MONTRÉAL, le 24 mai 2024 /CNW/ - Après avoir
traversé près de trois semaines de lock-out, les employé-es du Rona
Anjou pourront retourner au travail. C'est dans une proportion de
76 % qu'ils ont adopté, en assemblée générale hier, la
recommandation aux parties soumise par le conciliateur affecté à
leur dossier.
Les syndiqué-es obtiennent des augmentations de 4 % à la
première année, dont une hausse de 2,5 % rétroactive au
1er février, y compris pour les salarié-es n'étant
pas au sommet salarial. Sur les quatre années de la convention
collective, les hausses salariales totaliseront 11,5 %. À
l'échéance, le sommet salarial atteindra 24,10 $ l'heure.
« Il s'agit de gains significatifs pour les travailleuses et les
travailleurs du Rona Anjou. Leur nouvelle convention figure parmi
les meilleures du secteur des quincailleries », s'est réjouie la
présidente de la CSN, Caroline
Senneville.
« Nous sommes parvenus à faire la démonstration à l'employeur
que c'est en favorisant la rétention de ses employé-es que Rona
pourra développer son personnel et renforcer la qualité du service
à la clientèle dont la chaîne se réclame », de souligner le
vice-président de la Fédération du commerce-CSN, Serge Monette.
« Les employé-es du Rona Anjou ont démontré que la solidarité,
ça finit toujours par rapporter », a affirmé la présidente du
Conseil central du Montréal métropolitain, Dominique Daigneault. « Ces travailleuses et ces
travailleurs ont fait preuve de courage et de détermination, nous
sommes heureux d'en voir les résultats! »
Le 4 mai dernier, la direction du Rona L'entrepôt
Anjou mettait ses
120 employé-es en lock-out. Depuis l'échéance de la convention
collective, le 31 janvier 2024, une vingtaine de séances de
négociation avaient eu lieu, les dernières en présence d'un
conciliateur.
Fondée en 1921, la Confédération des syndicats nationaux (CSN)
regroupe 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs
public et privé, et ce, dans l'ensemble des régions du Québec et
ailleurs au Canada.
SOURCE CSN