- Résultats robustes pour l'exercice malgré l'impact de la
COVID-19 au T4
- Produits des activités ordinaires de 3,6 milliards $, en
hausse de 10 %, pour l'exercice
- Résultat opérationnel sectoriel(1) de 537,1
millions $ (590,4 millions $ avant les éléments
particuliers(2)) pour l'exercice, en hausse de 12 % par
rapport à 480,6 millions $ pour l'exercice précédent (en hausse de
21 % par rapport à 487,4 millions $ avant les éléments
particuliers)
- RPA de 1,16 $ (1,34 $ avant
les éléments particuliers(3)) pour l'exercice,
comparativement à 1,23 $ (en hausse de 7 % par rapport à 1,25 $
avant les éléments particuliers) pour l'exercice précédent
- Produits des activités ordinaires de 977,3 millions $, en
baisse de 4 %, pour le quatrième trimestre
- Résultat opérationnel sectoriel de 146,5 millions $ (193,9
millions $ avant les éléments particuliers) pour le quatrième
trimestre, en baisse de 14 % par rapport à 170,4 millions $ pour
l'exercice précédent (en hausse de 9 % par rapport à 177,2 millions
$ avant les éléments particuliers)
- RPA de 0,29 $ (0,46 $ avant
les éléments particuliers) pour le quatrième trimestre,
comparativement à 0,46 $ (0,48 $ avant les éléments particuliers)
pour l'exercice précédent
- Prises de commandes(4) de 3,8 milliards $ pour
l'exercice, y compris 49 FFS civils, et carnet de
commandes(4) de 9,5 milliards $
- Flux de trésorerie disponibles(5) de 351,2
millions $ pour l'exercice, soit un taux de conversion de la
trésorerie(6) de 98 %
- Respirateur CAE Air1 en phase finale de certification par
les autorités de santé publique
MONTRÉAL, le 22 mai 2020 /CNW Telbec/ - (NYSE:
CAE) (TSX: CAE) - CAE annonce aujourd'hui des résultats
robustes pour l'exercice, malgré l'impact de la COVID-19 au cours
du quatrième trimestre de l'exercice 2020. Pour l'exercice, les
produits des activités ordinaires se sont établis à 3,6 milliards
$, en hausse de 10 % par rapport à l'exercice précédent. Le
résultat opérationnel sectoriel a totalisé 537,1 millions $ pour
l'exercice, comparativement à 480,6 millions $ pour l'exercice
2019. Le résultat opérationnel sectoriel avant les éléments
particuliers s'est établi à 590,4 millions $ pour l'exercice, en
hausse de 21 % par rapport à 487,4 millions $ pour l'exercice
précédent. Le résultat net attribuable aux détenteurs d'instruments
de capitaux propres a atteint 311,4 millions $ (1,16 $ par action)
pour l'exercice, par rapport à 330,0 millions $ (1,23 $ par action)
pour l'exercice 2019. Le résultat net avant les éléments
particuliers(7) s'est fixé à 359,7 millions $ (1,34 $
par action) pour l'exercice, comparativement à 335,2 millions $
(1,25 $ par action) pour l'exercice précédent, ce qui représente
une augmentation de 7 % du RPA par rapport à l'exercice
précédent.
Les produits des activités ordinaires se sont établis à 977,3
millions $ au quatrième trimestre, en baisse de 4 % par rapport au
quatrième trimestre de l'an dernier. Le résultat net attribuable
aux détenteurs d'instruments de capitaux propres s'est chiffré à
78,4 millions $ (0,29 $ par action) au quatrième trimestre,
comparativement à 122,3 millions $ (0,46 $ par action) l'an
dernier. Le résultat net avant les éléments particuliers s'est
établi à 122,3 millions $ (0,46 $ par action) au quatrième
trimestre, par rapport à 127,5 millions $ (0,48 $ par action) l'an
dernier. Les données financières sont exprimées en dollars
canadiens, sauf indication contraire.
Sommaire des
résultats consolidés
|
|
(montants
en millions, sauf les marges opérationnelles et les montants par
action)
|
EX-2020
|
|
EX-2019
|
|
Écart en
%
|
|
T4-2020
|
|
T4-2019
|
|
Écart en
%
|
|
Produits des
activités ordinaires
|
3
623,2
|
$
|
3 304,1
|
$
|
10
|
%
|
977,3
|
$
|
1 022,0
|
$
|
(4)
|
%
|
Résultat opérationnel
sectoriel (ROS)
|
537,1
|
$
|
480,6
|
$
|
12
|
%
|
146,5
|
$
|
170,4
|
$
|
(14)
|
%
|
Marges
opérationnelles
|
14,8
|
%
|
14,5
|
%
|
|
|
15,0
|
%
|
16,7
|
%
|
|
|
ROS avant les
éléments particuliers
|
590,4
|
$
|
487,4
|
$
|
21
|
%
|
193,9
|
$
|
177,2
|
$
|
9
|
%
|
Marges
opérationnelles
|
16,3
|
%
|
14,8
|
%
|
|
|
19,8
|
%
|
17,3
|
%
|
|
|
Résultat
net
|
318,9
|
$
|
340,1
|
$
|
(6)
|
%
|
81,1
|
$
|
125,4
|
$
|
(35)
|
%
|
Résultat net
attribuable aux détenteurs d'instruments de capitaux propres de la
Société
|
311,4
|
$
|
330,0
|
$
|
(6)
|
%
|
78,4
|
$
|
122,3
|
$
|
(36)
|
%
|
Résultat par action
(RPA)
|
1,16
|
$
|
1,23
|
$
|
(6)
|
%
|
0,29
|
$
|
0,46
|
$
|
(37)
|
%
|
Résultat net avant
les éléments particuliers
|
359,7
|
$
|
335,2
|
$
|
7
|
%
|
122,3
|
$
|
127,5
|
$
|
(4)
|
%
|
Résultat par action
avant les éléments particuliers
|
1,34
|
$
|
1,25
|
$
|
7
|
%
|
0,46
|
$
|
0,48
|
$
|
(4)
|
%
|
Prises de
commandes
|
3
821,6
|
$
|
3 971,4
|
$
|
(4)
|
%
|
778,8
|
$
|
1 414,4
|
$
|
(45)
|
%
|
Carnet de commandes
total
|
9
458,1
|
$
|
9 494,9
|
$
|
--
|
%
|
9
458,1
|
$
|
9 494,9
|
$
|
--
|
%
|
Les éléments
particuliers comprennent l'incidence de l'intégration de la
division Formation pour l'aviation d'affaires de Bombardier (BBAT)
à l'exercice 2019. Pour l'exercice 2020, les éléments
particuliers comprennent également l'incidence des coûts de
réorganisation du secteur Défense et sécurité et d'une perte de
valeur de 37,5 millions $ du goodwill du secteur
Santé.
|
« Alors que nous progressions vers ce qui aurait été
un autre exercice record pour CAE, la pandémie de COVID-19 nous a
frappés au quatrième trimestre. Notre première réaction a été
d'assurer la santé et la sécurité de nos employés et de nos
clients, et cela reste notre priorité absolue. Je suis extrêmement
fier des employés de CAE dans le monde entier qui, chaque jour,
même dans les conditions les plus difficiles, ont à cœur la
poursuite des activités essentielles de nos clients et méritent le
privilège d'être leur partenaire de choix en formation », a
déclaré Marc Parent, président et
chef de la direction de CAE. « Nos employés sont allés au-delà
de l'appel du devoir dans la lutte contre la COVID-19 en avançant
l'idée de développer un respirateur destiné aux soins intensifs. Il
n'a fallu que 11 jours à 12 ingénieurs et scientifiques
de CAE pour mettre au point un prototype, et maintenant plus de 500
de nos employés travaillent sur un contrat avec le gouvernement du
Canada portant sur la fabrication
de 10 000 respirateurs qui permettront de sauver des
vies. Le respirateur CAE Air1 est en phase finale de certification
par les autorités de santé publique. Il s'agit d'un véritable
témoignage de l'impact social de CAE et de ses employés, et cela
souligne la culture d'innovation de la Société. »
M. Parent a poursuivi : « En ce qui concerne nos
résultats, malgré l'incidence de la COVID-19 sur ce qui est
habituellement notre meilleur trimestre de l'exercice, nous avons
réalisé une solide performance générale pour l'exercice 2020, avec
une croissance à deux chiffres des revenus, une hausse de 21 %
du résultat opérationnel et une augmentation de 7 % du
résultat par action. Je suis particulièrement satisfait de la
conversion de 98 % de notre résultat net en flux de trésorerie
disponibles, ce qui illustre la capacité à générer des liquidités à
partir des solutions de formation en tête de l'industrie de CAE.
Dans le secteur Civil, nous avons dépassé nos prévisions annuelles
avec un résultat opérationnel en hausse de 37 % et des prises
de commandes totalisant 2,5 milliards $ pour l'exercice,
y compris des contrats additionnels d'impartition de la formation
des compagnies aériennes et la vente de 49 simulateurs de vol.
Dans le secteur Défense, nous prévoyions un solide quatrième
trimestre qui nous aurait permis d'atteindre nos perspectives
annuelles de croissance modeste. Si nous y sommes parvenus au
chapitre des revenus, nous n'avons pas atteint notre objectif en
matière de résultat opérationnel, qui a baissé de 13 %,
principalement en raison de progrès moins importants que prévu au
niveau des étapes importantes des programmes et de retards dans
l'obtention de nouvelles commandes en raison de la pandémie de
COVID-19. Le secteur Défense a obtenu des commandes d'une valeur de
1,2 milliard $ au cours de l'exercice, pour un carnet de
commandes de 4,1 milliards $, ce qui donne à CAE une plus
grande diversification. Enfin, le secteur Santé était en bonne voie
d'atteindre une croissance annuelle à deux chiffres des revenus
jusqu'au dernier trimestre, lorsqu'il a lui aussi été touché par la
pandémie de COVID-19, les écoles de médecine et de soins infirmiers
ayant été visées par des protocoles de fermeture et les hôpitaux
ayant concentré leurs efforts sur la crise sanitaire. »
La pandémie de COVID-19 est une crise qui a provoqué des
perturbations d'une rapidité et d'une ampleur sans précédent pour
la vie quotidienne. Le contexte mondial du transport aérien et du
transport de passagers a été particulièrement touché, et CAE a vu
ses activités fortement perturbées. CAE a mis en place plusieurs
mesures flexibles pour protéger sa situation financière et
préserver ses liquidités, notamment la réduction des dépenses en
immobilisations et des investissements en recherche et
développement pour l'exercice 2021, des mesures strictes de
réduction des coûts, un gel des salaires, des réductions
salariales, des semaines de travail réduites et des mises à pied
temporaires, de même que la suspension du dividende par action
ordinaire et du programme de rachat d'actions. CAE est un chef de
file mondial, et les perspectives à long terme de la Société
restent très favorables, avec un potentiel accru de partenariats à
long terme et d'impartitions, et la possibilité de renouer avec des
taux de croissance supérieurs au marché. À court terme, la Société
s'attend toutefois à ce que la pandémie ait une incidence
défavorable importante sur son rendement.
Marc Parent, à propos des
perspectives de CAE, a déclaré : « Nous estimons que
l'exercice qui s'amorce sera scindé en deux : le premier semestre
sera caractérisé par une forte baisse de la demande et
d'importantes perturbations au chapitre de nos activités, alors que
le second semestre sera légèrement plus positif, avec la
réouverture potentielle des marchés et l'assouplissement des
restrictions de voyage. Pour l'ensemble de l'exercice, nous
prévoyons une baisse importante du rendement opérationnel et
financier. Une grande incertitude persiste quant à la durée et à la
gravité du ralentissement du marché, et bien que la COVID-19 n'ait
pas été prévisible, notre entreprise est foncièrement résiliente.
Lorsque cette pandémie a commencé, nous étions en position de
force, en tête du marché mondial, avec des revenus récurrents et
équilibrés ainsi qu'une situation financière solide. Nous avons
pris des mesures décisives mais flexibles pour protéger notre
personnel et nos activités dans l'immédiat et pour nous donner la
marge de manœuvre nécessaire pour renouer avec la croissance à long
terme lors de la reprise du secteur du transport aérien mondial.
Nous sommes conscients qu'il faudra peut-être un certain temps
avant que les choses reviennent à la normale et, d'après notre
analyse, nous disposons des liquidités nécessaires pour faire face
à la tempête, avec plus de 2 milliards $ de liquidités et
de fonds disponibles sur nos facilités de crédit. CAE est une
société très innovatrice appuyée par plus de 70 ans
d'innovations. Nous gérons la pandémie en gardant un œil tourné
vers l'avenir, et j'estime qu'en définitive, elle nous rendra plus
forts. »
Solutions de formation pour l'aviation civile
(Civil)
La pandémie de COVID-19 a commencé à se répercuter
sur les produits des activités ordinaires tirés de la formation du
secteur Civil au cours du dernier trimestre, avec une utilisation
de la formation nettement plus faible qu'à l'habitude, en
particulier en mars, en raison de la baisse de la demande des
clients et des restrictions gouvernementales, notamment des
interdictions de voyager, des restrictions frontalières, des
protocoles de fermeture et des mesures de confinement, qui ont
forcé des fermetures temporaires et ont perturbé les activités du
secteur Civil partout dans le monde. En mars 2020, environ le tiers
des établissements de formation du secteur Civil dans le monde ont
suspendu leurs activités, et plusieurs de ceux qui sont demeurés
ouverts ont fonctionné à un rythme considérablement réduit. Outre
les perturbations de son réseau de centres de formation, le secteur
Civil a également dû suspendre l'installation et la livraison de
produits de simulation à ses clients partout dans le monde.
Les produits des activités ordinaires du secteur Civil se sont
chiffrés à 601,9 millions $ au quatrième trimestre, ce
qui est stable par rapport au même trimestre l'an dernier, et son
résultat opérationnel sectoriel s'est établi à
151,5 millions $ (25,2 % des produits des activités
ordinaires), par rapport à 115,5 millions $ (19,5 %
des produits des activités ordinaires) au quatrième trimestre l'an
dernier. Au quatrième trimestre, le résultat opérationnel sectoriel
avant les éléments particuliers du secteur Civil s'est établi à
153,6 millions $ (25,5 % des produits des activités
ordinaires), en hausse de 26 % par rapport au quatrième
trimestre l'an dernier. Au quatrième trimestre, le taux
d'utilisation(8) des centres de formation du secteur
Civil s'est fixé à 67 %.
Pour l'exercice, les produits des activités ordinaires du
secteur Civil se sont établis à 2,2 milliards $, en
hausse de 16 % par rapport à l'exercice précédent, et son
résultat opérationnel sectoriel a totalisé
473,3 millions $ (21,8 % des produits des activités
ordinaires). Le résultat opérationnel sectoriel avant les éléments
particuliers a atteint 479,4 millions $ (22,1 % des
produits des activités ordinaires) pour l'exercice et
351,1 millions $ (18,7 % des produits des activités
ordinaires) pour l'exercice précédent, ce qui représente une
augmentation de 37 %. Le taux d'utilisation des centres de
formation du secteur Civil s'est établi à 70 % pour
l'exercice.
Au cours du trimestre, le secteur Civil a signé des contrats
pour des solutions de formation d'une valeur de
468,6 millions $, y compris des contrats à long terme de
formation et la vente de 12 simulateurs de vol (FFS). Pour
l'exercice, le secteur Civil a obtenu des commandes d'une valeur de
2,5 milliards $, illustrant le succès continu de CAE
comme partenaire de choix en formation des compagnies aériennes,
des exploitants de jets d'affaires et des pilotes du monde entier.
Le secteur Civil a notamment effectué la vente de 49 FFS et
signé des contrats de formation à long terme avec des compagnies
aériennes, dont LATAM, JetSmart Airlines et Sunwing Airlines. Dans
le domaine de l'aviation d'affaires, le secteur Civil a conclu
plusieurs contrats de formation à long terme avec des clients dans
le monde entier, dont TAG Aviation Holdings, JetSuite, Solairus
Aviation et Flightworks Inc.
Le ratio valeur comptable des commandes/ventes(4)
s'est établi à 0,78 pour le trimestre et à 1,14 pour les
12 derniers mois. Le carnet de commandes du secteur Civil
totalisait un montant record de 5,3 milliards $ à la fin
de l'exercice, ce qui représente une hausse de 6 % par rapport
à l'exercice précédent.
Sommaire des
résultats - Solutions de formation pour l'aviation
civile
|
|
(en millions, sauf
les marges opérationnelles, les unités NES et les FFS
déployés)
|
EX-2020
|
|
EX-2019
|
|
Écart en
%
|
|
T4-2020
|
|
T4-2019
|
|
Écart en
%
|
|
Produits des
activités ordinaires
|
2
167,5
|
$
|
1 875,8
|
$
|
16
|
%
|
601,9
|
$
|
593,4
|
$
|
1
|
%
|
Résultat opérationnel
sectoriel
|
473,3
|
$
|
344,3
|
$
|
37
|
%
|
151,5
|
$
|
115,5
|
$
|
31
|
%
|
Marges
opérationnelles
|
21,8
|
%
|
18,4
|
%
|
|
|
25,2
|
%
|
19,5
|
%
|
|
|
ROS avant les
éléments particuliers
|
479,4
|
$
|
351,1
|
$
|
37
|
%
|
153,6
|
$
|
122,3
|
$
|
26
|
%
|
Marges
opérationnelles
|
22,1
|
%
|
18,7
|
%
|
|
|
25,5
|
%
|
20,6
|
%
|
|
|
Prises de
commandes
|
2
471,5
|
$
|
2 769,9
|
$
|
(11)
|
%
|
468,6
|
$
|
1 108,7
|
$
|
(58)
|
%
|
Carnet de commandes
total
|
5
341,3
|
$
|
5 039,6
|
$
|
6
|
%
|
5
341,3
|
$
|
5 039,6
|
$
|
6
|
%
|
Unités NES(9)
|
247
|
|
218
|
|
13
|
%
|
250
|
|
224
|
|
12
|
%
|
FFS déployés(10)
|
306
|
|
286
|
|
7
|
%
|
306
|
|
286
|
|
7
|
%
|
FFS livrés
|
56
|
|
58
|
|
(3)
|
%
|
21
|
|
25
|
|
(16)
|
%
|
Défense et sécurité (Défense)
La pandémie de COVID-19
a entraîné des retards dans l'exécution de programmes en carnet et
les prises de commandes. Une série de programmes du secteur Défense
avec des gouvernements et des fabricants OEM dans le monde entier
ont accusé des retards en raison d'interdictions de voyager, de
restrictions frontalières, de restrictions d'accès des clients et
de perturbations de la chaîne d'approvisionnement. Certains des
progrès requis et des essais d'acceptation se sont poursuivis au
moyen de réunions virtuelles et de procédures de travail à
distance, mais les retards ont eu des répercussions sur certaines
étapes clés des programmes. En outre, il y a eu des retards dans
l'octroi de nouveaux contrats, car les autorités gouvernementales
chargées des achats suivent les directives de leurs pays respectifs
en matière de confinement et d'arrêt des déplacements. Ces retards
ont eu une incidence sur les prises de commandes du secteur Défense
au cours du quatrième trimestre.
Au quatrième trimestre, les produits des activités ordinaires du
secteur Défense se sont chiffrés à 341,8 millions $, en
baisse de 12 % par rapport au même trimestre l'an dernier, et
son résultat opérationnel sectoriel s'est établi à
32,4 millions $ (9,5 % des produits des activités
ordinaires), comparativement à 50,7 millions $
(13,1 % des produits des activités ordinaires) au quatrième
trimestre l'an dernier. Le résultat opérationnel sectoriel avant
les éléments particuliers du secteur Défense s'est établi à
40,2 millions $ (11,8 % des produits des activités
ordinaires) au quatrième trimestre, en baisse de 21 % par
rapport au quatrième trimestre de l'an dernier. Pour l'exercice,
les produits des activités ordinaires du secteur Défense ont
totalisé 1 331,2 millions $, en hausse de 2 %
par rapport à l'exercice précédent, et son résultat opérationnel
sectoriel a atteint 104,8 millions $ (7,9 % des
produits des activités ordinaires). Le résultat opérationnel
sectoriel avant les éléments particuliers s'est établi à
114,5 millions $ (8,6 % des produits des activités
ordinaires) pour l'exercice, en baisse de 13 % par rapport à
l'exercice précédent.
Au cours du trimestre, le secteur Défense a enregistré des
commandes d'une valeur de 276,6 millions $. Parmi les
principaux contrats conclus au cours du trimestre, mentionnons un
contrat avec Leonardo pour fournir des dispositifs d'entraînement
et des mises à niveau pour le M346, un contrat avec BAE Systems
pour fournir le système visuel CAE Medallion MR e-Series à des
clients dont l'identité demeure confidentielle et un contrat avec
Babcock France pour fournir un
simulateur de missions Pilatus PC-21 additionnel en soutien à
la formation des pilotes de l'armée de l'Air française.
Pour l'exercice, le secteur Défense a obtenu des commandes d'une
valeur de 1,2 milliard $, notamment un contrat avec
Lockheed Martin pour soutenir la conception et la fabrication de
simulateurs et de dispositifs d'entraînement C-130J additionnels
pour le compte de la U.S. Air Force et du U.S. Marine Corps. Le
secteur Défense a également obtenu des contrats pour continuer à
former les équipages du KC-135 et
réaliser une série de mises à niveau des simulateurs et de
modifications des dispositifs d'entraînement KC-135 pour la U.S.
Air Force, ainsi qu'un contrat avec l'Agence OTAN de soutien et
d'acquisition pour fournir des solutions complètes d'entraînement à
la marine allemande pour son hélicoptère NH90 Sea Lion.
Le ratio valeur comptable des commandes/ventes du secteur
Défense s'est établi à 0,81 pour le trimestre et à 0,92 pour les
12 derniers mois (excluant les options de contrat se
prolongeant au-delà de l'année de financement initiale de ces
contrats). Le carnet de commandes du secteur Défense, y compris les
options et la participation de CAE dans des coentreprises,
s'établissait à 4,1 milliards $ à la fin de
l'exercice.
Sommaire des
résultats - Défense et sécurité
|
|
(en
millions, sauf les marges opérationnelles)
|
EX-2020
|
|
EX-2019
|
|
Écart en
%
|
|
T4-2020
|
|
T4-2019
|
|
Écart en
%
|
|
Produits des
activités ordinaires
|
1
331,2
|
$
|
1 306,7
|
$
|
2
|
%
|
341,8
|
$
|
387,9
|
$
|
(12)
|
%
|
Résultat opérationnel
sectoriel
|
104,8
|
$
|
131,5
|
$
|
(20)
|
%
|
32,4
|
$
|
50,7
|
$
|
(36)
|
%
|
Marges
opérationnelles
|
7,9
|
%
|
10,1
|
%
|
|
|
9,5
|
%
|
13,1
|
%
|
|
|
ROS avant les
éléments particuliers
|
114,5
|
$
|
131,5
|
$
|
(13)
|
%
|
40,2
|
$
|
50,7
|
$
|
(21)
|
%
|
Marges
opérationnelles
|
8,6
|
%
|
10,1
|
%
|
|
|
11,8
|
%
|
13,1
|
%
|
|
|
Prises de
commandes
|
1
225,6
|
|
1 079,9
|
|
13
|
%
|
276,6
|
|
265,0
|
|
4
|
%
|
Carnet de commandes
total
|
4
116,8
|
$
|
4 455,3
|
$
|
(8)
|
%
|
4
116,8
|
$
|
4 455,3
|
$
|
(8)
|
%
|
Santé
Dans le secteur Santé, une large part du marché
des produits de simulation se compose d'écoles de médecine et de
soins infirmiers qui ont fait l'objet de protocoles de fermeture,
ce qui a eu une incidence défavorable sur la capacité du secteur
Santé à conclure des contrats et à honorer les commandes
existantes. La pandémie a commencé à affecter la demande sur les
marchés en Asie au tout début du quatrième trimestre de
l'exercice 2020 et par la suite, lorsque des restrictions
frontalières ont été imposées en mars, en Europe puis en Amérique du Nord. Dans le
marché hospitalier, les clients se concentrent actuellement sur la
gestion des exigences opérationnelles aiguës de cette crise
sanitaire plutôt que sur leurs besoins habituels de formation. En
raison d'une chute abrupte de l'activité au quatrième trimestre, la
croissance à deux chiffres des produits des activités ordinaires
annuels que le secteur Santé anticipait ne s'est pas maintenue pour
l'exercice complet.
Au quatrième trimestre, les produits des activités ordinaires du
secteur Santé se sont chiffrés à 33,6 millions $, en
baisse de 17 % par rapport au même trimestre l'an dernier, et
son résultat opérationnel sectoriel a consisté en une perte de
37,4 millions $, comparativement à un bénéfice de
4,2 millions $ (10,3 % des produits des activités
ordinaires) au quatrième trimestre l'an dernier. Le résultat
opérationnel sectoriel avant les éléments particuliers s'est fixé à
0,1 million $ (0,3 % des produits des activités
ordinaires) au quatrième trimestre. Pour l'exercice, les produits
des activités ordinaires du secteur Santé se sont établis à
124,5 millions $, par rapport à
121,6 millions $ pour l'exercice précédent, et son
résultat opérationnel sectoriel affiche une perte de
41,0 millions $, comparativement à un bénéfice de
4,8 millions $ (3,9 % des produits des activités
ordinaires) l'an dernier. Le résultat opérationnel sectoriel avant
les éléments particuliers affiche une perte de
3,5 millions $ pour l'exercice.
Après avoir pris en compte la conjoncture économique en général
et la détérioration du contexte économique mondial découlant des
incertitudes liées à la pandémie de COVID-19, CAE a comptabilisé
une perte de valeur de 37,5 millions $ liée au goodwill
acquis dans le cadre d'acquisitions d'entreprises antérieures dans
le secteur Santé.
Au cours de l'exercice, CAE Santé a renforcé sa position de chef
de file de l'innovation en matière d'éducation et de formation en
soins de santé basées sur la simulation. Elle a remporté un prix
EMS World Innovation pour CAE AresAR, application intégrant les
HoloLens de Microsoft pour son mannequin de soins d'urgence. Le
secteur Santé a également lancé des produits novateurs comme le
simulateur d'échographie Vimedix 3.0; les unités de soins
post-anesthésiques et les unités de travail et d'accouchement
d'Anesthesia SimSTAT, modules de simulation sur écran pour lesquels
l'American Board of Anesthesiology a accordé des crédits de
formation médicale continue pour le maintien de la certification en
anesthésie; et plusieurs solutions sur mesure pour des fabricants
OEM et d'importantes sociétés de dispositifs médicaux, dont Baylis
Medical et Edwards Lifesciences.
Après la clôture du trimestre, CAE a fourni gratuitement des
séminaires de formation sur la façon de préparer les professionnels
de la santé à lutter contre la COVID-19. Elle a lancé des solutions
de formation fondées sur la simulation, tant sur le Web que sur du
matériel informatique, pour former le personnel à pratiquer de
façon sécuritaire l'intubation et la ventilation, qui sont des
compétences essentielles pour sauver des vies. De plus, CAE a tiré
parti de sa chaîne d'approvisionnement mondiale pour fournir des
masques N95, qui sont très rares, à des fins humanitaires aux
travailleurs de la santé de première ligne. À ce jour, CAE a obtenu
quelque 600 000 masques N95 qui ont été livrés aux
gouvernements du Québec et du Manitoba. CAE fait ainsi sa part pour assurer
la sécurité des travailleurs de la santé. En guise de témoignage de
son innovation, de ses capacités d'intégration technique et de son
savoir-faire, CAE a été sélectionnée par le gouvernement canadien,
qui lui a octroyé un contrat pour la conception, la fabrication et
la livraison de 10 000 respirateurs qui fourniront un
soutien vital aux patients atteints de la COVID-19. Le respirateur
CAE Air1 est en phase finale de certification par les
autorités de santé publique.
Sommaire des
résultats - Santé
|
|
(en
millions, sauf les marges opérationnelles)
|
EX-2020
|
|
EX-2019
|
|
Écart en
%
|
|
T4-2020
|
|
T4-2019
|
|
Écart en
%
|
|
Produits des
activités ordinaires
|
124,5
|
$
|
121,6
|
$
|
2
|
%
|
33,6
|
$
|
40,7
|
$
|
(17)
|
%
|
Résultat opérationnel
sectoriel
|
(41,0)
|
$
|
4,8
|
$
|
(954)
|
%
|
(37,4)
|
$
|
4,2
|
$
|
(990)
|
%
|
Marges
opérationnelles
|
--
|
%
|
3,9
|
%
|
|
|
--
|
%
|
10,3
|
%
|
|
|
ROS avant les
éléments particuliers
|
(3,5)
|
$
|
4,8
|
$
|
(173)
|
%
|
0,1
|
$
|
4,2
|
$
|
(98)
|
%
|
Marges
opérationnelles
|
--
|
%
|
3,9
|
%
|
|
|
0,3
|
%
|
10,3
|
%
|
|
|
Autres points saillants financiers
Les flux de
trésorerie disponibles des activités poursuivies se sont établis à
185,1 millions $ pour le trimestre, comparativement à
116,8 millions $ pour le quatrième trimestre de l'an
dernier. Les flux de trésorerie disponibles de l'exercice ont
totalisé 351,2 millions $, par rapport à
323,8 millions $ pour l'exercice précédent. Le taux de
conversion de la trésorerie a atteint 98 % pour
l'exercice 2020.
La charge d'impôt sur le résultat s'est établie à
26,9 millions $ ce trimestre, ce qui correspond à un taux
d'imposition effectif de 25 %, comparativement à 13 % au
quatrième trimestre de l'exercice 2019. Au quatrième trimestre
de l'exercice précédent, le taux d'imposition avait été moins élevé
en raison de la comptabilisation d'actifs d'impôt différé non
comptabilisés antérieurement au Canada découlant de l'acquisition de BBAT de
même qu'en Europe, neutralisée en
partie par l'incidence défavorable de contrôles fiscaux au
Canada. Abstraction faite de ces
éléments, le taux d'imposition se serait établi à 20 % au
quatrième trimestre l'an dernier. Au quatrième trimestre de
l'exercice 2020, le taux d'imposition a été tributaire d'une perte
de valeur du goodwill du secteur Santé. Abstraction faite de la
perte de valeur du goodwill, le taux d'imposition se serait établi
à 19 % pour le trimestre. Sur cette base, la diminution du
taux d'imposition par rapport au quatrième trimestre de
l'exercice 2019 découle d'abord et avant tout d'un changement
dans la composition des revenus provenant de différentes
juridictions.
Pour le trimestre, le montant net des charges financières a
totalisé 38,5 millions $, en hausse de
12,8 millions $ par rapport au quatrième trimestre de
l'exercice 2019, ce qui s'explique en grande partie par la hausse
des intérêts sur la dette à long terme attribuable à l'émission de
billets de premier rang non garantis en mars et en décembre
2019 et par l'augmentation des
charges d'intérêt sur les obligations locatives par suite de
l'adoption d'IFRS 16.
Les dépenses d'investissement en immobilisations liées à la
croissance et à la maintenance(11) ont totalisé
84,0 millions $ pour le trimestre et
283,4 millions $ pour l'exercice.
À la fin de l'exercice, la dette nette(12) était de
2 365,7 millions $ et le ratio de la dette nette sur
le capital(13) était de 47,8 %, comparativement à
une dette nette de 2 306,6 millions $ et à un ratio
de la dette nette sur le capital total de 48,5 % à la fin du
trimestre précédent. Abstraction faite de l'incidence de l'adoption
d'IFRS 16, la dette nette se serait établie à
2 072,7 millions $ pour le trimestre, ce qui
correspond à un ratio de la dette nette sur le capital de
44,2 %, comparativement à une dette nette de
2 021,2 millions $ et un ratio de la dette nette sur
le capital de 44,9 % pour le trimestre précédent.
Après la fin du trimestre, CAE a conclu une nouvelle facilité de
crédit renouvelable non garantie de premier rang de
500,0 millions $ d'une durée de deux ans et porté de
300,0 millions $ US à 400,0 millions $ US la
limite de son programme d'achat de créances. Ces transactions
permettent à la Société d'obtenir des liquidités supplémentaires et
de renforcer sa situation financière.
Le rendement du capital utilisé (RCU)(14) s'est
établi à 10,7 % pour le trimestre, comparativement à
11,4 % au trimestre précédent et à 12,9 % au quatrième
trimestre l'an dernier, avant les éléments particuliers.
Abstraction faite de l'incidence de l'adoption d'IFRS 16, le
RCU avant les éléments particuliers se serait fixé à 10,9 %
pour le trimestre et à 11,6 % pour le trimestre précédent.
Dans le cadre de ses mesures d'atténuation de la pandémie, CAE a
suspendu le versement du dividende et le programme de rachat
d'actions aux termes de son offre publique de rachat dans le cours
normal des activités le 6 avril 2020. Au cours de
l'exercice 2020, CAE a versé des dividendes aux actionnaires
de 110,9 millions $ et racheté aux fins d'annulation
1 493 331 actions ordinaires au prix moyen pondéré
de 33,22 $ chacune, pour une contrepartie totale de
49,6 millions $.
Perspectives de la direction pour
l'exercice 2021
La pandémie de COVID-19 a créé une
incertitude sans précédent dans l'économie mondiale, le domaine du
transport aérien dans le monde et les activités de CAE. Plusieurs
des clients de CAE sont confrontés à des défis importants, les
compagnies aériennes et les exploitants de jets d'affaires ayant
été contraints d'immobiliser la majorité de leurs appareils en
réponse aux interdictions de voyager, aux restrictions frontalières
et à l'affaiblissement de la demande de transport aérien. CAE
continue de prendre des mesures pour protéger la santé et la
sécurité de ses employés, de travailler avec ses clients afin de
réduire les perturbations potentielles et de soutenir la
collectivité en réagissant aux défis posés par cette pandémie
mondiale. Cette pandémie a eu des répercussions importantes et
immédiates sur tous les secteurs de CAE, surtout le secteur
Solutions de formation pour l'aviation civile. Lorsque CAE a amorcé
son exercice 2021 en avril, environ le tiers des installations
de formation civile dans le monde étaient fermées temporairement,
et la production à son usine de fabrication principale de Montréal
était suspendue. La pandémie a également entraîné des retards dans
l'exécution des programmes et les prises de commandes des secteurs
Défense et Santé.
Perspectives consolidées
CAE fournit habituellement
des perspectives de croissance annuelle pour chacun de ses trois
secteurs d'activité. Toutefois, étant donné l'incertitude actuelle
quant à la durée et à la gravité de la crise, aucune perspective de
croissance pour l'exercice 2021 ne sera fournie pour le
moment. CAE est un chef de file mondial, et les perspectives à long
terme de la Société restent favorables, avec un potentiel de
croissance supérieur à celui du marché. CAE s'attend à sortir forte
de la pandémie et a maintenu sa priorité sur l'innovation numérique
pour améliorer l'expérience des clients et renforcer son fossé
concurrentiel avec des systèmes de formation évolués qui, selon
elle, contribueront à définir les bases de la formation en aviation
et en soins de santé.
À court terme, cependant, la Société s'attend à ce que la
pandémie de COVID-19 ait une incidence défavorable importante sur
son rendement. Les prévisions actuelles pour l'exercice 2021
prévoient une diminution marquée du rendement opérationnel et
financier au premier semestre, suivie, au second semestre, d'une
inflexion positive potentielle, lorsque les marchés commenceront à
rouvrir et que les restrictions de voyage seront assouplies. CAE a
mis en place plusieurs mesures pour préserver ses liquidités et
réduire ses charges opérationnelles pendant qu'elle résiste à la
pandémie de COVID-19. Parmi ces mesures, la Société a
considérablement réduit ses dépenses en immobilisations, qui
devraient totaliser quelque 50 millions $ pour le premier
semestre de l'exercice 2021. Les activités de formation de CAE
génèrent beaucoup de liquidités et peuvent continuer à générer des
flux de trésorerie positifs, même à des niveaux d'utilisation très
bas. Toutefois, la combinaison d'une demande fortement réduite et
des perturbations liées à la COVID-19 dans les activités de CAE
devrait se traduire par des flux de trésorerie disponibles négatifs
pour la Société au premier semestre de l'exercice, qui devraient
être suivis de flux de trésorerie disponibles positifs au second
semestre.
Perspectives du secteur Civil
Dans le secteur Civil,
avec l'éventuelle reprise du secteur du transport aérien, la
Société compte continuer à tirer parti de sa dynamique
antérieurement positive en matière de formation, accroître sa part
de marché et établir de nouveaux partenariats avec ses clients
grâce à ses solutions de formation innovatrices. Au cœur de la
pandémie, les compagnies aériennes du monde entier ont suspendu une
grande partie de leur flotte d'appareils commerciaux, ce qui n'a
toutefois pas nécessairement d'incidence proportionnelle sur la
demande de formation. En fait, un niveau minimal de formation
périodique des pilotes, généralement tous les six à neuf mois, est
exigé par la réglementation pour maintenir à jour le bassin mondial
de pilotes certifiés. Des dérogations ont été accordées dans
d'importantes juridictions, y compris en Europe et en Amérique du Nord, afin de
prolonger le délai de diverses obligations de formation limitées
dans le temps pour pallier les restrictions de voyage et la
fermeture des frontières; cependant, ces exigences de formation
devront finalement être remplies pour que les pilotes conservent
leur licence et reprennent du service. Dans le contexte actuel, la
Société estime également que de plus en plus de possibilités de
partenariat et d'impartition de la formation des compagnies
aériennes devraient se concrétiser, le secteur cherchant des moyens
d'acquérir une plus grande souplesse et une meilleure résistance
dans l'ère post-COVID-19, notamment au moyen d'un partenariat
avec CAE. Quant à la formation dans le domaine de l'aviation
d'affaires, bien que la demande découlant de la croissance soit
entravée par le ralentissement économique, le secteur Civil dépend
largement de la satisfaction des besoins de formation du parc
mondial d'avions d'affaires en service et de la livraison d'avions
d'affaires gros porteurs. La demande de simulateurs de vol du
secteur Civil est étroitement liée aux livraisons de nouveaux
appareils et, bien que le marché total devrait être plus restreint
au cours du présent exercice, le secteur Civil prévoit maintenir sa
part prépondérante des ventes de FFS.
Perspectives du secteur Défense
Dans le secteur
Défense, la Société bénéficie d'un important carnet de commandes de
clients gouvernementaux visant des solutions d'entraînement et des
services de soutien opérationnel considérés comme essentiels pour
la sécurité nationale. L'équipe de direction du secteur Défense a
été renouvelée en février 2020, et ce
secteur est en train de renforcer son efficacité et son efficience
opérationnelles tout en élargissant son bassin d'offres. À court
terme, les problèmes liés à la COVID-19 ralentissent la progression
du secteur Défense vers l'atteinte des étapes importantes des
programmes en cours dans le carnet de commandes, y compris certains
de ses contrats les plus complexes. La pandémie a également donné
lieu à des retards dans l'octroi de contrats au niveau mondial, et
l'effondrement des prix du pétrole s'est également répercuté sur le
taux d'attribution de contrats attendu au Moyen-Orient. Au-delà de
l'exercice actuel, les perspectives à long terme du secteur Défense
restent orientées vers la croissance, soutenue par un vaste marché
potentiel pour ses solutions innovatrices et la concrétisation des
avantages de sa nouvelle direction et de son organisation
renforcée.
Perspectives du secteur Santé
CAE estime que le
secteur Santé est en bonne position pour tirer parti d'une
évolution des perceptions quant à l'importance, à la pertinence et
aux avantages de la simulation et de la formation en matière de
soins de santé pour aider à sauver des vies à un rythme régulier et
en cas de crise dans le domaine de la santé. Les produits
innovateurs et l'agilité démontrée du secteur Santé portent CAE à
croire que celui-ci jouera un rôle de plus en plus important au
sein de la Société à long terme.
Les attentes de la direction sont fondées sur les conditions du
marché, sur le moment et le niveau d'assouplissement des
restrictions de mobilité mondiales liées à la COVID-19, et sur la
réceptivité des clients à l'égard des solutions de formation de
CAE, ainsi que sur les hypothèses importantes formulées dans ce
communiqué, dans le rapport de gestion trimestriel et dans le
rapport de gestion de l'exercice 2020 de CAE.
Nominations au sein du conseil d'administration et de
l'équipe de haute direction de CAE
CAE est fière d'annoncer
que le général à la retraite David G.
Perkins s'est joint à son conseil d'administration en date
du 1er mai 2020. Le général à la retraite
David Perkins a servi pendant plus
de 40 ans dans l'armée américaine, pour finir comme commandant du
United States Army Training and Doctrine Command (TRADOC),
organisation chargée de la conception, de la croissance, du
développement et de l'amélioration constante de l'armée américaine
qui, avec plus de 1,2 million de personnes, est l'une des
organisations les plus imposantes et les plus complexes au monde.
Sous sa direction, le TRADOC a développé le concept d'opérations
multidomaines de l'armée, qui est devenu un moteur de changements
futurs dans les opérations et l'entraînement des forces armées, non
seulement aux États-Unis, mais à l'échelle planétaire. Le général à
la retraite Perkins est un excellent ajout au conseil
d'administration de CAE, où il pourra offrir des conseils
stratégiques inestimables alors que la Société navigue sur la voie
de l'avenir.
CAE est également ravie d'annoncer la nomination de
Mme Heidi R. Wood au poste de vice-présidente
exécutive, Développement des affaires et Initiatives de croissance.
L'objectif principal de Mme Wood consiste à
travailler en partenariat avec les chefs de division de CAE afin de
cibler et de promouvoir de nouvelles possibilités de croissance au
sein de CAE, de maximiser les synergies entre les secteurs, de
favoriser l'entrée de CAE dans les secteurs adjacents et de tirer
parti de l'intelligence artificielle et du numérique.
Mme Wood compte plus de 25 ans d'expérience
dans l'analyse, la création et la direction de la croissance
stratégique dans le secteur de l'aéronautique et de la défense.
Elle a été reconnue pour son leadership dynamique, sa capacité à
mener la transformation et à créer de la valeur pour de nombreuses
entreprises du palmarès Fortune 500. Excellent ajout à
l'équipe de direction de CAE, elle nous permettra d'accélérer et de
renforcer notre leadership sur le marché de la formation et de
renforcer notre position de partenaire de choix pour nos
clients.
Responsabilité sociale d'entreprise
La noble raison
d'être de CAE, axée sur la sécurité, n'a jamais été aussi
pertinente que pendant la pandémie actuelle. Elle illustre de
quelle façon CAE fait une différence dans le monde et motive ses
décisions et ses actions. La raison d'être de CAE inspire la fierté
de ses employés et ravit ses clients. Rendre l'aviation civile plus
sécuritaire, aider les forces de la défense à rentrer à la maison
en toute sécurité et améliorer la sécurité des patients sont autant
d'objectifs qui sont ancrés dans les principes de la responsabilité
sociale d'entreprise (RSE). La première réaction de CAE durant la
pandémie a été d'assurer la santé et la sécurité de ses employés et
de ses clients, et cela reste la priorité absolue de la
Société.
Les employés de CAE sont allés au-delà de l'appel du devoir dans
la lutte contre la COVID-19 en avançant l'idée de développer un
respirateur destiné aux soins intensifs. Il n'a fallu que
11 jours à 12 ingénieurs et scientifiques de CAE pour
mettre au point un prototype, et la Société a conclu un contrat
avec le gouvernement du Canada
pour fabriquer 10 000 respirateurs qui permettront de
sauver des vies. Le respirateur CAE Air1 est en phase finale
de certification par les autorités de santé publique. Ce geste
humanitaire est un véritable témoignage de l'impact social de CAE
et de ses employés. Il souligne également notre agilité et notre
culture d'innovation.
En plus de son respirateur, CAE étudie toutes les idées et
innovations de ses employés grâce à une plateforme en ligne. Déjà,
plus de 150 idées ont été soumises pour aider CAE pendant la
pandémie et une fois que la crise sera derrière nous. Les idées des
employés ont été à l'origine des initiatives de CAE pour aider à
sauver des vies en s'approvisionnant en masques N95, qui sont
très rares, par l'intermédiaire de son réseau mondial de
fournisseurs. À ce jour, CAE a obtenu des centaines de milliers de
masques N95 qui ont été livrés aux gouvernements du Québec et
du Manitoba. CAE fait ainsi sa
part pour assurer la sécurité des travailleurs de la santé.
Illustrant encore une fois son impact social, CAE Santé a fourni
gratuitement des séminaires de formation sur la façon de préparer
les professionnels de la santé à lutter contre la COVID-19. Elle a
également lancé des solutions de formation basées sur la
simulation, à la fois sur le Web et sur du matériel informatique,
pour former le personnel à pratiquer de façon sécuritaire de la
ventilation et de l'intubation, qui est essentielle pour sauver des
vies.
Pour en savoir plus sur la feuille de route et les réalisations
de CAE en matière de durabilité, consultez son Rapport annuel
d'activités et de responsabilité sociale pour
l'exercice 2019.
IFRS 16 - Contrats de location
À partir du
1er avril 2019, CAE a adopté la norme IFRS 16
- Contrats de location, qui introduit un modèle de
comptabilisation unique pour le preneur à bail et élimine le
classement des contrats de location comme des contrats de location
simple ou de location-financement. La principale incidence de la
norme IFRS 16 pour CAE est la constatation d'un actif au titre
du droit d'utilisation et d'une obligation locative pour la
quasi-totalité des contrats de location. Il en résultera une
diminution de la charge au titre des contrats de location simple et
une augmentation des charges financières et de la dotation aux
amortissements des immobilisations corporelles. Les résultats
financiers présentés dans le communiqué pour l'exercice clos le
31 mars 2019 ne reflètent pas les modifications comptables
requises par la norme IFRS 16 puisque la Société a adopté la
norme selon l'approche rétrospective modifiée le
1er avril 2019. Pour de plus amples renseignements,
y compris sur les incidences de la transition à la norme
IFRS 16, se reporter à la note 2 des états
financiers consolidés annuels de l'exercice clos le 31 mars
2020.
Information détaillée
Nous recommandons fortement aux
lecteurs de consulter le rapport de gestion ainsi que les états
financiers consolidés de CAE qui sont disponibles sur notre site
Web à www.cae.com/fr/investisseurs pour obtenir un exposé plus
complet de nos résultats sectoriels.
Les états financiers consolidés et le rapport de gestion de CAE
pour l'exercice clos le 31 mars 2020 ont été déposés auprès
des commissions canadiennes de valeurs mobilières sur SEDAR
(www.sedar.com) et sont disponibles sur notre site Web
(www.cae.com). Ces documents ont également été déposés auprès de la
Securities and Exchange Commission des États-Unis et sont
disponibles sur son site Web (www.sec.gov). Les détenteurs de
titres de CAE peuvent également obtenir un exemplaire imprimé des
états financiers consolidés et du rapport de gestion de la Société,
sans frais, en communiquant avec le service de Relations avec les
investisseurs (investisseurs@cae.com).
Conférence téléphonique sur les résultats du T4 et de
l'exercice 2020
Marc
Parent, président et chef de la direction de CAE;
Sonya Branco, vice-présidente,
Finances, et chef de la direction financière; et Andrew Arnovitz, vice-président, Stratégie et
Relations avec les investisseurs, tiendront une conférence
téléphonique qui sera axée sur les résultats aujourd'hui à
13 h (HE). La conférence est destinée aux analystes, aux
investisseurs institutionnels et aux médias. Le numéro à composer
pour entendre cette téléconférence est le +1-877-586-3392 ou le
+1-416-981-9024. Une diffusion audio en direct sera accessible au
public sur le site Web de CAE à www.cae.com.
CAE est un chef de file mondial en formation dans les domaines
de l'aviation civile, de la défense et sécurité, et de la santé.
Appuyés par plus de 70 ans d'innovations, nous participons à
la définition des normes mondiales en formation. Nos solutions
innovatrices, qui vont de la formation virtuelle à l'entraînement
en vol, rendent le transport aérien plus sécuritaire, gardent nos
forces de défense prêtes pour leurs missions et améliorent la
sécurité des patients. Nous avons la plus vaste présence mondiale
de l'industrie, avec plus de 10 500 employés,
160 emplacements et centres de formation dans plus de
35 pays. Nous assurons chaque année la formation de plus de
220 000 membres d'équipage du secteur civil et du secteur
de la défense, dont plus de 135 000 pilotes, et de
milliers de professionnels de la santé dans le monde.
Mise en garde concernant les contraintes liées au communiqué
sommaire des résultats
Ce communiqué sommaire des résultats
renferme des renseignements limités qui visent à aider le lecteur à
évaluer le rendement de CAE, mais ces renseignements ne devraient
pas être utilisés par les lecteurs qui ne connaissent pas CAE et ne
devraient en aucun cas remplacer les états financiers, les notes
annexes aux états financiers et le rapport de gestion de CAE.
Mise en garde concernant les énoncés prospectifs
Ce
communiqué comprend des déclarations de nature prospective qui
peuvent inclure, sans s'y limiter, des déclarations liées aux
répercussions potentielles sur nos activités, notre situation
financière, nos liquidités et nos résultats financiers de la
pandémie de COVID-19 et l'efficacité des programmes et des mesures
que nous avons mis en place en réaction à cette pandémie; les
perspectives économiques générales; les perspectives et tendances
d'un secteur donné; les liquidités disponibles; les perspectives
commerciales, les objectifs, les plans et les priorités
stratégiques de CAE; et toute autre déclaration qui ne constitue
pas des faits historiques.
Les énoncés prospectifs se reconnaissent généralement à
l'utilisation de termes comme « croire »,
« attendre », « anticiper »,
« planifier », « avoir l'intention »,
« continuer », « estimer »,
« pouvoir », « devoir »,
« stratégie », « futur » et d'autres
expressions semblables. Toutes ces déclarations sont des
déclarations prospectives au sens des dispositions d'exonération
des lois canadiennes applicables sur les valeurs mobilières et au
sens de la loi américaine Private Securities Litigation Reform
Act de 1995.
De par leur nature, les énoncés prospectifs exigent que nous
formulions des hypothèses et sont assujettis à des risques et
incertitudes inhérents à nos activités qui pourraient faire en
sorte que les résultats réels au cours de périodes futures
diffèrent considérablement des résultats indiqués dans les énoncés
prospectifs. Ces énoncés ne constituent pas des garanties du
rendement ou des événements futurs, et le lecteur est avisé de ne
pas se fier sur l'un ou l'autre de ces énoncés prospectifs. Bien
que la direction juge que ces hypothèses sont raisonnables et
appropriées compte tenu de l'information qui est actuellement
disponible, il existe un risque que celles-ci soient inexactes. Les
déclarations prospectives contenues dans le présent communiqué
représentent nos attentes en date du 22 mai 2020 et, par conséquent, peuvent changer après
cette date. Sauf si la loi l'exige, nous déclinons toute intention
ou obligation de mettre à jour ou de réviser tout énoncé prospectif
à la lumière de nouveaux renseignements, d'événements futurs ou
autrement. Les informations et déclarations prospectives contenues
dans le présent communiqué sont expressément visées par la présente
mise en garde. Sauf indication contraire, ces déclarations ne
tiennent pas compte de l'incidence potentielle d'éventuels éléments
exceptionnels, ni des cessions, monétisations, fusions,
acquisitions, autres regroupements d'entreprises ou autres
transactions qui pourraient être annoncés ou survenir après le
22 mai 2020. Les répercussions financières de ces transactions
et de ces éléments exceptionnels peuvent être complexes et
dépendent des faits propres à chacun d'eux. Nous ne pouvons donc
pas décrire les répercussions prévues de façon significative ou de
la même façon que nous présentons les risques connus qui touchent
notre entreprise. Les énoncés prospectifs présentés dans ce
communiqué visent à aider les investisseurs et d'autres parties à
comprendre certains éléments clés de nos résultats financiers
prévus pour l'exercice 2021 et à obtenir une meilleure
compréhension de notre environnement opérationnel prévu. Les
lecteurs sont avisés que ces renseignements peuvent ne pas convenir
à d'autres fins.
Importantes hypothèses
Les énoncés prospectifs
contenus dans le présent communiqué sont fondés sur certaines
hypothèses, y compris, sans s'y limiter, les suivantes : nos
liquidités tirées de la trésorerie et des équivalents de
trésorerie, des montants disponibles sur nos facilités de crédit
renouvelables, du solde disponible aux termes de notre programme
d'achat de créances, de nos flux de trésorerie provenant des
activités opérationnelles et de l'accès continu au financement par
emprunt seront suffisantes pour répondre à nos obligations
financières dans un avenir prévisible; et il n'y aura aucun
changement des réglementations qui touchent notre entreprise qui
aura des conséquences importantes financières, opérationnelles ou
concurrentielles. Pour des renseignements supplémentaires,
notamment en ce qui a trait aux autres hypothèses qui sous-tendent
les énoncés prospectifs figurant dans le présent communiqué,
veuillez vous reporter à la rubrique pertinente du rapport de
gestion de CAE pour l'exercice clos le 31 mars 2020. Étant donné
l'évolution de la situation liée à la pandémie de COVID-19 et la
réponse de CAE, des gouvernements, des autorités de réglementation,
des entreprises et des clients, les hypothèses de CAE comportent
forcément une plus grande incertitude. Les hypothèses énoncées dans
le présent communiqué et, conséquemment, les énoncés prospectifs
fondés sur ces hypothèses pourraient donc s'avérer inexactes.
Risques importants
Les facteurs de risque importants
qui pourraient faire en sorte que les résultats ou événements
actuels diffèrent considérablement de ceux exprimés dans nos
énoncés prospectifs sont mentionnés dans le rapport de gestion pour
l'exercice clos le 31 mars 2020 déposé par CAE auprès des
Autorités canadiennes en valeurs mobilières (disponibles au
www.sedar.com) et auprès de la Securities and Exchange Commission
des États-Unis (disponibles au www.sec.gov). Le rapport de gestion
de l'exercice 2020 est également disponible au www.cae.com.
L'un ou plusieurs des facteurs décrits dans le rapport de gestion
de CAE pourraient être exacerbés par la pandémie de COVID-19 en
progression et avoir des conséquences sur les activités, les
résultats opérationnels et la situation financière de CAE qui
soient beaucoup plus graves que s'il n'y avait pas eu de pandémie.
Ainsi, les lecteurs sont informés que les risques divulgués
pourraient avoir une incidence défavorable importante sur nos
énoncés prospectifs. Nous devons souligner le fait que la liste des
facteurs de risque n'est pas exhaustive et d'autres facteurs
pourraient également avoir des répercussions défavorables sur nos
résultats.
Mesures hors PCGR et autres mesures financières
Le
présent communiqué comprend des mesures hors PCGR et d'autres
mesures financières. Les mesures hors PCGR fournissent une
information complémentaire utile et peuvent ne pas avoir une
signification normalisée établie conformément aux PCGR. Le lecteur
doit se garder de les confondre avec les mesures du rendement
établies conformément aux PCGR, de les substituer à celles-ci ou de
les comparer aux mesures similaires qu'utilisent d'autres sociétés.
La direction croit que la présentation de certaines mesures hors
PCGR fournit aux lecteurs une meilleure compréhension de nos
résultats et des tendances tout en leur fournissant des
renseignements additionnels sur nos résultats financiers et
opérationnels.
(1) Le résultat opérationnel sectoriel (ROS) est une
mesure hors PCGR qui correspond à la somme des principales valeurs
considérées pour mesurer le résultat financier individuel des
secteurs opérationnels. Le résultat opérationnel sectoriel donne
une indication de la rentabilité individuelle des secteurs
puisqu'il exclut l'incidence des éléments qui ne se rapportent pas
directement à leur performance. Le résultat opérationnel sectoriel
total correspond au résultat opérationnel, abstraction faite de
l'incidence des coûts de restructuration liés aux programmes
d'envergure ne découlant pas de transactions stratégiques
importantes.
(2) En outre, le résultat opérationnel sectoriel
avant les éléments particuliers élimine les coûts de
restructuration, d'intégration et d'acquisition de même que les
autres profits et pertes découlant de transactions stratégiques
importantes. Nous calculons cette mesure parce que nous estimons
qu'elle est un meilleur indicateur de notre performance
opérationnelle et facilite la comparaison d'une période à
l'autre.
(3) Le résultat par action (RPA) avant les éléments
particuliers est une mesure hors PCGR qui est obtenue en éliminant
les coûts de restructuration, d'intégration et d'acquisition, les
autres profits et pertes découlant de transactions stratégiques
importantes ainsi que les éléments fiscaux non récurrents
importants du résultat par action dilué des activités poursuivies
attribuable aux détenteurs d'instruments de capitaux propres de la
Société. L'incidence par action correspond à ces coûts de
restructuration, d'intégration et d'acquisition et à ces autres
profits, après impôt, de même qu'aux éléments fiscaux non
récurrents, divisés par le nombre moyen dilué d'actions. Nous
calculons cette mesure parce que nous estimons qu'elle est un
meilleur indicateur de notre performance opérationnelle par action
et facilite la comparaison d'une période à l'autre.
(4) Prises de commandes et carnet de commandes
Les prises de commandes sont une mesure hors PCGR qui nous indique
à combien se montent en principe les commandes que nous avons
reçues :
- Pour le secteur Solutions de formation pour l'aviation civile,
nous considérons qu'un élément fait partie des prises de commandes
dès l'instant où nous avons avec le client une entente commerciale
ayant force obligatoire définissant de façon suffisamment précise
les obligations respectives des parties pour constituer les bases
d'un contrat. Par ailleurs, les produits des activités ordinaires
attendus provenant des clients avec des contrats de formation à
court terme et à long terme sont inclus dès que nous avons de la
part de ces clients leur engagement à nous payer les honoraires de
formation, ou lorsque nous pouvons raisonnablement compter sur la
génération des produits des activités ordinaires;
- Pour le secteur Défense et sécurité, nous considérons qu'un
élément fait partie des prises de commandes dès l'instant où nous
avons avec le client une entente commerciale ayant force
obligatoire définissant de façon suffisamment précise les
obligations respectives des parties pour constituer les bases d'un
contrat. Les contrats du secteur Défense et sécurité sont
généralement réalisés sur une longue période, mais certains d'entre
eux doivent être renouvelés chaque année. Pour ce secteur, nous
n'inscrivons un élément d'un contrat dans les prises de commandes
que lorsque le client en a obtenu l'autorisation et le
financement;
- Pour le secteur Santé, les prises de commande sont
habituellement converties en produits des activités ordinaires dans
les 12 mois; par conséquent, nous présumons que le montant des
prises de commandes correspond aux produits des activités
ordinaires.
Le ratio valeur comptable des commandes/ventes correspond au
total des commandes divisé par le total des produits des activités
ordinaires d'une période donnée.
Le carnet de commandes total est une mesure hors PCGR qui
représente les produits des activités ordinaires attendus et qui
comprend les commandes engagées, le carnet de commandes des
coentreprises de même que les commandes non financées et les
options.
- Les commandes engagées nous indiquent à combien se montent les
commandes que nous avons reçues, mais que nous n'avons pas encore
exécutées. Elles correspondent à la somme des prises de commandes
de la période et du solde des commandes engagées à la fin de
l'exercice précédent, moins les produits des activités ordinaires
comptabilisés pour la période, plus ou moins les ajustements du
carnet de commandes. Si le montant d'une commande déjà comptabilisé
pour un exercice antérieur est modifié, le carnet de commandes est
ajusté.
- Le carnet de commandes des coentreprises est constitué de
commandes engagées qui représentent la valeur prévue de notre
quote-part des commandes reçues par nos coentreprises, mais qui
n'ont pas encore été exécutées. Le carnet de commandes des
coentreprises est établi sur la même base que pour les commandes
engagées, telle qu'elle est décrite ci‑dessus.
- Les commandes non financées sont des commandes fermes du
secteur Défense et sécurité que nous avons reçues, mais que nous
n'avons pas encore exécutées et pour lesquelles l'autorisation de
financement n'a pas encore été obtenue. Le carnet de commandes
tient compte des options dont la probabilité d'exercice est élevée,
mais pas des contrats à exécution indéterminée et à quantité
indéterminée. Lorsqu'une option est exercée, elle est inscrite dans
les prises de commandes de la période et est sortie des commandes
non financées et des options.
(5) Les flux de trésorerie disponibles sont une
mesure hors PCGR qui nous indique les sommes dont nous disposons
pour investir dans les occasions de croissance, rembourser notre
dette et nous acquitter de nos obligations courantes. C'est un
indicateur de notre santé financière et de notre liquidité. Ils
correspondent aux flux de trésorerie nets liés aux activités
opérationnelles poursuivies, dont sont soustraits les dépenses
d'investissement en immobilisations liées à la maintenance, les
autres actifs sans lien avec la croissance et les dividendes versés
et auxquels sont ajoutés le produit de la cession d'immobilisations
corporelles, les dividendes reçus des participations mises en
équivalence et le produit des participations mises en équivalence,
déduction faite des paiements.
(6) Le taux de conversion de la trésorerie est une
mesure hors PCGR que nous utilisons pour évaluer nos entrées de
trésorerie et notre capitalisation. Il correspond aux flux de
trésorerie disponibles, divisés par le résultat net avant les
éléments particuliers.
(7) Le résultat net avant les éléments particuliers
est une mesure hors PCGR que nous utilisons comme mesure
alternative à nos résultats opérationnels. Nous le calculons en
déduisant de notre résultat net attribuable aux actionnaires de la
Société provenant des activités poursuivies, les coûts de
restructuration, les coûts d'intégration, d'acquisition et les
autres gains et pertes découlant de transactions stratégiques
importantes ainsi que les éléments non récurrents importants. Nous
calculons cette mesure parce que nous estimons qu'elle est un
meilleur indicateur de notre performance opérationnelle et facilite
la comparaison d'une période à l'autre.
(8) Le taux d'utilisation est l'une des mesures
opérationnelles que nous utilisons pour évaluer la performance de
notre réseau de simulateurs du secteur Civil. Bien que ce taux
n'ait pas de corrélation exacte avec les produits des activités
ordinaires comptabilisés, nous l'utilisons, parallèlement à
d'autres mesures, puisque nous sommes d'avis qu'il s'agit d'un
indicateur de notre rendement opérationnel. Il correspond au nombre
d'heures de formation vendues sur nos simulateurs pour la période,
divisé par la capacité de formation pratique disponible pour cette
même période.
(9) Le nombre équivalent de simulateurs (NES) est une
mesure opérationnelle qui nous indique le nombre moyen de
simulateurs de vol qui étaient en état de dégager des résultats au
cours de la période.
(10) Un simulateur de vol (FFS) est une reproduction
en taille réelle d'un cockpit d'avion d'une marque, d'un modèle et
d'une série donnés, qui comprend un système de mouvement.
Habituellement, le nombre de FFS déployés dans le réseau n'inclut
que les FFS haute fidélité et exclut les dispositifs de formation
fixes et les autres dispositifs de niveau inférieur, car de tels
dispositifs sont généralement utilisés en plus des FFS dans le
cadre des mêmes programmes de formation autorisés.
(11) Les dépenses d'investissement en immobilisations
liées à la maintenance sont une mesure hors PCGR que nous utilisons
pour calculer les investissements devant être réalisés pour
maintenir les niveaux courants d'activité économique. Les dépenses
d'investissement en immobilisations liées à la croissance sont une
mesure hors PCGR que nous utilisons pour calculer les
investissements devant être réalisés pour accroître les niveaux
courants d'activité économique.
(12) La dette nette est une mesure hors PCGR qui nous
indique à combien se monte notre dette une fois pris en compte la
trésorerie et les équivalents de trésorerie. Elle nous indique
quelle est globalement notre situation financière. Elle correspond
à la différence entre le montant de la dette à long terme, partie
courante comprise, et le montant de la trésorerie et des
équivalents de trésorerie.
(13) Le ratio de la dette nette sur le capital
représente la dette nette, divisée par la somme du total des
capitaux propres et de la dette nette.
(14) Le rendement du capital utilisé (RCU) est une
mesure hors PCGR que nous utilisons pour évaluer la rentabilité de
notre capital investi. Nous calculons ce ratio sur une période de
quatre trimestres consécutifs en divisant le résultat net
attribuable aux détenteurs d'instruments de capitaux propres de la
Société, en excluant les charges financières nettes, après impôt,
par le montant moyen du capital utilisé.
Pour d'autres mesures hors PCGR et d'autres mesures financières
surveillées par CAE, veuillez vous reporter au rapport de gestion
de CAE déposé auprès des Autorités canadiennes en valeurs
mobilières qui est disponible sur notre site Web (www.cae.com) et
sur celui de SEDAR (www.sedar.com).
État consolidé du
résultat net
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Exercices de
douze
|
|
|
|
Trimestres clos
les
|
|
mois clos
les
|
|
|
|
31
mars
|
|
31
mars
|
|
(montants
en millions de dollars canadiens, sauf les montants par
action)
|
|
2020
|
|
2019
|
|
2020
|
|
2019
|
|
Produits des
activités ordinaires
|
|
977,3
|
$
|
1 022,0
|
$
|
3
623,2
|
$
|
3 304,1
|
$
|
Coût des
ventes
|
|
665,6
|
|
734,0
|
|
2
539,6
|
|
2 362,6
|
|
Marge
brute
|
|
311,7
|
$
|
288,0
|
$
|
1
083,6
|
$
|
941,5
|
$
|
Frais de recherche et
de développement
|
|
36,2
|
|
9,9
|
|
137,5
|
|
101,4
|
|
Frais de vente,
généraux et d'administration
|
|
107,9
|
|
123,2
|
|
437,5
|
|
415,2
|
|
Autres pertes
(profits) - montant net
|
|
14,3
|
|
(5,2)
|
|
(1,0)
|
|
(22,3)
|
|
Quote-part après
impôt du résultat net des participations mises en
équivalence
|
|
6,8
|
|
(10,3)
|
|
(27,5)
|
|
(33,4)
|
|
Résultat
opérationnel
|
|
146,5
|
$
|
170,4
|
$
|
537,1
|
$
|
480,6
|
$
|
Charges financières -
montant net
|
|
38,5
|
|
25,7
|
|
144,4
|
|
80,9
|
|
Résultat avant
impôt sur le résultat
|
|
108,0
|
$
|
144,7
|
$
|
392,7
|
$
|
399,7
|
$
|
Charge d'impôt sur le
résultat
|
|
26,9
|
|
19,3
|
|
73,8
|
|
59,6
|
|
Résultat
net
|
|
81,1
|
$
|
125,4
|
$
|
318,9
|
$
|
340,1
|
$
|
Attribuable
aux :
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Détenteurs
d'instruments de capitaux propres de la Société
|
|
78,4
|
$
|
122,3
|
$
|
311,4
|
$
|
330,0
|
$
|
Participations ne
donnant pas le contrôle
|
|
2,7
|
|
3,1
|
|
7,5
|
|
10,1
|
|
|
|
81,1
|
$
|
125,4
|
$
|
318,9
|
$
|
340,1
|
$
|
Résultat par
action attribuable aux détenteurs d'instruments de capitaux propres
de la Société
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
De base
|
|
0,29
|
$
|
0,46
|
$
|
1,17
|
$
|
1,24
|
$
|
Dilué
|
|
0,29
|
$
|
0,46
|
$
|
1,16
|
$
|
1,23
|
$
|
État consolidé du
résultat global
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Exercices de
douze
|
|
|
|
Trimestres clos
les
|
|
mois clos
les
|
|
|
|
31
mars
|
|
31
mars
|
|
(montants
en millions de dollars canadiens)
|
|
2020
|
|
2019
|
|
2020
|
|
2019
|
|
Résultat
net
|
|
81,1
|
$
|
125,4
|
$
|
318,9
|
$
|
340,1
|
$
|
Éléments pouvant
être reclassés en résultat net
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Écarts de conversion
liés aux opérations à l'étranger
|
|
216,5
|
$
|
(64,4)
|
$
|
118,3
|
$
|
(12,6)
|
$
|
Reclassement au
résultat net d'écarts de conversion
|
|
(20,5)
|
|
(5,3)
|
|
(40,4)
|
|
(23,2)
|
|
(Perte) profit sur les
couvertures de flux de trésorerie - montant net
|
|
(47,7)
|
|
15,8
|
|
(32,3)
|
|
(6,9)
|
|
Reclassement au
résultat net du profit (de la perte) sur les couvertures de flux de
trésorerie
|
|
3,0
|
|
1,4
|
|
(0,2)
|
|
2,1
|
|
(Perte) profit sur les
couvertures d'investissements nets dans des opérations
à l'étranger - montant net
|
|
(103,6)
|
|
7,7
|
|
(71,0)
|
|
(20,0)
|
|
Impôt sur le
résultat
|
|
15,2
|
|
(6,4)
|
|
23,0
|
|
2,2
|
|
|
|
62,9
|
$
|
(51,2)
|
$
|
(2,6)
|
$
|
(58,4)
|
$
|
Éléments qui ne
seront jamais reclassés en résultat net
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Réévaluation des
obligations au titre des régimes de retraite à prestations
définies
|
|
42,9
|
$
|
(14,3)
|
$
|
13,4
|
$
|
4,2
|
$
|
Impôt sur le
résultat
|
|
(11,4)
|
|
3,8
|
|
(3,6)
|
|
(1,1)
|
|
|
|
31,5
|
$
|
(10,5)
|
$
|
9,8
|
$
|
3,1
|
$
|
Autres éléments du
résultat global
|
|
94,4
|
$
|
(61,7)
|
$
|
7,2
|
$
|
(55,3)
|
$
|
Total du résultat
global
|
|
175,5
|
$
|
63,7
|
$
|
326,1
|
$
|
284,8
|
$
|
Attribuable
aux :
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Détenteurs
d'instruments de capitaux propres de la Société
|
|
168,0
|
$
|
61,9
|
$
|
315,4
|
$
|
271,8
|
$
|
Participations ne
donnant pas le contrôle
|
|
7,5
|
|
1,8
|
|
10,7
|
|
13,0
|
|
État consolidé de
la situation financière
|
|
|
|
|
|
|
Aux
31 mars
(montants
en millions de dollars canadiens)
|
|
2020
|
|
2019
|
|
|
|
|
|
|
|
Actif
|
|
|
|
|
|
Trésorerie et
équivalents de trésorerie
|
|
946,5
|
$
|
446,1
|
$
|
Créances
clients
|
|
566,1
|
|
496,0
|
|
Actifs sur
contrat
|
|
569,3
|
|
523,5
|
|
Stocks
|
|
616,2
|
|
537,0
|
|
Acomptes
|
|
55,1
|
|
57,4
|
|
Impôt sur le résultat
à recouvrer
|
|
30,4
|
|
33,6
|
|
Actifs financiers
dérivés
|
|
25,0
|
|
19,3
|
|
Total de l'actif
courant
|
|
2
808,6
|
$
|
2 112,9
|
$
|
Immobilisations
corporelles
|
|
2
154,0
|
|
2 149,3
|
|
Actifs au titre des
droits d'utilisation
|
|
395,9
|
|
--
|
|
Immobilisations
incorporelles
|
|
2
056,5
|
|
2 027,9
|
|
Investissement dans
les participations mises en équivalence
|
|
460,6
|
|
312,1
|
|
Actifs d'impôt
différé
|
|
84,5
|
|
71,0
|
|
Actifs financiers
dérivés
|
|
13,1
|
|
12,8
|
|
Autres actifs non
courants
|
|
510,4
|
|
479,5
|
|
Total de
l'actif
|
|
8
483,6
|
$
|
7 165,5
|
$
|
|
|
|
|
|
|
Passif et
capitaux propres
|
|
|
|
|
|
Dettes fournisseurs
et charges à payer
|
|
934,4
|
$
|
883,8
|
$
|
Provisions
|
|
29,2
|
|
28,7
|
|
Impôt sur le résultat
à payer
|
|
26,4
|
|
25,7
|
|
Passifs sur
contrat
|
|
746,2
|
|
670,2
|
|
Partie courante de la
dette à long terme
|
|
206,2
|
|
264,1
|
|
Passifs financiers
dérivés
|
|
119,9
|
|
17,0
|
|
Total du
passif courant
|
|
2
062,3
|
$
|
1 889,5
|
$
|
Provisions
|
|
28,6
|
|
36,3
|
|
Dette à long
terme
|
|
3
106,0
|
|
2 064,2
|
|
Obligations au titre
des redevances
|
|
141,1
|
|
136,2
|
|
Obligations au titre
des avantages du personnel
|
|
212,8
|
|
212,6
|
|
Passifs d'impôt
différé
|
|
150,6
|
|
147,0
|
|
Passifs financiers
dérivés
|
|
12,8
|
|
2,7
|
|
Autres passifs non
courants
|
|
191,1
|
|
267,0
|
|
Total du
passif
|
|
5
905,3
|
$
|
4 755,5
|
$
|
Capitaux
propres
|
|
|
|
|
|
Capital-actions
|
|
679,5
|
$
|
649,6
|
$
|
Surplus
d'apport
|
|
26,9
|
|
24,8
|
|
Cumul des autres
éléments du résultat global
|
|
193,2
|
|
199,0
|
|
Résultats non
distribués
|
|
1
590,1
|
|
1 457,9
|
|
Capitaux propres
attribuables aux détenteurs d'instruments
de capitaux propres de la Société
|
|
2
489,7
|
$
|
2 331,3
|
$
|
Participations ne
donnant pas le contrôle
|
|
88,6
|
|
78,7
|
|
Total des capitaux
propres
|
|
2
578,3
|
$
|
2 410,0
|
$
|
Total du passif et
des capitaux propres
|
|
8
483,6
|
$
|
7 165,5
|
$
|
État consolidé des
variations des capitaux propres
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Attribuable aux
détenteurs d'instruments de capitaux propres de la
Société
|
|
|
|
|
|
(montants
en millions de dollars canadiens,
sauf les nombres d'actions)
|
|
Actions
ordinaires
|
|
|
|
Cumul des
autres
éléments du
résultat global
|
|
Résultats non
distribués
|
|
|
|
Participations
ne donnant
pas le
contrôle
|
|
Total des
capitaux
propres
|
|
Nombre
d'actions
|
Valeur
attribuée
|
|
Surplus
d'apport
|
|
|
|
Total
|
Soldes au
31 mars 2018
|
|
267 738
530
|
633,2
|
$
|
21,3
|
$
|
260,3
|
$
|
1 314,3
|
$
|
2 229,1
|
$
|
68,4
|
$
|
2 297,5
|
$
|
Résultat
net
|
|
--
|
--
|
$
|
--
|
$
|
--
|
$
|
330,0
|
$
|
330,0
|
$
|
10,1
|
$
|
340,1
|
$
|
Autres éléments du
résultat global
|
|
--
|
--
|
|
--
|
|
(61,3)
|
|
3,1
|
|
(58,2)
|
|
2,9
|
|
(55,3)
|
|
Total du résultat
global
|
|
--
|
--
|
$
|
--
|
$
|
(61,3)
|
$
|
333,1
|
$
|
271,8
|
$
|
13,0
|
$
|
284,8
|
$
|
Exercice d'options
sur actions
|
|
1 231 600
|
21,1
|
|
(2,9)
|
|
--
|
|
--
|
|
18,2
|
|
--
|
|
18,2
|
|
Achat facultatif au
comptant d'actions ordinaires
|
|
2 459
|
0,1
|
|
--
|
|
--
|
|
--
|
|
0,1
|
|
--
|
|
0,1
|
|
Rachat et annulation
d'actions ordinaires
|
|
(3 671
900)
|
(8,8)
|
|
--
|
|
--
|
|
(85,6)
|
|
(94,4)
|
|
--
|
|
(94,4)
|
|
Charge liée aux
paiements fondés sur des actions
|
|
--
|
--
|
|
6,4
|
|
--
|
|
--
|
|
6,4
|
|
--
|
|
6,4
|
|
Transactions avec les
participations ne donnant pas le contrôle
|
|
--
|
--
|
|
--
|
|
--
|
|
--
|
|
--
|
|
(2,7)
|
|
(2,7)
|
|
Dividendes en
actions
|
|
146 914
|
4,0
|
|
--
|
|
--
|
|
(4,0)
|
|
--
|
|
--
|
|
--
|
|
Dividendes en
trésorerie
|
|
--
|
--
|
|
--
|
|
--
|
|
(99,9)
|
|
(99,9)
|
|
--
|
|
(99,9)
|
|
Soldes au
31 mars 2019
|
|
265 447
603
|
649,6
|
$
|
24,8
|
$
|
199,0
|
$
|
1 457,9
|
$
|
2 331,3
|
$
|
78,7
|
$
|
2 410,0
|
$
|
Impact lié à
l'adoption d'IFRS 16
|
|
--
|
--
|
|
--
|
|
--
|
|
(27,5)
|
|
(27,5)
|
|
--
|
|
(27,5)
|
|
Soldes au
1er avril 2019
|
|
265 447
603
|
649,6
|
$
|
24,8
|
$
|
199,0
|
$
|
1 430,4
|
$
|
2 303,8
|
$
|
78,7
|
$
|
2 382,5
|
$
|
Résultat
net
|
|
--
|
--
|
$
|
--
|
$
|
--
|
$
|
311,4
|
$
|
311,4
|
$
|
7,5
|
$
|
318,9
|
$
|
Autres éléments du
résultat global
|
|
--
|
--
|
|
--
|
|
(5,8)
|
|
9,8
|
|
4,0
|
|
3,2
|
|
7,2
|
|
Total du résultat
global
|
|
--
|
--
|
$
|
--
|
$
|
(5,8)
|
$
|
321,2
|
$
|
315,4
|
$
|
10,7
|
$
|
326,1
|
$
|
Exercice d'options
sur actions
|
|
1 553 846
|
30,2
|
|
(3,7)
|
|
--
|
|
--
|
|
26,5
|
|
--
|
|
26,5
|
|
Achat facultatif au
comptant d'actions ordinaires
|
|
2 433
|
0,1
|
|
--
|
|
--
|
|
--
|
|
0,1
|
|
--
|
|
0,1
|
|
Rachat et annulation
d'actions ordinaires
|
|
(1 493
331)
|
(3,8)
|
|
--
|
|
--
|
|
(45,8)
|
|
(49,6)
|
|
--
|
|
(49,6)
|
|
Charge liée aux
paiements fondés sur des actions
|
|
--
|
--
|
|
5,8
|
|
--
|
|
--
|
|
5,8
|
|
--
|
|
5,8
|
|
Transactions avec les
participations ne donnant pas le contrôle
|
|
--
|
--
|
|
--
|
|
--
|
|
(1,4)
|
|
(1,4)
|
|
(0,8)
|
|
(2,2)
|
|
Dividendes en
actions
|
|
109 076
|
3,4
|
|
--
|
|
--
|
|
(3,4)
|
|
--
|
|
--
|
|
--
|
|
Dividendes en
trésorerie
|
|
--
|
--
|
|
--
|
|
--
|
|
(110,9)
|
|
(110,9)
|
|
--
|
|
(110,9)
|
|
Soldes au
31 mars 2020
|
|
265 619
627
|
679,5
|
$
|
26,9
|
$
|
193,2
|
$
|
1
590,1
|
$
|
2
489,7
|
$
|
88,6
|
$
|
2
578,3
|
$
|
Tableau consolidé
des flux de trésorerie
|
|
|
|
|
|
|
Exercices clos les
31 mars
(montants
en millions de dollars canadiens)
|
|
2020
|
|
2019
|
|
Activités
opérationnelles
|
|
|
|
|
|
Résultat
net
|
|
318,9
|
$
|
340,1
|
$
|
Ajustements
pour :
|
|
|
|
|
|
Dotation aux
amortissements
|
|
305,4
|
|
217,2
|
|
Quote-part du résultat
net après impôt des participations mises
en équivalence
|
|
(27,5)
|
|
(33,4)
|
|
Impôt sur le résultat
différé
|
|
2,9
|
|
(23,1)
|
|
Crédits d'impôt à
l'investissement
|
|
9,0
|
|
8,2
|
|
Perte de valeur du
goodwill
|
|
37,5
|
|
--
|
|
Charge liée aux
paiements fondés sur des actions
|
|
14,5
|
|
9,3
|
|
Régimes de retraite à
prestations définies
|
|
15,1
|
|
14,8
|
|
Autres passifs non
courants
|
|
(39,2)
|
|
(30,3)
|
|
Actifs et passifs
financiers dérivés - montant net
|
|
15,3
|
|
(5,8)
|
|
Autres
|
|
(54,6)
|
|
(1,8)
|
|
Variation du fonds de
roulement hors trésorerie
|
|
(52,2)
|
|
35,2
|
|
Flux de trésorerie
nets liés aux activités opérationnelles
|
|
545,1
|
$
|
530,4
|
$
|
Activités
d'investissement
|
|
|
|
|
|
Regroupements
d'entreprises, nets de la trésorerie acquise
|
|
(10,1)
|
$
|
(827,8)
|
$
|
Acquisition d'un
investissement dans une participation mise en
équivalence
|
|
(113,5)
|
|
--
|
|
Ajout d'actifs par le
biais de la monétisation de redevances
|
|
--
|
|
(202,7)
|
|
Ajouts
d'immobilisations corporelles
|
|
(283,4)
|
|
(251,8)
|
|
Produit de la cession
d'immobilisations corporelles
|
|
0,5
|
|
2,7
|
|
Ajouts
d'immobilisations incorporelles
|
|
(100,6)
|
|
(86,6)
|
|
Paiements nets versés
aux participations mises en équivalence
|
|
(9,9)
|
|
(37,7)
|
|
Dividendes reçus des
participations mises en équivalence
|
|
22,6
|
|
22,0
|
|
Autres
|
|
(1,5)
|
|
2,7
|
|
Flux de trésorerie
nets liés aux activités d'investissement
|
|
(495,9)
|
$
|
(1 379,2)
|
$
|
Activités de
financement
|
|
|
|
|
|
Produit net tiré des
prélèvements aux termes des facilités de crédit
renouvelables
|
|
708,2
|
$
|
--
|
$
|
Produit tiré de la
dette à long terme
|
|
167,6
|
|
955,3
|
|
Remboursement sur la
dette à long terme
|
|
(233,0)
|
|
(72,7)
|
|
Remboursement sur les
obligations locatives
|
|
(79,8)
|
|
(22,0)
|
|
Dividendes
versés
|
|
(110,9)
|
|
(99,9)
|
|
Émission d'actions
ordinaires
|
|
26,6
|
|
18,3
|
|
Rachat et annulation
d'actions ordinaires
|
|
(49,6)
|
|
(94,4)
|
|
Variations des
liquidités soumises à restrictions
|
|
15,7
|
|
--
|
|
Autres
|
|
(1,4)
|
|
5,7
|
|
Flux de trésorerie
nets liés aux activités de financement
|
|
443,4
|
$
|
690,3
|
$
|
Incidence des
écarts de conversion sur la trésorerie et les équivalents
de trésorerie
|
|
7,8
|
$
|
(6,9)
|
$
|
Augmentation
(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents
de trésorerie
|
|
500,4
|
$
|
(165,4)
|
$
|
Trésorerie et
équivalents de trésorerie à l'ouverture de
l'exercice
|
|
446,1
|
|
611,5
|
|
Trésorerie et
équivalents de trésorerie à la clôture de l'exercice
|
|
946,5
|
$
|
446,1
|
$
|
SOURCE CAE INC.