En matière de cannabis, les gens font confiance
au jugement de leur médecin
- La plupart des Canadiens (54 %) estiment qu'il est risqué de
consommer du cannabis pour des raisons médicales sans avoir
consulté un médecin.
- Les Canadiens possèdent des connaissances limitées concernant
les études cliniques réalisées au Canada portant sur les médicaments contenant
du cannabis.
- Une faible majorité de Canadiens estiment que leur médecin est
suffisamment renseigné pour les traiter avec du cannabis.
- La majorité des Canadiens ne se considèrent pas comme des
utilisateurs de cannabis.
OTTAWA, le 26 févr. 2019 /CNW/
- Selon un récent sondage réalisé par Ipsos pour le compte de Tetra
Bio-Pharma, il semblerait que les Canadiens estiment que le médecin
soit la meilleure personne pour recommander le cannabis afin de
soulager un problème médical, bien qu'ils soient moins convaincus
que leur médecin est assez bien renseigné pour les traiter de cette
façon. Toutefois, ces Canadiens devraient être rassurés par le fait
que les médicaments sur ordonnance dérivés de cannabinoïdes seront
éventuellement approuvés par Santé Canada, disponibles dans les pharmacies et
remboursés par les régimes publics ou privés
d'assurances-médicaments privés. Cette réalité devrait se
concrétiser sous peu, car de nombreuses études cliniques évaluant
l'innocuité et l'efficacité des médicaments dérivés des
cannabinoïdes sont en cours
Le sondage a révélé que deux Canadiens sur trois (65 %) seraient
disposés (36 % tout à fait / 29 % quelque peu) à prendre un
médicament pharmaceutique contenant du cannabis prescrit par leur
médecin s'il était approuvé par Santé Canada et remboursé par régime public ou privé
d'assurance-médicaments. Les hommes (69 %), les gens âgés de 18-34
ans (72 %) et les résidents de l'Ontario (71 %) sont les personnes les plus
susceptibles de prendre ces médicaments. Par contre, si ces
médicaments n'étaient pas remboursés par un régime
d'assurance-médicaments public ou privé et que les patients
devaient les payer eux-mêmes, seulement quatre personnes sur dix
(38 %) seraient toujours disposées à les prendre (14 % tout à fait
/ 25 % quelque peu), surtout les hommes (44 %), les gens âgés de
18-34 ans (51 %) et les résidents de la Colombie-Britannique (50
%).
Selon le Dr Guy Chamberland, chef
de la direction et chef scientifique de Tetra Bio-Pharma, un leader
mondial en matière de découverte et d'élaboration de produits
dérivés des cannabinoïdes, les résultats du sondage Ipsos viennent
confirmer ce que l'on connait actuellement des comportements des
patients et des médecins. « Les patients
sont disposés à essayer le cannabis comme traitement médical, mais
ils désirent que leur médecin en soit responsable. Par ailleurs,
les médecins, les autorités médicales et les assureurs se fient aux
données concernant l'innocuité et l'efficacité de tout médicament
sur ordonnance. Le traitement au cannabis est complexe et c'est
pourquoi la voie pharmaceutique assure la précision du dosage et
l'uniformité des formulations. »
Tetra Bio-Pharma a entrepris cette recherche afin de mieux
comprendre les attitudes, les comportements et les opinions de la
population canadienne concernant les médicaments à base de
cannabis, ainsi que son degré de confiance envers l'utilisation de
tels médicaments, l'incidence des maladies qui pourraient
bénéficier d'un traitement au cannabis, ainsi que les obstacles à
l'utilisation de médicaments à base de cannabis.
Bien que la récente légalisation de l'usage du cannabis à des
fins récréatives au Canada ait
suscité beaucoup d'attention, 69 % des répondants au sondage Ipsos
ne se considèrent pas comme des utilisateurs de cannabis.
Toutefois, la moitié de ceux qui le sont, déclarent l'utiliser à
des fins récréatives. Environ le quart de ces utilisateurs disent
consommer le cannabis exclusivement à des fins médicales. Le fait
que ce nombre soit peu élevé est peut-être dû au fait que les
médecins et les associations médicales attendent toujours des
données scientifiques avant de recommander le cannabis à leurs
patients
De nouvelles avenues pour la recherche pharmaceutique
Les Canadiens semblent confiants que le cannabis possède des
propriétés thérapeutiques bienfaitrices, et ils seraient disposés à
le consommer pour soulager la douleur et les symptômes qui y sont
associés. La très grande majorité (82 %) des Canadiens sont
d'accord (34 % tout à fait d'accord / 48 % plutôt d'accord) que le
cannabis peut atténuer la douleur et les autres symptômes. De plus,
plus des deux tiers (68 %) des Canadiens sont disposés (30 % très /
38 % légèrement) à consommer du cannabis pour gérer la douleur
chronique, l'insomnie, l'anxiété ou la dépression. Il pourrait
s'agir d'une avenue intéressante pour les personnes qui souffrent
de maladies pouvant être traitées avec des médicaments à base de
cannabis. Il n'est pas surprenant de constater que cette proportion
atteint 84 % (60 % fortement / 24 %) chez les personnes souffrant
de trois maladies ou plus pouvant être traitées avec un médicament
à base de cannabis.
Lorsqu'il s'agit de favoriser davantage l'accès des patients aux
médicaments à base de cannabis par le biais de la voie
règlementaire, un Canadien sur six (17 %) déclare suivre de près le
parcours du processus d'approbation par Santé Canada des études cliniques portant sur les
médicaments à base de cannabis, alors qu'environ quatre Canadiens
sur dix (41 %) affirment avoir entendu de ce processus sans
chercher à connaître la suite. Il est intéressant de noter que 18 %
des personnes interrogées pensaient que les médicaments à base de
cannabis existaient déjà, et le quart (24 %) a indiqué ne pas en
être au courant de la situation.
Bien que le cannabis soit présentement autorisé à des fins
médicales en vertu de la Loi sur le cannabis, les produits
actuellement disponibles ne sont pas des médicaments sur ordonnance
approuvés par Santé Canada.
Plusieurs études cliniques sont en cours au Canada pour évaluer l'innocuité et
l'efficacité des produits pharmaceutiques dérivés des
cannabinoïdes. Évidemment, les personnes qui souffrent d'une ou de
plusieurs maladies pouvant être traitées avec du cannabis médical
sont plus susceptibles de suivre de près les nouvelles à ce sujet.
D'ailleurs, plus de quatre répondants sur dix (43 %) ont déclaré
être disposés (23 % très / 21 % quelque peu) à participer à une
étude clinique sur les médicaments à base de cannabis si ces études
étaient approuvées par Santé Canada et s'ils possédaient les qualifications
requises pour l'étude.
Faire confiance au médecin
Les Canadiens semblent
reconnaître qu'il est préférable de ne pas essayer eux-mêmes de
traiter une maladie à l'aide du cannabis. Près de neuf personnes
sur dix (88 %) estiment que prendre du cannabis pour des problèmes
de santé sans consulter un médecin représente un certain risque (25
% majeur / 29 % modéré / 34 % mineur). Ce qui est rassurant compte
tenu des effets secondaires que le cannabis peut entrainer chez les
personnes souffrant de maladie mentale, de troubles cardiaques, de
diabète, entre autres.
Les Canadiens ont confiance en leur médecin quand il s'agit de
décider de prescrire ou non du cannabis. Un peu moins des trois
quarts (72 %) des répondants sont d'accord (29 % fortement / 43 %
plutôt) sur le fait qu'ils feraient confiance à un médicament
contenant du cannabis si il était prescrite par leur médecin. Par
contre, il est intéressant de noter que les gens ne sont pas
convaincus des connaissances de leur médecin en matière de
traitement avec le cannabis. Une faible majorité de Canadiens (56
%; 14 % fortement / 42 % quelque peu) estiment que leur médecin
sait comment les traiter avec du cannabis et qu'il possède les
connaissances requises pour le faire (53 %; 13 % fortement / 41 %
quelque peu). Ce qui porte à croire que les Canadiens considèrent
qu'il est nécessaire que leurs médecins approfondissent leurs
connaissances. La majorité de la population estime que
l'intégration des médicaments dérivés des cannabinoïdes au sein du
système médical canadien deviendra un élément catalyseur qui
favorisera l'éducation et la formation des médecins sur la façon de
prescrire du cannabis, ce qui est complexe compte tenu de
l'importance d'avoir un produit de qualité constante et de
connaître le dosage approprié.
Si les Canadiens sont disposés à prendre des médicaments à base
de cannabis, il semble que les médecins soient également disposés à
les prescrire à leurs patients. Bien que seulement un Canadien sur
dix (11 %) ait demandé à son médecin de lui prescrire du cannabis
pour un problème de santé, 45 % de ceux qui ont fait une telle
démarche ont indiqué que leur médecin leur avait prescrit du
cannabis de plein gré. Toutefois, 20 % des répondants ont indiqué
que leur médecin avait fini par leur prescrire du cannabis après
avoir hésité à le faire, tandis que 11 % des répondants ont déclaré
que leur médecin leur avait prescrit un autre médicament que le
cannabis.
À propos du sondage
Ces données font partie des
résultats d'un sondage Ipsos réalisé entre le 7 décembre et le 10
décembre 2018 au nom de Tetra Bio-Pharma. Pour ce sondage, un
échantillon de 2 002 Canadiens âgés de 18 ans et plus ont été
interrogés en ligne par le biais du panel Ipsos I-Say. Le sondage
est précis à ± 2,5 points de pourcentage près, 19 fois sur 20, si
tous les adultes canadiens avaient été interrogés.
À propos de Tetra Bio-Pharma
Tetra Bio-Pharma (TSX-V:
TBP) (OTCQB: TBPMF) est un chef de file de l'industrie
biopharmaceutique en matière de découverte et de développement de
médicaments dérivés des cannabinoïdes. L'entreprise exploite un
programme clinique approuvé par Santé Canada et évalué par la FDA visant à fournir
aux patients et aux professionnels de la santé des médicaments et
des traitements innovateurs. Les filiales de Tetra Bio-Pharma
travaillent au développement d'un portefeuille de plus en plus
important de produits biopharmaceutiques, de produits de santé
naturels et de produits vétérinaires contenant du cannabis et
d'autres ingrédients à base de plantes médicinales. Ayant placé le
patient au cœur de sa mission, Tetra Bio-Pharma s'est engagée à
fournir les données scientifiques et les données d'innocuité
validées de façon rigoureuse requises par les organismes de
règlementation, les médecins et les compagnies d'assurances, afin
d'assurer l'intégration de ses produits dans l'industrie
biopharmaceutique existante. Pour en savoir davantage, consultez le
site : www.tetrabiopharma.com.
SOURCE Tetra Bio-Pharma Inc