles de
prêts pour +1,8 million d’euros vs – 62,6 millions d’euros
au quatrième 2022.71 Les éléments spécifiques de la BFI
ont un impact de -38,9 millions d’euros sur l’année 2023 et se
composent du DVA (la partie spread émetteur de la FVA, et le
secured lending) pour - 14,6 millions d’euros, ainsi que de la
couverture des portefeuilles de prêts pour -24,3 millions d’euros
vs. +1,9 million d’euros sur l’année 2022.72 Refinitiv73
Refinitiv74 Refinitiv75 Bloomberg76 RBC Investor Services en Europe
est devenu CACEIS Investor Services Bank («ISB») et est consolidé
depuis le T3-2023, hors UK dont le closing est prévu dans les
prochains trimestres77 Impacts de la consolidation d’ISB sur le
T4-2023 : PNB +111,3 m€, charges -100,1 m€ et RNPG +4,8 m€78 RBC
Investor Services en Europe est devenu CACEIS Investor Services
Bank («ISB») et est consolidé depuis le T3-2023, hors UK dont le
closing est prévu dans les prochains trimestres79 Impacts de la
consolidation d’ISB sur le T4-2023 : PNB +111,3 m€, charges -100,1
m€ et RNPG +4,8 m€80 CA Auto Bank, JV automobiles et activités auto
des autres entités81 Encours CAAB, y compris les encours gérés de
Drivalia82 Source ASF : crédit-bail mobilier 12,9%,
affacturage 17,4%83 Les éléments spécifiques (one-off) liés à la
réorganisation des activités Mobilité de CACF, ont impacté le
quatrième trimestre 2023 du pôle SFS et de CACF de manière
suivante : +17 m€ en RNPG, dont +4 m€ sur les charges, -+12 m€
de badwill et +1 m€ sur l’impôt. Pour rappel l’impact en RNPG était
de +140 m€ au T2-23 et +19m€ au T3-23.84 Les éléments spécifiques
(one-off) liés à la réorganisation des activités Mobilité de CACF,
ont impacté le résultat 2023 du pôle SFS et de CACF de manière
suivante : +176 m€ en RNPG (dont 300 m€ sur les revenus, -14
m€ sur les charges, -85 m€ sur le coût du risque, -39 m€ sur le
résultat des sociétés mises en équivalence ; +89 m€ de gain
sur autres actifs, +12 m€ de badwill et -87 m€ sur l’impôt).85
Contribution de CA Auto Bank au T4-23 : hors éléments one-off,
contribution de +62 m€ en RNPG, dont +196 m€ sur les revenus, -83
m€ sur les charges, -25 m€ sur le coût du risque86 Coût du risque
sur encours (en pb) annualisé calculé sur la base du coût du risque
du trimestre multiplié par 487 Les éléments spécifiques (one-off)
liés à la réorganisation des activités Mobilité de CACF, ont
impacté le quatrième trimestre 2023 du pôle SFS et de CACF de
manière suivante : +17 m€ en RNPG, dont +4 m€ sur les charges,
+12 m€ de badwill et +1 m€ sur l’impôt. Pour rappel l’impact en
RNPG était de +140 m€ au T2-23 et +19m€ au T3-23.88 Les éléments
spécifiques (one-off) liés à la réorganisation des activités
Mobilité de CACF, ont impacté le résultat 2023 du pôle SFS et de
CACF de manière suivante : +176 m€ en RNPG (dont 300 m€ sur
les revenus, -14 m€ sur les charges, -85 m€ sur le coût du risque,
-39 m€ sur le résultat des sociétés mises en équivalence ; +89
m€ de gain sur autres actifs, +12 m€ de badwill et -87 m€ sur
l’impôt).89 Contribution de CA Auto Bank sur l’année 2023 :
hors éléments one-off, contribution de +194 m€ en RNPG, dont +575
m€ sur les revenus, -217 m€ sur les charges, -78 m€ sur le coût du
risque, -76 sur l’impôt. 90 Assurances automobile, MRH, santé,
juridique, tous mobiles/portables ou GAV91 Source Etude Doxa
octobre 202392 Net des encours POCI93 Source Abi Monthly Outlook
Janvier 24: -3,9% décembre/ décembre sur l’ensemble des crédits94
Au 31 décembre 2023, ce périmètre correspond à l’agrégation de
l’ensemble des entités du Groupe présents en Italie : CA
Italia, CACF (Agos, Leasys, CA Auto Bank), CAA (CA Vita, CACI, CA
Assicurazioni), Amundi, CACIB, CAIWM, CACEIS95 En nombre
d’agences96 Publication Assofin, 31/12/2022 (hors cartes de
crédit)97 Actifs sous gestion Source: Assogestioni, 30/11/202398
Production. Source: IAMA, 30/04/202399 Excédent de liquidité en
Ukraine déposé essentiellement auprès de la Banque centrale en
Ukraine et rémunéré en moyenne à 17% au quatrième trimestre 2023100
Dont reprise sur provision Epargne Logement pour 6M€101 Sur 4
trimestres glissants102 Au 31 décembre 2023 ce périmètre inclut les
entités de CA Italia, CA Polska, CA Egypte et CA Ukraine103
Provisionnement de -195 millions d’euros au titre du risque sur
l’Ukraine, retraité en résultat sous-jacent du T1-2022104 Le
contrôle de Crédit du Maroc a été cédé au quatrième trimestre 2022,
après passage en IFRS 5 au premier trimestre 2022 (cession de
63,7%, la participation résiduelle de 15% étant comptabilisée en
IFRS5)
105 Sur quatre trimestres glissants106 Le coût
du risque sur encours s’établit à 55 points de base en trimestre
annualisé107 Coût du risque sur encours (en pb trimestre annualisé)
64 pb108 Au 31 décembre 2023, ce périmètre correspond à
l’agrégation de l’ensemble des entités du Groupe présents en
Italie : CA Italia, CACF (Agos, Leasys, CA Auto Bank), CAA (CA
Vita, CACI, CA Assicurazioni), Amundi, CACIB, CAIWM, CACEIS109
L’entité Crédit du Maroc est classée en IFRS 5 depuis le premier
trimestre 2022 et la cession du contrôle (63,7%) a eu lieu au
quatrième trimestre 2022. Les 15% restant sont à céder sous 18
mois 110 Le contrôle de Crédit du Maroc a été cédé au
quatrième trimestre 2022, après passage en IFRS 5 au premier
trimestre 2022 (cession de 63,7%, la participation résiduelle de
15% étant comptabilisée en IFRS5)111 Au 31 décembre 2023, coussin
contracyclique quasi stable (42 bps au 31/12/2023 vs. coussin de 43
bps au 30/09/2023 )112 Sur la base des données publiques des 11
G-SIB européennes, soit au 31/12/2023, pour GCA, BNPP, BPCE,
Deutsche Bank, ING, Santander, UBS et au 30/09/2023 pour Barclays,
HSBC, Société Générale et Standard Chartered. Données CASA au
31/12/2023. Ecart au SREP ou exigence en CET1 équivalente.113 Dans
le cadre de l’analyse annuelle de sa résolvabilité, le Groupe
Crédit Agricole a choisi de renoncer à la possibilité prévue par
l’article 72ter(3) de CRR d’utiliser de la dette senior préférée
pour le respect du TLAC en 2023.114 Y compris CA Auto Bank115 Y
compris CA Auto Bank116 Montant brut avant rachats et
amortissements117 Hors émission AT1118 Montant brut avant rachats
et amortissements119 Hors émission AT1120 Hors émissions senior
collatéralisées121 Hors émissions senior collatéralisées122 Hors
émissions senior collatéralisées123 Hors émission AT1124 Les IAP
sont des indicateurs financiers non présentés dans les comptes ou
définis dans les normes comptables et utilisés dans le cadre de la
communication financière, comme le RNPG sous-jacent ou le ROTE, à
titre d’exemples. Ils sont utilisés pour faciliter la compréhension
de la performance réelle de la société. Chaque IAP est rapproché
dans sa définition à des données comptables.
- CASA_CP_2023-T4_Resultats
Credit Agricole (BIT:ACA)
Historical Stock Chart
From May 2024 to Jun 2024
Credit Agricole (BIT:ACA)
Historical Stock Chart
From Jun 2023 to Jun 2024