Il est possible que le bureau soit différent
après la pandémie, puisque de nombreux Canadiens préfèrent
travailler à distance, avec des heures flexibles
TORONTO, le 2 sept. 2020 /CNW/ - Alors que de nombreux
Canadiens retournent au bureau, une nouvelle étude
d'ADP Canada et de Maru/Blue indique un changement d'attitude
à l'égard du milieu de travail traditionnel. L'étude révèle ainsi
que 45 % des travailleurs interrogés au pays préféreraient
travailler à distance au moins trois jours par semaine tandis
que plus d'un quart d'entre eux préféreraient avoir des horaires
variables. Les répondants - à la fois gestionnaires et employés de
première ligne - indiquent également que le travail à distance n'a
pas eu d'incidence notable sur la productivité, la qualité du
travail ou les heures de travail. Alors que plus de la moitié des
employés interrogés (55 %) indiquent que leur employeur a
autorisé le travail à distance et les horaires variables tout au
long de la pandémie de COVID-19, il ne fait aucun doute que
l'occasion se présente, pour les employeurs, de continuer d'opter
pour des modalités de travail flexibles au-delà de la pandémie.
Bien que les résultats indiquent un solide penchant à l'égard
des modalités de travail flexibles et du travail à distance,
69 % des répondants disent ne pas être disposés à accepter une
baisse de rémunération pour compenser ces changements, lesquels
étaient parfois perçus comme des avantages avant la pandémie. De
plus, seulement 4 % des travailleurs indiquent qu'ils
envisageraient d'accepter une réduction de rémunération pour
travailler un moins grand nombre d'heures, par exemple, une semaine
de 4 jours. La plupart des Canadiens interrogés (45 %)
estiment également que les travailleurs à distance disposent des
mêmes chances de promotion et d'avancement professionnel.
« Il ne fait aucun doute que les employés veulent choisir
de quelle façon et à quel moment ils travaillent. Les employeurs
qui intègrent la flexibilité dans leur culture peuvent améliorer
l'engagement, la fidélisation et le rendement des employés, indique
Heather Haslam, vice-présidente du marketing chez
ADP Canada. Toutefois, les modalités de travail flexibles
exigent des outils appropriés afin de favoriser la
collaboration, la productivité, la culture du milieu de travail et
l'engagement dans des environnements à distance. »
La jeune génération de travailleurs semble particulièrement
attirée par le travail à distance, puisque 61 % de ceux âgés
de 18 à 34 ans indiquent préférer travailler à distance
au moins trois jours par semaine, comparativement à 43 % des
travailleurs âgés de plus de 35 ans. De plus, seulement 13 %
des travailleurs âgés de 18 à 34 ans ont indiqué que leur
poste ne leur permet pas de travailler à distance, comparativement
au quart des travailleurs âgés de plus de 35 ans.
À quoi ressemblera le milieu de travail dans cinq ans? Bien
que juste en deçà de la moitié des Canadiens interrogés (44 %)
estiment que le milieu de travail ne changera pas de façon
drastique, plus du quart des répondants croient que leur employeur
offrira davantage de modalités de travail flexibles. Près du quart
des répondants pensent également que la plupart des employés
travailleront à distance dans l'avenir, et 6 % estiment que le
milieu de travail sera entièrement virtuel.
Les répondants âgés de 18 à 34 ans sont plus
susceptibles de croire que le milieu de travail changera, par
rapport aux autres groupes d'âge : 44 % d'entre eux estiment
que leur employeur offrira des modalités de travail plus souples au
cours des cinq prochaines années, comparativement à seulement un
quart des travailleurs de plus de 35 ans.
Les Canadiens ont des sentiments partagés à l'égard du retour
sur le lieu de travail
Bien que plus de la moitié des
Canadiens interrogés soient déjà de retour sur leur lieu de travail
(53 %), la plupart d'entre eux ont des sentiments partagés sur
le sujet : si certains ont hâte d'y retourner (13 %),
d'autres se sentent anxieux à cette idée (12 %), tandis que 15
% souhaitent ne pas y revenir du tout. Parmi ceux se sentant
anxieux concernant leur retour, ou ne souhaitant pas y retourner,
la majorité (73 %) indiquent que c'est parce qu'ils
préféreraient travailler à distance. Plus de la moitié sont
également inquiets de contracter le virus (56 %) et préoccupés
par le fait que leur employeur ne prenne pas les mesures
nécessaires pour les protéger contre la COVID-19 (30 %).
Les résultats révèlent également que la plupart des
employés (84 %), même s'ils sont anxieux, estiment que leur
employeur a pris les mesures de précaution nécessaires pour
protéger les travailleurs contre la COVID-19. Plus des deux tiers
des répondants ont indiqué que leur employeur a augmenté la
désinfection et le nettoyage des espaces de travail (66 %), a
mis en place des mesures de distanciation sociale
(64 %), ou a fourni des barrières et de l'équipement de
protection (51 %).
« Bien qu'il semble que la plupart des employés estiment
que leur employeur a pris les mesures de précaution nécessaires
pour les protéger, communication continue et éducation peuvent
aider à atténuer l'anxiété que vivent les Canadiens, indique
Heather Haslam. En communiquant un plan de réouverture clair
et en établissant des attentes, les employeurs peuvent atténuer les
préoccupations relatives à la santé et à la sécurité, tout en
veillant à ce que les employés connaissent les nouvelles politiques
et sachent à quoi s'attendre lorsqu'ils retourneront au
travail. »
Résultats régionaux :
Canada atlantique
- Les plus susceptibles d'être retournés sur le lieu de travail
(67 %)
- Les plus susceptibles d'indiquer que leur employeur a mis en
place des mesures de distanciation sociale (73 %,
comparativement à une moyenne nationale de 64 %) ou a réduit
le nombre d'employés se rendant au travail (25 % par rapport à
la moyenne nationale de 44 %)
Québec
- Les plus susceptibles d'être fortement d'accord pour dire que
leur employeur a pris les mesures de précaution nécessaires pour
protéger ses employés (66 %, comparativement à une moyenne
nationale de 59 %)
- Les plus susceptibles de croire que les employés qui
travaillent de la maison ont des occasions de promotion et
d'avancement professionnel équivalentes (64 %, comparativement
à une moyenne nationale de 45 %)
Ontario
- Les moins susceptibles d'être revenus sur leur lieu de travail
(46 %, comparativement à une moyenne nationale de
53 %)
- Les plus susceptibles de préférer les horaires flexibles (31 %,
comparativement à une moyenne nationale de 28 %)
Prairies
- Les moins susceptibles d'indiquer ne pas vouloir retourner sur
le lieu de travail (7 %, comparativement à une moyenne
nationale de 15 %)
Colombie-Britannique et Alberta
- Les plus susceptibles de croire qu'il n'y aura aucun changement
drastique dans la façon dont les Canadiens travailleront dans
l'avenir (50 %, comparativement à une moyenne nationale de
44 %)
Méthodologie du sondage
Entre le 10 et le
20 août 2020, 1 538 employés canadiens occupant des
postes à temps partiel et à temps plein ont répondu à un sondage à
l'aide du panel en ligne de la firme Maru/Blue. La marge d'erreur
pour cette étude était de +/-2,4 %, 19 fois sur
20.
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SOURCE ADP Canada Co.