AEM Agnico Eagle Mines Ltd

Symbole boursier : AEM (NYSE et TSX)
(Tous les montants sont exprimés en dollars américains, sauf indication contraire)

TORONTO, le 26 oct. 2016 /CNW/ - Mines Agnico Eagle Limitée (NYSE : AEM, TSX : AEM) (« Agnico Eagle » ou la « Société ») a communiqué aujourd'hui un résultat net trimestriel de 49,4 M$, ou 0,22 $ par action, pour le troisième trimestre de 2016. Ce résultat tient compte d'une charge hors trésorerie liée aux options sur actions de 3,2 M$ (0,01 $ par action), de pertes de change hors trésorerie de 2,5 M$ (0,01 $ par action), d'une perte de change hors trésorerie sur les passifs d'impôts différés de 1,3 M$ (0,01 $ par action), de divers profits liés à l'évaluation à la valeur de marché et à d'autres rajustements de 1,1 M$ (0 $ par action), de pertes non récurrentes de 0,7 M$ (0 $ par action) et de pertes sur les instruments financiers de 0,6 M$ (0 $ par action). Exception faite de ces éléments, le résultat net ajusté¹ se chiffrerait à 56,6 M$, ou 0,25 $ par action, pour le troisième trimestre de 2016. Au troisième trimestre de 2015, la Société avait déclaré un résultat net de 1,3 M$, ou 0,01 $ par action.

Pour les neuf premiers mois de 2016, la Société a communiqué un résultat net de 96,2 M$, ou 0,43 $ par action. En comparaison, le résultat net s'était situé à 40,1 M$, ou 0,19 $ par action, pour les neuf premiers mois de 2015. Pour la période de 2016, les résultats financiers ont profité d'une hausse des produits d'exploitation, laquelle découle de l'augmentation des prix réalisés de l'or (environ 8 %) et de l'argent (environ 9 %) ainsi que de l'augmentation des produits d'exploitation tirés des autres métaux récupérés comme sous-produits.

Pour le troisième trimestre de 2016, les flux de trésorerie provenant des activités d'exploitation se sont élevés à 282,9 M$ (233,7 M$ avant les variations des éléments hors trésorerie du fonds de roulement). En comparaison, les flux de trésorerie provenant des activités d'exploitation s'étaient établis à 143,7 M$ (217,8 M$ avant les variations des éléments hors trésorerie du fonds de roulement) au troisième trimestre de 2015. La hausse des flux de trésorerie provenant des activités d'exploitation avant les variations des éléments hors trésorerie du fonds de roulement pour la période considérée est principalement liée à l'augmentation des prix réalisés de l'or et de l'argent et à la progression des produits d'exploitation tirés des autres métaux récupérés comme sous-produits.

 

Pour les neuf premiers mois de 2016, les flux de trésorerie provenant des activités d'exploitation ont été de 658,0 M$ (593,9 M$ avant les variations des éléments hors trésorerie du fonds de roulement), comparativement à des flux de trésorerie provenant des activités d'exploitation de 475,5 M$ (547,4 M$ avant les variations des éléments hors trésorerie du fonds de roulement) pour les neuf premiers mois de 2015. La hausse des flux de trésorerie provenant des activités d'exploitation avant les variations des éléments hors trésorerie du fonds de roulement pour la période considérée est essentiellement le fait des facteurs mentionnés précédemment.

« Au troisième trimestre de 2016, nos activités ont continué de générer une production élevée et un excellent rendement quant aux coûts. Par conséquent, nous prévoyons maintenant dépasser la fourchette supérieure de nos prévisions de production pour 2016, soit 1,6 million d'onces », a déclaré Sean Boyd, chef de la direction d'Agnico Eagle. « En outre, notre solide rendement au chapitre de l'exploitation a fait augmenter nos flux de trésorerie d'exploitation et amélioré notre position de trésorerie, ce qui favorise encore davantage nos plans de mise en valeur visant à faire passer la production à près de 2,0 millions d'onces en 2020 », a ajouté M. Boyd.

Voici quelques faits saillants du troisième trimestre de 2016 :

• Production aurifère trimestrielle - La production d'or payable² du troisième trimestre de 2016 a été de 416 187 onces moyennant un total des coûts décaissés³ par once en fonction des sous-produits de 575 $ et des coûts de maintien tout compris⁴ en fonction des sous-produits de 821 $ par once.
  
  
• Production d'or record à La India et production d'argent record au Mexique - Pour le troisième trimestre de 2016, la mine La India a établi un nouveau record trimestriel avec une production d'or payable de 30 779 onces. Les mines mexicaines de la Société ont produit 825 000 onces d'argent, ce qui constitue également un nouveau record trimestriel.
  
  
• Les forages révèlent l'intersection la plus profonde à ce jour à Whale Tail - Le trou AMQ16-1045 a recoupé ce qui constitue la minéralisation la plus profonde dans le gisement Whale Tail jusqu'ici : 5,4 grammes par tonne (« g/t ») d'or sur 3,3 m à 658 m de profondeur et 5,5 g/t d'or sur 16,1 m à 725 m de profondeur, dont 13,1 g/t d'or sur 3,5 m à 732 m de profondeur (teneurs aurifères coupées sur des épaisseurs réelles estimatives).
  
  
• Les forages de conversion révèlent l'intersection la plus large à ce jour dans la partie centrale de la zone Sisar (« Sisar Central ») - Le trou ROD16-702D a recoupé 6,6 g/t d'or sur 12,7 m à 1 303 m de profondeur (teneur aurifère coupée sur une épaisseur réelle estimative).
  
  
• La durée de vie de la mine Lapa est prolongée jusqu'à la fin de 2016 - La Société s'attend maintenant à ce que la production se poursuive jusqu'à la fin de l'année 2016 et elle évalue actuellement un certain nombre de possibilités pour prolonger la durée de vie de la mine jusqu'en 2017.
  
  
• L'amélioration de la position de trésorerie permet de réduire la dette nette⁵ - Au troisième trimestre de 2016, la dette nette a été réduite d'environ 154 M$, pour se situer à 587,9 M$, au 30 septembre 2016. La trésorerie, les équivalents de trésorerie et les placements à court terme ont totalisé 627,4 M$.
  
  
• Un dividende trimestriel de 0,10 $ par action a été déclaré.

 

 

Faits saillants au chapitre des résultats financiers et de la production pour le troisième trimestre

Au troisième trimestre de 2016, les mines de la Société ont maintenu leur excellent rendement d'exploitation.

La production d'or payable s'est établie à 416 187 onces au troisième trimestre de 2016, comparativement à 441 124 onces pour le troisième trimestre de 2015. Le recul de la production pour la période de 2016 s'explique principalement par les teneurs moins élevées à Lapa et à Meadowbank. Une description détaillée de la production et du rendement quant aux coûts pour chacune des mines est présentée ci-dessous.

Le total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits s'est élevé à 575 $ pour le troisième trimestre de 2016, en hausse par rapport à 536 $ au troisième trimestre de 2015. La hausse du total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits pour le troisième trimestre de 2016 découle de la baisse de la production d'or à Lapa et à Meadowbank comparativement au troisième trimestre de 2015.

Pour les neuf premiers mois de 2016, la production d'or payable s'est chiffrée à 1 236 455 onces, par rapport à 1 249 012 onces pour la période correspondante de 2015. La baisse de la production pour la période de 2016 est attribuable aux raisons évoquées précédemment.

Pour les neuf premiers mois de 2016, le total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits a atteint 580 $. En comparaison, le total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits avait été de 574 $ pour les neuf premiers mois de 2015. La légère augmentation des coûts pour la période de 2016 découle du déclin des niveaux de production par rapport à la période correspondante de 2015.

Les coûts de maintien tout compris se sont établis à 821 $ au troisième trimestre de 2016, comparativement à 759 $ pour le troisième trimestre de 2015. La hausse des coûts de maintien tout compris pour la période de 2016 s'explique essentiellement par la baisse de la production, par l'augmentation du total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits et par la hausse des dépenses en immobilisations par rapport à la période de 2015.

Pour les neuf premiers mois de 2016, les coûts de maintien tout compris se sont fixés à 821 $, comparativement à 808 $ par once pour la période de 2015. Les mêmes facteurs mentionnés précédemment expliquent la hausse des coûts de maintien tout compris pour la période de 2016.

Excellente position de trésorerie; réduction de la dette nette

La trésorerie, les équivalents de trésorerie et les placements à court terme ont augmenté, atteignant 627,4 M$ au 30 septembre 2016, par rapport au solde de 473,7 M$ au 30 juin 2016. Au 30 septembre 2016, la dette nette s'établissait à 587,9 M$, en baisse de 154 M$ comparativement au 30 juin 2016.

Le solde impayé sur la facilité de crédit de 1,2 G$ de la Société est demeuré à 0 $ au 30 septembre 2016. Par conséquent, la Société dispose actuellement d'un montant d'environ 1,2 G$ en vertu de ses lignes de crédit, sans tenir compte du crédit accordéon sans engagement de 300 M$.

Le 26 octobre 2016, la Société a modifié sa facilité de crédit de 1,2 G$ de façon à en faire passer la date d'échéance du 22 juin 2020 au 22 juin 2021.

Les dépenses en immobilisations (y compris celles liées aux investissements de maintien) engagées par la Société au troisième trimestre de 2016 ont totalisé 146,8 M$, dont 41,8 M$ à Meliadine, 22,2 M$ à Kittila, 22,1 M$ à Goldex, 15,7 M$ à LaRonde, 14,9 M$ à Canadian Malartic (en fonction d'une participation de 50 %), 12,8 M$ à Meadowbank, 10,4 M$ à Pinos Altos, 2,7 M$ à La India et 2,3 M$ à Creston Mascota.

Les dépenses en immobilisations (y compris celles liées aux investissements de maintien) engagées par la Société au cours des neuf premiers mois de 2016 ont totalisé 378,9 M$, dont 85,2 M$ à Meliadine, 58,0 M$ à Goldex, 55,1 M$ à Kittila, 44,8 M$ à Canadian Malartic (en fonction d'une participation de 50 %), 45,4 M$ à LaRonde, 38,7 M$ à Pinos Altos, 35,0 M$ à Meadowbank, 7,7 M$ à La India et 5,8 M$ à Creston Mascota.

Les dépenses en immobilisations liées aux investissements de maintien engagées par la Société au troisième trimestre de 2016 ont totalisé 80,0 M$, dont 18,6 M$ à Kittila, 15,7 M$ à LaRonde, 14,6 M$ à Canadian Malartic (en fonction d'une participation de 50 %), 12,8 M$ à Meadowbank, 8,5 M$ à Pinos Altos, 4,9 M$ à Goldex, 2,6 M$ à La India et 2,3 M$ à Creston Mascota.

Les dépenses en immobilisations liées aux investissements de maintien engagées par la Société pour les neuf premiers mois de 2016 ont totalisé 225,1 M$, dont 46,1 M$ à Kittila, 45,4 M$ à LaRonde, 42,9 M$ à Canadian Malartic (en fonction d'une participation de 50 %), 35,0 M$ à Meadowbank, 28,2 M$ à Pinos Altos, 14,0 M$ à Goldex, 7,7 M$ à La India et 5,8 M$ à Creston Mascota.

Compte tenu des excellents résultats des activités d'exploration pour les neuf premiers mois de l'exercice, le budget d'exploration et d'expansion de l'entreprise passé en charges pour 2016 a été augmenté d'environ 16 M$ et atteint maintenant 154 M$. Des dépenses d'exploration additionnelles devraient être engagées à Amaruq, Barsele, La India et Odyssey.

Déclaration d'un dividende trimestriel

Le conseil d'administration d'Agnico Eagle a déclaré un dividende en espèces trimestriel de 0,10 $ par action ordinaire, qui sera versé le 15 décembre 2016 aux actionnaires inscrits en date du 1^er décembre 2016. Agnico Eagle déclare un dividende en espèces à chaque exercice depuis 1983.

Régime de réinvestissement des dividendes

Veuillez cliquer sur le lien ci-dessous pour obtenir de l'information sur le régime de réinvestissement des dividendes de la Société. Régime de réinvestissement des dividendes en anglais.

Conférence téléphonique et diffusion Web sur les résultats du troisième trimestre de 2016

La haute direction de la Société tiendra une conférence téléphonique le jeudi 27 octobre 2016 à 11 h (HAE) afin de discuter des résultats financiers et opérationnels de la Société.

Par diffusion Web :

La conférence téléphonique sera diffusée en direct, en mode audio, sur le site Web de la Société à l'adresse www.agnicoeagle.com.

Par téléphone :

Les personnes qui préfèrent écouter la conférence au téléphone sont priées de composer le 1 647 427-7450 ou le 1 888 231-8191 (numéro sans frais). Afin d'être certain de pouvoir prendre part à l'événement, veuillez appeler environ dix minutes avant l'heure fixée.

Version archivée :

Veuillez composer le 1 416 849-0833 ou le 1 855 859-2056 (numéro sans frais), suivi du code d'accès 38842633. Il sera possible d'écouter l'enregistrement de la conférence téléphonique jusqu'au 24 novembre 2016 à 11 h 59 (HNE).

La diffusion Web et les diapositives accompagnant la présentation seront archivées pendant 180 jours sur le site Web de la Société.

REVUE DES ACTIVITÉS D'EXPLOITATION DU NORD

RÉGION DE L'ABITIBI, AU QUÉBEC

Agnico Eagle est actuellement le principal producteur d'or du Québec grâce à une participation de 100 % dans trois mines (LaRonde, Goldex et Lapa) et à une participation de 50 % dans la mine Canadian Malartic. Ces mines sont situées dans un rayon de 50 km l'une de l'autre, ce qui est source de synergies sur le plan de l'exploitation et permet la mise en commun de l'expertise technique.

Mine LaRonde - L'augmentation des teneurs est à l'origine d'une production élevée au troisième trimestre de 2016

La mine LaRonde, propriété exclusive de la Société au nord-ouest du Québec, est entrée en production commerciale en 1988.

L'usine de traitement de LaRonde a traité en moyenne 5 677 tonnes par jour (« t/j ») au troisième trimestre de 2016, par rapport à une moyenne de 5 992 t/j pour la même période en 2015. Un arrêt prévu des activités au cours du trimestre a réduit le débit pour la période de 2016. Les coûts des sites miniers par tonne⁶ se sont élevés à environ 115 $ CA au troisième trimestre de 2016, en hausse par rapport à 101 $ CA au troisième trimestre de 2015. L'augmentation des coûts pour la période de 2016 découle surtout de la baisse du débit et de la hausse des frais liés aux activités souterraines et à l'entretien du broyeur par rapport à la même période de l'exercice précédent.

Au cours des neuf premiers mois de 2016, l'usine de traitement de LaRonde a traité en moyenne 6 087 t/j, comparativement à 6 145 t/j pour les neuf premiers mois de 2015. Les coûts des sites miniers par tonne ont été d'environ 108 $ CA, comparativement à 101 $ CA pour les neuf premiers mois de 2015. L'augmentation des coûts pour la période de 2016 s'explique par les facteurs décrits précédemment.

Le total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits à LaRonde s'est situé à 541 $ au troisième trimestre de 2016, pour une production payable de 71 784 onces d'or. En comparaison, pour le troisième trimestre de 2015, le total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits s'était établi à 558 $, pour une production payable de 71 860 onces d'or. L'augmentation des produits tirés des métaux récupérés comme sous-produits a eu une incidence favorable sur les coûts pour la période de 2016.

Pendant les neuf premiers mois de 2016, LaRonde a produit 222 280 onces d'or moyennant un total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits de 537 $. En comparaison, la mine avait produit 194 760 onces d'or moyennant un total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits de 620 $ au cours des neuf premiers mois de 2015. La production a augmenté pour la période de 2016 grâce aux teneurs aurifères plus élevées; les coûts ont diminué en raison de l'augmentation de la production d'or et des taux de change avantageux.

Les études se poursuivent en vue d'évaluer le potentiel d'accroissement des réserves minérales et la possibilité de mener des activités d'extraction entre les niveaux 311 et 371 à LaRonde. À l'heure actuelle, les réserves minérales s'étendent en profondeur jusqu'au niveau 311, qui se trouve à 3,1 km sous la surface. Le programme de forage de conversion qui se poursuit entre les niveaux 311 et 371 porte principalement sur la portion ouest du gisement. Des forages de conversion seront également réalisés dans la portion est du gisement à mesure que les activités d'aménagement souterrain progresseront dans ce secteur.

Pendant le troisième trimestre de 2016, les activités de préparation du site se sont poursuivies à la zone 5 de Bousquet, sur la propriété contiguë de Bousquet de la Société. Les propriétaires précédents avaient exploité en partie la zone 5 de Bousquet par une fosse à ciel ouvert et des activités souterraines. La Société évalue actuellement la possibilité d'extraire le minerai de la zone 5 de Bousquet en y accédant par une rampe souterraine. La méthode d'extraction sera probablement similaire à celle employée à Goldex, et les activités de traitement pourraient utiliser la capacité excédentaire du circuit Lapa à LaRonde.

Au cours du trimestre, 412 m d'aménagement souterrain ont été réalisés, et un puits de ventilation temporaire a été installé en vue d'une mise en service prévue pour le quatrième trimestre de 2016. Des études techniques internes devraient être terminées d'ici la fin de 2016. Après la conclusion des études techniques et du processus d'obtention de permis, la zone 5 de Bousquet pourrait entrer en production au cours du second semestre de 2018.

 

Mine Canadian Malartic - Conclusion du processus du BAPE; le projet d'expansion jugé acceptable à des fins de mise en valeur

En juin 2014, Agnico Eagle et Yamana Gold Inc. (« Yamana ») ont acquis la totalité des actions ordinaires émises et en circulation de Corporation minière Osisko (« Osisko ») et créé Canadian Malartic General Partnership, société en nom collectif (la « société en nom collectif ») qui détient et exploite la mine Canadian Malartic, au nord-ouest du Québec, par l'entremise d'un comité de gestion mixte. Agnico Eagle et Yamana détiennent chacune, de façon indirecte, une participation de 50 % dans la société en nom collectif.

Au cours du troisième trimestre de 2016, l'usine de traitement de Canadian Malartic a traité en moyenne 53 989 t/j (en fonction d'une propriété exclusive), par rapport à une moyenne de 53 703 t/j pour la période correspondante de 2015. Les coûts des sites miniers par tonne se sont chiffrés à environ 25 $ CA au troisième trimestre de 2016, comparativement à 22 $ CA au troisième trimestre de 2015. L'augmentation des coûts pour la période de 2016 est principalement attribuable aux travaux d'entretien imprévus visant le réservoir de lixiviation, le broyeur à boulets et le concasseur de l'usine de traitement ainsi qu'à des frais de décapage additionnels. De plus, la Société a fait appel à des entrepreneurs supplémentaires afin de maximiser les activités de décapage dans la partie nord de la fosse pour assurer l'accès aux teneurs plus élevées. Le ratio de recouvrement moyen a été de 2,10 : 1,0 pour le troisième trimestre de 2016, comparativement à 2,04 : 1,0 pour la même période l'an dernier.

Pendant les neuf premiers mois de 2016, l'usine de traitement de Canadian Malartic a traité en moyenne 53 928 t/j (en fonction d'une propriété exclusive), comparativement à une moyenne de 52 139 t/j pour la période correspondante de 2015. Les coûts des sites miniers par tonne ont avoisiné 24 $ CA, par rapport à 23 $ CA au cours de la période correspondante de 2015. Les coûts ont été plus élevés du fait des raisons susmentionnées.

Pour le troisième trimestre de 2016, la part de la production de la mine Canadian Malartic attribuable à Agnico Eagle s'est située à 76 428 onces d'or, moyennant un total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits de 613 $. En comparaison, au troisième trimestre de 2015, le total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits s'était établi à 544 $, pour une production de 76 603 onces d'or. La baisse de la production pour la période de 2016 s'explique par la légère diminution des teneurs. Les coûts ont augmenté pour la période de 2016, principalement en lien avec l'utilisation des services d'un entrepreneur à la mine, avec l'augmentation des frais d'entretien du broyeur en raison des travaux de réparation visant le réservoir de lixiviation et le broyeur à boulets n^o 3 ainsi qu'avec les frais de décapage additionnels; ces augmentations ont été en partie annulées par la hausse du débit et les taux de change avantageux.

Pour les neuf premiers mois de 2016, la part de la production de la mine Canadian Malartic attribuable à Agnico Eagle a été de 222 543 onces d'or, moyennant un total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits de 597 $. En comparaison, la production s'était établie à 212 937 onces d'or moyennant un total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits de 593 $ pour la période correspondante du dernier exercice. L'augmentation de la production en 2016 s'explique par la hausse du débit et la légère progression des teneurs aurifères; les coûts ont été similaires à ceux de la période de l'exercice précédent, mais ils ont été influencés par les facteurs susmentionnés.

Le 2 août 2016, une demande d'action collective a été déposée contre la société en nom collectif en lien avec des allégations concernant la mine Canadian Malartic. La société en nom collectif Canadian Malartic GP est déçue de ce développement étant donné que, depuis le printemps 2015, elle travaille en étroite collaboration avec la communauté de Malartic et ses citoyens en vue d'élaborer un Guide de cohabitation qui répond aux préoccupations de la requête en action collective. Agnico Eagle et la société en nom collectif prendront toutes les mesures raisonnables nécessaires pour se défendre dans le cadre de cette action en justice. À l'heure actuelle, la Société et la société en nom collectif ne croient pas qu'elles devront verser quoi que ce soit en lien avec cette action en justice, et il leur est impossible d'estimer de façon raisonnable le montant ou le moment d'un tel versement.

De plus, le 15 août 2016, la société en nom collectif a reçu un avis relativement à une demande d'injonction ayant trait à la mine Canadian Malartic, qui a été déposée en vertu de la Loi sur la qualité de l'environnement (Québec). La prochaine audience en lien avec l'injonction devrait avoir lieu en mars 2017. La demande d'injonction vise à restreindre les opérations minières de la mine Canadian Malartic à des niveaux sonores et à des volumes d'extraction inférieurs aux limites auxquelles elle est assujettie. Agnico Eagle et la société en nom collectif ont pris connaissance de la demande d'injonction, la considèrent comme non fondée et prendront toutes les mesures raisonnables nécessaires pour se défendre dans le cadre de cette injonction.

La société en nom collectif évalue actuellement les conséquences que cette demande d'injonction pourrait avoir si elle était acceptée. Bien que les conséquences potentielles ne puissent être évaluées avec certitude pour le moment, la Société prévoit que l'acceptation de la demande d'injonction aurait une incidence négative sur les activités de la mine Canadian Malartic, ce qui pourrait inclure une baisse de la production et une réduction du nombre de quarts de travail entraînant des pertes d'emplois.

À la suite des audiences publiques tenues par le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (« BAPE ») du Québec en juin et en juillet 2016, les activités d'obtention des permis pour le projet d'expansion de Canadian Malartic et la déviation de la route 117 ont franchi une étape importante avec la publication du rapport du BAPE, le 5 octobre 2016. Les auteurs du rapport ont conclu que le projet est acceptable et formulé plusieurs recommandations visant à en renforcer l'acceptabilité sur le plan social. La prochaine étape consistera pour le ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques à prendre connaissance du rapport et à présenter sa décision au Cabinet à des fins d'approbation. Aucune date n'a été fixée pour cette approbation, mais la société en nom collectif estime qu'elle pourrait avoir lieu au cours du premier semestre de 2017.

La zone d'intérêt Odyssey est située du côté est de la propriété Canadian Malartic, à environ 1,5 km à l'est de la limite actuelle de la fosse à ciel ouvert de Canadian Malartic.

La zone d'intérêt Odyssey est composée de multiples corps minéralisés associés par endroit à une intrusion porphyrique, près du contact entre les sédiments du groupe de Pontiac et les roches volcaniques du groupe de Piché. Ces corps minéralisés sont regroupés en deux zones de forme allongée -- les zones Odyssey Nord et Odyssey Sud -- qui s'étendent en direction est-sud-est et plongent abruptement vers le sud. La zone Odyssey Nord a été suivie à partir d'une profondeur de 600 m jusqu'à 1 300 m sous la surface, sur une étendue longitudinale d'environ 1,5 km. La zone Odyssey Sud a actuellement une étendue longitudinale de 0,5 km et a été repérée entre 200 m et 550 m de profondeur sous la surface approximativement.

Au cours du troisième trimestre de 2016, un total de 56 trous de forage (40 019 m) a été réalisé à Odyssey, ce qui porte le total des trous forés jusqu'ici à 113 (89 774 m). Les forages se poursuivront jusqu'à la fin de l'année, moment auquel on prévoit réaliser une estimation des ressources minérales présumées pour cette zone d'intérêt.

Corporation Canadian Malartic

En plus de la société en nom collectif, Agnico Eagle et Yamana détiennent chacune une participation indirecte de 50 % dans Corporation Canadian Malartic (CMC), entreprise qui détient un portefeuille de propriétés d'exploration, notamment des propriétés dans le secteur de Kirkland Lake, en Ontario, ainsi que la propriété Pandora dans la région québécoise de l'Abitibi.

À la propriété Pandora, sept trous de forage au diamant (4 442 m) ont été réalisés pendant le troisième trimestre de 2016. Un programme supplémentaire de cinq trous (4 800 m) est en cours. Les autres travaux d'exploration à Pandora dépendront des résultats du programme supplémentaire mené en 2016.

À Kirkland Lake, les travaux réalisés sur le terrain du projet Upper Beaver ont permis de définir de nombreuses cibles près de la surface. Le budget proposé pour 2017 envisagera la possibilité d'un financement servant à réaliser des essais de forage sur ces cibles et d'autres cibles dans les propriétés de Kirkland Lake. La mise à jour des modèles géologiques et minéraux pour le projet Amalgated Kirkland a permis de repérer des possibilités d'accroissement des corps minéralisés actuellement définis, parallèlement à la direction et en aval-pendage. L'évaluation de ces nouvelles cibles fait également partie du budget proposé pour 2017.

Goldex - Le rendement d'exploitation demeure élevé; le démarrage des activités dans la zone Deep demeure prévu pour 2018

La mine Goldex, propriété exclusive de la Société dans le nord-ouest du Québec, est entrée en activité en 2008.

Au troisième trimestre de 2016, l'usine de traitement de Goldex a traité en moyenne 7 292 t/j. En comparaison, la moyenne avait été de 6 199 t/j au troisième trimestre de 2015. La hausse du débit pour la période de 2016 s'explique principalement par l'amélioration du rendement des activités d'extraction souterraine et du broyeur, ainsi que par l'augmentation de la production comparativement à la période de 2015.

Les coûts des sites miniers par tonne ont été d'environ 31 $ CA au troisième trimestre de 2016, en baisse par rapport à 34 $ CA pour le troisième trimestre de 2015. La baisse des coûts pour la période de 2016 est surtout le fait de l'augmentation du débit et de la réduction des frais liés au forage de développement et au remblayage.

Au cours des neuf premiers mois de 2016, l'usine de traitement de Goldex a traité en moyenne 7 173 t/j, comparativement à 6 377 t/j pendant les neuf premiers mois de 2015. Les coûts des sites miniers par tonne se sont établis à environ 32 $ CA pour les neuf premiers mois de 2016, par rapport à 34 $ CA au cours des neuf premiers mois de 2015. La diminution des coûts pour la période de 2016 s'explique par les facteurs susmentionnés.

La production d'or payable s'est chiffrée à 32 742 onces d'or moyennant un total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits de 483 $ au troisième trimestre de 2016. En comparaison, pour le troisième trimestre de 2015, la production avait été de 32 068 onces d'or moyennant un total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits de 479 $. La légère hausse du total des coûts décaissés par once pour la période de 2016 découle surtout de la diminution des teneurs aurifères, ce qui a été en partie annulé par l'augmentation du débit.

Pendant les neuf premiers mois de 2016, Goldex a produit 96 534 onces d'or moyennant un total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits de 501 $. En comparaison, la mine avait produit 87 780 onces d'or moyennant un total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits de 546 $ au cours des neuf premiers mois de 2015. Pour la période de 2016, l'accroissement de la production et la réduction des coûts sont principalement attribuables à l'augmentation du débit et des taux de change avantageux par rapport à la période de 2015.

L'aménagement de la zone Deep 1 continue de se dérouler selon l'échéancier et le budget prévus, en vue d'un démarrage des activités au premier trimestre de 2018. Au cours du troisième trimestre de 2016, on a terminé le premier segment du système Rail-Veyor (convoyeur), et les travaux de construction de la station de chargement au niveau 120 sont maintenant en cours, tout comme les travaux d'excavation de la chambre pour le brise-roche au niveau 115.

En janvier 2014, Agnico Eagle a acquis le gisement de cuivre-or Akasaba Ouest de Corporation Minéraux Alexandria. Situé à moins de 30 km de Goldex, le gisement Akasaba Ouest pourrait apporter de la souplesse et des synergies aux activités de la Société dans la région de l'Abitibi en permettant l'utilisation de la capacité de broyage supplémentaire aux mines Goldex et LaRonde, ce qui viendrait réduire les coûts en général. Le gisement Akasaba Ouest renferme actuellement des réserves minérales d'environ 141 000 onces d'or (4,8 millions de tonnes de minerai titrant 0,92 g/t d'or et 0,52 % de cuivre).

Les activités d'obtention de permis pour le projet Akasaba progressent, tant à l'échelon provincial que fédéral. Au provincial, après le dépôt de l'étude d'impact sur l'environnement (« EIE ») en août 2015 et la présentation des réponses aux questions des organismes et des ministères du gouvernement du Québec, l'EIE a été jugée « recevable » et le projet a été transmis au BAPE. Le processus d'évaluation du BAPE en est actuellement à la phase de consultation publique, laquelle devrait prendre fin le 18 novembre 2016. Advenant une décision du BAPE à cet effet, un processus d'audience publique en bonne et due forme devrait avoir lieu au premier trimestre de 2017.

Au fédéral, après le dépôt de l'EIE, la Société a répondu aux questions qu'elle avait reçues. L'agence fédérale d'évaluation environnementale devrait présenter ses recommandations quant à l'acceptabilité du projet au ministre fédéral de l'Environnement au cours du premier semestre de 2017.

Lapa - La production se poursuivra jusqu'à la fin de 2016 et on évalue actuellement la possibilité de prolonger la durée de vie de la mine jusqu'en 2017

La mine Lapa, propriété exclusive de la Société au nord-ouest du Québec, est entrée en production commerciale en mai 2009.

Le circuit de broyage de Lapa, qui est situé à l'usine de LaRonde, a traité en moyenne 1 536 t/j au troisième trimestre de 2016. En comparaison, la moyenne avait été de 1 583 t/j au troisième trimestre de 2015. Les coûts des sites miniers par tonne ont été de 113 $ CA pour le troisième trimestre de 2016, par rapport à 114 $ CA au troisième trimestre de 2015. La baisse des coûts par tonne pour la période de 2016 s'explique principalement par la réduction des coûts de la main-d'œuvre, de la consommation d'énergie et de l'utilisation de fournitures par rapport à la même période en 2015.

Au cours des neuf premiers mois de 2016, l'usine de traitement de Lapa a traité en moyenne 1 689 t/j, comparativement à 1 553 t/j pour les neuf premiers mois de 2015. Les travaux de réparation effectués sur le broyeur à boulets de Lapa ont eu une incidence négative sur le débit pour la période de 2015. Les coûts des sites miniers par tonne se sont chiffrés à environ 117 $ CA, soit moins que les coûts par tonne de 119 $ CA enregistrés pour les neuf premiers mois de 2015 pour les raisons expliquées précédemment.

La production payable a été de 16 242 onces d'or moyennant un total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits de 743 $ pour le troisième trimestre de 2016. En comparaison, pour le troisième trimestre de 2015, la production avait été de 25 668 onces d'or moyennant un total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits de 522 $. Le recul de la production et l'augmentation des coûts pour la période de 2016 s'expliquent essentiellement par la réduction des teneurs et des taux de récupération du broyeur par rapport à la période de 2015.

Pendant les neuf premiers mois de 2016, Lapa a produit 59 865 onces d'or moyennant un total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits de 684 $. En comparaison, la mine avait produit 71 038 onces d'or moyennant un total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits de 581 $ au cours des neuf premiers mois de 2015. Les raisons qui expliquent la baisse de la production et l'augmentation des coûts pour la période de 2016 sont décrites ci-dessus.

L'exercice 2016 représente la dernière année de pleine production à Lapa, selon la durée de vie actuelle de la mine. Selon les prévisions émises en février 2016, la production devait commencer à décliner graduellement au début du quatrième trimestre du présent exercice, et le total pour l'ensemble de l'année devait être d'environ 60 000 onces d'or. La Société s'attend maintenant à ce que la production se poursuive jusqu'à la fin de l'année 2016. Elle est également en train d'évaluer d'autres zones cibles en profondeur et certaines zones présentant des teneurs moins élevées qui avaient été précédemment exclues du plan de mine. Si les résultats de ces travaux s'avèrent favorables, la production pourrait être prolongée jusqu'en 2017.

FINLANDE ET SUÈDE

La mine Kittila d'Agnico Eagle en Finlande représente le principal producteur d'or primaire d'Europe et renferme les plus importantes réserves minérales de la Société. Les activités d'exploration continuent d'accroître les ressources minérales, et des études sont en cours afin d'évaluer la possibilité d'augmenter la production de façon rentable.

Kittila - Les forages continuent de prolonger la zone Sisar vers le nord en direction du gisement Rimpi

La mine Kittila, propriété exclusive de la Société dans le nord de la Finlande, est entrée en production commerciale en 2009.

Au troisième trimestre de 2016, l'usine de traitement de Kittila a traité en moyenne 4 837 t/j, par rapport à 3 937 t/j au troisième trimestre de 2015. L'augmentation du débit pour la période de 2016 s'explique par l'intensification des activités de mise en valeur, permettant ainsi d'améliorer l'accès au minerai et donnant lieu à une excellente productivité de l'exploitation minière.

Les coûts des sites miniers par tonne à Kittila ont été d'environ 73 € pour le troisième trimestre de 2016, par rapport à 72 € au troisième trimestre de 2015. L'augmentation des coûts au troisième trimestre de 2016 découle de la hausse des coûts de la sous-traitance et des frais d'entretien du broyeur, comparativement à la période de 2015. Ces coûts plus élevés ont neutralisé l'incidence favorable du débit accru.

Au cours des neuf premiers mois de 2016, l'usine de traitement de Kittila a traité en moyenne 4 621 t/j, comparativement à 3 981 t/j pour la même période en 2015. Les coûts des sites miniers par tonne se sont chiffrés à près de 75 € pour les neuf premiers mois de 2016, comme pour la période comparable de 2015. La hausse du débit pour la période de 2016 est principalement liée aux raisons susmentionnées.

La production d'or payable à Kittila a atteint 54 835 onces moyennant un total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits de 663 $ pour le troisième trimestre de 2016. Au cours du troisième trimestre de 2015, la mine avait produit 46 455 onces moyennant un total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits de 639 $. L'augmentation de la production pour la période de 2016 est le résultat de la hausse du débit par rapport à la période de 2015 et de l'arrêt planifié ayant eu lieu cette année-là. Les coûts plus élevés au troisième trimestre de 2016 sont surtout le fait de la hausse des coûts liés à la sous-traitance, à l'entretien du broyeur et à la reprise du minerai.

Pendant les neuf premiers mois de 2016, Kittila a produit 149 171 onces d'or moyennant un total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits de 712 $. En comparaison, la mine avait produit 133 095 onces d'or moyennant un total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits de 696 $ au cours des neuf premiers mois de 2015. L'augmentation de la production et des coûts décaissés en 2016 s'expliquent principalement par les raisons décrites précédemment.

La mine et l'usine de traitement de Kittila ont montré leur capacité à traiter constamment plus de 4 000 t/j, et on s'emploie actuellement à évaluer ce qui constitue le débit optimal. Des études sont également en cours dans le but d'optimiser les taux d'extraction des opérations minières souterraines et d'intégrer entièrement les zones Rimpi supérieures et inférieures et la zone Sisar récemment découverte dans une mise à jour du plan de mine à Kittila. Les coûts unitaires devraient s'améliorer lorsque le fonctionnement en régime continu sera atteint en fonction de ce débit plus élevé.

Des forages sont en cours en vue de convertir et d'étendre la minéralisation dans la zone Sisar. En outre, on a commencé à construire une rampe souterraine en mars pour accéder à la partie supérieure de la zone Sisar, qui se trouve à environ 150 m à 200 m des infrastructures souterraines existantes. Au cours du troisième trimestre de 2016, 18 trous (6 815 m) ont été forés dans les parties supérieure et centrale de Sisar (« Sisar Top » et « Sisar Central »). Au total, 46 trous (19 588 m) ont été forés à Sisar pendant les neuf premiers mois de 2016. Les résultats de titrage sont attendus pour de nombreux trous.

Le tableau ci-dessous présente les résultats de certains trous de forage; les coordonnées des collets de forage sont présentées dans un tableau en annexe du présent communiqué. Les points de percée pour tous ces trous sont présentés sur la coupe longitudinale composée de Kittila. Tous les points d'intersection signalés pour la mine Kittila indiquent des teneurs non coupées sur des épaisseurs réelles estimatives, reposant sur l'interprétation géologique actuelle qui est mise à jour à mesure que de nouvelles données provenant d'autres forages deviennent disponibles.

Résultats des récents forages d'exploration dans la zone Sisar à la mine Kittila

 

[Kittila - Coupe longitudinale composée]

Les trous forés récemment à partir de la rampe d'exploration continuent d'étendre la partie supérieure de la zone Sisar (« Sisar Top ») vers le nord et de convertir la partie centrale (« Sisar Central »). À des fins de description, la zone a été divisée en deux parties en fonction de leur profondeur. Il s'agit de « Sisar Top » (d'environ 775 m à 1 000 m sous la surface) et de « Sisar Central » (entre 1 000 m et 1 400 m sous la surface). Certaines des lentilles minéralisées de Sisar se prolongent d'une profondeur à l'autre.

Les forages d'exploration souterraine se poursuivent vers le nord au fil du prolongement de la galerie d'exploration, permettant ainsi d'évaluer le petit intervalle entre la partie supérieure de la zone Sisar et la zone Rimpi jusqu'à une profondeur de 1 000 m. Le programme a révélé plusieurs bonnes intersections dans ce secteur entre 900 m et 1 000 m de profondeur, démontrant ainsi que la partie supérieure de Sisar se prolonge désormais presque aussi loin en direction nord que la zone Rimpi, parallèlement à celle-ci et environ 100 m à l'est de la zone Rimpi. Compte tenu de leur distribution et de leur qualité, les intersections de ce secteur qui ont été présentées dans un communiqué précédent (communiqué diffusé par la Société le 27 juillet 2016) et ci-dessus semblent indiquer que la partie supérieure de la zone Sisar pourrait devenir une nouvelle source de production à court terme. Les meilleurs résultats obtenus récemment dans cette partie de la zone Sisar Top proviennent du trou RIE16-608, qui a recoupé 10,7 g/t d'or sur 7,8 m à 1 033 m de profondeur, dont 19,0 g/t d'or sur 3,8 m. Tout près, le trou RIE16-612 a recoupé 3,8 g/t d'or sur 7,5 m à 1 021 m de profondeur; cette intersection prolonge ainsi la zone Sisar sur une distance supplémentaire de 120 m vers le nord, à environ 90 m au sud des réserves minérales de la zone Rimpi à cette profondeur. La partie supérieure de la zone Sisar se trouve également prolongée vers le nord à des profondeurs moins élevées. Le trou RIE16-609 a recoupé 7,0 g/t d'or sur 5,8 m à 914 m de profondeur, prolongeant ainsi la zone Sisar de 40 m vers le nord à cette profondeur par rapport aux intersections précédentes. Les résultats de titrage sont attendus pour plusieurs autres trous forés récemment plus au nord dans ce secteur.

Les forages de conversion ont révélé l'intersection la plus large à ce jour dans la zone centrale de Sisar. Le trou ROD16-702D a recoupé 6,6 g/t d'or sur 12,7 m à 1 303 m de profondeur. Les résultats de titrage sont attendus pour plusieurs trous forés autour de cette intersection. La partie centrale de Sisar est située à environ 150 m à l'est de la zone minéralisée principale (zone « Main »).

Puisque la zone Sisar se trouve très près de l'infrastructure de la mine actuelle, son prolongement constant pourrait s'avérer déterminant pour l'avenir de Kittila. Les résultats du programme de forage de conversion dans la zone Sisar seront pris en compte dans l'estimation des ressources minérales à Kittila à la fin de l'exercice 2016.

Projet Barsele - Les forages permettent d'étendre les zones Centrale et Avan

En juin 2015, Agnico Eagle a acquis une participation de 55 % dans le projet Barsele situé dans le comté de Västerbotten, au nord de la Suède. La Société peut obtenir une participation additionnelle de 15 % dans le projet en réalisant une étude de préfaisabilité.

Les plus récents résultats concernant cette propriété de 28 600 hectares ont été publiés dans un communiqué diffusé par la Société le 27 juillet 2016. On sait que la propriété Barsele renferme une minéralisation aurifère encaissée dans des intrusions (les zones Centrale, Avan et Skirasen), qui semble similaire à celle du gisement de Goldex. La propriété renferme également une minéralisation de sulfures massifs volcanogènes polymétalliques riches en or (la zone Norra).

Les zones Avan, Centrale et Skirasen couvrent une étendue longitudinale de 2,6 km au sein d'une granodiorite dont l'épaisseur varie de 200 m à 500 m sur une étendue longitudinale de plus de 8 km. L'or est généralement associé à de l'arsénopyrite et à une faible teneur en métaux de base, mais il se rencontre aussi sous forme de métal natif localement.

Une deuxième série de forages a débuté à la fin du mois d'avril avec une foreuse, et le nombre d'appareils de forage a été porté à quatre à la fin de septembre. Au cours du troisième trimestre de 2016, des forages d'exploration ont été réalisés dans les zones Centrale et Avan. Des forages de conversion ont aussi été menés dans les zones Centrale, Avan et Skirasen. Les forages d'exploration avaient pour but d'évaluer les anomalies géophysiques (anomalies magnétotelluriques et de polarisation induite similaires à celles de la zone Centrale) repérées dans le cadre d'un levé géophysique réalisé au deuxième trimestre de 2016. Un programme de forages des tills de fond a été mis en service en août. Ce programme sert à évaluer des indicateurs de minéralisation aurifère le long d'un corridor situé à proximité, et au sud-ouest, de l'ensemble du corridor minéralisé Skirasen-Centrale-Avan.

Les forages réalisés à Barsele au cours du troisième trimestre ont totalisé 10 686 m (34 trous). Les forages effectués en 2016 totalisent 19 493 m, et 27 945 m ont été forés en tout depuis le début du programme de la Société en octobre 2015.

Le tableau ci-dessous présente les récents points d'intersection de ce programme; les coordonnées des collets de forage sont présentées dans un tableau en annexe du présent communiqué et l'emplacement des collets est présenté dans la carte géologique régionale du projet Barsele. Tous les points d'intersection signalés pour le projet Barsele indiquent des teneurs aurifères coupées sur des épaisseurs réelles estimatives, reposant sur une interprétation géologique préliminaire qui est mise à jour à mesure que de nouvelles données provenant d'autres forages deviennent disponibles.

Résultats des récents forages d'exploration et de confirmation au projet Barsele

 

[Projet Barsele - Carte géologique régionale]

Les récents forages d'exploration dans la zone Avan ont permis de repérer une nouvelle tendance aurifère en profondeur, environ 200 m à 485 m sous les points d'intersection précédents dans la zone Avan, approximativement 1 250 m au nord-ouest du cœur de la zone Centrale. Parmi les faits saillants, mentionnons le trou AVA16-005, qui a recoupé 7,28 g/t d'or sur 4,5 m à une profondeur de 145 m, ainsi que 2,22 g/t d'or sur 19,5 m à 250 m de profondeur. Le trou AVA16-007 a recoupé 1,68 g/t d'or sur 25,1 m à une profondeur de 420 m, ainsi que 3,23 g/t d'or sur 6,0 m à 545 m de profondeur. Ces résultats de forage sont les premiers que la Société publie pour la zone Avan.

Les récents forages d'exploration ont permis de prolonger la zone Centrale à environ 175 m vers le nord-ouest, plus près de la nouvelle tendance aurifère prospective recoupée en profondeur dans la zone Avan. Les résultats incluent le trou CNT16-001, qui a recoupé 1,80 g/t d'or sur 20,3 m à 300 m de profondeur. Le trou CNT16-002 a révélé l'une des intersections les plus longues communiquées jusqu'ici pour le projet Barsele : 1,11 g/t d'or sur 100,5 m à 440 m de profondeur, dont 2,41 g/t d'or sur 29,3 m.

Jusqu'ici, 19 trous de forage intercalaire ont été réalisés pour confirmer les résultats des forages effectués précédemment à des profondeurs moins élevées dans les zones Centrale et Avan. Les faits saillants incluent le trou CNT16-006, qui a recoupé 1,59 g/t d'or sur 94,5 m à 100 m de profondeur, et le trou CNT16-012, qui a recoupé 1,19 g/t d'or sur 111,5 m à 70 m de profondeur, dont 3,34 g/t d'or sur 15,0 m.

En 2016, la Société prévoit dépenser environ 7,5 M$ pour mener des activités d'exploration afin de poursuivre l'évaluation du potentiel minier de la propriété. Ce montant comprend 36 000 m de forage au diamant, un levé géophysique à polarisation induite, un échantillonnage de tills et une analyse hyperspectrale du carottage. Une analyse environnementale de base sera réalisée, et des programmes continus de relations communautaires permettront de faire participer les diverses parties prenantes de la région.

RÉGION DU NUNAVUT

Agnico Eagle a désigné le Nunavut comme étant un territoire attrayant et stable sur le plan politique qui présente un énorme potentiel géologique. En conjonction avec ce qui constitue la principale mine en production de la Société (Meadowbank), deux importants projets de mise en valeur (Meliadine et Amaruq) et d'autres projets d'exploration, la Société croit que le Nunavut pourrait représenter une plateforme opérationnelle stratégique susceptible de fournir une production élevée et de générer d'importants flux de trésorerie pendant plusieurs décennies.

Meadowbank - Des études sont en cours pour évaluer la possibilité de prolonger la production jusqu'à la fin de 2018

La mine Meadowbank, propriété exclusive de la Société au Nunavut, dans le nord du Canada, est entrée en production commerciale en mars 2010.

Le broyeur de Meadowbank a traité en moyenne 10 450 t/j au troisième trimestre de 2016, par rapport à 10 824 t/j pour le troisième trimestre de 2015. Le débit a été plus faible pour la période de 2016, car l'arrêt planifié pour l'entretien du broyeur a été plus long que prévu. Les coûts des sites miniers par tonne ont été d'environ 75 $ CA pour le troisième trimestre de 2016, par rapport à 72 $ CA au troisième trimestre de 2015. La hausse des coûts pour la période de 2016 découle principalement de la baisse du débit et de la proportion moins élevée des frais de décapage des stériles qui ont été inscrits au bilan plutôt que passés en charges par rapport à la même période en 2015.

Pendant les neuf premiers mois de 2016, l'usine de traitement de Meadowbank a traité en moyenne 10 585 t/j, par rapport à 11 009 t/j au cours des neuf premiers mois de 2015. Les coûts des sites miniers par tonne se sont chiffrés à environ 75 $ CA pour les neuf premiers mois de 2016, en hausse comparativement aux coûts de 72 $ CA pour la période correspondante de 2015. La baisse du débit du broyeur et l'augmentation des coûts pour la période de 2016 s'expliquent essentiellement par les raisons susmentionnées.

La production payable a été de 72 731 onces d'or moyennant un total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits de 746 $ pour le troisième trimestre de 2016. En comparaison, pour le troisième trimestre de 2015, 99 425 onces d'or avaient été produites, moyennant un total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits de 598 $. La baisse de la production pour la période de 2016 par rapport à 2015 est principalement attribuable à la diminution du débit, des teneurs du minerai (baisse d'environ 23 %) et des taux de récupération. L'augmentation des coûts pour la période de 2016 est liée au recul des niveaux de production.

Au cours des neuf premiers mois de 2016, Meadowbank a produit 217 444 onces d'or moyennant un total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits de 774 $. Pendant la même période en 2015, la mine avait produit 279 224 onces d'or moyennant un total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits de 646 $. Les facteurs décrits précédemment sont également à l'origine de la baisse de la production et de l'augmentation des coûts entre les périodes correspondantes de 2016 et du dernier exercice.

Des études sont en cours afin d'évaluer d'autres possibilités de prolonger la production à Meadowbank jusqu'à la fin de 2018. Ces possibilités incluent la mise en valeur de la fosse Phaser, laquelle serait située au sud-ouest de la fosse Vault, et la réalisation d'un nouvel emboîtement pour accéder à une quantité supplémentaire de minerai dans la fosse E3 au gisement Portage.

Projet Amaruq - Les forages à Whale Tail permettent d'étendre la minéralisation en profondeur

Agnico Eagle a la propriété exclusive du projet Amaruq au Nunavut, dans le nord du Canada. Cette vaste propriété consiste en 116 717 hectares de terres appartenant aux Inuits et à la Couronne fédérale, situées à environ 50 km au nord-ouest de la mine Meadowbank. La Société explore activement le gisement Amaruq, avec comme objectif éventuel de mettre en valeur ce gisement en tant qu'exploitation satellite de Meadowbank.

Les ressources minérales présumées dans les gisements Whale Tail et IVR au projet Amaruq sont estimées à 3,71 millions d'onces d'or (19,4 millions de tonnes titrant 5,97 g/t d'or) au 30 juin 2016. La Société a présenté sa dernière mise à jour sur les travaux d'exploration à ce projet dans son communiqué daté du 15 septembre 2016.

Les forages réalisés à Amaruq au cours du troisième trimestre ont totalisé 190 trous (49 298 m). Le total pour 2016 était de 514 trous (124 299 m) à la fin du mois de septembre.

Les récents points d'intersection du projet sont présentés dans le tableau ci-dessous, et l'emplacement des collets de forage est indiqué sur la carte géologique locale du projet Amaruq. Les points de percée sont présentés sur la coupe longitudinale composée du projet Amaruq. Les coordonnées des collets de forage sont présentées en annexe du présent communiqué. Tous les points d'intersection signalés pour le projet Amaruq indiquent des teneurs coupées sur des épaisseurs réelles estimatives, reposant sur une interprétation géologique préliminaire qui est mise à jour à mesure que de nouvelles données provenant d'autres forages deviennent disponibles.

Résultats des récents forages d'exploration dans le gisement Whale Tail (WT) et la zone V (V), au projet Amaruq

 

[Projet Amaruq - Carte géologique locale]

[Projet Amaruq - Coupe longitudinale composée]

Les récents forages d'exploration à Whale Tail ont permis de sonder sous la partie centrale du gisement et sa zone d'enrichissement plongeant vers l'est (laquelle est interprétée comme une inflexion brusque dans l'inclinaison des lentilles de minéralisation). Les faits saillants des travaux d'exploration menés à Amaruq au troisième trimestre de 2016 sont la découverte d'une deuxième inflexion, plus profonde, dans la minéralisation de Whale Tail et l'intersection de teneurs aurifères importantes sur des épaisseurs notables jusqu'à 190 m en dessous des intersections signalées précédemment. Jusqu'ici, le gisement Whale Tail a été défini sur une étendue longitudinale d'au moins 2,2 km et il se prolonge depuis la surface jusqu'à une profondeur de 732 m. Il demeure ouvert en profondeur et parallèlement à la direction.

Plusieurs trous ont recoupé une minéralisation aurifère à teneur élevée sous les ressources minérales actuelles de Whale Tail. Le trou AMQ16-966 a recoupé 11,7 g/t d'or sur 5,9 m à une profondeur de 535 m, ainsi que 8,2 g/t d'or sur 7,6 m à 607 m de profondeur. Tout près, le trou AMQ16-1031 a recoupé 11,2 g/t d'or sur 5,1 m à une profondeur de 536 m, ainsi que 3,8 g/t d'or sur 8,6 m à 571 m de profondeur. Les points d'intersection de ces deux trous se trouvent au-dessus et en dessous d'une deuxième inflexion potentielle, environ 300 m sous la première inflexion. Environ 280 m à l'ouest, le trou AMQ16-1045 a recoupé ce qui constitue la minéralisation la plus profonde dans le gisement Whale Tail jusqu'ici : 5,4 g/t d'or sur 3,3 m à 658 m de profondeur et 5,5 g/t d'or sur 16,1 m à 725 m de profondeur, dont 13,1 g/t d'or sur 3,5 m à 732 m de profondeur. L'intersection la plus profonde prolonge le gisement d'environ 190 m sous les points d'intersection précédents de Whale Tail et se trouve à environ 350 m sous les ressources minérales présumées actuellement définies pour le gisement. Ce programme d'exploration en profondeur permet actuellement d'accroître le potentiel souterrain du gisement Whale Tail, ouvrant l'accès à de futures cibles à de nouvelles profondeurs.

La zone V pourrait représenter une deuxième source de minerai exploitable par fosse à ciel ouvert au projet Amaruq (veuillez consulter le communiqué diffusé par la Société le 15 septembre 2016). Un programme de forage de conversion mené dans la partie de la zone V située près de la surface a confirmé la présence de teneurs aurifères élevées sur de multiples lentilles. Le trou AMQ16-994 a révélé une teneur de 14,6 g/t d'or sur 3,9 m à 17 m de profondeur dans la lentille principale de la zone V. À environ 770 m au nord-est, le trou AMQ16-1028 a recoupé deux intersections dans la lentille supérieure de la zone V, avec des teneurs de 22,5 g/t d'or sur 3,9 m à 43 m de profondeur et de 6,1 g/t d'or sur 7,4 m à 74 m de profondeur. Les autres intervalles de teneur élevée recoupés dans les trous AMQ16-1007 et AMQ16-1035 confirment également le prolongement de la zone en direction nord-est, ce qui devrait donner lieu à une augmentation des ressources minérales présumées de la zone V dans l'estimation des ressources minérales pour la fin de l'exercice.

Activités futures -- Le programme de forage de 2017 devrait commencer au début de février

Le programme de forage et d'exploration pour 2016 a pris fin à la mi-octobre, et le camp d'exploration sera maintenant placé en mode de surveillance et d'entretien jusqu'au début de 2017.

La Société prévoit publier une mise à jour de l'estimation des ressources minérales intégrant le reste des résultats de forage de 2016 en même temps que ses résultats de fin d'exercice en février 2017. La mise à jour de l'estimation des ressources minérales devrait inclure une estimation initiale des ressources minérales indiquées pour le projet Amaruq.

Les activités devraient reprendre à la mi-janvier au projet Amaruq, avec l'ouverture de la route d'hiver pour le transport du matériel. Les forages devraient recommencer au début de février et viseront principalement, pendant le premier semestre de 2017, à convertir la portion du gisement IVR qui se trouve dans la fosse. La construction de la route d'accès d'exploration de 64 km pour le projet Amaruq se poursuit. Environ 15,7 km sont déjà terminés. La construction de la route devrait prendre fin pendant le quatrième trimestre de 2017.

La demande de modification du Permis d'exploration de classe B d'Amaruq, soumise le 31 mars 2016, pour la construction d'une entrée/galerie souterraine et l'excavation d'un échantillon en vrac progresse bien. L'approbation est attendue au début de 2017.

L'examen réglementaire de l'énoncé des incidences environnementales, qui a été présenté à la fin de juin 2016 à la Commission du Nunavut chargée de l'examen des répercussions (« CNER ») et à l'Office des eaux du Nunavut (« OEN ») à l'appui du projet de fosse satellite à Whale Tail, est en cours. La Société s'attend à recevoir le certificat du projet et le Permis d'utilisation de l'eau de la classe A au début du troisième trimestre de 2018.

Le calendrier des futures dépenses en immobilisations pour le projet Amaruq après 2016 et la décision concernant l'éventuelle construction d'une exploitation minière satellite à Amaruq dépendront de l'approbation du conseil d'administration d'Agnico Eagle.

Projet Meliadine - Les études d'optimisation se poursuivent

Le projet aurifère Meliadine, qui a été acquis en juillet 2010, représente le plus important projet de mise en valeur de la Société pour ce qui est des réserves minérales et des ressources minérales. La Société détient une participation de 100 % dans cette propriété de 111 757 hectares, reliée à la ville de Rankin Inlet, au Nunavut, par une voie d'accès praticable en tout temps de 25 km.

Au 31 décembre 2015, la propriété Meliadine renfermait 3,4 millions d'onces de réserves minérales prouvées et probables (14,5 millions de tonnes de minerai titrant 7,32 g/t d'or), 3,3 millions d'onces de ressources minérales mesurées et indiquées (20,8 millions de tonnes de minerai titrant 4,95 g/t d'or) et 3,6 millions d'onces de ressources minérales présumées (14,7 millions de tonnes de minerai titrant 7,51 g/t d'or). En outre, de nombreuses autres occurrences d'or connues au sein de la ceinture de roches vertes d'une longueur de 80 km doivent être évaluées de façon plus approfondie.

Au cours du troisième trimestre de 2016, environ 937 m d'aménagement souterrain ont été réalisés. Les travaux d'aménagement réalisés jusqu'ici représentent 3 124 m. L'aménagement souterrain prévu pour 2016 totalise environ 4 300 m.

Les études techniques internes se poursuivent dans l'objectif d'optimiser le projet pour un éventuel démarrage de la production en 2020. Ces études devraient être terminées d'ici la fin de 2016.

Le 19 mai 2016, la Société a obtenu le Permis d'utilisation de l'eau de la classe A, qui est le dernier permis requis avant le début des activités de construction. Le calendrier des futures dépenses en immobilisations au projet Meliadine après 2016 et la décision concernant l'éventuelle construction d'une mine à Meliadine dépendent de l'approbation du conseil d'administration d'Agnico Eagle, qui prendra sa décision en fonction notamment des conditions qui prévaudront sur les marchés et des résultats de l'évaluation en cours de divers plans potentiels.

REVUE DES ACTIVITÉS D'EXPLOITATION DU SUD

Les activités d'exploitation du Sud d'Agnico Eagle se concentrent au Mexique. Ces activités sont à la source d'une production de métaux précieux (or et argent) croissante, caractérisée par des coûts d'exploitation stables et de solides flux de trésorerie disponibles depuis 2009. Au troisième trimestre de 2016, les activités mexicaines ont établi un nouveau record au chapitre de la production d'argent trimestrielle, soit environ 825 000 onces.

Pinos Altos - La nouvelle fosse a atteint la capacité nominale au troisième trimestre de 2016

La mine Pinos Altos, propriété exclusive de la Société dans le nord du Mexique, est entrée en production commerciale en novembre 2009.

L'usine de traitement de Pinos Altos a traité en moyenne 5 415 t/j au troisième trimestre de 2016, comparativement à 5 403 t/j au troisième trimestre de 2015. Durant le troisième trimestre de 2016, environ 98 000 tonnes de minerai ont été placées sur le remblai de lixiviation à Pinos Altos, par rapport à 49 300 tonnes pendant la période comparable de 2015.

Les coûts des sites miniers par tonne à Pinos Altos se sont chiffrés à 49 $ pour le troisième trimestre de 2016, ce qui est conforme aux coûts de 48 $ au troisième trimestre de 2015. Bien qu'ils soient similaires en glissement annuel, les coûts des sites miniers par tonne sont soumis aux variations de la proportion de minerai traité par lixiviation en tas par rapport au minerai broyé et aux variations de la proportion de minerai de la mine à ciel ouvert par rapport au minerai de l'exploitation souterraine, aux taux de change et aux fluctuations normales du ratio de recouvrement stérile/minerai dans les mines à ciel ouvert.

Au cours des neuf premiers mois de 2016, l'usine de traitement de Pinos Altos a traité en moyenne 5 336 t/j, comparativement à 5 638 t/j pendant les neuf premiers mois de 2015. Pour la période de 2016, le débit du broyeur a subi l'incidence négative de l'argile contenue dans le minerai souterrain de la zone Cerro Colorado et des températures inférieures au point de congélation pendant le premier trimestre de 2016. Environ 241 400 tonnes de minerai ont été placées sur le remblai de lixiviation à Pinos Altos durant les neuf premiers mois de 2016, comparativement à 238 500 tonnes au cours de la même période l'an dernier.

Les coûts des sites miniers par tonne se sont chiffrés à près de 49 $ pour les neuf premiers mois de 2016, par rapport à 46 $ pour la période comparable de 2015. L'écart au chapitre des coûts des sites miniers par tonne est essentiellement attribuable au débit réduit ainsi qu'aux variations en lien avec la proportion de minerai traité par lixiviation par rapport au minerai broyé et la proportion de minerai de la mine à ciel ouvert par rapport au minerai de l'exploitation souterraine, aux variations des taux de change et aux fluctuations de la proportion de stériles par rapport au minerai extrait.

La production payable a été de 48 512 onces d'or moyennant un total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits de 343 $ pour le troisième trimestre de 2016. En comparaison, pour le troisième trimestre de 2015, la production avait été de 47 725 onces d'or moyennant un total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits de 392 $. L'augmentation de la production en 2016 s'explique par la légère augmentation du débit du broyeur, des teneurs du minerai traité et des taux de récupération par rapport à la période comparable de l'exercice précédent. La baisse en glissement annuel du total des coûts décaissés par once découle en grande partie de l'augmentation de la production d'or et d'argent, de la hausse des prix réalisés de l'argent et des taux de change favorables comparativement à la même période l'an dernier.

Au cours des neuf premiers mois de 2016, Pinos Altos a produit 146 087 onces d'or moyennant un total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits de 345 $. En comparaison, la mine avait produit 148 478 onces d'or moyennant un total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits de 378 $ pendant les neuf premiers mois de 2015. La baisse de la production pour la période de 2016 s'explique principalement par la légère diminution du tonnage traité par rapport à la même période en 2015. La diminution des coûts décaissés pour les neuf premiers mois de 2016 est surtout le fait des taux de change avantageux, ainsi que de la hausse de la production d'argent et des prix réalisés de l'argent par rapport à la même période de l'exercice précédent.

Le projet de fosse à Pinos Altos a été mené à bien, et la mise en service aux fins du levage a eu lieu à la mi-juin. Les ajustements aux paramètres de levage du minerai et du stérile ont progressé tout au long de la seconde moitié de juin. La phase d'accélération vers l'atteinte de la capacité nominale de 6 000 t/j a été menée à bien en juillet, comme prévu. Cette réussite offrira une plus grande souplesse au chapitre des activités souterraines et permettra de mieux harmoniser la capacité du broyeur et la capacité d'extraction future à Pinos Altos lorsque l'exploitation à ciel ouvert commencera à prendre fin comme prévu dans les prochaines années.

Gisement Creston Mascota à Pinos Altos - L'exploration se poursuit sur plusieurs cibles situées près de la mine

Le gisement Creston Mascota à Pinos Altos constitue une exploitation satellite de Pinos Altos depuis la fin de 2010.

Environ 506 200 tonnes de minerai ont été placées sur le remblai de lixiviation de Creston Mascota durant le troisième trimestre de 2016, comparativement à environ 434 300 tonnes au cours du troisième trimestre de 2015. L'augmentation du nombre de tonnes placées sur le remblai de lixiviation pendant la période de 2016 est surtout liée à la séquence minière actuelle par rapport à la même période en 2015. Les coûts des sites miniers par tonne à Creston Mascota se sont situés à 14 $ au troisième trimestre de 2016, comme au troisième trimestre de 2015.

Au cours des neuf premiers mois de 2016, environ 1 595 400 tonnes de minerai ont été placées sur le remblai de lixiviation à Creston Mascota, comparativement à 1 569 800 tonnes pendant la même période de l'exercice précédent. Le nombre moins élevé de tonnes placées sur le remblai de lixiviation au cours de la période de 2015 est attribuable aux raisons susmentionnées. Pour les neuf premiers mois de 2016, les coûts des sites miniers par tonne à Creston Mascota se sont établis à 12 $, comme pour les neuf premiers mois de 2015.

La production payable à Creston Mascota s'est fixée à 12 134 onces d'or moyennant un total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits de 493 $ pour le troisième trimestre de 2016. En comparaison, 12 716 onces d'or avaient été produites, moyennant un total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits de 436 $ au troisième trimestre de 2015. La baisse de la production pour la période de 2016 s'explique par la diminution des teneurs aurifères, ce qui a été en partie annulé par l'augmentation du tonnage placé sur le remblai de lixiviation comparativement à 2015. Le total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits a augmenté pour la période de 2016 en raison de la baisse de la production, laquelle a été en partie annulée par les taux de change avantageux comparativement à la période de 2015.

La production payable s'est chiffrée à 36 083 onces d'or moyennant un total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits de 474 $ pour les neuf premiers mois de 2016. En comparaison, 40 770 onces d'or avaient été produites, moyennant un total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits de 425 $ au cours des neuf premiers mois de 2015. La baisse de la production pour la période de 2016 est liée à la baisse des teneurs aurifères par rapport à la période de 2015. L'augmentation des coûts pour la période de 2016 s'explique par le recul de la production aurifère, ce qui a été partiellement neutralisé par la hausse de la production d'argent et des prix réalisés de l'argent ainsi que par les taux de change avantageux comparativement à la période de 2015.

Les travaux de terrassement sommaires pour le remblai de lixiviation en tas de la phase 4 sont presque terminés, et l'installation du blindage a commencé. Les travaux de construction de la ligne électrique pour la sous-station et le système de pompage sont également en cours.

La Société continue d'évaluer un certain nombre de possibilités d'exploration à l'échelle régionale dans le secteur de Pinos Altos. Durant le premier trimestre de 2016, une entente a été signée pour permettre l'accès à la propriété Madrono, d'une superficie de 51 hectares, à des fins d'exploration et d'exploitation. La propriété Madrono, qui est située entre les exploitations Pinos Altos et Creston Mascota de la Société dans un secteur facilement accessible et doté d'infrastructures adéquates, comprend au moins trois filons or-argent : Madrono, Santa Martha et La Curva. Les activités minières menées précédemment dans ce secteur incluent la mise en valeur, dans les années 1930, d'une mine souterraine sur trois niveaux ayant donné lieu à une production à petite échelle, mais importante.

Au cours du troisième trimestre de 2016, des travaux de forage ont été réalisés sur environ 4 000 m à Madrono et sur près de 1 600 m dans la zone Bravo. Les résultats provenant de ces deux propriétés sont en voie d'être compilées et évaluées. Plusieurs nouvelles cibles ont aussi été générées près de Creston Mascota (Molino, Confianza et Santa Ana). Les forages d'essai de ces nouvelles cibles devraient débuter dans les prochains mois, lorsque les permis auront été obtenus.

La India - Production aurifère trimestrielle record

La mine La India, propriété exclusive de la Société à Sonora, au Mexique, qui est située à environ 70 km de la mine Pinos Altos d'Agnico Eagle, consiste en une propriété de 56 000 hectares dans la ceinture aurifère Mulatos. La mise en service de la mine a commencé plus tôt que prévu au cours du troisième trimestre de 2013, et la production commerciale y a débuté le 1^er février 2014.

Environ 1 366 100 tonnes de minerai ont été placées sur le remblai de lixiviation de La India durant le troisième trimestre de 2016, comparativement à près de 1 193 900 tonnes pendant le troisième trimestre de 2015. Pour la période de 2016, la séquence minière à La India a profité du minerai additionnel provenant des secteurs de la zone Nord où l'on prévoyait extraire des stériles, ainsi que de l'exploitation dans la zone principale (« Main ») de minerai à faible teneur non modélisé, ce qui a eu pour effet de réduire le ratio de décapage global. Un entrepreneur a fourni une capacité de broyage supplémentaire pour aider à éliminer les stocks de minerai à faible teneur. Les coûts des sites miniers par tonne à La India ont été de 11 $ pour le troisième trimestre de 2016, comme au troisième trimestre de 2015.

Près de 4 296 900 tonnes de minerai ont été placées sur le remblai de lixiviation de La India au cours des neuf premiers mois de 2016, par rapport à environ 3 931 900 tonnes pendant les neuf premiers mois de 2015. L'augmentation du nombre de tonnes placées sur le remblai de lixiviation au cours de la période de 2016 est attribuable aux raisons susmentionnées. Les coûts des sites miniers par tonne à La India se sont chiffrés à 9 $ pour les neuf premiers mois de 2016, comme pour les neuf premiers mois de 2015.

La production payable à La India a atteint 30 779 onces d'or, un nouveau record trimestriel, moyennant un total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits de 400 $ au troisième trimestre de 2016. La production avait été de 28 604 onces d'or moyennant un total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits de 436 $ au troisième trimestre de 2015. La hausse de la production pour la période de 2016 s'explique par l'augmentation du tonnage placé sur le remblai de lixiviation, ce qui a été en partie annulé par la diminution des teneurs. L'augmentation des volumes de production et les taux de change avantageux ont eu une incidence positive sur le total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits pour la période de 2016.

Au cours des neuf premiers mois de 2016, La India a produit 86 448 onces d'or moyennant un total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits de 381 $. En comparaison, 80 930 onces d'or avaient été produites, moyennant un total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits de 422 $ au cours des neuf premiers mois de 2015. La hausse de la production et la diminution des coûts pour la période de 2016 découlent principalement des raisons décrites précédemment.

Les forages d'exploration du site minier se sont poursuivis au cours du troisième trimestre de 2016. La zone principale continue de générer des résultats favorables, ce qui pourrait avoir une incidence positive sur les réserves minérales et les ressources minérales de fin d'exercice à La India. Des forages d'extension ont également débuté au cours du trimestre dans la zone d'intérêt El Realito, et les premiers résultats sont encourageants.

Projet El Barqueno - Les forages permettent de délimiter de nouvelles zones et d'étendre le gisement existant

Agnico Eagle a la propriété exclusive du projet El Barqueno. Cette propriété de 32 840 hectares est située dans le district minier or-argent de Guachinango dans l'État de Jalisco, au Mexique, environ 150 km à l'ouest de Guadalajara, la capitale de l'État. Au 31 décembre 2015, le projet El Barqueno avait des ressources minérales présumées de 19,7 millions de tonnes titrant 0,96 g/t d'or et 5,78 g/t d'argent (contenant 608 000 onces d'or et 3,7 millions d'onces d'argent) dans les zones Azteca-Zapoteca, Angostura et Pena de Oro. La Société a fait état de ce projet pour la dernière fois dans un communiqué daté du 27 juillet 2016. Le présent communiqué fournit un résumé des résultats des programmes de forage d'exploration menés au projet jusqu'à la fin du mois de septembre 2016.

De juillet à septembre 2016, 64 trous (17 443 m) ont été forés à l'aide de six foreuses afin d'évaluer plusieurs structures minéralisées et zones d'intérêt (secteurs Olmeca, Pena Blanca, Pena de Oro, San Diego et Angostura). Ainsi, 278 trous (62 428 m) ont été forés en tout à ce projet depuis le début de l'année.

Les teneurs en or et en argent des récents points d'intersection dans la zone Pena de Oro et dans les zones d'intérêt Olmeca et Pena Blanca récemment découvertes sont présentées dans le tableau ci-dessous; les coordonnées des collets de forage sont présentées dans un tableau en annexe du présent communiqué. L'emplacement des collets de forage est indiqué sur la carte géologique locale du projet El Barqueno. Tous les points d'intersection signalés pour le projet El Barqueno indiquent des teneurs en or et en argent non coupées (à l'exception des teneurs aurifères coupées pour la zone d'intérêt Olmeca) sur des épaisseurs réelles estimatives, reposant sur une interprétation géologique préliminaire qui sera mise à jour à mesure que de nouvelles données provenant d'autres forages deviendront disponibles.

Résultats de certains forages d'exploration récents au projet El Barqueno

 

[Projet El Barqueno - Carte géologique locale]

Structure de la zone d'intérêt Olmeca

Au total, 47 trous de forage (14 008 m) ont été réalisés sur trois filons distincts dans le secteur de la zone d'intérêt Olmeca à l'aide de quatre foreuses au diamant. À l'heure actuelle, six appareils de forage sont en activité dans cette zone d'intérêt.

Le filon Socorro, qui a fait l'objet du plus grand nombre de forages, a été défini comme une structure aurifère contenant des teneurs en or élevées, d'orientation est-nord-est et fortement inclinée vers le nord, qui mesure 1 000 m de longueur. La minéralisation se trouve dans une zone d'intense déformation comprenant un matériel argileux de frottement, riche en hématite et en spécularite au point de contact avec une intrusion de diorite et de tuf andésitique. Les premiers points d'intersection du filon Socorro ont été présentés dans un communiqué diffusé par la Société le 27 juillet 2016. Les résultats récents de ce filon incluent le trou OLM16-013, qui a recoupé 5,3 g/t d'or et 13,2 g/t d'argent sur 9,2 m à 145 m de profondeur (dont  10,9 g/t d'or et 16,9 g/t d'argent sur 4,2 m), et le trou OLM16-023, qui a produit 4,1 g/t d'or et 49,3 g/t d'argent sur 3,4 m à 25 m de profondeur. Le filon Socorro demeure ouvert à l'est, à l'ouest et en profondeur.

Le filon Mortero, qui est situé à environ 2,0 km à l'ouest de Socorro, a été délimité sur une étendue longitudinale de 300 m et jusqu'à une profondeur approximative de 300 m. Des teneurs en argent encourageantes ont été signalées dans le trou OLM16-022, qui a produit 50,8 g/t d'argent sur 37,9 m à 78 m de profondeur, de même que dans le trou OLM16-026, qui a révélé 73,2 g/t d'argent sur 40,0 m à 41 m de profondeur. Les teneurs aurifères ont été faibles en général dans cette partie du système. Le filon Mortero est ouvert dans toutes les directions, et les forages se poursuivent en profondeur et parallèlement à la direction.

On ignore pour le moment si les filons Socorro et Mortero font partie de la même structure minéralisée. Il se peut que les teneurs élevées en argent qui ont été découvertes à faible profondeur dans le filon Mortero représentent la partie supérieure d'un système minéralisé dont les teneurs aurifères pourraient aller en augmentant en profondeur.

Des activités de prospection et de cartographie géologique, ainsi que des études géochimiques des sols et des roches ont permis d'observer cinq autres structures aurifères subparallèles dans le secteur de la zone d'intérêt Olmeca. Les forages viennent tout juste de débuter dans l'une d'elles, nommée Tierra Blanca.

Zones Pena de Oro et Pena Blanca

Des forages additionnels totalisant 3 584 m dans 20 trous ont été réalisés pour évaluer le prolongement vers le nord-est du secteur Pena de Oro - Pena Blanca. Les forages ont permis d'étendre la structure minéralisée Pena de Oro sur une distance supplémentaire de 250 m en direction nord-est, et la zone demeure ouverte dans cette direction ainsi qu'en profondeur. Les récents forages ont également défini les nouvelles structures Pena Blanca, lesquelles comprennent une structure orientée vers l'est d'une longueur de 500 m et une structure distincte d'orientation nord-nord-ouest qui semble relier les structures Pena Blanca et Pena de Oro en un seul système minéralisé.

Les récentes intersections notables dans la zone Pena de Oro incluent le trou PDO16-124, qui a recoupé 5,3 g/t d'or et 25,0 g/t d'argent sur 3,6 m à 56 m de profondeur, et le trou PDO16-129, qui a produit 5,8 g/t d'or et 5,1 g/t d'argent sur 13,7 m à 30 m de profondeur. Dans la zone Pena Blanca, le trou PDO16-122 a produit 1,7 g/t d'or et 8,6 g/t d'argent sur 10,0 m à une profondeur de 60 m, tandis que le trou PDO16-117 a révélé une teneur de 0,8 g/t d'or et de 2,0 g/t d'argent sur 10,5 m à 101 m de profondeur. Des forages supplémentaires sont nécessaires afin de mieux définir la géométrie de ces structures minéralisées et d'évaluer la possibilité d'autres structures parallèles et croisées dans le secteur.

Activités futures - Une mise à jour de l'estimation des ressources minérales devrait être publiée avec les résultats de l'exercice 2016

D'ici la fin de 2016, 10 000 m de forages supplémentaires devraient être réalisés au projet El Barqueno, principalement dans le secteur Olmeca, ainsi que dans les secteurs Tecolote et Tortuga. Les dépenses d'exploration devraient totaliser environ 16 M$ en 2016. Les résultats des forages serviront à mettre à jour l'estimation des ressources minérales pour le projet El Barqueno à la fin de l'exercice 2016.

En plus des activités de forage, des études sont en cours afin d'évaluer divers scénarios possibles pour la mise en valeur du projet. Selon ce qui est actuellement envisagé, les gisements auro-argentifères du projet pourraient être mis en valeur dans une série de fosses à ciel ouvert faisant appel au procédé de lixiviation en tas, comme au gisement Creston Mascota à Pinos Altos et à la mine La India.

Agnico Eagle

Agnico Eagle est une grande société canadienne d'exploitation aurifère qui produit des métaux précieux depuis 1957. Ses huit mines sont situées au Canada, en Finlande et au Mexique, et elle exerce des activités d'exploration et de mise en valeur dans chacun de ces pays, ainsi qu'aux États-Unis et en Suède. La Société et ses actionnaires sont en mesure de profiter pleinement du cours de l'or en raison de sa décision de longue date de ne pas vendre d'or à terme. Agnico Eagle déclare un dividende en espèces à chaque exercice depuis 1983.

Mise en garde concernant certaines mesures du rendement

Le présent communiqué divulgue certaines mesures, notamment le « total des coûts décaissés par once », les « coûts de maintien tout compris par once », les « coûts des sites miniers par tonne », la « dette nette » et le « résultat net ajusté », qui ne sont pas des mesures normalisées selon les IFRS. Ces données peuvent ne pas être comparables à celles qui sont communiquées par d'autres émetteurs. Pour obtenir un rapprochement de ces mesures et des données financières les plus directement comparables qui sont communiquées dans les états financiers consolidés préparés conformément aux IFRS, hormis le résultat net ajusté, veuillez vous reporter au tableau « Rapprochement des mesures de la performance financière non conformes aux PCGR » ci-dessous. Le total des coûts décaissés par once d'or produite est présenté en fonction des sous-produits (en déduisant les produits tirés des métaux récupérés comme sous-produits des coûts de production) et en fonction des co-produits (avant les produits tirés des métaux récupérés comme sous-produits). Le total des coûts décaissés par once d'or produite en fonction des sous-produits est calculé en rajustant les coûts de production, tels qu'ils sont inscrits dans les états consolidés des résultats, pour tenir compte des produits tirés des métaux récupérés comme sous-produits, des coûts de production liés aux stocks de concentrés invendus, des charges liées à la fonte, à l'affinage et à la commercialisation et des autres rajustements, puis en divisant par le nombre d'onces d'or produites. Le total des coûts décaissés par once d'or produite en fonction des co-produits est calculé de la même façon que le total des coûts décaissés par once d'or produite en fonction des sous-produits, mais sans qu'aucun rajustement ne soit effectué pour tenir compte des produits tirés des métaux récupérés comme sous-produits. Par conséquent, le calcul du total des coûts décaissés par once d'or produite en fonction des co-produits ne reflète pas une réduction des coûts de production ni des charges de fonte, d'affinage et de commercialisation associés à la production et à la vente des métaux récupérés comme sous-produits. Le total des coûts décaissés par once d'or produite vise à fournir des renseignements sur la capacité des activités minières de la Société de générer des flux de trésorerie. La direction utilise également ces mesures pour suivre le rendement des activités minières de la Société. Puisque les cours de l'or sont cotés par once, l'utilisation du total des coûts décaissés par once d'or produite en fonction des sous-produits permet à la direction d'évaluer les capacités d'une mine de générer des flux de trésorerie à divers prix de l'or. Les coûts de maintien tout compris par once sont une mesure qui est utilisée pour indiquer le coût total de la production aurifère tirée des activités en cours. La Société calcule les coûts de maintien tout compris par once d'or produite en fonction des sous-produits en faisant la somme du total des coûts décaissés par once en fonction des sous-produits, des dépenses en immobilisations liées aux investissements de maintien (incluant les dépenses d'exploration incorporées), des frais généraux et d'administration (incluant les options sur actions) et des frais de restauration des lieux, puis en la divisant par le nombre d'onces d'or produites. Les coûts de maintien tout compris par once d'or produite en fonction des co-produits sont calculés de la même façon que les coûts de maintien tout compris par once d'or produite en fonction des sous-produits, mais en utilisant le total des coûts décaissés par once en fonction des co-produits, ce qui signifie qu'aucun rajustement n'est effectué pour tenir compte des produits tirés des métaux récupérés comme sous-produits. La méthodologie utilisée par la Société pour calculer les coûts de maintien tout compris par once pourrait différer de celle qu'utilisent d'autres producteurs qui communiquent des données sur les coûts de maintien tout compris par once. La Société pourrait modifier la méthodologie qu'elle utilise pour calculer les coûts de maintien tout compris par once dans l'avenir, notamment si le World Gold Council adopte officiellement des lignes directrices sectorielles pour cette mesure. La direction est consciente que ces mesures de la performance par once peuvent être influencées par les fluctuations des taux de change et, dans le cas du total des coûts décaissés par once d'or produite en fonction des sous-produits, par les prix des métaux récupérés comme sous-produits. La direction atténue ces limites inhérentes en utilisant ces mesures en combinaison avec les coûts des sites miniers par tonne (données présentées ci-dessous) et d'autres données préparées selon les IFRS. Les coûts des sites miniers par tonne sont calculés en rajustant les coûts de production, tels qu'ils figurent dans les états consolidés condensés intermédiaires des résultats, pour tenir compte des coûts de production liés aux stocks de concentrés invendus, puis en divisant par le nombre de tonnes de minerai traitées. Puisque le total des coûts décaissés par once d'or produite peut subir l'incidence des fluctuations des prix des métaux récupérés comme sous-produits et des taux de change, la direction est d'avis que les coûts des sites miniers par tonne fournissent des renseignements supplémentaires sur le rendement des activités minières en éliminant l'incidence des variations des niveaux de production. La direction utilise aussi cette mesure pour déterminer la viabilité économique des blocs d'exploitation. Comme chaque bloc d'exploitation est évalué en fonction de la valeur de réalisation nette de chaque tonne extraite, pour être économiquement viables, les produits d'exploitation estimatifs par tonne doivent être supérieurs aux coûts des sites miniers par tonne. La direction est consciente que cette mesure par tonne de la performance peut être influencée par les fluctuations des niveaux de minerai traité et elle atténue cette limite inhérente en utilisant cette mesure en combinaison avec les coûts de production préparés selon les IFRS. La dette nette est calculée en rajustant le total de la tranche de la dette à long terme échéant à moins d'un an et de la dette à long terme échéant à plus d'un an, telles qu'elles sont inscrites dans le bilan consolidé, pour tenir compte des frais de financement reportés, de la trésorerie, des équivalents de trésorerie et des placements à court terme. La direction utilise la dette nette pour déterminer la situation de la dette globale et pour évaluer la capacité d'endettement future de la Société. Le résultat net ajusté est calculé en rajustant le résultat net par action de base pour tenir compte des gains et des pertes de change, des ajustements à la valeur de marché, des profits et des pertes non récurrents, de la charge liée aux options sur actions et des profits et des pertes latents sur les instruments financiers. La direction utilise le résultat net ajusté afin d'évaluer le rendement d'exploitation sous-jacent de la Société et pour l'aider dans la planification et la prévision des futurs résultats opérationnels. La direction est d'avis que le résultat net ajusté est une mesure utile de la performance puisque les gains et les pertes de change, les ajustements à la valeur de marché, les profits et les pertes non récurrents, la charge liée aux options sur actions et les profits et les pertes latents sur les instruments financiers ne reflètent pas le rendement d'exploitation sous-jacent de la Société et pourraient ne pas correspondre aux futurs résultats opérationnels.

La direction effectue également des analyses de sensibilité pour quantifier les effets des fluctuations des taux de change et des prix des métaux. Le présent communiqué contient également des données sur l'estimation future du total des coûts décaissés par once, des coûts de maintien tout compris par once et des coûts des sites miniers par tonne. Ces estimations se fondent sur le total des coûts décaissés par once, les coûts de maintien tout compris par once et les coûts des sites miniers par tonne que la Société prévoit engager pour extraire l'or dans ses mines et ses projets et, conformément aux rapprochements de ces coûts réels mentionnés ci-dessus, elles ne tiennent pas compte des coûts de production attribuables à la charge de désactualisation et aux autres coûts liés à la mise hors service de biens, lesquels varieront au fur et à mesure que chaque projet sera mis en valeur et exploité. Il n'est par conséquent pas possible de rapprocher ces mesures financières prospectives non conformes aux PCGR des mesures les plus directement comparables selon les IFRS.

Énoncés prospectifs

Les renseignements contenus dans le présent communiqué ont été rédigés en date du 26 octobre 2016. Certains des énoncés du présent communiqué sont des « énoncés prospectifs » au sens attribué au terme « forward-looking statements » dans la Private Securities Litigation Reform Act of 1995 des États-Unis et au terme « information prospective » dans les dispositions des lois provinciales régissant la vente des valeurs mobilières au Canada. Dans le présent communiqué, les mots « anticiper », « estimer », « s'attendre à », « prévoir », « futur », « planifier », « potentiel », les verbes au futur et au conditionnel et d'autres expressions semblables servent à désigner les énoncés prospectifs. Ces énoncés comprennent notamment, mais sans s'y limiter, ce qui suit : les prévisions de production de la Société, y compris les estimations concernant les teneurs de minerai, les échéanciers de projet, les résultats de forage, la production de métaux, la durée de vie des mines, la production, le total des coûts décaissés par once, les coûts de maintien tout compris par once, les coûts des sites miniers par tonne, les autres dépenses et les flux de trésorerie; les estimations au sujet de l'échéancier et de la conclusion des rapports techniques et des autres études; les méthodes qui seront utilisées pour extraire ou traiter le minerai; les énoncés au sujet des projets d'expansion, des taux de récupération, du débit d'un broyeur, de l'optimisation et des dépenses d'exploration prévues, y compris les coûts et les autres estimations sur lesquelles ces projections sont fondées; les énoncés au sujet de l'échéancier et du montant des dépenses en immobilisations et d'autres hypothèses; les estimations au sujet des réserves minérales, des ressources minérales, de la production minérale, des activités d'optimisation et des ventes futures; les estimations de la durée de vie des mines; les estimations du niveau futur des dépenses en immobilisations et d'autres besoins de trésorerie, et les attentes quant à leur financement; les énoncés concernant la mise en valeur projetée de certains gisements de minerai, notamment les estimations des coûts d'exploration, de mise en valeur et de production et d'autres dépenses en immobilisations, et les estimations concernant l'échéancier de ces activités d'exploration, de mise en valeur et de production ou des décisions concernant ces activités d'exploration, de mise en valeur et de production; les estimations des réserves minérales et des ressources minérales; les énoncés concernant la capacité de la Société d'obtenir les permis et les autorisations nécessaires en lien avec ses activités d'exploration, de mise en valeur et d'exploitation minière et le moment prévu pour l'obtention de ces permis et autorisations; les énoncés au sujet des futures activités d'exploration prévues; les énoncés concernant les procédures judiciaires impliquant la société en nom collectif; l'occurrence prévue d'événements en lien avec les sites miniers de la Société et les énoncés concernant le caractère suffisant des ressources de trésorerie de la Société, ainsi que d'autres énoncés et renseignements se rapportant aux tendances prévues à l'égard des activités d'exploitation et d'exploration de la Société, de même qu'à leur financement. Ces énoncés, qui reflètent le point de vue de la Société à la date du présent communiqué, sont soumis à certains risques, incertitudes et hypothèses, et il convient de ne pas se fier outre mesure à ces énoncés. Les énoncés prospectifs sont nécessairement fondés sur un certain nombre de facteurs et d'hypothèses qui, tout en étant considérés comme raisonnables par Agnico Eagle à la date à laquelle ils sont formulés, sont assujettis de façon inhérente à d'importants impondérables et incertitudes d'ordre commercial, économique et concurrentiel. Les facteurs et hypothèses importants utilisés dans la préparation des énoncés prospectifs contenus dans le présent document, qui peuvent se révéler incorrects, comprennent notamment, mais sans s'y limiter, les hypothèses susmentionnées et celles figurant dans le rapport de gestion et dans la notice annuelle de la Société pour l'exercice clos le 31 décembre 2015, documents qui sont déposés auprès des organismes de réglementation des valeurs mobilières du Canada et inclus dans le rapport annuel de la Société sur formulaire 40-F pour l'exercice clos le 31 décembre 2015 (« formulaire 40-F »), lequel est déposé auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis (SEC). La Société suppose également qu'aucune perturbation importante de ses activités ne se produira; que la production, l'octroi de permis, la mise en valeur et l'expansion de chacune des propriétés d'Agnico Eagle se dérouleront conformément aux attentes et aux plans actuels; que les prix des métaux pertinents, les taux de change et les prix des fournitures clés utilisées dans l'extraction et la construction seront conformes aux attentes d'Agnico Eagle; que les estimations actuelles d'Agnico Eagle au sujet des réserves minérales, des ressources minérales, des teneurs du minerai et des taux de récupération du minerai s'avéreront exactes; qu'il ne se produira aucun retard important dans la réalisation des projets de croissance en cours; que les plans actuels de la Société pour optimiser la production seront menés à bien et qu'aucune modification importante ne sera apportée aux taux d'imposition et au cadre réglementaire actuels.  De nombreux facteurs, connus et inconnus, pourraient entraîner un écart important entre les résultats réels et ceux exprimés ou sous-entendus par ces énoncés prospectifs. Ces risques comprennent notamment, mais sans s'y limiter, la volatilité des prix de l'or et des autres métaux; l'incertitude des estimations concernant les réserves minérales, les ressources minérales, les teneurs du minerai et les taux de récupération du minerai; l'incertitude entourant la production, la mise en valeur des projets, les dépenses en immobilisations et les autres coûts futurs; les fluctuations des taux de change; le financement des autres besoins en capitaux; le coût des programmes d'exploration et de mise en valeur; les risques miniers; les protestations de la communauté; les risques associés aux activités internationales; la réglementation gouvernementale et environnementale; la volatilité du cours des actions de la Société; ainsi que les risques associés aux stratégies de la Société en matière d'instruments dérivés sur les devises, le carburant et les sous-produits métalliques. Pour obtenir plus de précisions au sujet de ces risques et des autres facteurs qui pourraient empêcher la Société d'atteindre les objectifs énoncés dans les énoncés prospectifs du présent communiqué, veuillez vous reporter à la notice annuelle et au rapport de gestion de la Société, documents déposés sur SEDAR à www.sedar.com et inclus dans le formulaire 40-F déposé sur EDGAR à www.sec.gov, de même qu'aux autres rapports déposés par la Société auprès des autorités canadiennes en valeurs mobilières et de la SEC. À moins que la loi ne l'exige, la Société n'entend pas mettre à jour ces énoncés prospectifs et n'assume aucune obligation à cet égard.

Remarque à l'intention des investisseurs concernant l'emploi du terme « ressources minérales »

Mise en garde à l'intention des investisseurs concernant les estimations des ressources minérales mesurées et indiquées

Dans le présent communiqué, on retrouve les termes « ressources minérales mesurées » et « ressources minérales indiquées ». La Société avise les investisseurs que, bien qu'ils soient reconnus et exigés en vertu de la réglementation canadienne, ces termes ne sont pas reconnus par la SEC. Les investisseurs ne doivent donc pas supposer qu'une partie ou l'ensemble d'un gisement minéral classé dans l'une ou l'autre de ces catégories sera converti en réserves minérales.

Mise en garde à l'intention des investisseurs concernant les estimations des ressources minérales présumées

Dans le présent communiqué, on emploie également le terme « ressources minérales présumées ». La Société avise les investisseurs que, bien qu'il soit reconnu et exigé en vertu de la réglementation canadienne, ce terme n'est pas reconnu par la SEC. Le terme « ressources minérales présumées » est associé à une grande incertitude quant à l'existence de ces ressources et à leur faisabilité économique et légale. On ne peut supposer qu'une partie ou l'ensemble d'une ressource minérale présumée passera à une catégorie supérieure. Selon les règles canadiennes, sauf en de rares exceptions, les estimations des ressources minérales présumées ne peuvent servir de fondement aux études de faisabilité ou aux études préliminaires de faisabilité. Les investisseurs ne doivent pas supposer qu'une partie ou l'ensemble d'une ressource minérale présumée existe, ni qu'elle est économiquement ou légalement exploitable.

Données scientifiques et techniques

Le contenu scientifique et technique du présent communiqué en lien avec les activités au Québec a été approuvé par Christian Provencher, Ing., vice-président, Canada. Le contenu scientifique et technique du présent communiqué en lien avec les activités au Nunavut a été approuvé par Dominique Girard, Ing., vice-président, Exploitation - Nunavut. Le contenu scientifique et technique du présent communiqué en lien avec les activités en Finlande a été approuvé par Francis Brunet, Ing., directeur corporatif, Exploitation minière. Le contenu scientifique et technique du présent communiqué en lien avec les activités d'exploitation du Sud a été approuvé par Tim Haldane, P. Eng., vice-président principal, Exploitation - États-Unis et Amérique latine. Le contenu scientifique et technique du présent communiqué en lien avec les activités d'exploration a été approuvé par Alain Blackburn, Ing., vice-président principal, Exploration, et par Guy Gosselin, Ing. et P. Geo., vice-président, Exploration. Chacun d'eux est une « personne qualifiée » aux fins du Règlement 43-101 - Information concernant les projets miniers (« Règlement 43-101 »).

Le contenu scientifique et technique du présent communiqué en lien avec les réserves minérales et les ressources minérales d'Agnico Eagle (à l'exception de la mine Canadian Malartic) a été approuvé par Daniel Doucet, Ing., directeur corporatif principal, Développement des réserves. Le contenu scientifique et technique du présent communiqué en lien avec les réserves minérales et les ressources minérales de la mine Canadian Malartic a été approuvé par Donald Gervais, P. Geo., directeur des services techniques à Canadian Malartic Corporation (« CMC »), société dans laquelle Agnico Eagle et Yamana détiennent chacune, de façon indirecte, une participation de 50 %.  Chacun d'eux est une « personne qualifiée » aux fins du Règlement 43-101.

Mise en garde à l'intention des investisseurs des États-Unis - La SEC permet aux sociétés minières des États-Unis de ne divulguer, dans les documents qu'elles déposent auprès d'elle, que les gisements minéraux qu'elles peuvent économiquement et légalement extraire ou produire. Agnico Eagle communique les estimations des réserves minérales et des ressources minérales conformément aux lignes directrices de l'Institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole sur les pratiques exemplaires en matière d'exploration minérale (Exploration Best Practice Guidelines) et en matière d'estimation des ressources minérales et des réserves minérales (Estimation of Mineral Resources and Mineral Reserves Best Practice Guidelines), conformément au Règlement 43-101. Ces normes sont semblables à celles utilisées par l'Industry Guide No. 7 de la SEC, selon l'interprétation du personnel de la SEC (« Guide 7 »). Toutefois, les définitions figurant dans le Règlement 43-101 sont différentes, à certains égards, de celles contenues dans le Guide 7. Par conséquent, les renseignements portant sur les réserves minérales contenus dans le présent document peuvent ne pas être comparables à des renseignements similaires divulgués par des sociétés des États-Unis. Conformément aux exigences de la SEC, la minéralisation ne peut être classée dans la catégorie « réserve » à moins qu'il ait été déterminé que la minéralisation pourrait être économiquement et légalement produite ou extraite au moment de la détermination des réserves. Une étude de faisabilité « finale » ou « susceptible d'un concours bancaire » est nécessaire pour se conformer aux exigences relatives à la mention des réserves minérales en vertu de l'Industry Guide 7 de la SEC. Agnico Eagle emploie dans le présent communiqué certains termes, comme « ressources mesurées », « ressources indiquées » et « ressources présumées » ainsi que « ressources », que la SEC, dans ses lignes directrices, interdit formellement aux entreprises constituées aux États-Unis d'inclure dans les documents qu'elles déposent auprès d'elle.

Dans les périodes antérieures, les estimations de réserves minérales et de ressources minérales pour toutes les propriétés étaient habituellement calculées en se fondant sur les prix des métaux et les taux de change moyens des trois années précédentes, conformément aux lignes directrices de la SEC. Ces lignes directrices exigent l'utilisation de prix qui reflètent la conjoncture économique au moment du calcul des réserves minérales, ce qui selon le personnel de la SEC correspond aux prix moyens des trois dernières années. Dans le contexte actuel des prix réduits des marchandises, Agnico Eagle a décidé d'utiliser, en ce qui a trait aux prix, des hypothèses inférieures aux moyennes des trois dernières années. Les hypothèses utilisées par la Société pour l'estimation des réserves minérales et des ressources minérales au 31 décembre 2015 à toutes les mines et à tous les projets avancés (à l'exception de la mine Canadian Malartic), lesquelles ont été communiquées par la Société le 10 février 2016, étaient les suivantes : des prix de 1 100 $ par once d'or, de 16,00 $ par once d'argent, de 0,90 $ par livre de zinc, de 2,50 $ par livre de cuivre, et des taux de change de 1,16 $ CA/1 $ US, de 1,20 €/1 $ US et de 14,00 MXN/1 $ US, et ce, pour toutes les mines et tous les projets, hormis les mines Lapa, Meadowbank et Creston Mascota et la fosse à ciel ouvert Santo Niño à Pinos Altos. Pour certaines mines ayant une durée de vie plus courte (les mines Lapa, Meadowbank et Creston Mascota et la fosse à ciel ouvert Santo Niño), les hypothèses utilisées pour l'estimation des réserves minérales et des ressources minérales au 31 décembre 2015, lesquelles ont été communiquées par la Société le 10 février 2016, incluaient les mêmes paramètres quant aux prix des métaux et les taux de change suivants : 1,30 $ CA/1 $ US et 16,00 MXN/1 $ US.

Les hypothèses utilisées pour les estimations des réserves minérales et des ressources minérales à la mine Canadian Malartic au 31 décembre 2015, qui ont été communiquées par la Société le 10 février 2016, étaient les suivantes : un prix de 1 150 $ l'once d'or, une teneur de coupure de 0,30 g/t à 0,33 g/t d'or (selon le gisement) et un taux de change de 1,24 $ CA/1 $ US.

Selon le Règlement 43-101, les sociétés minières sont tenues de présenter les données sur les réserves minérales et les ressources minérales en les classant dans les sous-catégories suivantes : « réserves minérales prouvées », « réserves minérales probables », « ressources minérales mesurées », « ressources minérales indiquées » et « ressources minérales présumées ». Les ressources minérales qui ne sont pas des réserves minérales n'ont pas de viabilité économique démontrée.

Les réserves minérales désignent la partie économiquement exploitable des ressources minérales mesurées et/ou indiquées. Elles comprennent les matériaux de dilution et les provisions pour pertes pouvant être subies durant l'exploitation ou l'extraction de la matière, et sont définies, selon le cas, par des études de préfaisabilité ou de faisabilité, lesquelles nécessitent l'application de facteurs modificateurs. De telles études montrent qu'au moment de la communication de l'information, l'extraction pouvait être raisonnablement justifiée.

Les facteurs modificateurs sont ceux utilisés pour convertir les ressources minérales en réserves minérales. Ce sont, entre autres, les facteurs miniers, les facteurs propres au traitement, à la métallurgie ou à l'infrastructure, les facteurs économiques, commerciaux, juridiques, environnementaux, sociaux et gouvernementaux.

Les réserves minérales prouvées désignent la partie économiquement exploitable des ressources minérales mesurées. Les réserves minérales prouvées supposent un niveau élevé de confiance dans les facteurs modificateurs. Les réserves minérales probables s'entendent de la partie économiquement exploitable d'une ressource indiquée et, dans certaines circonstances, d'une ressource minérale mesurée. Le niveau de confiance dans les facteurs modificateurs qui s'appliquent aux réserves minérales probables est inférieur à celui s'appliquant aux réserves minérales prouvées.

Les ressources minérales s'entendent des concentrations ou de l'occurrence d'une substance solide d'intérêt économique dans l'écorce terrestre ou sur celle-ci, dont la forme, la quantité et la teneur ou la qualité sont telles qu'elles présentent des perspectives raisonnables d'extraction rentable. L'emplacement, la quantité, la teneur ou la qualité, la continuité et d'autres caractéristiques géologiques d'une ressource minérale sont connus, estimés ou interprétés à partir de preuves et de connaissances géologiques spécifiques, y compris des prélèvements d'échantillons.

Les ressources minérales mesurées s'entendent de la partie des ressources minérales dont on peut estimer la quantité, la teneur ou la qualité, la densité, la forme et les caractéristiques physiques avec suffisamment de confiance pour permettre la mise en application de facteurs modificateurs pour appuyer la planification minière détaillée et l'évaluation finale de la viabilité économique du gisement. Les preuves géologiques sont obtenues à partir de travaux d'exploration, de prélèvements d'échantillons et d'essais détaillés et fiables; elles sont suffisantes pour confirmer la continuité géologique et celle de la teneur ou de la qualité entre différents points d'observation. Les ressources minérales indiquées désignent la partie des ressources minérales dont on peut estimer la quantité, la teneur ou la qualité, la densité, la forme et les caractéristiques physiques avec un niveau de confiance suffisant pour permettre l'application de facteurs modificateurs à un niveau de précision suffisant pour appuyer la planification minière et l'évaluation de la viabilité économique du gisement. Les preuves géologiques sont obtenues à partir de travaux d'exploration, d'échantillonnages et d'essais suffisamment détaillés et fiables; elles sont suffisantes pour supposer la continuité géologique et celle de la teneur ou de la qualité entre différents points d'observation. Les ressources minérales présumées s'entendent de la partie des ressources minérales dont la quantité, la teneur ou la qualité sont estimées sur la base de preuves géologiques et d'échantillonnages limités. Les preuves géologiques sont suffisantes pour supposer, sans toutefois vérifier, la continuité géologique et celle de la teneur ou de la qualité.

Les investisseurs ne doivent pas supposer qu'une partie ou l'ensemble d'une ressource minérale présumée existe, ni qu'elle est économiquement ou légalement exploitable.

Une étude de faisabilité est une étude technique et économique exhaustive portant sur l'option de développement retenue pour un projet minier incluant des évaluations suffisamment détaillées des facteurs modificateurs applicables et de tout autre facteur opérationnel pertinent, ainsi qu'une analyse financière détaillée qui sont nécessaires pour démontrer au moment de la communication d'information que l'extraction est raisonnablement justifiée (économiquement exploitable). Les résultats de l'étude peuvent raisonnablement servir de fondement à une décision finale de la part d'un promoteur ou d'une institution financière en vue du développement ou du financement du projet. Le niveau de confiance acquis au terme de l'étude sera supérieur à celui qu'offre une étude de préfaisabilité.

Information supplémentaire

Les autres renseignements concernant chacun des projets d'exploitation minérale requis en vertu des articles 3.2 et 3.3 et des paragraphes 3.4 a), c) et d) du Règlement 43-101 sont présentés dans les rapports techniques, qui sont accessibles à l'adresse www.sedar.com. D'autres renseignements importants relatifs à l'exploitation sont présentés dans la notice annuelle et dans le formulaire 40-F de la Société.

 

Annexe : Coordonnées de certains collets de forage

Coordonnées des collets de forage d'exploration de certains trous dans la zone Sisar

 

Coordonnées des collets de forage d'exploration de certains trous au projet Barsele

 

Coordonnées des collets de forage d'exploration de certains trous au projet Amaruq

 

Coordonnées des collets de forage d'exploration au projet El Barqueno

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SOURCE Mines Agnico Eagle Limitée