Les recommandations du comité seront prises en considération
de façon sérieuse par l'Association minière du Canada et ses membres
OTTAWA, le 30 janv. 2015 /CNW/
- Faisant écho au rapport publié aujourd'hui par le comité
d'experts indépendant nommé par le gouvernement de la
Colombie-Britannique pour faire la lumière sur la défaillance de la
digue à résidus survenue en août 2014 à la mine Mount Polley, en
Colombie-Britannique, l'Association minière du Canada (AMC) s'engage à examiner l'information
et les recommandations du rapport en vue de renforcer la sécurité
de ces digues.
Selon les conclusions du rapport du groupe d'experts
indépendant, la brèche dans la digue est attribuable à la présence
d'une couche d'argile sous le bassin, laquelle n'avait pas été
prise en compte dans la conception originale de l'ouvrage. Le
groupe d'experts a indiqué que la défaillance s'est produite malgré
une surveillance réglementaire efficace.
« La défaillance de la digue à résidus survenue à la mine
Mount Polley est un incident malheureux que toute l'industrie a
pris au sérieux », a déclaré Pierre
Gratton, président et chef de la direction de l'AMC.
« Bien que nécessaires à l'exploitation minière, les parcs à
résidus miniers créent des risques qui doivent être gérés
efficacement. Nous estimons qu'il faut investir tous les efforts
nécessaires pour prévenir les défaillances et nous appuyons
l'amélioration continuelle de la conception, de l'exploitation et
de la gestion de ces parcs. »
Tout de suite après l'incident survenu à la mine, et même si la
cause de la brèche était alors inconnue, l'AMC a pris l'initiative
d'amorcer un examen de son programme de gestion des résidus. Cet
examen porte notamment sur les exigences applicables à la gestion
des résidus dans le cadre de son initiative Vers le développement
minier durable (VDMD) - à laquelle tous les membres de l'AMC
doivent obligatoirement participer - et sur ses trois guides de
gestion des résidus miniers. Conformément à l'initiative VDMD, le
contenu de ces guides doit être mis en œuvre par les membres de
l'AMC. Cette directive est considérée comme une bonne pratique de
l'industrie à l'échelle mondiale, élément qui a d'ailleurs été
reconnu par le comité d'experts indépendant. Ces travaux se
poursuivent, de concert avec des professionnels parmi les plus
réputés dans le domaine. L'AMC et ses membres, incluant des experts
techniques en gestion des résidus, évalueront les recommandations
du comité d'experts pour étudier la possibilité d'intégrer
d'importantes conclusions de leur rapport.
« L'AMC est honorée que le comité d'experts ait reconnu,
dans son rapport, que l'initiative VDMD constituait la "meilleure
pratique existante" en gouvernance d'entreprise », a ajouté
M. Gratton. « Cela dit, les bonnes pratiques peuvent
toujours être améliorées, et nous nous pencherons sur les
recommandations du comité d'experts pour déterminer comment nous
pourrions y parvenir. »
Les exigences de l'initiative VDMD, à laquelle les membres de
l'AMC doivent obligatoirement adhérer, dépassent largement les
obligations réglementaires. Cette initiative vise à améliorer le
rendement de l'industrie dans des domaines environnementaux et
sociaux clés, notamment en matière de gestion des résidus miniers,
et comprend la vérification par un tiers des résultats déclarés. La
Mining Association of British
Columbia et l'Association minière du Québec ont récemment
adopté l'initiative VDMD et travaillent à sa mise en œuvre en
collaboration avec leurs membres. L'un des éléments fondamentaux de
cette initiative réside dans l'engagement de ses participants à
assurer l'exploitation et la gestion sécuritaires des parcs à
résidus. En fait, l'un des principaux facteurs à l'origine de
l'élaboration de l'initiative VDMD, à la fin des années 1990, était
la nécessité d'assurer la sécurité des digues à résidus par de
solides pratiques de gestion des résidus miniers. Depuis le
lancement de l'initiative VDMD, en 2004, les membres de l'AMC
réalisent des progrès constants à ce chapitre.
Les digues qui sont conçues, construites, exploitées et
réglementées de façon appropriée sont sûres pour les employés, la
population environnante et l'environnement. « La défaillance
d'une digue à résidus est inacceptable. Toutefois, il est important
de noter que des centaines de mines au Canada exploitent chaque jour des parcs à
résidus de façon tout à fait sécuritaire », a souligné
M. Gratton. « L'industrie minière canadienne s'engage
fermement à poursuivre les efforts qu'elle a investis ces dernières
décennies pour afficher un bilan favorable dans le domaine de la
gestion sécuritaire des résidus miniers. »
L'Association minière du Canada
L'Association minière du
Canada est l'organisme national
qui représente l'industrie minière canadienne. Ses membres,
qui sont responsables de la majeure partie de la production
canadienne de métaux de base et précieux, d'uranium, de diamants,
de charbon métallurgique, de pétrole extrait des sables bitumineux
et de minéraux industriels, sont très actifs dans les secteurs de
l'exploration minérale, de l'exploitation minière, de la fonte, de
l'affinage et de la fabrication de produits semi-finis. Veuillez
consulter le site www.mining.ca/fr.
SOURCE Association minière du Canada (AMC)